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3,43

sur 389 notes
Décidément Alexandre Jardin est un auteur qui me plaît beaucoup ! Avec "Des gens très bien" il nous révèle douloureusement les "secrets" de famille qu'il ne peut plus et ne veut plus cacher. Une réalité de faits dont il a honte. Une réflexion profonde sur soi, sur son héritage, sur L Histoire et particulièrement sur la 2nde Guerre Mondiale mais aussi sur l'humanité, sur l'Homme.

En plus d'apporter une réflexion sur notre jugement d'autrui, ce livre donne un nouveau point de vue sur la Seconde Guerre Mondiale.
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un livre qui remue, qui nous fait nous poser des questions... à lire absolument, de préférence après le roman des jardins, la claque sera d'autant plus forte !
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Franchement, celui ci ne m'a pas convaincue. Déjà par son écriture qui se veut complexe et raffinée mais n'arrive qu'à être pénible à force d'expressions incompréhensibles du type 'Des collaborateurs à l'haleine intelligente." (?) Ensuite, je trouve que sur ce sujet terrible de la rafle du Vélodrome d'Hiver, d'autres auteurs ont écrit bien mieux,bien plus intéressants, bien plus instructifs, que ce soit essais ou romans. Enfin, je trouve un peu facile la façon qu'a l'auteur de rappeler encore et encore l'oeuvre de son père, le Nain Jaune, pour tirer dessus à boulets rouges. Il y a certainement d'autres façons de devenir un auteur célèbre qu'en attaquant systématiquement l'oeuvre paternelle plus connue que la sienne pour se faire un prénom.
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Alexandre jardin, fils de Pascal Jardin lui même fils de Jean Jardin, se plonge dans le passé et la mémoire de son grand père qui fut directeur de cabinet de Laval sous le gouvernement Pétain. Pascal avait déjà publié une biographie de Jean Jardin le peignant comme un haut fonctionnaire intègre fourvoyé dans le régime glauque de Vichy. Alexandre, s'étonne de voir disculper grand père alors que ce dernier était aux premières loges de la rafle du vel d'hiv. de l'étonnement, au soupçon puis à l'accusation à charge mais sans aucune preuve, Alexandre s'auto-flagelle par famille interposée.Il finit par retrouver une vieille nazi suisse qui va expliquer son enthousiasme passé, seul passage réellement intéressant de ce livre, mais sans aucun rapport réel avec le grand père en question. Enfin vous me suivez Suisse, Nazi, Vel-d'hiv, Laval, c'est clair non.. Et tout cela dans un style baroque encombré de métaphores et de tournures superfétatoires.
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Je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire de cette famille de gens très bien ! Pas si bien que ça puisque l'auteur cherche pourquoi personne n'a fait attention aux actions réalisées par le grand-père au moment de la rafle du Vel d'hiv' en 1942.

Je ne connais pas cette famille ni cet auteur et je n'ai pas accroché du tout à ses recherches.

J'ai pourtant essayé de continuer mais je n'avais vraiment aucun plaisir à lire ce livre.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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après avoir entendu Alexandre Jardin, j'ai eu envie de lire son livre.
Il ne m'a ni convaincue, ni passionnée.
ce livre a le mérite de lever des tabous, de parler d'une période sombre de notre histoire mais est-ce au petit-fils de s'étaler ainsi pour faire sa propre promotion ?
dans un style pompeux et redondant, Alexandre Jardin fait de l'auto-flagellation.
Ce roman très personnel n'apporte rien à l'histoire et me semble être la conclusion écrite de la psychothérapie de l'auteur.
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Alexandre Jardin reviens avec un roman explorant à nouveau ses racines familiales. Après nous avoir fait hurler de rire en décrivant sa tribu de frappadingues dans « le roman des Jardin », il se tourne aujourd'hui vers son grand-père, chef de cabinet de Pierre Laval, vichyste de triste mémoire.

On entre dans ce roman comme on entame une soirée avec un ami, quand on va chercher la bouteille d'eau-de-vie et deux petits godets, et qu'on sait que la nuit sera longue parce qu'on va se livrer sans fard et partager un fardeau pour le rendre plus facile à porter.

Alexandre Jardin nous confie les difficultés de vivre une ascendance aussi lourde que celle d'un architecte de la déportation du Vel'd'Hiv' en 1942, dans une arène familiale où chacun masque de fantaisies une réalité insoutenable.
Alexandre Jardin raconte son odyssée intime depuis l'âge de dix-sept ans, où il a commencé à comprendre ce que signifiaient les responsabilités glaçantes de son grand-père, tues par sa famille – avant de s'interroger sur les chemins qui conduisent quelqu'un de bien à participer à l'horreur ; et à l'assumer sans jamais se renier.
Derrière le rire d'Alexandre, il y avait donc ce secret terrible, étrangement exhibé par son père Pascal pour qu'il ne soit pas vu. Ce voyage chez ces gens très bien passe par des souvenirs, des saynètes difficiles : c'est une confession grave.
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J'avais adoré « le zèbre », j'avais adoré la présentation « des gens très bien » par l'auteur dans la célèbre émission « la grande librairie » alors j'ai commencé avec envie ce livre.
Mais finalement j'ai vraiment eu du mal à aller au bout.
L'auteur se sent investi d'une mission et se complaît dans sa soit disant envie de réparer l'histoire. Je pense qu'il s'est servi de l'écriture de ce livre comme thérapie mais elle n'en fait du bien qu'à lui.
Je ne m'attendais vraiment pas à cela.
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L'enquête d'un petit-fils sur son grand-père, directeur de cabinet du premier ministre en 1942-1943, incluant le 16 juillet 1942 date de la rafle du Vel' d'Hiv'. Il enquête pour distinguer la vérité au milieu des rideaux de fumée familiaux et culturels, et essaie sincèrement de comprendre l'état d'esprit de ces collaborateurs de haute moralité, allant jusqu'à avoir une discussion franche avec une nazie non repentie. Un livre courageux et très accessible grâce au talent de conteur d'Alexandre Jardin.
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Certes Alexandre Jardin n'est pas historien. Je reste persuadé que notre pays n'est toujours pas au clair avec cette période de l'histoire, que chaque famille idéalise forcément ses ascendants. Ceci dit, il est dans ce livre des approximations, des inexactitudes qui me gênent. Page 77, dans le chapitre où l'auteur relate une conversation qu'il aurait eue avec Soko, celui-ci lui rétorque devant son peu d'entrain à se lancer dans le renseignement que "Georges Bush a dirigé la CIA et Gorbatchev le Kgb". AJ dit avoir eu cette conversation sur son avenir alors qu'il avait 17 ans soit donc en 1982. A cette date, aucun de ces 2 hommes n'étaient élus ni même sortis de l'ombre. Ça ne "colle pas". l'auteur dit ne pas avoir de preuve, pas d'archives pour étayer l'ensemble de ses propos mais qu'il est évident que le Nain Jaune ne pouvait pas ne pas savoir. OK mais si on doit le croire sur parole, il aurait été bienvenu que les témoignages qu'il rapporte ne soient pas entachés n'inexactitudes grossières. Et pourtant j'ai envie de croire à ce livre.
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