[...] mais ses mains restées à l'air libre pour feuilleter les pages de son livre, étaient désormais glacées. Un sacrifice qu'elle était prête à accepter, car la lecture lui apportait plus de plaisir que toute autre activité; avec un bon bouquin, elle voyageait loin, si loin de son quotidien, dans une autre culture, un autre pays où le soleil brillait et où les conditions étaient plus clémentes.
Cet isolement, ce silence, cette fichue obscurité, tout cela participait à amplifier le moindre craquement dans la toiture ou le parquet, le sifflement du vent, les ombres, au point qu'elle se disait parfois que l'existence serait peut être plus supportable si elle se mettait à croire aux fantômes.
Elle aurait surtout aimé qu'il s'en aille sans tarder. L'dée de dormir sous le même toit que cet individu la terrifiait au plus haut point.
Cette fois-si , pas de sang, mais la scène n'en était que plus sinistre, d'une certaine manière. Quelque chose dans cet espace froid et vide donnait la chair de poule à Hulda.
On n'arrive à dans un pays où les décisions sont le fruit de connivences politiques. Tous les établissements financiers sont dirigés par d'anciens politicards en Islande, c'est absurde. Et comme je n'appartiens pas au bon parti, ça se retourne systématiquement contre moi.