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Retour en arrière pour ce titre n'ayant pas lu la série dans l'ordre de parution; cela nous permet de vivre des révélations comme des flash-back qui n'ont pas eu d'incidence fondamentale lors des autres lectures.
Comme toujours, Victor Legris accompagné de Joseph , commis dans la librairie sont happés par une nouvelle enquête qui touche de près un autre personnage récurrent, Mr Mori.
Une foultitude de détails sur le Paris de la Fin du 19ème siècle, tant architectural que culturel ou bien encore sur les moeurs et coutumes à la mode en ce temps là.
Des références tels que la malle Gouffé, le chat noir , le moulin rouge et ses habitués viennent compléter le décor.
une bonne cuvée que cet épisode.
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Une petite enquête de Victor Legris ,libraire de son état et enquêteur privé à ses moments perdus, une marotte comme une autre. Un chausson de danse rouge échoué à sa librairie, récupéré par son fidèle commissionnaire et adjoint enquêteur après son service, va le lancer, bien malgré lui sur la piste d'un sordide « tueur en série » du moins tueur qui travaille sur le long terme
Voilà pour le sujet
Quand à l'intrigue pour le coupable si on découvre petit à petit son profil et qu'on subodore de prochaines exactions sanguinaires il reste néanmoins suffisamment mystérieux et hors de portée du lecteur pour laisser à Monsieur Victor Legris le soin de chercher et conclure
Le livre baigne dans le Paris fin du XIX début du XX l'age d'or de la capitale
On reprochera à Liliane et Laurence l' abus de L‘utilisation de la période et tous les poncifs qui en découlent. le moulin rouge et sa faune, ces célébrités illustres: peintres, La Goulue, Valentin le Désossé, les bourgeois et aristocrates qui s'encanaillent, le chat noir et ses artistes.
Elles en font une surconsommation qui ressemblent fort à du remplissage certes agréable car on aime bien cette période fastueuse et très idéalisée de Paris mais du remplissage quand même car le sujet est inépuisable.
En parallèle et pour renforcer cette impression de parisianisme pour celui qui n'avait pas encore remarqué, elles insistent pesamment sur le langage des petits parisiens de l'époque avec des dialogues pleins de gouaille au possible. Les Izner auraient pu quand même ajouter quelques lyonnaiseries car nombre des personnages sont des gones et faire l'impasse sur le patois très beauceron du chevrier. Ces petits artifices d'écriture sont assez gênants
Pour corser le tout au niveau de la forme elles font un usage abondant de maximes du cru, vraies ou inventées (comme celles de S.Tesson) et de petites phrases répétitives, expressions bonasses dans la bouche de personnage pour faire plus populacier. Encore de l'artifice mal employé. Tsss ! Tsss !
le ton est assez léger et convient bien à l'époque On croirait avoir a faire avec du Leroux ou du Leblanc d'ailleurs le nom du héros Legris, Victor de surcroît, en dit long
du suspens, de l' intrigue, de la narration aisée à la portée de tous, des personnages sympas... What'else pour un petit polar franchouillard ? Un bon petit expresso pour veiller tard !
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a lecture de ce polar historique nous fait passer d'agréables moments, sans « prise de tête », juste pour se détendre, c'est le 3eme d'une série, on y retrouve Victor Legris, libraire et son commis Joseph, son associé Kenji, on fait la connaissance d'Isis, la fille de Kenji. ils évoluent dans le Paris de 1891,
Victor fréquente les endroits à la mode, le moulin rouge, sont cités également les théâtres et café-concert à la mode à cette époque, mais aussi les quartiers populaires et le petits peuples qui y habitent.
Les personnages fictifs rencontrent des personnages bien réels de cette époque : peintres, musiciens, écrivains, poétes, chansonnier, journalistes, comme Toulouse-lautrec, Alfred Stevens, Henri Rivière, Maurice Donnay, Claude Debussy, Erik Satie, Anatole France, Zénaide Fleuriot, Joris Karl Huysmans, Jean Richepin, Charles Cros, Xanrof, Aurélien Scholl, est cité aussi le docteur Charcot, médedin à l'hospice de la Salpêtrière qui a été un pionnier de la médecine neurologique. l'auteur Claude Izner nous fait revivre cette époque avec une foule de détails. le vocabulaire des personnages est émaillée de mots d'argot, ou d'expressions oubliées. En lisant ce roman, on a à la fois l'intrigue policière intéressante et le contexte historique bien détaillé par l'auteur en postface,
à l'instant
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Qui est cette jeune fille toute de rouge vêtue mais les pieds nus dont le corps sans vie vient d'être retrouvé en ce mois de novembre 1891 ? Quel rapport entre ce crime odieux et l'escarpin rouge qu'un berger vient déposer à la librairie de Victor Legris ? Et pourquoi l'apparition de cette chaussure jette-t-elle précipitamment son associé et père adoptif, Kenji Mori, sur la route de Saint Mandé ? Malgré sa promesse faite à Tasha de ne plus se mêler d'enquêtes policières, le libraire ne peut s'empêcher de suivre la trace de cette mystérieuse chaussure. Ses investigations vont le mener dans les hauts lieux des nuits parisiennes, du Moulin-Rouge au cabaret du Chat noir, dans les pas d'un meurtrier retors et manipulateur.

Troisième aventure du libraire Victor Legris et le plaisir est toujours au rendez-vous. Pourtant, l'enquête piétine. Les morts s'accumulent et nul indice ne semble vouloir mener à un suspect. Et puis Victor, même s'il est a priori fort sympathique, cumule tout de même deux gros défauts : sa jalousie maladive et sa tendance à fuir lorsqu'une situation lui déplaît. Malgré cela, le suivre dans les rues de Paris est un régal. Croiser Toulouse-Lautrec attablé au Moulin-Rouge, visiter le service du professeur Charcot à la Salpêtrière, patienter devant le Mont-de-Piété, traverser la capitale en fiacre, partager le repas et les conversations truculentes du commis Joseph et de sa mère, découvrir le métier aujourd'hui disparu de berger en chambre ou encore accueillir les clients en quête de nouveautés littéraires dans la fameuse librairie de la rue des Saints-Pères sont autant de menus plaisirs qui viennent égayer cette sombre histoire de vengeance dont l'ami Victor a bien du mal à dénouer les fils.
Mêlant habilement enquête policière et vie privée des personnages (Le mystérieux Kenji Mori dévoile un secret jusqu'ici bien gardé), le carrefour des écrasés est un opus honnête dans cette série qui nous plonge avec ravissement dans le Paris des cabarets, des poètes, des peintres et des petits métiers. Charmant et distrayant.
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Troisième épisode des enquêtes de Victor Legris, libraire de profession et amoureux de la belle Tasha, peintre de son état, « le carrefour des Écrasés » emmène notre enquêteur amateur dans le quartier du Moulin Rouge. Il va y croiser nombre de personnalités de l'époque, plus ou moins connues dont le plus célèbre reste Toulouse-Lautrec, pensionnaire des bordels et des cabarets qui fleurissent rue Lepic et dans tout Montmartre. Son factotum Joseph et lui vont s'embarquer à la recherche de la famille d'une jeune fille en rouge, retrouvée assassinée près de ce fameux “carrefour” et dont une amie de pension serait très proche de Kenji Mori, énigmatique japonais co-patron de la librairie et attaché depuis toujours à Victor.
Sans prétendre passer au second plan l'enquête elle-même, qui est truffée de coups fourrés et de surprises qui vont toucher de près Victor, Claude Izner nous balade dans le Paris canaille où l'on croise marchandes de quatre saisons, petits métiers, filles dites de “mauvaise vie”, gambilleuses de cancan et jeunes escarpes, casquette vissée sur le crâne et surin en poche. le métro est déjà en place mais les “sapins” sont encore loin d'être au chômage. Je me suis vraiment laissé embarquer dans ces descriptions d'un Paris toujours en transformation, les travaux du Baron Hausmann ne sont pas encore terminés, loin de là. D'ailleurs Claude Izner préfère situer ses intrigues dans les quartiers défavorisés ou en reconstruction plutôt que dans les beaux quartiers déjà élargis et occupés par la “haute”... Peu importe, c'est souvent dans les banlieues provisoires que la vie est la plus trépidante. La “gentrification” (quel horrible vocable) chère à nos “bobos” d'aujourd'hui existait déjà à cette époque.
Pour en revenir à notre histoire, Victor aura bien du mal à élucider cette enquête, les apparences sont souvent trompeuses et les témoins ou coupables potentiels ont la fâcheuse habitude de « lâcher la rampe » avant d'avoir parlé. Joseph, lui, saura tirer son épingle du jeu et enfin donner corps à son rêve : prendre la plume pour de bon !
Un bien agréable moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre et à ceux du Paris des petits et des sans-grade, que l'on retrouvera dans les récits de Léo Malet avec Nestor Burma...
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Défi ABC 2019-2020

Une enquête très classique, un décor bien présent, une librairie, des danseuses, un apprenti écrivain... Un peu longuet à mon goût, lu avec davantage de plaisir pour les personnages secondaires, pour l'ambiance, pour les fiacres, les cabarets, les becs-de-gaz, les chapeaux, le Jardin des Plantes et les boulevards que pour l'intrigue. Passer un bon moment , que demander de plus?
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Victor Legris, propriétaire d'une librairie dans le Paris de la fin du 19ème siècle, n'est pas policier, pourtant il mène une enquête qui touche l'un de ses propres collaborateurs.
Les personnages sont attachants et l'intrigue ne manque pas de ressorts!

On se balade dans la capitale lorsque celle-ci représentait le centre du monde avec ses nouveautés architecturales, sa vie artistique et son mode de vie "moderne".
Même si c'est parfois un peu appuyé dans les références (pour faire historique!), j'ai pris beaucoup de plaisir et c'est tant mieux pour les lecteurs.
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Pour sa troisième aventure, Victor Legris, est lancé sur les pistes d'une bien sombre histoire. La noirceur tient ici une grande place, ce qui ne manquera pas d'étonner les habitués de Claude Izner.

Les premières pages annoncent la couleur de ce qui va caractériser l'ambiance générale de tension dans laquelle baigne le carrefour des écrasés. le contexte n'est pas bien joyeux : maladies, travail des enfants, misère sociale. Fort heureusement, des disparitions qui se transforment en meurtres sanglants viendront égailler le quotidien des personnages.

D'ailleurs mêmes les têtes bien connues (Victor, Tasha, Kenji, Joseph) y mettent du leur : jalousie, cachotteries, duplicité, amour contrarié, défiance… le tableau n'est pas bien brillant. La surdose est évitée de justesse grâce à la dernière centaine de pages qui vient équilibrer un peu les choses. Joseph Pignon prend une importance nouvelle et s'impose comme un acteur avec qui compter. Son caractère bon enfant le rend progressivement incontournable.

Des visites dans plusieurs haut-lieux de la vie parisienne viennent nous divertir : le Jardin des Plantes, le Mont-de-Piété, l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, la Butte Montmartre, le Chat-noir et le Moulin rouge sans oublier la zone interlope des fortifications. Ces passages sont toujours aussi plaisants et coupés de quelques intermèdes passés dans la libraire Elzévir.

L'intrigue est tarabiscotée et les moyens mis en oeuvre pour la dénouer sont habiles. Une nouvelle fois, les auteurs parviennent à créer un lien très ténu pour lancer Victor sur un nouveau mystère. Ce lien permet de faire d'une pierre deux coups puisque un nouveau personnage (probablement récurrent) fait son entrée en temps que participant.

Le roman est court, sombre mais finalement sympathique. Il nous réserve donc un bon moment, nous plongeant dans un Paris d'une autre époque ressuscité pour quelques heures par la visite de plusieurs quartiers différents. A découvrir sans regret !
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Mon résumé: C'est la découverte d'un escarpin rouge, ramené à la librairie Elzévir par Grégoire Mercier, un chevrier parisien, qui va lancer Victor Legris, libraire et photographe à ses heures perdues, sur sa nouvelle enquête. Il va progressivement rattacher cet escarpin à sa propriétaire, une jeune femme, tout de rouge vêtue, retrouvée morte au carrefour des Écrasés. Mais, cet escarpin va également être reconnu par Kenji Mori, l'associé et père adoptif de Victor, comme appartenant à sa filleule, Iris, qui réside dans une pension pour jeune fille dans le Val-de-Marne. Il s'avérera, heureusement pour nos libraires, que la jeune femme assassinée n'est pas Iris! Il s'agit d'une de ses amie à qui elle avait prêté ses chaussures afin qu'elle honore un rendez-vous galant. Iris sera néanmoins rapatriée dans les logements situés au-dessus de la librairie pour des raisons de sécurité.

Puis d'autres assassinats isolés vont se perpétrer dans les rues de Paris: une artiste, Noémie Gerfleur sera découverte étranglée à son domicile; le cadavre d'un jeune homme, Gaston Molina, émergera d'un tonneau de vin d'une production illégale, tandis que le gardien du Jardin des Plantes périra tragiquement croqué par un lion. Si le lecteur sait que ses meurtres sont liés et connaît uniquement le mobile -la vengeance- le lien ne sera pas immédiatement établi par Victor Legris qui démasquera néanmoins l'identité du meurtrier. Il reconstituera le puzzle en résolvant un poulet sibyllin « Charmansat ché ma tante. Aubertot, goche cour manon sale pétriaire. Rue L. rdc 1211. »

Mon avis: Des trois premiers tomes, celui-ci me semble le plus abouti au niveau de l'intrigue, et reste au niveau des deux autres quant à la visite guidée d'un Paris des années 1890.

La construction des aventures suit le schéma récurrent suivant: la librairie tourne toute seule jusqu'à ce que un individu, connu directement ou indirectement par nos libraires, trépasse et annonce une série de meurtres. La fibre enquêtrice de Victor Legris prend alors le dessus et épaulé de son commis, le truculent Jojo, les deux protagonistes vont coiffer au poteau l'équipe de policier dirigée par Lecacheur, tout en menant profil bas l'un auprès de sa dulcinée, Tasha, et l'autre auprès de sa mère, Euphrosine Pignot.

Cette aventure nous plonge hors des boudoirs feutrés des tomes précédents. Nous voyageons dans un Paris plus populaire, qui sent le bouc et les peaux tannées, saupoudré du formol ambiant de la Salpêtrière et révèle la pauvreté au Mont-de-Piété. C'est un Paris qui transpire l'alcool nocturne et le mâle en rut au Moulin Rouge et au Chat Noir. On y croise des artistes peintres de l'époque comme ici Toulouse Lautrec que fréquente Tasha, et des médecins comme le Dr Charcot, ainsi que les titres et auteurs qui ont le vent en poupe en cette fin d'année 1891, avec un fait divers d'accident ferroviaire.

L'intrigue est plus consistance car même si nous suivons l'avancée de Victor Legris, et bénéficions de quelques éléments de plus que lui, l'identité du coupable est loin d'être aussi évidente que par le passé et entre nous, c'est plus rigolo de jouer à Scherlock Holmes!

Les personnages que nous connaissons désormais bien avancent également dans leur vie. Kenji, Tasha, Mme Germaine, la gouvernante, et Euphrosine Pignot, la mère de Joseph, restent fidèles à eux-mêmes. On retrouve Eudoxie Allard, secrétaire du journal le Passe-Partout du premier tome qui s'est reconvertie en danseuse et permettra à Victor Legris d'être mieux introduit dans le monde de la nuit. Cette aventure met l'éclairage sur Joseph Pignot, dit Jojo, qui semble se remettre d'une déception sentimentale et avance par ailleurs dans un projet professionnel qui se concrétise. Il y a également un rebondissement quant à l'identité d'Iris qui ne sera pas sans conséquence…

Bref, une série divertissante que j'apprécie de plus en plus.
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Je vous retrouve aujourd'hui avec le troisième tome des enquêtes parisiennes de Victor Legris. Je suis assez gênée puisque je reste encore une fois mitigée. J'aime les personnages et leur caractéristique, le contexte historique, l'intrigue et la chute finale. Mais l'écriture, le côté brouillon des 150 premières pages, certaines longueurs et le manque de fluidité ne me permettent pas de m'y plonger complétement et d'apprécier ma lecture autant que je le souhaiterais.

Comme lors des tomes précédent, l'enquête est assez longue et a du mal à se mettre en place. Une fois les différents aspects de l'intrigue bien installés, cela va déjà mieux. Jojo est un personnage délicieux. Avec sa mère, ils forment un duo pour le moins cocasse. C'est l'un de mes personnages favoris pour l'instant. J'aime le charme de Victor et son attachement à Tasha. Même si nous apprenons à connaitre Mr Mori d'opus en opus, il reste encore bien mystérieux.

Comme vous l'aurez compris, tout n'est pas négatif loin de là. Mais je pense tout de même arrêter là cette lecture commune car contrairement à mes compagnes de lecture, je ne suis pas emballée plus que cela. Je continuerais peut-être un jour, qui sait.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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