Aie - Aie - Aie.
Téléchargé uniquement pour sa couverture, cette courte nouvelle ne m'a absoluement pas convaincue.
Pour commencer, dés les premiers paragraphes, j'ai compris que cette histoire allait me faire bondir ! Tout commence par le spoiler du titre, l'écriture longuette et les passages inutiles qui alourdissent le récit plus qu'ils ne le valorisent.
Je ne comprends pas que pour un roman dépassant péniblement les 100 pages, l'auteure prenne le temps de détailler la tenue vestimentaire de ses personnages, l'agencement des appartements, ou encore qu'elle puisse nous pondre trois passages érotiques.
A cela s'ajoute des personnages caricaturaux, des dialogues simplets, des clichés ulcérants, et un manque cruelle d'originalité dans les rebondissements.
Et, lorsque au comble de mon exaspération, j'ai enfin terminée cette nouvelle, cela n'a été que pour lever une fois encore les yeux au ciel en découvrant qu'il ne s'agissait que d'un tome 1.
En bref, une lecture en diagonale que je désire oublier au plus vite. Dommage.
Bonne lecture à tous.
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J’adore travailler avec Roxanne. Elle est organisée, inspirée, patiente - encore mieux qu’un deuxième cerveau. Bien que complètement délurée, elle porte toujours des pantalons de tailleur et des chemises cintrées à la taille qui s’accordent avec ses cheveux bruns coupés à la garçonne. Je me demande souvent comment elle fait pour supporter mes caprices, mes sautes d’humeur et mes doutes existentiels. Surtout, je me demande comment elle peut être si efficace un lendemain de soirée ! Je vois ses lèvres bouger mais ses mots rentrent par une oreille et ressortent par l’autre.
L’avantage quand on est peintre, c’est qu’on peut se permettre d’être fringué comme une hippie toute l’année sans que ça ne dérange personne. Les gens pensent que ça fait partie du processus créatif. Je m’arrête devant le miroir pour passer un rapide coup de brosse dans mes cheveux blonds que j’attache dans un gros chignon désordonné sur le dessus de ma tête. Je ressemble à un télétubbies un lendemain de cuite et mes yeux verts encore gonflés me supplient de leur donner plus de sommeil.
- Ecoute, c'était sympa, on a passé une bonne soirée, une très bonne nuit mais on va s'arrêter là. Tu es très beau et si je me souviens bien, tu es plutôt intéressant mais je ne cherche pas de relation sérieuse.
Le féminisme. Pour une fois, les héroïnes se sortent seules d’une situation compliquée, sans l’aide ni d’un homme ni de qui que ce soit d’autre. Je déteste ces romans à l’eau de rose où la femme est toujours dépendante de l’homme et où la vie tourne autour de l’amour. Vous imaginez si l’amour était la première motivation de l’être humain, le monde ne tournerait pas rond !