c'est mon père qui m'a fait découvrir cette série de bande dessinée .
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Désireux de faire communiquer sa peur d'un écroulement potentiel de la civilisation, Jacobs décide de traiter en même temps un autre thème de science fiction qui ne manque pas d'intéresser la galerie, le voyage dans le temps. Et il faut dire que ça ne s'est pas trop mal passé. Alors que les deux premiers voyages (préhistoire et Moyen Âge) dans le temps suscitent l'amusement et l'admiration pour la précision biologique et historique, le troisième, qui se déroule en 5060, me fait un petit peu tiquer. Mortimer rentre dans un labyrinthe bourré d'épaves et dans une centrale nucléaire ravagée - moi qui adore le nucléaire, me voilà servi! - rencontre une orthographe idiote qui laisse penser à l'abrutissement de l'être humain, ça ça fait peur, et l'ambiance est en général vraiment morose. D'un oeil contemporain, ce qui fait rire, c'est la technologie dans ce monde du LI ème siècle. Bien que je ne sache pas ce qui se tramera en 5060, la grandeur des super-gros ordinateurs et les petits gadgets que Mortimer et Focas ont à leurs poignets font vraiment penser aux gros films de science fiction des années 50, où l'on décrivait déjà les années 2000 avec des voitures volantes, des aéro-fauteuils, des immeubles géants et des bases lunaires et toute le reste. C'est plutôt drôle de voir comment ils nous imaginaient à l'époque. Par contre, ce qui est moins drôle, ce sont les explications scientifiques. Contrairement à celles que l'on trouvait dans le Secret de l'Espadon, La Marque Jaune et SOS Météores, les explications sur le Chronoscaphe ne m'ont pas convaincu. Celles du début sont assez claires, mais je n'ai pas tout à fait compris celles concernant les couleurs blanches du spectographe et l'histoire des trois circuits des vitesses dans le levier de départ, alors que pour Mortimer, c'est tout simplement "enfantin!". Néanmoins, on sent que le souci scientifique y est présent, comme toujours. Ce que j'ai aussi apprécié de l'aventure, c'est l'absence d'Olrik (ça fait du bien pour une fois), et surtout, l'excellente morale que l'on tire à la fin: "Ne nous plaignons pas outre mesure de notre damnée époque, car elle a de bons côtés!", semblable à ce que disait Blake (tiens, oui, il était bien absent aussi, lui! C'est plutôt les aventures de Mortimer tout court...) au début de l'aventure. Très bon album, qui, tout en nous amusant, nous fait réfléchir.
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Je me suis ennuyé à mourir, des bulles qui ne se terminent jamais, une histoire qui ne me passionne pas...
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Pour un lecteur de 2014 cet ouvrage semble bien vieillot, et les thèmes bien éculés. Reste la nostalgie.
Dans l'édition que j'ai lu, point de pleines pages illustrées. Dommage.
Donc au bénéfice du doute ***
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