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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Daisy Miller choque la bourgeoisie par ça nature de jeune femme libre. Elle est jeune belle riche et instruite ce qui fait d'elle une jeune femme courtisée
elle réfute les bonnes manieres dictées par cette bourgeoisie à l'esprit étriqué de cette époque


Portrait d'une femme libre
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Henry James est un auteur dont la plume, peu importe le sujet, me plaît beaucoup par son habillage un peu ancien et sa légèreté pourtant très moderne avec des phrases tout sauf lourdes à lire et ses critiques qu'on pourrait très bien transposer de nos jours. Cependant, en tant qu'observateur social, il est moins percutant que nombre de ses contemporains et surtout contemporaines, comme le souligne les deux nouvelles dont je vais vous parler.

La plus ancienne des deux, Daisy Miller est parue en 1878 et raconte comment Daisy Miller, jeune, belle et riche, choque la vieille société européenne, à cause de son indépendance et ses manières excentriques d'Américaine, ce qui lui ferme ses portes.

J'ai beaucoup aimé le bref portrait fait de cette jeune femme et surtout ce qu'il souligne sur la vieille Europe guindée de l'époque vue par les yeux d'un auteur américain qui a choisi une héroïne américaine, pour montrer le décalage de la modernité pensé de son pays sur le vieux continent. C'est aussi éclairant sur l'auteur que sur l'époque où il écrit.

Pour autant, la nouvelle est par obligation fort brève et l'auteur passe peut-être trop de temps à tourner autour du pot et à décrire des scènes qui se répètent mais n'approfondissent pas son propos. On se retrouve à cause de cela avec un dénouement bien trop rapide et une morale un peu sèche, alors qu'il aurait été intéressant de développer sa critique plutôt que de répéter à l'envie que Daisy était libre et que la tante de son admiration était aussi guindée que la vieille société dans laquelle elle évoluait.

En résumé, cela manque d'écriture à mon goût alors que le portrait de cette femme qui se veut libre est puissant.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Henry James, un des auteurs les plus influents du courant du Réalisme Littéraire, nous invite à entrer dans cette nouvelle, son premier succès, où une jeune femme, désireuse de liberté, vit dans un monde extrêmement porté sur les préjugés mysogines.

L'histoire dramatique d'un amour inachevé et inavoué entre Mr. Winterbourne et Mrs. Daisy Miller est addictive, semée d'embûches et d'imprévus.

On y trouve des ellipses narratives qui amplifient le suspens. le jeu narratif nous donne plus de précisions sur la pensée des personnages. le lecteur a un point de vue externe sur l'histoire.

L'arrière-plan de cette nouvelle nous berce au rythme du courant apaisant du lac – auprès duquel les protagonistes se sont rencontrés – et l'agréable vue de cet intriguant château, puis dans le paysage romantique de Rome, dans lequel ils se sont quittés.

C'est assez rare de trouver des écrits portés sur l'émancipation des femmes écrits au XIXe siècle. C'est pour cela qu'il est intéressant à lire, notamment pour comprendre le point de vue et le contexte de l'époque sur la condition de la femme dans la société.
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Reflet américain dans un miroir victorien

Trois nouvelles composent ce recueil dont "Daisy Miller" et "Un épisode international", la troisième "Quatre rencontres" étant la moins connue.
J'aime la littérature d'Henry James depuis longtemps et je n'arrive jamais à être déçue, même s'il s'agit, comme ici, de textes plus mineurs.
Le thème principal de ces trois nouvelles, c'est le choc des cultures entre l'Amérique nouvellement conquise et la vieille Angleterre de l'époque victorienne. La première se sent libre d'agir mais reste fascinée par cette mère-patrie qu'est une Angleterre aux moeurs rigides et aux classes sociales bien définies : la riche aristocratie et les autres. Les protagonistes des trois histoires en feront les frais : un anglais n'épouse pas une américaine et vis versa (sauf dans Downtown Abbey... :-)).
Henry James préfère sont Amérique à lui on le sent bien, et dénonce ce mépris que la caste des aristocrates anglais à pour elle.
Il est comme toujours observateur précis et avisé des moeurs des uns et des autres et déroule ses intrigues avec brio.
Un bon moment de lecture.
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Je n'ai pas su apprécier ce court roman d'Henry James à sa juste valeur tant le personnage principal, la jeune Daisy Miller m'a exaspérée.

Innocente ou aguicheuse ? c'est la question que se pose le narrateur et celle qui influencera sa conduite envers Daisy : se laissera-t-il charmer par sa beauté ou la jugera-t-il durement selon les règles strictes de la société d'alors ?

De mon côté, j'étais bien loin de me poser cette question, toute occupée à me demander comment, mais comment une jeune fille pouvait être aussi bête ! je rajouterai : fofolle, et même égoïste. Une beauté à la cervelle d'oiseau.

Parce que bien sûr la jeune fille est belle, très belle, trop belle ... sinon, il n'y aurait pas de roman et la gent masculine ne pourrait pas excuser son manque d'esprit. Alors que venant d'une si jolie jeune fille, le babillage devient charmant.

Je ne nie pas que la jeune fille a des sentiments, mais nous ne les connaissons pas, pas plus que le narrateur, ce n'est qu'à la fin que l'auteur suggère, d'une phrase lapidaire, ce qu'il en est réellement. Mais la fin est abrupte et tragique et m'a prise totalement par surprise.

Bref, un rendez-manqué avec pourtant un de mes écrivains préférés.
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Un petit livre vite lu comme souvent pour un challenge peut-être trop bref pour me faire une idée sur Henry James qu'il faudrait que je prenne le temps découvrir avec une autre lecture.
Quel personnage fantasque cette Daisy pour laquelle je n'ai pas symphatisée . Un personnage assez volage mais qui représente certains membres de la société actuelle
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Publié d'abord en feuilleton, le roman parait en 1878 .
Caractéristique de l'univers d'Henry James, ce court roman s'attache à Daisy Miller telle que l'a rencontre Winterboune le narrateur.
Ils font connaissance à Vevey, se retrouvent quelques mois plus tard à Rome. Daisy Miller est une jeune fille excessivement jolie, très élégante, fort riche qui voyage en Europe avec sa mère et son jeune frère Randolph. Elle a un comportement qui choque la bonne société. Pimpante, très volubile, sans filtre dans ses relations avec les hommes, elle semble tout à la fois innocente et gamine ou femme fatale et impudique.
Henry James excelle à brosser le portrait de la société américaine et en miroir celle de la société européenne qu'il commence à bien connaitre et affectionne.
Une fin imprévisible met un terme à l'attirance de Winterboune pour Daisy.
Malheureusement je n'avais pas sous la main la version anglaise, j'aurais aimé être rassurée et pouvoir imputer le charabia des premières lignes de la version française à une mauvaise traduction. Heureusement le traducteur a repris ses esprits par la suite...dommage vraiment .
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Dans cette nouvelle, Henry James nous brosse le portrait de la société d'expatriés américains "select" en Europe à son époque. Les principaux thèmes évoqués sont la bien-pensance, les conventions sociales, les règles de certains groupes sociaux, la morale, la liberté, les relations hommes-femmes. On ne sait pas vraiment ce qu'en pense l'auteur et c'est là que réside toute la subtilité d'Henry James à mon sens et l'intérêt de le lire. Chaque lecteur reste libre de son interprétation et de son jugement sur les situations et personnages.
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J'ai apprécié ce voyage dans le passé avec cette jolie jeune fille américaine, un peu trop libre (elle parle et se promène avec des hommes)pour les conventions européennes rigides de l'époque. J'ai quand même été un peu déçue par la chute. C'était un peu comme si l'auteur en avait marre de son personnage et manquait d'idées pour en faire un roman. Hop, une grosse grippe attrappée au clair de lune, qu'on en finisse…Ne vous promenez pas la nuit dans Rome sans une petite laine, c'est dangereux.
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Charme désuet de la société riche, oisive et cosmopolite du 19 ème siècle. Une société vue du petit bout de la lorgnette, comme dans beaucoup d'écrits de ce siècle. Heureusement qu'il y a aussi Zola et quelques autres. A défaut d'être représentatif, ce petit texte assez superficiel, mais très bien écrit, est reposant.
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