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3,58

sur 1295 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Nous sommes sans doute à la fin du XIXè siècle. Miss X institutrice est nommée préceptrice de Miles et Flora à Bly par leur oncle.
.
Quel tour d'écrou miss X donne-t-elle... Peut-être un tour de plus à la sévérité de sa vertu pour venir à bout des entités du mal : en effet Peter Quint et miss Jessel décédés à Bly essayent de prendre possession des corps et âmes des enfants dont miss X a la charge.
Ou alors il s'agit du tour d'écrou que les enfants font en se murant dans le silence à propos de Quint et Jessel pour éviter que miss X qui voit cela comme un combat verbal... accède au secret...
Il est possible que... dans les romans fantastiques une seule personne voit les esprits. Ici la seule personne qui voit Peter et miss Jessel est miss X ; celle-ci ale don de voyance...la gouvernante Mrs Grose fait semblant et les enfants ... je n'en dis pas plus... !
Si bien que miss X a peur de devenir folle.
.
Le style lent permet une analyse psychologique fine de la communication verbale et non verbale ... des non-dits des mots tabous ou sensés l'être ; de la folle imagination de miss X ... etc... et tout cela retranscrit bien l'atmosphère lourde dans laquelle baigne le récit.
Connaissant un peu les "entités" je peux être moins pris par l'histoire que Mr Douglas ou les lecteurs du XIXè siècle et ne pas prendre ce récit comme un conte fantastique mais des péripéties bien réelles !
Je suis ravi de lire enfin Henry James dont on dit que ce petit livre est un de ses chefs d'oeuvres :)
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Une petite table avait été disposée à l'entrée de ma librairie avec quelques pépites inconnues dans le cadre de l'opération "pépites" organisée par les librairies indépendantes .
Trop tentant pour ne pas y piocher quelques livres .

Le Tour d'écrou, considéré comme le chef d'oeuvre d'Henry James dont je n'avais rien lu auparavant m'est resté fermé à double tour ...
On nous promet un récit à faire frissonner les vieilles dames (je ne dois pas être encore assez agée pour faire partie de cette catégorie, ouf !) mettant en scène deux adorables enfants , orphelins de surcroit et de leur jeune et jolie gouvernante , début qui fait frémir d'impatience mais dès que le récit commence, le soufflé retombe .

La narratrice est engagée comme gouvernante pour s'occuper de Flora, une petite orpheline qui vit dans une des propriétés de son oncle dans la campagne anglaise, son frère ainé Miles , renvoyé de son école la rejoint bientôt . Les enfants sont charmants, de vrais petits anges et la nouvelle gouvernante déborde d'amour pour eux, secondée par l'intendante, Miss Grove qui va se révéler la seule à avoir les pieds sur terre car rapidement des apparitions de personnes récemment disparues vont troubler ce beau tableau et perturber au plus haut point la gouvernante .

On balance entre le conte fantastique et le délire psychiatrique dans une écriture très alambiquée, avec des phrases à rallonge qui finissent par devenir incompréhensibles .

Ce court récit m'a paru interminable avec en plus la frustration de ne pas comprendre .
J'ai quand même eu la satisfaction de voir , après avoir rédigé cette critique , que je n'étais pas la seule à être passée à coté du chef d'oeuvre ...
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Un livre frémissant, véritable royaume du suspens! de quoi s'agit-il? En tout cas, on ne saurait le dire! Tout semble voilé par des personnages endiablés par des apparitions obscures ou délirantes...ça nous prend la tête de finir ce petit roman!
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C'est par la lecture de cette nouvelle que je découvre la plume de Henry James. J'avoue être un peu déçue. Ce n'est pas la première fois que je lis des histoires fantastiques où il est question de spectres, de revenants, de surnaturel... ce qui me gène c'est que les faits sont racontés par le biais d'un journal tenu par une gouvernante et que je trouve le style un peu confus et assez ennuyeux. Je n'ai pas pu entrer totalement dans le livre, perturbée par l'écriture qui ne m'a pas paru très fluide.
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Une excursion dans le chaos

C'est ainsi qu'Henry James définissait son roman, le Tour d'écrou.

C'est un roman fantastique paru initialement en feuilletons dans le magazine Collier's Weekly, du 27 janvier au 2 avril 1898.

C'est aussi un pur roman gothique, avec des fantômes, un vieux manoir, une histoire enchâssée.

Le narrateur assiste à la lecture du journal d'une gouvernante.

La présentation est bien énigmatique : ce journal est enfermé et l'on doit aller chercher une clef pour ouvrir l'armoire…

Voici l'histoire qui est écrite sur le journal :
La jeune femme a été engagée par un riche célibataire (dont elle pourrait tomber amoureuse) pour veiller sur ses neveu et nièce, Flora et Miles. Leurs parents sont morts aux Indes. Orphelins, ceux-ci vivent dans une vaste propriété isolée à la campagne, sans leur oncle qui ne veut pas être dérangé !

Les deux enfants apparaissent vraiment charmants, mais leur comportement semble de plus en plus étrange à la jeune gouvernante.

Elle voit d'effrayantes apparitions, dont celle d'un homme, un ancien serviteur, Peter Quint, qui entretenait une liaison avec la précédente gouvernante, miss Jessel.

Ces deux personnes sont mortes peu avant l'arrivée de la nouvelle gouvernante, mais ils semblent toujours exercer sur les enfants une attirance maléfique.

Tandis que le jeune Miles est renvoyé de son collège, pour avoir été "mauvais", sans autre précision. Il aurait pu s'être confié à des amis qui auraient trahi sa confiance en racontant ses histoires au directeur de l'école.

La nouvelle gouvernante essaye de sauver les enfants de l'emprise maléfique de ces fantômes.

J'ai adoré le style suranné du XIXe siècle, qui décrit parfaitement la montée des mystères, de l'angoisse.

Mais, bien sûr, même si c'est voulu par l'auteur, je suis restée sur ma faim : pas de résolution d'énigmes, une fin suspendue, brutale qui m'a laissée pantoise…

On reste sur ses ignorances, est-ce vrai, sont-ce des hallucinations ?
Les enfants sont-ils vraiment adorables ou diaboliques ?
Quelles étaient les relations nouées entre le serviteur et l'ancienne gouvernante ?
Comment sont-ils morts ?

A chacun sa solution, j'ai pensé que la gouvernante était folle, voyait des apparitions et a fini par éloigner la petite Flora et tuer le jeune Miles…

Cette femme était la gouvernante de la soeur du lecteur, dont l'histoire ressemble étrangement à celle de Miles…(amoureux de sa gouvernante)…

Ou était-ce l'histoire de la précédente gouvernante ?

Et si le lecteur était simplement le rédacteur du soi-disant journal ?

Bref, beaucoup de questions sans réponses, malgré une préface explicative…

Un roman original qui n'a pas fini de faire couler de l'encre...
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Grosse déception. Ce roman m'attendait depuis très longtemps et moi-même j'en attendais beaucoup. Commencé ce matin, j'ai ressenti les premiers frissons d'anxiété tout autant que de curiosité lors de la phase d'introduction. le récit est bien amené par le narrateur qui se retrouve un soir de Noël à partager des expériences surnaturelles avec un groupe de personnes. Comme celles-ci, j'ai été plus qu'intriguée par les propos mystérieux de Douglas, promettant une histoire véridique et incroyable pour les jours à venir, par la lecture d'une confession de la principale intéressée.
C'est à partir de cette lettre que le récit perd de son élan, que les phrases se font plus précieuses et fatigantes à lire: trop de virgules à mon goût. Il n'en reste pas moins que suspense tient encore quelques pages... avant de s'essouffler misérablement.
Ai-je vraiment compris l'histoire, et dans ce cas-là, n'était-ce que ça?
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Je suis bien embarrassée pour faire la critique de ce livre car tout au long de l'histoire, Henry James nous entraîne dans un tourbillon de questions jamais résolues.

La narratrice (sans nom) est engagée par un jeune lord pour s'occuper de ses jeunes neveu et nièce au domaine de Bly. Elle a carte blanche à condition de ne jamais le contacter, le déranger, ni lui raconter quoi que ce soit concernant ces enfants, moyennant quoi elle sera généreusement rémunérée. Déjà un premier mystère et ... le premier fantôme de l'histoire ???

Arrivée au manoir, la jeune gouvernante fait la connaissance de Mrs Grose, intendante du manoir ? et d'une ravissante et adorable petite fille : Flora.
Bientôt, son frère aîné, le nom moins superbe et tout aussi adorable Miles est renvoyé du Collège où il étudiait et arrive à Bly. Pourquoi est-il renvoyé ? Personne ne cherche à le savoir ...

La gouvernante précédente, Miss Jessel et Quint, un serviteur ont été renvoyés car ils avaient une aventure et les différences de condition sociale étaient inacceptables ... bon .... ? Après tout nous sommes au 19e siècle ... mais ne voilà-t-il pas qu'ils sont tous deux décédés il y a peu ... de quoi ? Nouveau mystère ! Ah bah, c'est la faute à pas de chance, ce sont des choses qui arrivent ... mais les revoilà désormais qui réapparaissent sous forme de fantômes à la malheureuse gouvernante pétrifiée de terreur car elle subodore qu'ils se manifestent pour s'emparer des enfants ou de leurs âmes ... à moins que ce ne soient les enfants qui soient messagers du diable ... Allez savoir ! Puisque on ne vous le dit pas ... Les enfants sont trop beaux, trop mûrs, trop intelligents, trop affectueux, à la limite, ils font peur, d'autant plus qu'apparemment eux recherchent aussi la présence de ces deux fantômes ? mais nient les avoir vus alors que la gouvernante est certaine du contraire, à moins qu'elle-même ne soit folle ? Mais vous ne le saurez pas nananère car Henry James ne vous conduira sur une piste que pour mieux vous faire faire marche arrière dans vos déductions et vous perdre au milieu des poupées gigognes de ce labyrinthe auquel il donnera le dernier tout d'écrou pour mieux vous asphyxier de questions sans réponses.

L'écriture est lourde et désuète ce que j'avais déjà constaté dans "Ce que savait Maisie". En bref, un livre malsain (pédophilie ?), embrouillé à plaisir qui ne pose que des questions sans apporter la moindre réponse à tel point que je me suis demandée si c'est moi qui étais stupide ou l'écrivain qui avait un "grain". Sans prétention, je penche pour la seconde hypothèse ...


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C'est l'hiver, et c'est la veillée de Noël. Quoi de mieux que de se faire peur en se faisant raconter, pendant plusieurs soirs, une histoire étrange arrivée à une jeune institutrice, morte depuis, histoire couchée sur papier et conservée par le lecteur de cette même histoire ?

C'est à partir de ce bien classique procédé du récit enchâssé typique du fantastique XIXème siècle qu'Henry James nous fait pénétrer dans la troublante histoire de cette jeune femme, engagée comme préceptrice pour s'occuper de Flora et Miles, nièce et neveu d'un riche célibataire qu'elle ne verra jamais, avec comme seule compagnie la gouvernante des enfants.

Troublante en ce qu'au fil des jours, les évènements, comportements des enfants... sont de plus en plus troublants : quelle en est la part de l'imagination, ou de la réalité, de la narratrice ? Troublante question également, qui n'aura jamais véritablement de réponse.

J'aurais pu, sûrement, apprécier davantage ce bref roman, si je ne l'avais pas lu après de nombreux autres brefs romans, ou après de nombreuses autres nouvelles, du genre. Mais ce n'est pas le cas, et j'ai donc subi plus qu'autre chose tout ce que à quoi je pensais m'attendre, et qui a fini, à un moment ou à un autre, par se produire.

Je réitèrerai malgré tout la lecture d'une autre oeuvre d'Henry James, chez qui j'ai pressenti quelque chose qui pourrait vraiment me plaire. Je vais juste éviter ses oeuvres fantastiques, s'il y en a d'autres...
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Un peu de déception, mais surtout le terrible sentiment d'être passée à côté...
Comment, à 13 ans, réussir à percevoir la situation angoissante du roman, alors que les trois quarts de l'intrigue reposent sur des non-dits et des sous-entendus ? J'en voudrais presque à ma prof de français (que j'adore) de l'avoir proposé dans nos lectures facultatives sur le fantastique.
A ne pas lire avant le lycée, au moins, ou lecture ratée !
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Une gouvernante arrive dans un domaine isolé pour s'occuper de deux enfants. Au départ, tout est merveilleux, idyllique : c'est l'été, la demeure est magnifique, les enfants dont elle doit s'occuper Flora et Miles charmants. En outre, elle tombe amoureuse de celui qui l'a embauchée tout en ne l'ayant vu qu'une fois et sans que celui-ci ait fait quoi que ce soit pour la séduire.
Rapidement, elle est effrayée par les spectres d'un ancien serviteur et de l'ancienne gouvernante morts peu de temps auparavant. Elle veut tout faire pour protéger les enfants...qui ne sont peut-être pas aussi innocents qu'elle l'a cru dans un premier temps. Voient-ils ces apparitions ? Elle espère que non, pourtant ils sont de plus en plus effrayés. Ces apparitions sont-elles réelles ou le fruit d'hallucinations, d'une névrose de la gouvernante (elle est seule dans un domaine isolé..). Ne serait-ce pas elle qui serait un danger pour les enfants ? Rien n'est dit clairement, tout est suggestion, allusion...à vous de faire travailler votre imagination et interprétation.
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