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EAN : 978B011T80Q46
(30/11/-1)
3/5   1 notes
Résumé :
Co-writers Tim Seeley & Tom King team with sensational artist Mikel Janín for GRAYSON VOL. 1: AGENTS OF SPYRAL—a high-octane, highly acclaimed super-spy thriller that reveals an all-new side of one of the DC Universe’s most legendary heroes!

Unmasked, targeted and presumed dead, Dick Grayson’s world has been turned upside down. No longer Nightwing, former Boy Wonder, he’s now a man who doesn’t exist . . . which makes him the perfect double agent.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome est le premier d'une série consacrée à Dick Grayson (Nightwing, premier Robin du nom), et débutée en 2014. Il contient les épisodes 1 à 4, ainsi que le numéro spécial "Grayson: Future's end", initialement parus en 2014/2015, coécrits par Tim Seeley et Tom King. Mikel Janín a dessiné et encré les épisodes 1 à 4. L'extrait de Secret Origins 8 et le numéro spécial ont été dessinés et encrés par Stephen Mooney. À l'issue de Forever Evil (2014), Dick Grayson se fait passer pour mort car son identité secrète a été révélée au monde entier et il souhaite protéger ses proches.

Secret Origins 8 – En Angleterre, dans les locaux administratifs du lycée Saint Hadrian, Helena Bertinelli est la responsable de l'établissement. Après avoir rembarré Lotti Duff, elle se rend à son entretien avec le mystérieux monsieur Minos, chef de l'organisation secrète Spyral. Ce dernier lui demande qui elle a choisi pour remplacer l'agent 25. Il lit la réponse dans son esprit : Dick Grayson, et lit également l'histoire personnelle de ce dernier.

Épisodes 1 à 4 – Dick Grayson a intégré l'organisation Spyral en tant qu'agent 37. Sa première mission est de récupérer un individu Ninel Dubov ayant un organe artificiel dangereux (organe Paragon), à bord du transsibérien. Il fait équipe avec Helena Bertinelli, l'agent Matron. Lors de cette première mission il se retrouve face au Midnighter. Puis ils doivent récupérer un estomac biomécanique dans la région de Leicester en Angleterre, implanté sur la doctoresse Ashemore. Enfin ils affrontent un individu ayant les yeux à un endroit inattendu. C'est l'occasion pour Grayson de croiser les agents 1 et 8.

Tim Seeley (le créateur de Hack/Slash et le scénariste de l'excellente série d'horreur Revival) et Tom King (également scénariste de Omega Men ou Vision) héritent de la responsabilité de trouver une utilité à Dick Grayson dans un contexte où il ne porte plus de costume de superhéros. Ils en font donc un agent secret pour le compte d'une nouvelle organisation secrète Spyral, jusqu'alors uniquement mentionnée rapidement dans un épisode de Batman & Robin, scénarisé par Grant Morrison. Les 12 pages de Secret Origins permettent aux coscénaristes de présenter la situation. le lecteur découvre donc cette version d'Helena Bertinelli qui semble n'avoir jamais été Huntress, monsieur Minos (un individu assis sur son siège pivotant maîtrisant des techniques avancées d'hypnose et semblant en savoir très long).

Dans le cours de ces épisodes, l'organisation Checkmate (une autre organisation gouvernementale secrète de l'univers DC) est mentionnée, soulignant que Spyral rejoint la liste (peut-être un peu trop longue) des organisations secrètes de cet univers partagé. Les auteurs font dire à monsieur Minos (dont les traits sont masqués par un gadget technologique qui donne l'impression d'une spirale se déroule sur visage, le rendant impénétrables) quel est son objectif (et par là même celui de son organisation) : découvrir l'identité secrète des superhéros. le lecteur voit apparaître sur un écran que celle de Batman est déjà établie, sans erreur.

Les 2 premières missions permettent de comprendre que Spyral se propose d'atteindre son objectif en récupérant les organes Paragon qui constituent des armes dont la technologie ne doit pas tomber entre de mauvaises mains, mais qui doivent également détenir d'autres secrets (on suppose en rapport avec la mission de l'organisation). Dès le premier épisode, la raison de l'enrôlement de Dick Grayson devient plus claire, en particulier son intérêt personnel à faire partie d'un tel service secret. Par contre le mystère concernant Helena Bertinelli reste entier (sauf si le lecteur a la curiosité d'aller consulter son entrée sur une encyclopédie en ligne).

Au cours de ces différentes missions, le lecteur apprécie le léger parfum de Mission Impossible qui s'en dégage, croisé avec des acrobaties athlétiques, et la brève implication de Midnighter. Les auteurs ne se limitent pas à ces missions à haut risque, ils s'amusent aussi avec Dick Grayson. Pour commencer, ce dernier professe une volonté de respect de la vie humaine qu'il met en pratique, compromettant sa propre santé (avec l'usage du mot clef Tsuchigumo par Bertinelli). Ça change un peu de voir un héros qui défend son idéal de ne pas tuer, et ça fait du bien. Ensuite, il n'a rien perdu de sa capacité à sourire. Malgré sa position délicate et dangereuse au sein de Spyral, il conserve sa joie de vivre, son plaisir de réaliser des acrobaties, ça aussi ça fait du bien.

La situation de Dick Grayson le met face à des représentantes du beau sexe. Cela commence avec Helena Bertinelli qui lui fait des avances claires, et qu'il doit gérer en gardant à l'esprit que l'espionnage conduit les individus à jouer des rôles plein de confusion. Cela continue avec les pensionnaires du lycée Saint Hadrian. Elles ne sont pas délurées, mais elles sont bien vivantes, et ne manquent pas d'esprit d'initiative. Les auteurs se tiennent à l'écart des sous-entendus scabreux, mais ils mettent en scène une course-poursuite sur le campus très réjouissante.

Stephen Mooney dessine les 12 pages de Secret Origins, avec une approche réaliste et détaillée, des décors étoffés quand il les dessine (4 pages sans arrière-plans sur 12), mais des mises en page manquant de vie et des visages pas très jolis. Il faut dire qu'il a hérité de l'introduction où les auteurs synthétisent l'histoire personnelle de Dick Grayson, soit une séquence pas forcément très vivante sur le plan visuel, plutôt une collection de photographies souvenir.

Mikel Janín avait fait des débuts remarqué chez DC, en dessinant la Justice League Dark à compter du premier tome In the dark. Il réalise des dessins plus agréables à l'oeil que ceux de Mooney, avec un encrage fin, et des contours légèrement arrondis séduisants, sans en devenir aguicheurs. Comme Mooney, il connaît les artifices classiques pour éviter de dessiner des arrière-plans quelques cases durant. Par contre quand il représente les décors, ils sont plus détaillés, plus précis et plus consistants que ceux de Mooney. C'est flagrant pour la vue aérienne du transsibérien, pour l'intérieur du wagon bar, pour l'ameublement de la chambre de Dick Grayson, ou pour les façades de la petite ville proche de Leicester. le lecteur peut s'immerger dans des endroits plus concrets.

Bien sûr, Dick Grayson est un spécimen masculin à la musculature parfaite, avec un panache certain dans ses mouvements, et ses acrobaties. C'est un jeune homme beau, sûr de lui, et agile. du coup le lecteur conçoit aisément que les jeunes pensionnaires du lycée puissent être troublées par sa présence. L'artiste a l'intelligence de les dessiner avec une morphologie normale pour des adolescentes, sans exagération de leurs attributs sexuels. La course-poursuite n'en est que plus troublante et amusante, Grayson jouant avec elles. Midnighter est impressionnant à souhait dans son costume noir tout en cuir, sans que Mikel Janín n'est besoin d'en rajouter sur sa morgue ou son attitude dominante. le seul défaut à cette approche naturaliste se reporte sur monsieur Minos, tellement normal que le lecteur finit par se demander pourquoi Grayson ne lui saute pas tout simplement dessus pour le démasquer.

Au terme de ces 4 épisode (plus le prologue constitué par Secreet Origins), le lecteur a passé un bon moment à reprendre contact avec Dick Grayson, en qui il a trouvé un jeune adule sympathique et enjoué. Il a apprécié les dessins détaillés et fluides de Mikel Janín. Par contre, il reste circonspect quant au concept de la série, une forme d'espionnage dans le monde des superhéros, mais sans superpouvoirs, sans fil directeur pour relier les différentes missions. Entre 3 et 4 étoiles, car il n'est pas sûr que le lecteur soit suffisamment accroché pour revenir pour le tome 2.

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- Dick Grayson: Future's end – 5 ans dans le futur, Dick Grayson finit pendu au bout d'une corde, en costume du superhéros Red Star, sous les yeux d'Helena Bertinelli. Peu de temps auparavant il avait fait preuve de désobéissance face à un dictateur. Peu de temps auparavant il faisait des abdos en compagnie d'Helena Bertinelli.

Dans le cadre de la série hebdomadaire The New 52: Future's end, chaque série mensuelle a dû marquer une pause le temps d'un mois pour céder la place à un numéro spécial inféodée à cette histoire à l'échelle de l'univers partagé DC. Tim Seeley et Tom King ont choisi de raconter une mission de Dick Grayson et Helenan Bertinelli dans un futur potentiel. Ils ont choisi un format à la fois original et risqué : raconter l'histoire à partir de la fin, chaque séquence revenant quelques heures, ou quelques jours, semaines, mois dans le passé. Ils réussissent leur pari que l'intrigue reste intelligible, conserve un minimum de suspense (alors que le lecteur la commence par le dénouement) et se termine sur une chute originale. le rythme n'est pas très accrocheur, mais l'exercice de style est réussi.

Stephen Mooney revient pour dessiner cet épisode. Les visages sont plus réussis que dans Secret Origins et l'encrage un peu appuyé rend bien compte de l'ambiance pesante du récit. Les décors sont un peu plus présents (même si l'artiste peut s'en passer plusieurs cases durant dans certaines séquences), mais toujours un peu génériques. L'état d'esprit des personnages apparaît moins bien que dans les destins de Mikel Janín.

Ce dernier épisode se lit avec plaisir, sans laisser de souvenir mémorable, si ce n'est pour sa chronologie inversée. 3 étoiles.

En fin de tome se trouvent les couvertures variantes réalisées par Mikel Janín, Jock, Phil Jimenez, Andrew Robinson, Chad Hardin, Jan Duursema, ainsi que la page de concept de Tim Seeley, 8 pages de conception graphique des personnages par Tim Seeley et Mikel Janín, et des pages de crayonnés de ce dernier.
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