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François Druel (Traducteur) FaberNovel (Éditeur scientifique)
EAN : 9782753300910
391 pages
Editions SW Télémaque (02/07/2009)
3.08/5   25 notes
Résumé :
Une seule entreprise échappe à la crise et connaît la croissance la plus spectaculaire à ce jour depuis sa création : Google.
Ce développement repose sur une approche radicalement nouvelle, une méthode unique.

Que ferait Google si elle appliquait cette méthode à d'autres secteurs d'activité ? Médias, restauration, énergie, automobile, télécoms, immobilier, banque, assurance... Que seraient un Google café, une Google mobile, un Cola Google, Ai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Note importante pour comprendre la suite : J'ai eu ce livre grâce à l'opération "mass critique" du site internet babélio. Ce site nous propose régulièrement de choisir un livre dans une liste et j'ai pris celui ci en lisant en diagonale le résumé, persuadé que ce serait un pamphlet anti-google.
Que nenni, que nenni, que nenni, "la méthode google" est au contraire une hagiographie béate de la pensée google, tout sauf ce que je voulais lire donc.
Cependant la règle de mass critique est claire : pour chaque livre envoyé gratuitement je me dois de faire une critique que je dois publier ici et sur mon profil babelio. Voilà donc pourquoi je parle de ce livre que sinon je n'aurais jamais acheté et surtout jamais lu.

Histoire : Jeff Jarvis a découvert le pouvoir d'internet dans la communication entre les individus et les entreprises et il est trop content. Il pense donc qu'il faut réinventer le commerce mondial autour de cette idée : "faisons comme google" et même qu'il nous pond une dizaine de lois formidables pour comprendre comment que ça marche.

Style : Comme tout bon américain qui pense avoir réinventé l'eau chaude il nous pond donc un livre de 391 pages (écrit gros) sur un style naïf/enjoué typiquement mooresque (la finesse de l'humour en moins) pour nous dire que c'est trop trop bien et que à partir de maintenant tout de suite il faut qu'on fasse tous trop pareil que google parce que c'est trop bien...
Dis autrement, le style est insupportable. (ok il a été traduit alors laissons lui le bénéfice du doute).

Note personnelle: le seul truc amusant de ce livre typique des grands livres de markéting c'est que je me suis senti en le lisant, je me suis senti en regardant les autres me voir le lire... Comme Tom Cruise dans cocktail, vous savez quand il a toujours un livre comme ça sous son bar...ouaisss, trop bien...

Oui: Franchement avec la meilleure volonté du monde je ne vois pas, non. Enfin si, gardez-le et ressortez-le dans 10 ans, ça fera rire vos enfants comme nous rions aujourd'hui des "Elle et décoration" de nos parents avec les pulls lycra et les table formica. Mais sinon, vraiment...euh... je ne vois pas.

Non : Bon alors je vais essayer d'être clair, dans ce texte fumeux Jeff Jarvis développe nombre d'idées hautement contestables... que je vais essayer de contester:

I - Faites comme google ou l'apologie de la pensée parasite:
Bon alors accrochez vous car on va parler commerce...

Depuis que l'homme a inventé l'argent, en gros, le commerce classique marche sur un ratio prix/qualité que l'on peut représenter par la formule 1/1=1 ou Meilleur prix raisonnable/Qualité raisonnable (compte tenus des marges etc...) = rapport qualité/ prix acceptable .

Ensuite, depuis la nuit des temps aussi, il s'est développé en marge des entreprises qui tentaient le 1/1=1 des arnaqueurs qui vous ont promis monts et merveilles pour vous faire croire qu'on peut se sortir de cette équation.
Leurs équations sont alors:
5/1,2 = 4,166 Où le prix est multiplié par 5 pour une qualité un peu supérieure et vous payez 4,16 fois l'objet (ce qui est le modèle du luxe par exemple)
ou alors
0,8/0,3 = 2,666 Où en croyant payer moins cher un objet , la baisse de qualité est telle que la marge est 2,6 fois plus énorme pour le vendeur (ce qui est le modèle du hard discount).

D'autre part, en plus de ces arnaqueurs historiques qu'on ne présente plus, depuis quelques années ce sont rajoutés les "parasites" qui ne créent rien, ne vendent rien mais se servent du flux de la consommation des autres pour se faire de l'argent. Typiquement on peut repérer ainsi:

-Les parasites passif : comme la publicité qui se sert des flux crées par d'autres (villes, routes, lecture de magazine) pour passer son message

-Les parasites actifs: qui interviennent sur le flux en l'accélérant, vous permettant de trouver plus vite ce que vous cherchez comme les supermarchés par exemple (ben oui Leclerc ne vend rien, Leclerc ne vend pas d'espace mais Leclerc fait payer les producteurs pour les mettre en rayon et vous fait payer l'économie de recherche que vous croyez faire... Résultat en achetant un produit zerba chez Leclerc, vous payez sans le savoir plus Leclerc que zebra mais chuuut il ne faut pas le dire car c'est un secret).

Et bien google c'est pareil et c'est que que Jeff Jarvis pense avoir compris sans le formuler : Google a inventé le parasitisme actif mondial. Et l'idée de Jeff Jarvis c'est que c'est tellement trop bien que tout le monde devrait faire pareil :arrêtons de produire, arrêtons de chercher et servons-nous des flux existants pour faire du pognon :
1- En faisant de la pub dans le flux
2- En exploitant toutes les infos gratuites récoltées dans les flux

Trop bien ! Fini les prises de têtes puisqu'il suffit de partir à la pêche des flux crées par d'autres... Et l'exemple définitif que donne Jarvis c'est que "un journal moderne" devrait donner deux ou trois informations voire simplement mettre en ligne des articles pondus par ses lecteurs qui en savent forcement bien plus que les journalistes (trop bien et trop gratuit) et il a même cette phrase définitive que je vais graver dans ma mémoire "tous les journaux n'ont pas besoin de leur propre critique de cinéma, parce que de nos jours les sorties sont nationales et que chacun d'entre nous est un critique" (sic p 49)

Donc inutile de dire que je pense que Jarviss se gaufre sévère et ce pour plusieurs raisons:

1- Les parasites ne peuvent vivre que sur le dos des autres, son idée ne peut donc vivre justement tant que surtout tout le monde ne fait pas comme lui, son livre est donc par essence absurde.

2- Il part du principe postmoderne de la "mise à niveau de toutes les paroles" qui est une absurdité franche: les paroles des spécialistes valent plus que celle des quidams et il est plus long à mon avis, pour avoir une réponse complète à une question précise, de chercher parmi les milliards de réponses possibles des quidams que de demander directement à des spécialistes formés pour ça.

3- Toutes les arnaques et parasitismes s'écroulent toujours c'est comme ça, c'est un fait un jour ou l'autre le système est découvert et s'écroule (madoff, vivendi, tapie etc,etc, etc) parce que le public n'est pas si con que ça.
Déjà le système des supermarchés (qui après tout n'a que 40 ans...) commence a vaciller sur son socle car les marges sont de plus en plus apparentes et scandaleuses et quant a google quand le public aura marre de trouver 12000 réponses idiotes à une question, marre aussi de se faire espionner, on passera a autre chose... Et on rira en relisant le livre de Jarviss...

4-Enfin le système google/Jarvis ne produit pas d'intelligence, pas de valeur ajoutée... Il ne fait que consommer que ce qui est déjà produit en espérant vaguement que la source (les anonymes abrutis) continueront d'alimenter le flux gratuitement pour les enrichir.

Pari risqué donc. A courte vue et démagogique (vous êtes tous des spécialistes!) sûrement.

II - La transparence et l'ère google : quand Jarvis pète un plomb et méconnait la valeur phénoménale de l'identité irl.

Jarvis est aussi un gourou de la transparence, il pense (enfin il dit) que tout le monde devrait être transparent sur internet et parler librement de ses problèmes professionnels et de santé afin que chacun (l'intelligence collective bienveillante) lui donne des conseils pour résoudre ses problèmes.

Sauf que justement à l'heure de google qui espionne et concentre toute vos infos cela est parfaitement suicidaire car toute info signée sous votre nom vous suivra toujours, partout et tout le temps.

Jarvis a donc complètement loupé l'idée qu'une identité réelle (qui vous sert à gagner votre vie notamment) est devenu un vrai capital et qu'à l'heure d'internet on ne peut plus le dépenser n'importe comment (demandez aux ex de le télé réalité comme c'est simple de trouver du boulot après être passé comme un con "à la télé"). En clair votre identité ne doit jamais être donnée sur internet (mais alors rien de rien) et seuls des pseudos (un par activité) doivent servir à vous exprimer... Sauf si vous désirez bien sur que votre patron, vos collègues et vos assureurs connaissent votre vie sentimentale, vos opinions politiques et votre état de santé...

Mais Jeff Jarvis cinquantenaire grisonnant dont la carrière est faite n'a pas ce genre de problème, lui... Donc personne ne doit en avoir puisque Jeff Jarvis se pose en mesure de toute chose bien sur... (ce qui est, bien entendu, la moindre des choses...)

III - Jeff Jarvis rate la révolution qualitative et loupe son propre discours...

Là ou je pense que Jarvis se trompe carrément c'est que pour faire comme google, contrairement à ce qu'il annonce, je pense qu'il ne faut pas faire la même chose mais simplement utiliser l'esprit.

Ainsi je pense que la prochaine révolution du web sera le révolution qualitative... En effet le quantitatif c'est déjà fait par google: on tape deux mots et 1 millions de pages web apparaissent. Sauf que ce concept est en train de vivre ses derniers jours et va rapidement épuiser tout le monde (qui ça intéresse encore toutes ces pages absurdes qui ne mènent à rien et font perdre un temps fou?). Pire, dans le cadre de l'école, google devient carrément suicidaire car il met au même niveau toutes les paroles et ouvre toutes grandes les portes du grand n'importe quoi de la pensée mise à plat.

La prochaine révolution sera donc la révolution qualitative en créant par exemple "google school" où les recherches des étudiants se feront sur un nombre de site limités, précis et reconnus de tous afin d'éviter les dérives (et qui fera le choix me direz vous? Et bien des "google expert" spécialistes dans un domaine qui valideront un site . Trois validations seront nécessaires par trois spécialistes différents pour un référencement. Une erreur recensée et on vire le google expert. A la fin de l'année les google expert qui ont bossé seront récompensés).

On pourra ensuite resserrer le qualitatif sur d'autres sujets etc... Voire laisser chacun faire son propre google en organisant son référencement perso dans une liste finie de sites.

D'autre part Jarvis parle beaucoup dans son livre des retours de consommateurs (apparemment toute son histoire est partie d'un problème avec Dell) et Jarvis insiste pour que les entreprises se servent absolument des avis clients voire que chaque entreprise les organise... Erreur Jarvis!!! Décidément tu ne vas même pas au bout de te propre pensée... Effectivement le retour client sur les produits est un flux qui existe mais un flux qui se perd dans différents sites... Alors que faire a l'heure de google mmh ? Agréger ce flux bien sur, l'organiser et pécher dedans... En clair s'il comprenait vraiment ce dont il parle, Jarvis aurait déjà lancé le premier site mondial de retour de consommateur produit par produit et marque par marque. Il suffira ensuite de le truffer de pub, de s'en servir pour faire plier les marques puis de se servir des changements des marques pour faire sa pub etc... (et puis vendre aux marques son expertise a partir des données reçue, puis bidouiller les retours contre monnaie sonnante et trébuchante en clamant le contraire mais chuuut c'est encore un secret)

IV - le dossier médical et Apple: le grand n'importe quoi

Pour finir de m'achever Jarvis a une idée révolutionnaire : Que chacun mette en ligne son dossier médical pour que chacun se donne des conseils sur son état et sur son traitement... Ben vu Jeff!!! En plus de rater totalement le coche de la valeur inestimable de son dossier médical irl (mettez en ligne que vous êtes cardiaque et cherchez du boulot et une assurance), Jeff estime que son médecin n'est pas assez clair dans ses réponses (et puis il ne lui fait pas confiance) alors Jeff veut que n'importe qui lui donne son avis parce que forcement ça sera beaucoup mieux...
Et là je dis stop jeffounet! La biologie , la médecine et internet ne font pas et ne feront jamais bon ménage... Car la biologie, l'état de santé d'un personne est les résultat d'un équilibre complexe entre différents aspect parfois incompatibles entre eux et seul un spécialiste, dans le cadre d'une relation duelle peut donner des réponses précises au cas par cas.
La médecin est donc franchement le cas typique ou le discours d'expert (n'en déplaise a jeff) est absolument nécessaire et où la diatribe de Jarvis confine clairement au plus ridicule des populismes ("vous en savez plus que votre docteur!!").

Enfin, Jeff, dans les dernière pages, reconnait que Apple, malgré son succès éclatant ne suit pas les lois de google et il est tout à fait surpris, marri, déçu. Et oui Jeff, Apple ne fait confiance qu'à ses propres spécialistes pour envisager les produits de demain et ne perd pas son temps a demander leur avis a des geeks désoeuvrés qui ont un avis sur tout. Apple propose un produit et essaye de le vendre, Apple fait donc du commerce classique basé sur un rapport qualité prix a peu prés clair, bref Apple fait du commerce ancestral et ça marche, évidemment , comme ce commerce marche depuis la nuit des temps...

Ça te la coupe non? (en plus du fait que je suis retombé sur mes pieds)

Conclusion: J'arrête là car je pense avoir été clair, comme dit de Gaule: "pour faire du google il ne suffit pas de sauter sur sa chaise comme un cabri en criant "google google!!!"". Jeff Jarvis avec sa vision de l'internet où tout le monde est spécialiste de tout, où tout est transparent et où tout est gratuit a donc juste 20 ans de retard. Ce livre est donc non seulement mal écrit mais en plus il développe des idées parfaitement ridicules, mort-nées et a moitié digérées...

Oui ou non : Euh, a votre avis?

Ps: les plus finauds d'entre vous auront remarqué ce paradoxe savoureux que je souligne avec eux : Oui moi, vague blogeur du dimanche et spécialiste en rien, je critique une pensée d'un grrrrand journaliste américain qui dit que chacun est spécialiste en tout.
Effectivement c'est un paradoxe...
Mais si on se sert de cet argument pour défendre ce livre contre ma critique alors on renie l'essence même du livre...
...

...

Et c'est ça qui est le plus drôle...
;)
Lien : http://xannadu.canalblog.com..
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Le livre de Jeff Jarvis ne porte pas sur Google même, mais sur le changement de rôle entraîné par le développement d'Internet :
L'individu n'est plus isolé, soumis au diktat des entreprises.
Grâce à Internet, l'individu peut aujourd'hui se faire entendre auprès du monde entier pour faire tomber les entreprises qui se sont mal comportées envers lui et inversement mettre en avant celles qui ont répondu à ses besoins qui sont ceux de clients ou d'usagers du monde entier.

Pour le résumer en deux phrases utilisées par l'auteur lui-même : Les petits sont les nouveaux gros. Grâce à l'économie de l'abondance, il faut compter avec eux.

Pour illustrer cette affirmation, Jeff Jarvis présente le cas de la société informatique Dell qui a dû se plier à cette reprises de pouvoir par les petits. Puis, l'auteur présente des modèles économiques fondées sur l'économie de l'abondance comme Google, mais également Amazon, Flickr, Facebook, Wikipedia et autres success story gratuites qui furent plébiscitées par les clients et les usagers du Net. L'auteur le met bien en avant, ce ne sont pas les directeurs qui ont fait le succès des ces projets, mais bien les utilisateurs qui les ont plébiscités.

À regarder son parcours sur sa fiche auteur, il est clair que https://www.babelio.com/auteur/Jeff-Jarvis/81098 sait de quoi il parle. Même si vous n'êtes pas d'accord par le propos, vous ne pouvez pas l'ignorez quand vous êtes manager, directeur commercial, service marketing, responsable de services publics, responsable d'association, etc.

À l'ère de la mondialisation de l'information, un livre qui aide à comprendre comment les individus ont réussi à reprendre le pouvoir.
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Il y a quelques années j'ai lu des livres plus orientés technologie. Ce n'est pas franchement de la littérature mais je vais en parler ici quand même. Après tout je suis chez moi, je fais ce que je veux ;-)

Donc voilà un des premiers que j'ai lu. C'est le style américain donc cela veut dire beaucoup d'exemples illustratifs, un style imagé et assez direct.

Comme vous avez pu le comprendre il est question de Google. Si j'ai bien compris il y a une référence aux US où les autocollants du type What would Jésus do?

J Jarvis part du postulat que Google a inventé une nouvelle façon de travailler et de collaborer. Partant de ce principe, il explique ces nouvelles techniques et tente de les utiliser pour transformer voir révolutionner certaines industries.

Son livre est intéressant. Il est bien entendu beaucoup question de réseau, de travail collaboratif. Il y a des idées à creuser même si pour certains domaines le business model reste à inventer et que des industries feront tout pour ne pas y aller. Prenons l'exemple de la pharmacie. On peut penser que si l'échange d'informations scientifiques était plus large et moins restreint par le secret des données, certaines avancées seraient plus rapides mais avec les impacts financiers, les leaders d'aujourd'hui avec leurs lobbys feront tout pour retarder ces possibilités. Tant pis pour les patients...

À noter qu'il me semble que Google a également un pouvoir, un effet moins positif. Dans ce livre il est peu question de ces possibilités et de ces impacts. C'est dommage mais on peut penser que ce n'était pas l'objet de ce livre et que l'auteur ne voulait pas se mettre la big tech contre lui. D'autres le feront ou l'ont fait.

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livre intéressant sur Google, sur Internet, réflexions sur plusieurs domaines
on peut s'interroger ou être en désaccord avec Jarvis sur certains sujets, mais le propos reste intéressant, malgré quelques longueurs et digressions

style et aplomb "très américains" ! il serait sans doute utile aussi de lire des livres sur Google ou sur ce genre de sujets (le Web, le commerce, les différents sujets abordés) écrits par des non-Américains, pour avoir "un autre son de cloche"

Jarvis s'interroge sur Apple, au sujet d'Apple j'ai apprécié le livre (très américain aussi) de Ken Segall "Apple, le secret d'une incroyable réussite"
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Ce livre propose une analyse fouillée de ce qui change pour les entreprises depuis l'arrivée de Google et du Web 2.0. Google (et d'autres comme Amazon, Facebook, Craiglist ...) ne font pas comme les autres. Ces nouvelles entreprises imposent de nouvelles règles et mieux vaut tenter de les connaître et de les analyser. Un livre utile.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je serais si heureux d'apprendre que le système scolaire ne force pas les élèves à apprendre par coeur des connaissances faciles à retrouver ailleurs. Mais je me demande si la puissance Google, celle qui nous rend capable de trouver en une fraction de seconde n'importe quelle information, ne finira pas par atrophier les cellules de notre cerveau.
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Google change nos sociétés, nos vies, nos relations, notre propre vision du monde, probablement même nos cerveaux, à un point que nous n'imaginons pas encore.
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Le danger de la globalisation, cependant, est de voir la liberté réduite à un dénominateur commun d’expression que dicterait le pire des systèmes, issu de la répression gouvernentale, des groupes de pression luttant contre certaines émissions de télévision aux Etats-Unis ou certaines caricatures au Danemark, ou de lois régressives scélérates. Nous devons placer nos espoirs dans des entités puissantes comme Google qui peuvent mettre tout leur poids dans la balance pour faire pression contre la censure en Chine, en Iran partout ailleurs, et défendre la liberté d’expression.
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Quand Al Gore parle de ce que nous devrions éviter de faire, Google parle de ce que nous devrions faire. Voilà la différence entre un cerveau de politicien et un cerveau d’ingénieur. Chez Google, on part du problème et on cherche une solution.
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