La dernière tempête

Troisième et dernier volet de la dame de Reykhavik.

Attendez.

Je souffle un peu.

Et j'ai eu peur.

Nous remontons encore dix ans en arrière, Hulda a 40 ans, elle est mariée à Jon et leur fille Dimma est une adolescente de 13 ans. Femme au sein de la police criminelle de Reykjavik, Hulda met les bouchées doubles pour se faire accepter dans une société somme toute misogyne, mais aussi pour tenter d'obtenir l'avancement mérité. Les heures supplémentaires paraissant insuffisantes, elle sera de garde à Noël. Que peut-il arriver ?

Si vous vous lancez dans la lecture de cette trilogie, et je l'espère de tout coeur, maintenez la chronologie voulue par l'auteur. C'est subtil et très réussi. Et si possible, lisez-les l'un après l'autre comme moi, vous apprécierez d'autant mieux. Moi, je n'ai pas pu les lâcher et le plaisir a été croissant. Et quand je repense à la fin du premier opus… Brrr

Chaque volet reprend une enquête de l'Inspectrice Hulda. Pas de première jeunesse, son personnage est d'autant plus crédible. C'est une femme passionnée, qui se bat chaque jour et les démons qui l'habitent dans les deux premiers volets sont ici fait de chair et d'os. Que sa vie privée soit tourmentée ou que les meurtres ou disparitions soient omniprésents, on ne voit aucun meurtre ! Pas de carotide tranchée ni de crâne explosé. Mais cela n'empêche pas de les voir.
Un autre personnage présent dans les trois livres est ressenti encore plus fort ici : l'Islande, ses terres sauvages et son climat si particulier. Une petite ferme encore exploitée par un couple, tellement isolée au milieu du blizzard, des congères et des tempêtes de neige indissociables de cette période de Noël, m'a fait froid dans le dos.

Après avoir traduit en islandais les romans policiers d'Agatha Christie, Ragnar Jonasson s'est mis à l'écriture. Avec ses traductions, je pense qu'il a été à bonne école car sa plume est simple et directe, ses retournements judicieux, l'évolution de l'intrigue permet de ne pas découvrir immédiatement le coupable, bien au contraire, on désigne presque chaque protagoniste et à tour de rôle. Tout est bien imbriqué sans incohérence.

Sur d'autres avis, j'ai lu qu'on le comparaît parfois à Arnaldur Indridason. Non ! Ce n'est pas le même genre de livre. La plume d'Indridason est plus recherchée et travaillée, le contexte historique ou social est fouillé. Avec Ragnar Jonasson, s'il continue sur sa lancée, cela promet de très bons polars qui font passer de bons moments de lecture sans prétention.

Celui qui répond au doux prénom de Ragnar n'a pas besoin de multiplier les lignes narratives pour noyer le hareng fumé, et accessoirement le lecteur, dans la saumure, pour se rendre intéressant.
Avec seulement deux récits parallèles, ce qui est devenu ma limite de tolérance, il trouve immédiatement les bons accords et maintient un suspense glaçant.
En effet, proche du cercle polaire arctique, le climat exigeant du nord-est de l'Islande, fait sauter les bouchons de champagne gelé, ce qui au moment d'un prometteur Noël blanc, n'a rien de féérique surtout quand la tempête amène, avec son lot d'imprévu, un inconnu qui ne vous offre pas des fleurs mais des frissons.
Cet enfermement dans un cet enfer blanc génère une montée de la peur du plus bel effet.

Sans compter que Ragnar use de tous ces petits rebondissements qui font avancer la balle au fond des filets. Et même en pleine lucarne.

Ces retrouvailles avec mon enquêtrice islandaise préférée, qui, à défaut de surmonter un drame familial, dégivrent les éléments d'une enquête aussi fraîchissante que du Skyr congelé.

Polar des Fêtes de fin d'année en Islande : en plus de manger de la raie faisandée pour la Saint-Thorlak, les Islandais ont la bien jolie coutume d'offrir des livres à Noël et de passer ensuite la nuit à lire.

Mais ce qui devait être un temps de réjouissances a tourné au cauchemar pour la policière Huda qui a des problèmes avec sa fille adolescente. Malgré son désarroi, Huda ira enquêter sur la mort d'un couple dans un coin isolé de l'Est du pays.

En parallèle, on suit l'histoire d'Einar qui a hérité du bien familial et de sa femme Erla qui a du mal avec la solitude et surtout le long hiver. Mais quel est ce visiteur qui frappe à la porte dans une nuit de tempête?…

Un accrolivre et un bon polar : des pages qui se tournent sans effort et qui racontent des meurtres absurdes et des destins funestes.

Je viens de terminer la trilogie de Ragnar Jonasson avec l'inspectrice Hulda. Une trilogie inversée et très intéressante. Inversée car elle commence au moment où Hulda doit prendre sa retraite et se termine avec le drame familial que vit la jeune mère Hulda. La dernière tempête s'abattra sur une ferme de l'est de l'Islande et y soufflera plusieurs vies et Hulda, malgré le coeur brisé, malgré qu'elle soit anéantie acceptera de se rendre dans ce coin perdu pour y enquêter.
Ce dernier tome est au rythme des 2 autres ( La dame de Reykjavik et L'île au secret) lent, sombre, glacial et nous y comprenons la noirceur, la douleur d'Hulda qui l'habitera à jamais.
Même si les éléments de ce titre me sont connus, même si je goûte encore à la recette de Ragnar Jonasson , j'apprécie car c'est cette femme que j'affectionne malgré son caractère.
Une inspectrice que j'ai aimé, que je quitte avec regret et que j'ai envie de prendre dans mes bras pour la consoler.

Je me suis enfin décidée à ouvrir le dernier volet de la trilogie de Ragnar Jónasson mettant en scène l'inspectrice Hulda Hermansdóttir.

❄️J'éprouvais un tiraillement de lectrice, partagée entre l'envie de connaître le dénouement (ou plutôt le début de l'histoire, cette trilogie étant construite à l'envers) et le besoin de repousser le moment où sonnerait le mot fin.

❄️Retrouver Hulda, un personnage assez nuancé pour ne jamais tomber dans les clichés du flic et embrasser toute son histoire personnelle, son parcours professionnel (avec le constat d'une place durement acquise et jamais égale à celle de ses collègues masculins). Repenser aux deux tomes précédents à l'aune des nouveaux éléments sur sa vie.

❄️Savourer une nouvelle fois les constructions de l'intrigue à la "Ragnar Jónasson" alternant enquête, flash back, autre affaire semblant sans rapport avec la principale avant que tout ne se recoupe.

❄️Etre immergée dans cette atmosphère islandaise rude et inhospitalière, dans cette maison plantée au milieu de nulle part, avec le téléphone et l'électricité coupés à cause de la tempête de neige et frissonner lorsque soudain tout bascule.

❄️Se sentir piégée par l'auteur quand je me suis rendue compte que mes hypothèses étaient fausses.


❄️Nourrissez le chat, débranchez votre téléphone, dites à vos proches que vous n'êtes là pour personne car une fois que vous aurez commencé ce livre, vous voudrez lire le chapitre suivant puis le suivant puis le suivant ...
.Pour moi, la dernière tempête est le meilleur des 3 volets de cette trilogie !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

C'est la veille de Noël en Islande. Erla et Einar vivent dans une ferme isolée, bloquée par la neige. Depuis quelques jours en effet la tempête fait rage. Tout est prêt pour le réveillon, les cadeaux au pied du sapin, le rôti dans le congélateur, les bougies au cas où… IIs attendent paisiblement la venue de leur fille Anna qui vit non loin de là dans une petite maison également éloignée du village. Erla lit au coin du feu, ne s'étant jamais habituée à ce sentiment d'être coupée du monde une bonne partie de l'année. Et là, alors que la lumière vacille annonçant des coupures d'électricité, un inconnu vient frapper à leur porte…

Chez l'inspectrice Hulda et son mari Jón les fêtes de Noël ne s'annoncent pas très joyeuses non plus. D'autant qu'elle a invité sa mère dont elle redoute les réflexions…Et c'est surtout pour sa fille Dimma qu'elle se fait du souci, celle-ci ayant ces derniers temps un comportement inquiétant, refus de se lever, de participer à la vie de famille…à tel point qu'Hulda songe à prendre rendez-vous chez un psy…mais en pleines fêtes de fin d'année mieux vaut oublier, d'autant que Jón n'y semble guère favorable. Lui-même s'est éloigné, est même devenu fuyant…Bref elle tente se noyer dans son travail mais ne parvient pas à avancer sur la piste d'une jeune fille disparue…Une jeune femme qui voulait profiter d'une année de liberté pour écrire et voyager…

On retrouve Hulda quelques mois plus tard, le drame a eu lieu, elle s'efforce de reprendre pied alors que là-bas, dans la ferme isolée, l'attend une scène de crime terrible et inattendue…Un angoissant huis-clos qui ne laisse pas indemne, on ressent toute la violence de cette tempête et l'effroyable solitude des personnages perdus à la recherche de ce qu'ils avaient de plus cher ou anéantis par l'absence… et prêts à tout pour conjurer l'angoisse. Un roman poignant où se mêlent et se rejoignent trois histoires terribles, dans lesquelles se déchaine la folie humaine au rythme des éléments enragés.

Dernier tome de la trilogie La dame de Reykjavik. Je n'ai pas été surprise plus que ça d'apprendre que celui-ci se déroule 10 ans avant le 1er tome car quand ce n'est pas l'éditeur français qui publie une série dans le désordre, c'est l'auteur qui s'y met !

En l'occurrence je ne vois pas l'intérêt d'aller à rebours sur un roman complet pour voir se dérouler des faits dont nous avons eu plus ou moins connaissance et découvrir le tournant de la vie du personnage principal en fin de série est totalement incongru !

Trilogie il y a car il y a 3 tomes mais certainement pas pour le déroulement. Je conseille aux futurs lecteurs de commencer par le tome 3 et finir par le tome 2, surtout en les lisant à la suite.

A part ces constatations l'histoire de ce volume est plutôt intéressante même si le dénouement est facilement visible, peut-être un indice de trop car je ne fais jamais l'effort de découvrir qui ou quoi dans les polars, j'apprécie de me faire surprendre !

Une tempête de neige, un couple dans une ferme isolée, coupé de tout, un inconnu qui débarque et tout dérape..
Voilà le décor est planté, Hulda va mené l'enquête, elle va s'y jeter à corps perdu pour échapper à ce qu'il ce passe au sein de son foyer.
Hulda cette femme forte et attachante que nous avons rencontré pour la première fois dans la dame de Reykjavik.

Cette trilogie est vraiment formidable ! Et ce dernier opus est un véritable coup de coeur pour moi, entre tension, sensation d'être dans cette ferme en ses terres hostiles. Une angoisse palpable , une impression d'étouffement à toutes les pages, un isolement des plus terrifiant.
Je me suis véritablement plongé dans ce livre, dans ce décor, j'admire l'écriture de Ragnar Jónasson ! Il sait captiver son lecteur des les premières pages !

Petit plus, j'ai trouvé la couverture des éditions points magnifique 😍

1988, Reykjavik. On retrouve Hulda Hermansdottir, inspectrice de police au commissariat de la capitale sur une nouvelle enquête. Nous sommes deux mois après les fêtes de Noël, mais également deux mois après un drame l'ayant frappé personnellement. Hulda n'a plus travaillé durant plusieurs semaines. Et, elle revient au travail après ce repos forcé car elle doit s'occuper l'esprit. Rester chez elle à tourner en rond et à ressasser ne l'aide en rien.

En même temps, l'est du pays est frappé par une tempête de neige polaire. Les officiers reçoivent le signalement d'une disparition et, quelques jours plus tard, ils sont appelés en renfort dans l'est du pays où des corps sont retrouvés dans une ferme isolée. L'équipe de Reykjavik doit se rendre sur place. C'est Hulda qui mènera les investigations.

"La dernière tempête" est le dernier tome de la trilogie de "La dame de Reykjavic". Cette lecture est un vrai coup de coeur. Je me suis vraiment régalée. J'attendais ce troisième tome avec impatience et en même temps avec appréhension car il s'agit du dernier justement.

Il y a une alternance de trois évènements. On suit d'abord les évènements tragiques qui ont bouleversé la vie personnelle de l'inspectrice, puis le drame qui s'est produit dans la ferme et en parallèle l'enquête sur la disparition d'une jeune islandaise partie à l'aventure.

Hulda et Jon, son mari, ont dû faire face à la profonde dépression de leur fille, Dimma, treize ans. L'adolescente a progressivement plongé dans la mélancolie plusieurs semaines avant les fêtes de Noël. Elle ne sortait plus, ne communiquait plus et ne s'intéressait à rien. Hulda savait que quelque chose clochait mais n'arrivait pas à trouver les raisons. de plus, elle était trop occupée par son travail et laissait Jon gérer la situation. On connait la suite car on la découvre dans le premier tome de la trilogie. Mais, cette fois-ci les circonstances et les raisons de cet évènement nous sont précisément expliquées.

Huit semaines après, le commissariat de la capitale est amené à enquêter à l'extérieur de la ville. Hulda accepte de se rendre sur place. Des corps ont été retrouvés dans une habitation isolée, en bordure de forêt, après le passage d'un blizzard empêchant tout déplacement et toute communication, les lignes électriques ayant été momentanément coupées.

En parallèle, une femme d'une vingtaine d'années vient de disparaître alors qu'elle venait d'entamer un voyage d'une année en solo et sac à dos pour découvrir l'Islande, avant de poursuivre ses études. Une expérience que beaucoup de jeunes font chaque année. L'Islande est un pays habituellement sûr. Il ne s'y passe jamais rien. Pourtant, ces deux évènements occuperont intensément Hulda et son équipe.

Dans ce récit, j'ai adoré retrouvé l'ambiance qui régnait dans le tout premier livre de Ragnar Jonasson et qui m'avait tant plu. Il s'agissait de la première enquête mettant en scène Ari Thor dans "Snjor". Dans cette première enquête, il neigeait en continu dans le nord du pays et alors que toutes les voies d'accès étaient fermées, un crime s'était déroulé au coeur de la ville de Siglufjordur. L'enquêteur s'était alors retrouvé seul, sans renforts, dans un huis-clos glacial afin de résoudre l'affaire. Un contexte presque similaire se dessine dans la dernière enquête de Hulda. le puzzle se met en place progressivement. L'auteur sait tenir le lecteur en haleine dans un récit entrecoupé de plusieurs histoires, aux chapitres courts et entraînants. J'ai adoré cette lecture ! le seul bémol est que les enquêtes islandaises se lisent bien trop vite.

Lien : http://labibliothequedemarjo..

Dans La dernière tempête, nous retrouvons pour la troisième fois l'enquêtrice Hulda Hermansdóttir. Ragnar Jonasson nous plonge dans l'hiver islandais avec une histoire prenante, puissante et d'une efficacité redoutable. Cette nature islandaise, où l'homme se sent petit et insignifiant face à ses manifestations, donne toute la dimension et le relief particuliers à ce drame.
« C'était la vie qu'ils s'étaient forgée ici, une vie dont le seul but était de tenir bon ».