Citations sur La dernière tempête (45)
They still loved each other too, perhaps not like in the old days when they had first met, but their love had matured as their relationship deepened.
Hulda Hermannsdóttir ouvrit les yeux.
La fichue torpeur qui l’enveloppait refusait de se dissiper. Elle aurait voulu dormir toute la journée, même ici au commissariat, sur cette chaise inconfortable.
Hulda l'inspectrice et Hulda la mère semblaient être deux femmes différentes ; la première cherchait sans cesse à s'affirmer, la seconde, plus posée, plus naïve, fuyait le conflit. Et cette lâcheté, cette putain de lâcheté qui lui avait coûté si cher.
Si seulement elle avait un peu de lecture à cet instant, et de la lumière, bien sûr. C'était tout ce dont elle avait besoin. De voyager, de se laisser emporter, fût-ce temporairement, oublier la froide réalité pour rejoindre le monde rassurant de la littérature.
'[…] It’s impossible to predict how someone would react to news like that. You know, Jens, even perfectly ordinary people can… can lose control of themselves in extraordinary circumstances like that.’
Anyone would have thought Hulda the policewoman was a completely different person from Hulda the wife and mother: the former a tough nut who fought her corner; the latter a soft touch, gullible, passive. It was her cowardice, her sheer bloody cowardice, that had cost her so dear. She had never had the courage to tackle the situation head on. If she had done so, she might have realized what was going on behind closed doors.
Un homme qui menait une existence frugale, sans doute trop, se contentant du peu qu'ils avaient, alors qu'elle se sentait comme dans une prison sans barreaux, sans gardien, enfermée dans les tréfonds de son esprit.
L'existence n'était pas aussi simple, la frontière entre le bien et le mal jamais aussi nette.
Faits et spéculations se mêlaient dans son esprit au point de lui donner le vertige, elle ne parvenait plus à discerner le vrai du faux, n'avait plus de point de repère dans les ténèbres, terrifiée par cet homme de l'autre côté de la porte, terrifiée par ce silence qui enveloppait tout, terrifiée par la perspective d'une tempête d'un autre genre à venir, bien plus puissante que celle qui faisait rage dehors...
... la lecture lui apportait plus de plaisir que toute autre activité, avec un bon bouquin, elle voyageait loin, si loin de son quotidien, dans une autre culture, un autre pays où le soleil brillait et où les conditions de vie étaient plus clémentes.