Mauvaise graine

Cette "mauvaise graine", c'est le bébé, "l'ogre", la "centrale nucléaire" qui grandit dans le ventre de Julie, une jeune institutrice célibataire qui se retrouva fort dépourvue quand la graine fut venue. Pas le moindre petit soupçon sur l'identité du "vermisseau" qui un jour la pénétra. Amnésie alcoolique d'une fin de soirée trop arrosée ? Amnésie psychologique d'une agression traumatisante ? le doute l'habite. Et si le géniteur était l'un des maris de son petit groupe de copines ? Il va falloir enquêter…

Mais on ne porte pas une centrale nucléaire sans conséquence. Et bientôt, Julie sent que quelque chose ne tourne pas rond… Cela commence par la fourchette qu'elle plante sans ménagement dans la main d'un homme que ses amies ont invité dans l'espoir de jouer les marieuses. Et ce pouvoir venu d'elle-ne-sait-où grandit en elle, graine furieuse, transformant la Bridget Jones du début en une Beatrix Kiddo prête à défoncer le moindre mâle qui fera obstacle à sa quête.

Quel petit bonheur ! Très vite, la langue séduit. Jaillet écrit comme Julie parle, avec la même truculence qu'une conversation entre potes, la même véracité familière qu'un long monologue intérieur mais avec l'exigence de l'énergie, du rythme qu'impose cette intrigue plus qu'originale. Petit à petit, je deviens Julie, ressens la même euphorie, la même exacerbation des sens : odeurs, sons, couleurs, tout nous pète à la tronche au fil de ce périple inclassable, aussi barré que son héroïne, aussi éclatant que sa couverture, aussi sombre que la vérité que découvrira la future maman. Certes, on pourra peut-être regretter que les révélations arrivent à Julie sans qu'elle ait vraiment besoin d'aller les chercher, mais qu'à cela ne tienne, ces petites facilités scénaristiques ne font pas tâches au milieu de la délicieuse dinguerie ambiante.

Bref, c'est fou, c'est fort, c'est jubilatoire. C'est très bon.

Merci la masse critique de babelio et les éditions La Manufacture des livres, pour avoir pu découvrir ce roman.
Julie est une institutrice trentenaire, célibataire ; ce qui n'est pas du goût de ses copines qui essayent de la caser. Mais la soirée tourne mal et Julie se réveille avec une bonne gueule de bois et des nausées qui ne passent pas. Elle se découvre enceinte alors qu'elle n'a pas eu de relations depuis des lustres ; mais ce n'est pas tout ! Cette grossesse lui donne une force et des pouvoirs surhumains… dont elle aura bien besoin !
Le pitch m'avait tapé dans l'oeil, je trouvais cool l'idée de cette femme qui a des supers-pouvoirs parce qu'elle est enceinte. La description, entre Bridget Jones et Kill-Bill donnait envie, même si j'imaginais des pouvoirs à la X-Men et un roman du même temps, c'est-à-dire plus léger. Sans doute parce qu'il faisait parti de la masse critique jeunesse alors que ce n'est ABSOLUMENT PAS un livre pour la jeunesse ! L'héroïne jure toutes les pages, le sexe est très présent et bizarrement c'est le côté hémoglobine qui est le moins décrit. Mais en tout cas, à ne pas mettre dans les mains d'un enfant, même un ado trop jeune, de toute manière, pas sûre que ça plaise.
Parce que personnellement, je suis restée sur ma faim. Si certaines scènes sont cocasses, je n'ai pas vraiment rit. Les raisons de ces super-pouvoirs sont quand même à peine ébauchées, la fin est trop rapide et même si Julie est une héroïne bad-ass et a des côtés réalistes, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. Alors qu'elle est enceinte, elle se comporte comme si elle ne l'est pas (mention une fois d'un coup de pied et une fois ou deux fois d'un ventre trop rond pour bouger comme on en a l'habitude), mais on ne sent pas de lien affectif se développer entre la mère et l'enfant. Elle vit au jour le jour, pour survivre et s'éclater avec ses pouvoirs, mais ne pense pas au reste.
Bref, je suis restée sur ma faim, peut-être déçue par un pitch qui m'avait trop tenté !

Julie est une fille sympa, un peu barrée, originale, mais sympa : institutrice sympa, copine sympa, sa vie est sans histoire. Elle va bosser, de temps en temps boire des verres avec ses potes, rien d'extravagant. Jusqu'au jour où, elle apprend qu'elle est enceinte. Mais de qui ? Impossible de s'en souvenir… Promis, elle arrête l'alcool. En attendant, elle se met en quête du père : avec qui a-t-elle pu passer la nuit, et qui a osé planter cette Mauvaise Graine dans son ventre sans lui demander la permission ? « Pas d'erreur possible. Un signe » plus », ça veut dire « positif ». Deux signes… Ça veut dire : superpositif. Superenceinte. Jouez hautbois, résonnez musettes. Youpi youpi yay tchéketchéké yum yum. Tu ne t'es même pas fait sauter, et tu as réussi à te mettre en cloque. Bravo. Big up pour Julie. La conne du siècle. « Tous les gars de son cercle d'amis vont passer l'épreuve de l'interrogatoire et inutile de mentir, Julie sent quand on la balade. La grossesse déclenche des choses très bizarres dans son corps, notamment un profond sentiment d'invincibilité. Il s'avère que le petit polichinelle qui pousse dans son ventre génère l'arrivée de super pouvoirs : Julie devient alors une super Mum.

Ouvrez grands vos chakras, ce roman est très différent de ce que vous avez pu lire auparavant. D'abord, parce qu'il allie parfaitement un humour décalé, fantasque au phrasé unique avec un scénario très graphique, presque cinématographique d'un monde de superhéros à la Marvel avec scènes d'action si bien décrites que vous avez réellement l'impression de les voir défiler sous vos yeux. À mon sens, le point fort de ce texte est l'écriture. Nicolas Jaillet s'est certainement éclaté à raconter l'histoire de Julie, une fille comme les autres qui devient une fille pas comme les autres. Cet enthousiasme et cette énergie se sentent véritablement au cours de la lecture et l'auteur parvient à les transmettre à coup de bons mots et d'expressions rythmées souvent très drôles. Ainsi lorsque les amis de Julie tentent de la caser avec Kevin, voilà ce que ça donne sous la plume de Nicolas : “Organiser des dîners entre couples avec un mec célibataire pour la copine célibataire, même si ça part d'une idée généreuse… il ne faut pas. C'est mal. Même si vos couples vous ennuient. Même si vos habitudes, vos quotidiens, vos vacances programmées, vos baraques pourries qui vous ont endettés sur quinze ans, vos abonnements au câble, vos sexualités au jus de navet et vos gosses qui vous sortent par les yeux… Même si tout ça vous donne des envies de bidon d'essence et d'allumettes, tous les dimanches à dix-sept heures… ne faites pas ça.” (…) Peut-être que ça vous donnera un semblant de renouveau ; de quoi pimenter par une vague érection votre prochain plateau-télé. Peut-être que, par extraordinaire, vous baiserez une fois de plus part semaine que d'habitude, ce qui fera au total : une fois par semaine. N'empêche. Rien ne justifie ça. C'est mal. »

Si le roman commence comme une véritable comédie presque romantique à forte tendance humour anglais (d'où le bandeau fort à propos « Quand Bridget Jones rencontre Kill Bill »), il bascule très rapidement vers un Tarantino ayant pour héroïne une Béatrix Kiddo-Julie, icône féminine, courageuse, tenace et acharnée, tendance fantasque, excentrique et plutôt burlesque. Impossible de ne pas l'aimer tant elle fait rire, et suscite l'empathie. Car, ne vous y trompez pas, nous sommes bien dans un thriller, original, décalé, mais un thriller quand même.

Nicolas Jaillet ne fait pas dans le « tapin social », on ne voit pas son bouquin partout, et c'est bien dommage, car dans le style, il a quelque chose d'unique. Dans le rythme, il allie parfaitement scènes drôles et scènes d'action, une fraîcheur singulière dans un domaine où beaucoup de choses ont déjà été tentées. C'est un thriller d'un genre nouveau, loufoque et cocasse, mais qui maîtrise fort bien les codes du genre. Je salue vraiment la ligne éditoriale de la Manufacture de Livres qui propose des romans qui sortent de l'ordinaire en proposant des textes moins codifiés, mais passionnants. Une ode à l'imaginaire pour celui qui se laissera prendre par la main, curieux de découvrir une autre façon d'écrire du noir.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..

Encore une pépite je dois le dire très clairement. Une suite des belles rencontres des Quais du Polar, et ce livre entre mes mains, je ne l'aurais sans doute pas lu et le hasard faisant bien les choses, j'ai passé un moment délicieux!!
" Elle agit et défonce tout.Ça va saigner, c'est marrant et ça fait un bien fou !" , lorsque je vois un bandeau comme ça , je passe mon chemin et c'est pour ça que la claque est énorme, parce qu'en vrai , c'est jubilatoire. Inclassable, en tout cas pas dans mes lectures habituelles, c'est une découverte rare. C'est osé, culotté, je noircirai des cahiers pour les adjectifs...Frais, à lire quoi, inattendu, surprenant et cet auteur visiblement aime explorer les genres, j'aime beaucoup celui là: anecdotes cinéphiles , j'ai pensé à plein de films en le lisant.
Sans être péjoratif, je dirai qu'il faut le lire maintenant, sans prise de tête, les vacances, la plage quoi, un vrai petit bonheur.
On pourrait le trouver féministe, mais c'est drôle, les personnages sont complètement barrés : Julie , institutrice en maternelle pourrait avoir une vie tranquille, mais elle aime sortir et boire plus qu'il ne faut et la" tuile" arrive : les symptômes sont clairs, elle est enceinte!!!
Commence alors un parcours insensé, pour savoir qui est le père , quand je dis insensé c'est que ça va saigner du coup mais à un point inimaginable!!! On bascule tantôt dans l'horreur, on flippe, on rit, y a des scènes hyper crues, une tuerie quoi!!!
Julie est une super héroïne des temps modernes et on ne lui la fait pas à elle, je le répète c'est jubilatoire !!! Clichés rabattus à souhait, excellente lecture...
Un grand grand merci à Nicolas Jaillet et Editions Points, pour cette découverte inattendue...

L'opus 2 sortant en juin, je me suis précipitée pour lire le précédent: le coups de coeur incroyable! L'auteur maîtrise une plume avec du peps, qui donne envie de sourire voire plus tout au long de l'histoire. C'est décalé, avec des envolées excellentes qui font halluciner tout en approfondissant notre incroyable sympathie pour notre héroïne Julie.

C'est quand même dingue, après avoir subi des nausées, elle s'avère enceinte mais sans savoir qui peut en être le père...le blackout total quant au moment où cela aurait pu se passer et avec qui. Alors elle va partir en recherche d'une soirée, d'un mec avec qui elle aurait pu faire ça.... aidée en cela par son amie Magalie. ET là tout va partir de travers, complot, action, rebondissements, tout y passe à une vitesse folle. Ça cogne, ça psychote, ça flingue, elle se sent pousser des ailes.

Quelle histoire jubilatoire à lire, après certaines scènes je relâchais mon souffle en disant "outch"!! C'est qu'elle est géniale Julie, pleine de ressource, des hormones qui la font frétiller devant un corps d'homme, un mode de pensée pragmatique, terre à terre et qui fait mouche à chaque fois.

Oh oui je l'ai aimée cette Julie, elle est barge mais touchante. Et puis elle sait cuisiner le serpent et manier les armes blanches avec brio.... Alors on s'accroche, et on l'accompagne jusqu'au bout! Et je file lire l'opus 2 dans la foulée!

Enjoy!
Lien : https://saginlibrio.over-blo..

Quand je veux faire une pause entre deux polars, vous le savez maintenant, je me penche souvent vers des romans à l'opposé de ce genre, et concernant Mauvaise graine, c'est le cas de le dire, ce roman est tout sauf banal! C'est un roman parfait pour se requinquer, ne pas trop réfléchir mais uniquement sa-vou-rer.⁠
᯽
Mais attention, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer ! C'est rythmé, ça décoiffe et c'est surtout très drôle. Il ne faut rien prendre au premier degré, on n'est pas là pour le vraisemblable, c'est rocambolesque mais c'est fait pour ! Julie nous embarque dans ses péripéties et on la suit avec délectation.⁠
᯽
Un roman foufou et jubilatoire que j'ai beaucoup aimé et que je vous recommande si vous avez envie de sortir un peu de votre zone de confort sans effort. ⁠
Lien : https://www.instagram.com/p/..

La couverture « pop » vive et pétillante met en scène une femme enceinte jusqu'aux dents mais couverte paradoxalement d'une cape de super-héros qui flotte au vent dans des couleurs qui rappellent la super -héroïne par excellence : Wonder woman (rouge/bleu /jaune et chevelure noir corbeau )! D'emblée apparaît ainsi le mélange des genres à l'oeuvre dans le roman : réalisme et fantastique ou, pour reprendre le bandeau publicitaire qui pour une fois n'est pas mensonger, un cocktail entre « Bridget Jones et Kill Bill » !

En effet, ce roman de Nicolas Jaillet a pour protagoniste une jeune institutrice , Julie, qui comme son homologue de cinéma campée par Renée Zwelleger est toujours célibataire à l'aube de la trentaine. Elle se console avec force de bières et sa bande de potes… tous en couple ! D'ailleurs, ces derniers , bien intentionnés, ont tenu à lui présenter un prétendant, un certain Kevin, qui s'est rapidement montré pressant et qu'elle a éconduit … à coups de fourchette ! Pour oublier ce fiasco, elle a bu encore plus que de coutume et se retrouve quasi comateuse le matin … dans sa salle de classe ! Elle a de terribles nausées et décide de ne plus toucher à une seule goutte d'alcool. Elle tient ce régime sec pendant une semaine mais les nausées ne disparaissent toujours pas. Par réflexe, elle achète un test de grossesse et là, surprise : il est positif. Mais comment est-ce possible ? Elle n'est pas l' immaculée conception et pourtant, il lui faut se rendre à l'évidence : elle est enceinte. Elle va alors décider d'enquêter auprès des mecs de ses copines pour savoir si par hasard, un soir de cuite, elle n'aurait pas franchi la ligne et fait de l'un d'eux le géniteur de cette « mauvaise graine ». Dans le même temps, elle se sent soudain dotée d'étranges pouvoirs. Et ça va être le début d'une histoire qui la dépasse …. Pour notre plus grand plaisir !

Ce livre oscille sans cesse entre le pastiche et la satire (qui étymologiquement signifie : mélange ou pot-pourri !). On a l'impression que l'auteur a mis dans un grand shaker les romans de « chick-lit », les comics Marvel et une dystopie à la Aldous Huxley genre « le meilleur des mondes ». Ajoutez à cela pour pimenter les choses plusieurs scènes de sexe torrides et un soupçon de Kung-fu et donnez à l'ensemble une allure de thriller et vous aurez l'idée de l'objet littéraire non identifié (OLNI) que vous tenez entre les mains ! Parfait pour passer un très bon moment, addictif et même jouissif car l'ensemble est écrit dans une prose ciselée, les dialogues sont hilarants et le rythme endiablé. Certains problèmes sociétaux ( tels la malbouffe, la place des femmes, l 'hégémonie capitaliste) sont même abordés mine de rien. J'ai juste eu un peu de mal avec la romance entre Julie et Ji-gé qui me semblait vraiment trop cliché et détonnait, à mon sens, avec le côté loufoque du reste de l'oeuvre. Un ouvrage plus énergisant qu'une canette de Redbull qui vous évitera à coup sûr le blues de la rentrée !

Je remercie Nicolas Jaillet, les éditions la Manufacture de livres et lecteurs.com de m'avoir permis de le découvrir.

Julie est professeure des écoles dans une petite ville du sud de la France. Célibataire, elle aime boire, un peu, beaucoup, avec ses amies. Après des malaises récurrent, elle décide faire le test ultime qui révèle qu'elle est enceinte. Quand ? Qui ? car elle n'en a aucun souvenir. de plus, elle subit des phénomènes étranges : une force décuplée, une ouïe surdéveloppée... Mais quand une bande armée déboule chez elle pour l'enlever, elle prend la fuite. Un roman qui commence doucement par une histoire de maternité involontaire puis par une road movie à la "Rambo" accompagné d'humour et de sex appeal. Un histoire déjantée qui donne la banane. Très sympathique et amusant.

Julie est une jeune institutrice assez bien intégrée elle sort souvent avec 2 de ses collègues une bibliothécaire et leurs conjoints. C'est la seule célibataire du groupe, tant et si bien qu'un soir elle se trouve prise au piège par un invité de la bande, un âme à caser. A partir de là tout va partir en vrille, Julie va avoir des réactions démesurées et surtout une force et une violence jusque là insoupçonnées. Quelques jours plus tard, elle va découvrir qu'elle est enceinte sans savoir qui pourrait être le père. Elle va mener son enquête qui va la mener bien plus loin que ce qu'elle aurait pu imaginer.

J'avoue que le début de l'histoire ne m'a pas vraiment emballé, il nous est remonté la vie assez banale d'une jeune institutrice, les soirées entre copines les journées de travail ... le temps de planter le décors et les personnages. Mais à partir du moment où Julie apprend sa grossesse des choses vraiment étranges lui arrivent tant dans son attitude que dans celles des personnages qui l'entourent ou qu'elle rencontre, le rythme s'accélère et 'non se sent un peu transporter dans un monde de science fiction.

Alors même si le pourquoi de ce qui lui arrive n'est pas clairement expliqué, on se laisse emporté dans cette quête haletante pour laquelle je ne peux pas trop en dire pour ne pas spoiler.

Lien : http://keskonfe.eklablog.com..

Bon je pense que je ne suis pas la bonne cible pour ce livre.

Il faut plus que du second degré pour l'apprécier et il faut croire que je n'avais pas le goût à rire, ou que je n'ai pas compris l'humour qui se dégage de ce roman. J'ai trouvé les personnages stéréotypés, certaines scènes donnent l'impression d'être écrit par un homme pour des hommes, le langage vulgaire ne m'a pas conquise. le livre commence en apparence comme un bon petit feel good puis il prend vite des allures de thriller, mais j'ai trouvé que le twist était trop grossier, et on tombe dans l'absurde. Mais peut-être est-ce justement l'un des buts de ce livre, nous faire rire à travers cet humour bien particulier et des scènes teintées d'absurde.

Bref ce fut un échec pour moi, au moins je sais que ce genre de livres n'est sans doute pas fait pour moi.