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4,51

sur 2416 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je referme ce livre avec un sentiment mitigé. Cela n'a pas été le coup de coeur auquel je m'étais attendue....

D'un côté, j'ai beaucoup aimé la trame générale de l'histoire et la narration à la première personne. le bagou de Benvenuto est inégalable. Il m'a fait rire plus souvent qu'à mon tour. Au fil des pages, j'ai pu le trouver sympathique (à force) mais pas attachant pour autant. Il y a une scène qui m'a énormément dérangée et qui m'a fait hésiter à poursuivre ma lecture.

D'un autre côté, j'ai trouvé certains passages interminables. Je me suis parfois un peu perdue dans les détails. À un moment, il lance l'accroche « j'ai fait une connerie » et à la fin du chapitre... bref, j'ai toujours un doute. À quelle connerie faisait-il allusion ?

Il est rare que je mette deux semaines pour lire un livre. Je dois cependant prendre en considération le format peu confortable (pour la lecture et la manipulation) de cette édition. Il s'agit de celle des Moutons électriques, un gros pavé carré de 684 pages. La majeure partie du temps, je lis dans le train. le poche c'est ce qu'il y a de mieux quand on est calé dans un coin ou entre deux navetteurs... ^_^ J'ai donc lu d'autres livres en parallèle et j'ai probablement un peu décroché en route... mea culpa !



Challenge pavés 2016-2017
Challenge multi-défis 2017 (5)

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Je suis arrivée à la page 300 et je ne sais pas vraiment pourquoi je n'ai pas eu envie d'aller plus loin pour le moment.
Pourtant l'écriture est de grande qualité et l'intrigue intéressante...
Il est très rare que j'abandonne une lecture et ce roman là ne mérite pas ce sort. Disons simplement que je poursuivrai sa lecture plus tard.
Peut-être que je ne suis pas assez disponible en ce moment et que je préfère revenir à ce roman lorsque mon 6 mois fera ses nuits et mon 4 ans sa rentrée.
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De Jean-Philippe Jaworski, j'ai déjà lu Même pas mort et Janua Vera. Janua Vera est un recueil de nouvelles se passant dans le même univers que Gagner la guerre. On y fait même la connaissance de Benvenuto, le (anti) héros de Gagner la Guerre.

On le retrouve au service du podestat qu'il a manqué d'assassiner dans Mauvaise Donne, au centre d'intrigues politiques dont il est le pantin bien malgré lui. Âme damnée du podestat, il exécute ses ordres avec un certain cynisme.

J'ai beaucoup aimé l'écriture (Jaworski quoi) toujours aussi soignée. de même que l'univers du Vieux Royaume, la ville de Ciudalia, la cohérence de l'ensemble et les descriptions qu'en fait l'auteur. On est plongé à 100% dedans, quitte à ce que ce soit de la fange et du sang.

J'ai par contre un bémol vis-à-vis de l'intrigue. Si elle est intéressante, voire passionnante à maintes occasions, j'ai relevé deux problèmes de rythme au cours de ma lecture. le premier quand Benvenuto revient à Ciudala après son détour par chez les ennemis de Ciudala, dont le nom m'échappe là tout de suite ; le second lorsqu'il est exilé hors de Ciudalia. Trop long simplement. Ça m'a valu de laisser traîner le bouquin quelque peu.

L'autre bémol qui m'a empêché de me prendre totalement à l'histoire est que je ne suis jamais arrivée à m'attacher à Benvenuto. le type est une crapule, certes. le personnage est remarquablement construit et ce qu'il se prend dans les dents (haha) tout au long du récit a tout pour en faire un de ces anti-héros qu'on adore malgré tout. le problème est que passé une scène passablement dérangeante dans le premier tiers du livre, j'ai été incapable d'éprouver quoi que ce soit de positif pour ce personnage. C'est donc avec une certaine indifférence émotionnelle que j'ai suivi ses aventures. Cela a peut-être contribué au fait que j'ai trouvé le temps long par moments.

L'objet-livre est très soigné, une perle dirais-je (de 2kilos tout de même). Les pages ont une texture très agréable, la hard cover donne du cachet, jusqu'au bateau stylisée sur la couverture, en passant par les bords des pages rouge (sang). Je ne regrette décidément pas d'avoir investi dans cette édition limitée.

Gagner la guerre est un roman magistral par bien des aspects qui font que j'en conseille la lecture malgré les quelques réticences exprimées ci-dessus. Ce n'est pas un livre aisé d'abord, c'est un livre qui se mérite, qui demande un effort à la lecture. A lire au moment opportun donc.
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Bon 244° du peloton , je ne vais pas bouleverser la qualité excellente des critiques précédentes de ce bouquin Non mais quelque part il a suscité en moi des sentiments antagonistes , j ai en général horreur des récits trop sanglants , trop vulgaires trop longs avec d interminables descriptions assommantes ou étalages d états d âmes divers et variés . Dérangé voilà le mot juste , car malgré ce que je viens d écrire et un léger sentiment de malaise j ai apprécié l histoire de ce soudard a l humour grinçant à la moralité disparue, aux traumatismes d enfance Freudien ( si ,si moi qui déteste ces contorsions mentales dans mes lectures ). Dans cette Venise imaginaire après une bataille de Lépante recréèe Avec ces familles patriciennes se déchirant pour accéder au pouvoir dans un jus puant et suintant de meurtres , d'hypocrisies . D'infâme magie salissant l âme et le corps . Il faut avouer que pour trouver un personnage sympa il faut plus que la lanterne de Diogéne Bref l auteur a mon avis manoeuvre diaboliquement pour vous noyer dans les canaux de Ciudala la maudite
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Autant le dire tout de suite : en dépit des qualités indéniables de l'ouvrage et du talent de l'auteur, je n'ai pas réussi à accrocher.

Parlons points forts tout d'abord. Avant tout, le personnage principal. Benvenuto est typiquement un bad boy, un personnage peu positif mais ironique, cynique, avec de la répartie et une haute opinion de lui-même. Un voyou, en somme. Il est crédible, intéressant, et un gros point fort du roman.
L'écriture, ensuite, qui est d'une qualité extrême. le style est travaillé, recherché (parfois peut-être trop à mon goût d'ailleurs). Les scènes d'action ont un côté très cinématographique, où l'on se représente sans mal les choses dans le moindre détail ou presque.
Enfin, l'intrigue est bien menée. Les intrigues et complots dans lesquels trempe Benvenuto sont intelligemment mis en scène, et ont des rebondissements imprévisibles.

Et avec tout ça, me direz-vous, pourquoi n'avoir pas aimé ? J'aurais presque du mal à l'expliquer. Peut-être que des longueurs m'ont perdue, que je n'ai pas réussi à plonger dans ce monde comme je l'aurais voulu. Néanmoins, je salue tout de même le roman pour ce qu'il est, car il est clair qu'il s'agit d'une oeuvre de qualité.
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Bon... Aux vus de la notoriété de l'oeuvre, je ne vais sûrement pas me faire beaucoup d'amis sur ce coup là. Ce pavé de 1000 pages est la preuve ultime que je peux terminer un livre dans la douleur.

"Gagner la guerre" démarrait pourtant bien. L'univers dépeint, la narration espiègle de Benvenuto et son côté traître m'ont rapidement séduit. Les trahisons, les manigances et le système politique de Ciudalia sont hyper intéressants. Il y a une floraison de personnages bien construits, tous pourris et intelligents.

Un vrai roman fantasy de capes d'épées ! de quoi me captiver d'un bout à l'autre... Et pourtant. A force de ne suivre que des enfoirés, j'ai fini par ne plus avoir d'empathie pour eux. Surtout après un certain acte du plaisant Benvenuto !
Les pages passent plus lentement à partir de là et il y a également des grosses longueurs dans le 3e quart...

Je comprends donc l'engouement pour l'oeuvre de Jean-Philippe Jaworski (je ne suis pas passé loin) mais sans amour pour les protagonistes, il m'est difficile d'apprécier cette aventure à sa juste valeur. Je n'en déconseille pas la lecture pour autant !
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Je sais que j'aurais dû mettre 5 étoiles, puisque je l'ai lu et entendu partout : ce livre est un chef-d'oeuvre... :p Il se trouve que j'ose ne pas tout à fait souscrire à l'opinion majoritaire ; j'ai lu et apprécié, certes, mais pas au point de sortir tous les superlatifs.

Pour tout dire, j'ai failli abandonner la lecture au début, il m'a fallu 100 bonnes pages pour vraiment entrer dans l'histoire. Moi qui ne suis pas partisane de l'efficacité ou de l'action à tout crin, je trouvais le temps un peu long. Une fois ce cap passé, j'ai eu plus de facilité et de plaisir à suivre, mais sans être accroc comme cela m'arrive parfois.
Pour ma part, l'éloge que je lis un peu partout est le plus grand reproche que j'aurais à faire : la langue, le style. Je trouve que l'auteur en fait trop, que la lecture y perd en fluidité, en naturel. Je ne suis pas sûre qu'il y ait besoin d'aligner tant de vocabulaire et de tournures élégantes pour "bien écrire"...

Les deux aspects que j'ai préférés dans le livre sont les intrigues politiques, toujours très retorses et bien pensées, et le récit d'aventure : les bagarres, les évasions..., plutôt bien rendues à mon goût.

La fin est plutôt déconcertante, amusante, et me fait demander si une suite ne serait pas prévue... ;-) Auquel cas je pourrais bien me laisser tenter malgré tout, car finalement je n'ai nul besoin d'avoir un "chef-d'oeuvre" entre les mains pour prendre plaisir à lire !
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Je commence à connaître assez bien Jean-Philippe Jaworski et j'aime beaucoup son cycle Rois du monde. J'ai également lu son recueil Janua Vera que j'ai trouvé excellent et qui m'a fait visiter quelques endroits du Vieux Royaume tout en m'introduisant à certains personnages.
Ainsi, la nouvelle Mauvaise Donne nous fait des présentations fracassantes avec Benvenuto Gesufal, assassin et beau parleur, fier et désabusé, doté d'un charme hors norme.
C'est lui que nous retrouvons en tant que personnage principal dans Gagner la guerre, un roman qui lui est complètement dédié, corps et âmes, ainsi qu'à sa plus fidèle muse : Ciudalia.

Nous sommes d'emblée jetés dans l'intrigue à travers les yeux de Benvenuto qui nous conte ici son histoire. C'est donc un roman intimiste, porté par tout le charisme de l'assassin à la solde du Patrice Leonide Ducatore, l'homme de pouvoir le plus influent de la république de Ciudalia.

La première partie sert d'introduction pour nous plonger dans le conflit entre Ciudalia et l'archipel de Ressine. Et si d'un côté on est époustouflé par ce qui nous arrive en plein dans le visage, de l'autre les longueurs présentes dès le début vont s'accrocher jusqu'à la fin. Chaque scène est très longue, chaque situation est étirée en plusieurs phrases et j'ai été lassé d'entrée de jeu... Les négociations m'ont paru interminables, ainsi que le calvaire de l'assassin dans les geôles de Ressine. J'ai enfin pu souffler une fois débarqué à Ciudalia.

J'ai trouvé le style de Jaworski beaucoup trop exubérant, malgré le fait qu'il soit extrêmement soigné et particulièrement bien maîtrisé. Pour un premier roman, c'est remarquable, et j'avoue avoir admiré sans conteste certains passages (les dialogues en argot entre assassins !) ainsi que le développement de l'intrigue.
Du moins au début, car passé la première moitié, l'intérêt est retombé. Je trouve que l'intrigue s'englue et se perd parfois.
Peut-être est-ce le charme de Ciudalia qui a agit sur moi, car c'est là-bas que j'étais le plus impliqué, et dès qu'on en sortait, la passion s'étiolait.

Nous avons ici bien affaire à de la fantasy. Mais une fantasy un peu timide... Pourtant la magie trop peu développée est intéressante et gagnerait à être plus exploitée.
Mais l'intérêt de l'intrigue est plus politique, et le roman nous assène un jeu de pouvoir travaillé et parfois difficile à suivre, mais si représentatif de la complexité diplomatique.

Et Benvenuto baigne là-dedans avec son épée et ses dagues, manipulé malgré lui, mais sans cesse rebelle, effronté.
Le charme opère toujours avec lui et Jaworski sait nous rappeler à quel point son attirant protagoniste est avant tout un réel anti-héros.


Je n'ai pas eu autant de peine à lire les autres oeuvres de Jaworski, beaucoup moins lourdes à mon sens (mais cependant encore chargées). J'aime son style qui se démarque et qui n'hésite pas à piocher dans du vocabulaire recherché. On ne lit pas un tel roman tous les jours et voilà ce qui remporte mon adhésion sur certains aspects.
Seulement là c'est trop et mon plaisir a été gâché par les trop nombreuses longueurs.
Benvenuto est un personnage fantastique mais qu'est-ce qu'il a une grande gueule !
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Aujourd'hui, j'en ai eu assez. Assez des interminables chapitres chargés de lourdes, très lourdes descriptions que j'ai trouvé inintéressantes au possible.

Ça commençait bien pourtant, j'ai été happé par la magnifique plume de l'auteur durant les deux premiers chapitres, l'aventure s'annonçait grandiose ! Mais j'ai rapidement déchanté. Les descriptions se sont fait plus longues, plus denses avec des informations dont je n'ai cessé de me foutre.

Bref, il y a des livres très bien notés, comme Gagner la guerre qui me laissent dubitatifs. Alors soit, la plume de l'auteur est incroyable, l'univers est très riche, mais bon sang, toutes ces digressions ennuyantes !

Je vais peut être, d'ici quelques temps, me lancer dans un autre roman de Jaworski, un roman peut être moins dense. Mais là, j'ai besoin d'évacuer tous les soupirs que je n'ai cessé d'accumuler durant ce roman.
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J'ai entendu pas mal de bien de cet auteur. Donc voyant cet ouvrage mis en valeur sur un rayonnage de ma médiathèque, je saute sur l'occasion pour l'emprunter. Et pour le coup, je suis plutôt indécis sur ce roman…

Dès les premiers paragraphes, je me suis vite dit que la prose de l'auteur n'allait pas vraiment me convenir. Et puis soudain, on passe à des paragraphes qui se lisent en un rien de temps, avec plaisir, l'écriture est pourtant la même mais c'est bizarrement plus clair. Pour ensuite passer à nouveau à des paragraphes qui traînent en longueur… Ou également à des descriptions placées à de mauvais moments lors de sympathiques scènes d'action. Ce sentiment de montagnes russes va durer tout le long ! Ce sera la même chose pour certains dialogues qui peuvent être indigestes. Quoique dans l'ensemble, ils passent bien mieux que les blocs descriptifs. Pour ces derniers, j'en ai entièrement passé sans les lire et ce sans que cela empêche la compréhension de l'intrigue.
Autant j'aime bien l'utilisation de termes anciens pour coller à un certain contexte « historique » autant si j'ai besoin d'avoir un dictionnaire du vieux françois durant une partie de ma lecture, j'adhère un peu moins. de plus, il y a un certain « anachronisme » lors de l'utilisation du louchébem (du XIXè) dans un récit plutôt situé en pleine Renaissance (un détail, il est vrai).
Quant à l'intrigue, elle est relativement intéressante composée de guéguerres, trahisons, assassinats, manipulations de personnes et manipulations politiques. Tout cela avec la présence d'un humour sarcastique et cynique dû au personnage principal, un antihéros assassin, antipathique, manipulé, froid et à la peau dur (moins pour ce qui est des os). Et même si certaines péripéties se devinent (trop) facilement, dans l'ensemble ça se tient bien principalement la fin. Il y a aussi plusieurs personnages secondaires parmi lesquels je retiendrai surtout le sorcier et les elfes qui m'ont bien plu.

Gagner la guerre ne fera pas parti de ces livres que j'aime lire et relire. Il ne me laissera pas non un souvenir impérissable. Ce n'est pas non plus un livre que je recommanderai à des proches. Cela étant écrit, je tenterai tout de même l'aventure en lisant d'autres romans de Jaworsky.
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