Seiho Men's School !!, tome 1

La Seiho Men's School a été imaginé par une femme auteure qui a fantasmé sur la concentration des plus beaux mecs au monde. C'est clair que cela a l'apparence du yaoi mais sans l'être puisque l'apparition d'une femme pourrait créer des émeutes.

Je vais être assez indulgent dans ma notation malgré des imperfections ici et là. C'est léger et cela reste divertissant. L'essentiel est sauvé. Par ailleurs, l'humour est omniprésent sans tomber dans la lourdeur ou la fadeur des clichés. C'est un plus d'autant que l'ensemble demeure très dynamique au fil des 8 tomes.

Au rayon de ce qui peut énerver, cela fait la seconde fois dans un manga cette semaine que je relève qu'il y a un jugement qui ait opéré par l'un des protagonistes sur des chaussettes ou un sous-vêtements à bas prix acheté dans un supermarché. Bref, celle qui porte des collants aussi cheap devrait aller les acheter plus cher dans un magasin de luxe et cela relève sa côte. C'est une pensée que je trouve détestable à l'heure de la crise qu frappe des millions de gens à travers le monde.

Par ailleurs, on ne saura pas pourquoi cet établissement scolaire est coupé du monde et pourquoi on y a enfermé uniquement des garçons comme à Alcatraz. Oui, pourquoi ?

Un mot sur le dessin pour dire qu'il est assez élégant. Les personnages sont réellement beaux. On sent une sensibilité très féminine dans un monde d'hommes. C'est très curieux comme manga. Cela mérite une découverte.

Seiho est un lycée pour garçon avec son propre pensionnat, cela pourrait ne pas poser trop de problèmes pour ses pensionnaires en pleine force de l'âge s'il n'était pas situé au milieu d'un trou paumé. Il n'y a pas âme qui vive aux alentours et la seule chose positive est que la mer est à cinq minutes de là.

Voilà un établissement où le fait d'être coupé du monde fait travailler les hormones des jeunes hommes un peu plus que la moyenne. Ils ne voient que très peu de femmes en 3D.

Dans ce manga on accompagne une bande de potes, dont le héros est le mignon Maki, un jeune homme au visage agréable avec un coeur d'or, même s'il lui arrive d'être violent. Ces élèves qu'on commence à suivre en seconde sont tous différents et l'ambiance qu'il y a entre eux nous donne l'impression de les connaître et de faire partie du groupe.

La première histoire se penche sur Hanai, un beau lycéen qui s'est rendu compte qu'il a des préférences que l'on pourrait qualifier de plus féminines. le souci étant que son ex-petite amie du collège vient lui rendre visite. Bien qu'ils soient restés en bon terme, il ne veut pas qu'elle découvre sa vraie nature afin de ne pas l'embarrasser.

C'en suit une aventure du colocataire de Maki, Nogami, qui a vraiment un problème de communication avec les filles. Et enfin, nous nous retrouvons avec Kamiki, celui étant considéré comme la "fleur" du lycée, le "prince" des secondes.

Les histoires n'ont pas forcément de liens ensemble, mais on s'en fiche, on cherche juste à entrer dans un petit train-train quotidien d'adolescents ayant les hormones en ébullition. Pleins de jeunes hommes, des amitiés fleurissantes, des amours naissant et des anecdotes amusantes.

Ce manga permet de décompresser sans se prendre la tête. le style graphique est un peu particulier mais on s'y fait vite, les personnages sont reconnaissables, on y regrettera peut-être le manque de décors.

Nous avons en plus le droit à la fin d'une petite histoire indépendante qui raconte une rencontre entre un collégien et une étudiante. C'est la naissance d'une relation toute particulière qui permet à l'un et à l'autre de se rassurer. Très intéressant même si on ne cautionne pas forcément tout ce qu'il s'y passe.

Ce premier volume introduit bien la série, il nous permet de nous faire une idée de ce qu'on trouvera par la suite sans tout nous dévoiler. Pour l'instant, il n'y a pas vraiment de fil conducteur sauf qu'on s'intéresse aux amours de notre petite bande de potes et c'est plaisant !
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Sur une petite île un peu perdue se trouve un internat très réputé. Sa particularité ? Il n'accueille que des garçons. Voilà le pitch principal de ce shojo un peu particulier. Car ici, les héros sont des adolescents en mal de filles « en 3d » dont les lectures favorites sont des magazines pornos et des vidéos du même genre. Pas de petites fleurs, de doux sentiments, non. Les ados sont en rut et la fille est une denrée rare qu'il faut savoir protéger. Pourtant, des sentiments, on en trouve. le tout est assez surprenant et original. On retrouve après toutes sortes de « mâles » (le « normal », le lunetteux, le beau gosse qui s'avère être un vrai crado, le garçon efféminé, etc.) qui nous font bien rire dans leurs aventures quotidiennes.

J'ai mis énormément de temps avant de me décider à acheter le premier tome de cette série. Pourquoi ? Tout simplement car n'ayant pas eu l'occasion de le feuilleter, je me suis énormément basée sur la couverture et sincèrement, elle était loin de m'attirer. Pourtant, comme le synopsis m'intéressait, je me suis laissée tenter.

Cette couverture ne me plaisait pas, tant pour le design, que pour le personnage représenté. Des fois, la sobriété du fond donne un effet intéressant, sauf qu'ici cela nous donne une impression de vide des plus flagrante. Je trouve que la morphologie du personnage n'est pas terrible. Pas au niveau des proportions, mais surtout au niveau des traits assez durs et secs. Tout cela m'a donné l'impression d'un rendu assez plat et la couverture n'était, au final, pas du tout attractive ou même intrigante.

Avec ces éléments, difficile de penser que je me suis laissée aller à acheter ce manga et pourtant. Amazon est le pire de tous les maux, car un jour que je faisais une commande de livre, je me suis dit "Pourquoi pas tenter cette série avec le tome un ?". Vous allez dire qu'après tout, ça ne m'engage à rien et vous n'auriez pas tort, si je n'étais pas aussi compliquée. Car, malheureusement, quand j'achète une série, il est très difficile pour moi de l'arrêter en cours. Même si je ne l'aime pas du tout. Je ne suis pas très cohérente et équilibrée, je sais.

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