Mauvaise graine, c'est l'histoire d'un feel-good noir qui part en sucette et vous offre quelques heures de rire sous la plume complètement allumée du Sieur
Nicolas Jaillet. C'est fin, très fin, ça se mange sans faim comme dit si bien Thérèse.
Alors nous voilà avec Julie, célibattante, qui ne supporte plus les soirées « date » organisées par les potes, qui picole plus que moi, entretien les abdos kronenbourg avec la régularité d'une horloge suisse, et qui se découvre, un jour, en cloque.
Ambivalence des sentiments autour de la maternité, le célibat, l'amisexitié (mot déposé au Petit Ophélie des mots valises), les relations d'une nuit… Nicolas brosse tous les aspects d'une vie de célibataire future maman, avant de nous plonger dans son monde déjanté : super pouvoirs, course poursuite, scènes dignes de
Tarantino ( l'éditeur a vu juste dans la comparaison ). Des thématiques modernes et dans l'air du temps.
Côté style, des phrases courtes et percutantes, un phrasé cru et pourtant beaucoup de finesse dans l'humour. D'ailleurs, mention spéciale pour la fellastop, mot valise dont je vous laisse découvrir ou deviner la signification 😉
Côté personnages, je suis tombée in love de Julie. Drôle, intelligente avec un grain de folie. Elle reflète un peu de chacune d'entre nous que l'on soit célibataire convaincue ou maman poule.
Frais, rythmé, drôle,
Mauvaise graine est le roman idéal pour passer quelques heures de plaisir sous un soleil estival.
Enfin, pour rester dans le style et pour paraphraser Nabila « Tu n'as pas encore lu le dernier roman de
Nicolas Jaillet ? Non mais allô quoi! »
PS: Mention spéciale pour la couverture !
Lien :
http://quandophelit.com/2020..