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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je comprends tout à fait que ce roman puisse plaire ! Il m'a été difficile d'apprécier totalement ce livre qui est à la fois très original mais aussi assez brouillon et répétitif à mon sens.

Les faits se déroulent au coeur de New-York, la cité peut s'incarner dans des êtres humains. du coup, nous avons 5 arrondissements et un 6eme représentant l'ensemble de ces êtres. Les personnages sont variés et représentent bien la richesse culturelle de chaque arrondissement.

Cependant, l'histoire est trop complexe et l'auteur essaie d'aborder trop de thèmes en même temps, cela peut rendre la lecture confuse et décousue. Il est important de trouver un équilibre entre originalité et clarté, pour permettre aux lecteurs de s'immerger pleinement dans l'histoire.

Je ne me suis pas tellement attaché à un personnage en particulier, toutefois ils sont originaux et intéressants. On y retrouve par ailleurs une créature qui pourrait être sortie tout droit d'un roman de H.P.Lovecraf !

Il est vrai que chaque lecteur a ses propres préférences en lecture, et il est normal que certaines oeuvres ne nous plaisent pas autant que d'autres. Peut-être que ce roman n'était tout simplement pas adapté à moi, ou à cette période. Mais ce qui est sûr, C'est que ce n'est pas un flop pour autant.
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Chronique un peu agacée

Un prologue d'une trentaine de page très brouillon et nébuleux, idem pour la fin, qui n'initie pas le lecteur mais surtout essaye de le persuader qu'il est dans un imaginaire «sophistiqué» de S.F.

Raté: Imaginaire sans nul doute et même acceptable mais S.F certainement pas. Encore que en regardant bien dans Men In Black (MIB de la S.F?) on retrouve les personnages de Jemisin surtout dans les séquences d'anthologie avec le fabuleux Vincent D'Onofrio: c'est tout lui (ou ça)! humain visiblement possédé, faciès déformé et repoussant, protubérances inexpliquées, comportement chaotique mais Jemisin a rajouté des plumes de pigeons et des tentacules. le tout en blanc car l'auteur étant afro-américaine le mal ne peut qu'être blanc D'ailleurs c'est même une «dame blanche» mais ni Geneviève de Fontenay, ni la coupe Danemark

On est dans du fantastique style Harry Potter d'ailleurs le Bon combat le Mal avec un parapluie façon M. Poppins, les Bonnes le font avec une danse indienne, du Rap, des maths bref de la «fantasie urbaine»
On est dans de l' univers superstitieux d'Edgar Poe ou Lovecraft peut-être, mais surtout dans du comics Marvel plus banal plutôt que du «The City and the City» de Miéville, que du «Monades Urbaines» de Robert Silverberg ou du Blade Runner de K. Dick
Pas moutons électriques mais une dame blanche tentaculaire, entité venue d'ailleurs qui cause du soucis au club des cinq new-yorkais avatars protecteurs des arrondissements de NYC. Une équipe très féminine très colorée, cinq gonzesses pour un mec, une blackos, un blackos «de base»(je cite), une indienne asiate, une amérindienne, une afro-irlandaise et un mystérieux joker

La grosse pomme, NYC est la vedette du livre et la bataille du club est un prétexte pour faire découvrir son Bronx, Brooklyn, Mahattan, Queen, Staten Island et New Jersey. Instructif et intéressant.


La Métropolis NYC est bien réelle et actuelle dans cet univers mais aussi dans l' univers ailleurs! Jemisin est dans la physique expérimentale du moment avec des atomes qui existent à deux endroits en même temps comme des atomes de titane. le chat de Schrödinger est invoqué. Les calculs quantiques Donc The NYC & The NYC:The City We Became avec ses avatars c'est du quantique

Contenu politique et socioculturel
- Effet Baldwin
Cours de biologie originaliste qui mentionne que «certaines femmes feignent la fâdeur pour que les hommes et leur entourage semblent plus intélligents»: Ha! ha! Ha Misandrie assumée! Les hommes seraient donc plus proche du paon que du cochon. #balance/ton porc est périmé selon Jemisin

- Effet Bambi (garanti pour les colored peoples)
Des expulsions de quartiers des pauvres, noirs et irlandais Jemisin gémit sur celles des noirs exclusivement. Un racisme sans nuances inversé et assumé et pourtant l'irlandais est roux donc coloré...et doux!

– Effet Cendrillon
Des petites piques militantes sur les méchants blancs racistes, machos, homophobe, misogynes vecteurs de chlamydias comme Lovecraft/raciste, Gauguin /pédophile, Picasso/plagiaire, sur les massacres de noirs, amérindiens, sur les atteintes aux femmes pas d'allusions par cintre aux coolies asiatiques!
Des personnages féminins excessivement forts, des mâles ectoplasmiques sauf évidemment le VIOLEUR bien membré, irish (sic), violent, buveur de bière, facho descendant de vikings agresseurs belle caricature d'irlandais! C'est Arlene Poster qui doit être contente!
Exclusion totale du mâle blanc hétérosexuel. C'est ce qu'on appelle la discrimination positive

– Effet Pinocchio
Population colorée: portoricains, noirs, amérindiens «Lenapes», asiatiques et même un asia-britanique trans, un black-irish et les juifs font partie d'un monde harcelé par les blancs. Jemisin mélange donc «populations racisées:noirs, amérindiens...» avec «populations genrées: lesbiennes , trans...» avec «nationalités: chinoises, indiennes, portoricaines» avec «communautés religieuses dont juifs» avec «minorités sociales: artistes, SDF»on secoue tout ça et on obtient une population homogène de harcelés en butte à une secte nazie blanche, misogyne et homophobe les WASP sans doute? Et la police blanche.
C'est très très très très primaire comme démonstration si s'en est une!

En conclusion après un départ en fanfare tortueuse de «fantasie urbaine», on verse un peu dans un gloubi boulga au chocolat noir (colored product), socioculturel et sociopolitique.Primaire, sans argumentation et d‘une mauvaise foi assez rare. Ce militantisme à quatre sous très américain, il suffit de décréter que c'est comme ça pour que cela le soi: discours de dominants, déroulé à la Prévert prend allègrement le pas sur l'intrigue. L'effet à mon sens, malheureusement, ne peut qu'être contraire à celui escompté tant la mauvaise foi y est prégnante mais bon l'avis du blanc de base est-il le bienvenu?
Ce qui fait passer l'action au second plan. Là c'est simple on reprend celle du premier avatar et on recommence avec le suivant le but étant bien sur après chaque «combat» de regrouper ses valeureuses guerrières
Bernard Weber a démontré que 1+1=3 en résolvant l'équation (a+b)*(a-b) et donc 1+1+1+1+1 =7 + Je tape du pied pom! Pom! = paf!)
Les reprises et descriptions, pas toujours très nettes, nuisent à la narration car l'action se traduit surtout par des effets graphiques ou peinturlurés psychédéliques et là si on regarde les innovations de la peinture du XX et XXI siècle Jemisin doit progresser.
On sent le flou mystérieux qui est mystérieux surtout lorsqu'on a rien à dire. Les papotages un peu niais des avatars qui se prennent fémininement le chou, qui se réconcilient et on recommence alors que le danger est là.

On serait tenté de dire qu'il y a un ver dans la grosse pomme On a connu la «S.F» à papy maintenant on passe à la «S.F» subtile à fifille style «Rosie la riveteuse»

Déception après La Cinquième Saison qui effectivement est de la bonne fantasie rehaussée de S.F. Ce monde proposé était innovant et les personnages forts et équilibrés malgré une prééminence des femmes
Les Prix Hugo et Planète SF des Blogueurs n'étaient pas volés!

Mais bon, ici, les personnages sont sympas on lit ça comme un «club des cinq» Encore des «orogènes» qui maîtrisent les forces telluriques (Jemisin n'a pas décroché) , Superman peut aller se rhabiller mais heureusement que l'histoire se passe à NYC car si c'était Frisko bonjour les dégâts!
Il ne suffit pas non plus de citer les atomes omniprésents, le chat de Schrödinger, les calculs quantiques et les fractales pour faire de la S.F.

Le TOUT «trop caricatural» pollue la narration et c'est bien dommage on aurait aimé plus de subtilités et nuances ce qui n'aurait pas empêché de faire passer le message afro-américain. Mais là quand même on heurte, puisqu'il est question de militantisme, le mâle blanc hétéro et tous ceux colorés qui lui ressemblent sans parler de leurs partisanes féminines et tous les sans- avis, les non-militants ce qui représente 99% de l'humanité

Et dire qu'il va y avoir des suites Eh bien on suivra!
Et un prix Hugo! Un!
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Peut-être à cause du titre français du livre Genèse de la cité (traduction un peu moyenne de « The City We Became ») on croirait au premier abord croire ouvrir un volume d'histoire des villes de l'Antiquité au …. Mais c'est bien d'une fiction dont il s'agit et elle est on ne peut plus originale en ce sens qu'elle dépeint le moment de naissance d'une ville dans le multivers, processus qui entraine la mort de millions d'autres êtres écrasés par le poids de ladite ville dans leurs couches respectives d'existence.

Pas question cette fois de laisser New York perpétrer une extermination de masse et donc l'avatar du multivers va se dresser contre les avatars de New York pour tuer le bébé à la sortie de l'oeuf.

Dans le roman, nous sommes – sans surprise – dans la team New York et nous suivons l'avatar du Bronx, de Manhattan, du Queens, de Long Island et de Brooklyn dans leurs tentatives de sauver la ville.

Bien qu'original, ce roman me plaît nettement moins que la trilogie de la Terre Fracturée. Il démarre à mon sens avec trop de personnages qui sont trop longtemps perdus par rapport à cette mission qui leur tombe dessus. Les avatars en eux-mêmes sont un peu clichés puisqu'ils représentent l'essence d'un morceau de New York. Chaque avatar permet à l'auteure de s'attaquer au sexisme, racisme etc mais un peu à la truelle – le résultat est trop pédagogique à mon gout.

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