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3,8

sur 682 notes
Dans ce roman « Chaleur humaine », Serge Joncour raconte le resserrement des liens distendus entre les membres d'une famille grâce au confinement de cette pandémie vécue par chacun d'entre nous. Ce rapprochement entre les personnes montre également la re-découverte de la nature qui nous entoure, sources de la vie, souvent oubliée par ceux qui ont perdu ce contact permanent avec elle. Ce livre nous entraîne dans une réflexion par rapport aux relations que nous entretenons avec nos proches mais plus largement avec la nature et notre planète. Un exercice d'équilibriste qui conduit à réfléchir à la fois sur notre passé commun, sur les erreurs commises à l'échelle d'une famille mais également à l'échelle d'une nation voir du monde et du futur que nous souhaitons le meilleur possible pour les générations à venir ; encore faut-il qu'une forme d'acceptation et de solidarité s'exercent au sein de tous les êtres humains, ce qui semble encore incertain en 2023. En tout cas, une lueur d'espoir se dessine…
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C'est l'histoire d'une famille, c'est l'histoire de la vie, c'est l'histoire du début de la pandémie racontée avec l'humilité et l'engagement sincère de Serge Joncour .Comme pour chacun de ses romans les personnages sont ciselés, profondément humains. C'est un bonheur que de lire cet auteur (qui est certainement une belle personne).
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Imagine-t-on une fratrie en froid depuis des années se rapprocher en mars 2020 à la faveur d'un confinement ? C'est ce que Serge Joncour nous propose ici.
Alexandre, le fils aîné, a repris la ferme familiale. Ses soeurs ont quitté la campagne et bâti leurs vies plus loin, en ville. Gap culturel et économique, fâcherie au sujet d'une vente de terrains, voilà la fratrie désunie. Seuls les parents âgés les relient un peu. Quand le Covid apeure les citadins, les trois femmes décident de se confiner à la ferme. Moult péripéties s'annoncent...
Si j'étais professeur, je dirais "Peut mieux faire". La thématique "rat des villes / rat des champs" est assez conventionnelle, les personnages manquent de complexité. le roman est facile à lire, mais sans grand intérêt selon moi.
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un joli retour en arrière pendant cette pandémie qui a arrêté le monde.
Cette histoire m'a beaucoup plu. J'ai aimé revivre ces durs moments qu'on été les annonces du confinement.
Vivre les réactions de chacun, citadins ou non.
On à tous vécu quelque choses de particulier et j'ai aimé le retrouver dans ce livre à travers cette grande famille.
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J'ai été un peu déçue par Chaleur humaine. Peut-être ne fallait-il pas comparer le roman avec Nature humaine. Je m'attendais à tort à retrouver le même élan, la même dynamique. le thème principal de Chaleur humaine étant le confinement, c'est cette impression de "sur place" qui m'a gênée. Les personnages restent néanmoins très attachants, le frère et les trois soeurs finissent par se réconcilier, le neveu ne sombre pas dans la délinquance... tout est bien qui finit bien!
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J'aime cette façon d'écrire. Ici Joncour se mue en photographe , nous invitant à regarder dans l'oeilleton de son objectif. Il prend une photo de la période de Covid à travers une famille française ordinaire, dispersée par le distance et la vie. Mais ce Serge Joncour est aussi un petit malin qui nous distille une message fort sur notre capacité à nous rassembler quand vient le moment. Bravo ! C'est désormais un livre de la bibliothèque.
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Étrange expérience que cette lecture en octobre 2023 d'un récit qui se déroule au premier trimestre 2020 !

La COVID est l'occasion de retrouvailles d'une famille que l'héritage avait divisée depuis une quinzaine d'années : Alexandre avait repris seul la ferme familiale, chacune de ses trois soeurs avait installé une éolienne sur le terrain qui lui revenait et était partie vivre en ville, ses parents avaient poursuivi un peu plus loin des activités horticoles d'autosubsistance,

Le confinement est i le motif qui ramène toute la famille au bercail avec enfants et conjoint. Avec l'aide de trois petits chiens arrachés à des trafiquants et grâce à l'extraordinaire patience d'Alexandre, la famille parvient même à se ressouder. L'urgence climatique devient aussi l'occasion d'une coopération jusque-là inespérée lorsqu'il s'agit de sauver la forêt en brûlant des arbres victimes de colonies de scolytes. Même au niveau planétaire, les tensions se sont mises en sourdine : la Chine aide la Russie qui à son tour vient secourir les USA.

En ce mois d'octobre 2023, le confinement, c'est déjà de l'histoire ancienne et on voit bien la sagesse est du côté des anciens, Jean et Angèle qui ont bien pris la mesure des choses en concluant que "la vie va d'une peur à l'autre, d'un péril à l'autre, en conséquence, il convient de s'abreuver du moindre répit, de la moindre paix, parce que le monde promet de donner soif."

Lien : http://www.lirelire.net/2023..
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J'ai bien vécu le confinement, vraiment, mais Joncour a réussi à me faire sentir une angoisse par proxy d'un confinement lourd, défaitiste, violent, proche de gens détestables et souvent à peine esquissés.

On me l'avait vendu comme un livre tendre, marqué de bons sentiments familiaux, de ceux qui font du bien, une profondeur pleine de douceur et tous les adjectifs mélioratifs qu'on accorde généralement aux feelgoods. J'en ai eu pour mon argent, je me suis retrouvée face à quelque chose de poisseux, manichéen, stéréotypé, où la plupart des personnages sont cantonnés à quelques attributs (complotiste, gros, bruyant OU calme, conciliant, proche de la nature, les autres sont généralement juste des noms qu'on prête à deux ou trois actions et auraient tout aussi bien pu ne pas être là).

Bref c'était lourd, long et fastidieux.
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J'avais beaucoup aimé Nature Humaine dont le ton serein s'avérait particulièrement efficace pour ébranler nos certitudes ou revisiter l'histoire que nous avions imaginée à propos de la période 1976/1999.
Las, des doutes Serge Joncour ne semble pas en avoir beaucoup dans ce livre, semble, et ses certitudes, sont ici énoncées pesamment par des personnages sans personnalité, caricaturaux à l'extrême, manichéens et donneurs de leçons.
Les méchants sont bêtes et méchants. Ils tiennent un bar. En plus ils sont gros et ont été gilets jaunes. Les gentils sont vraiment gentils. Ils travaillent la terre, qu'ils n'ont jamais quittée, ou alors pour aller très loin et revenir, ou soignent les animaux à toute heure du jour et de la nuit.
Ils, ou ceux qui sont morts avant eux, avaient tout prédit. Tout cela vous a des relents de « la terre, elle, ne ment jamais » à ravir les nostalgiques du maréchal.
Tout le discours officiel sur la crise sanitaire de 2020, mâtiné d'un amour de la nature bébête, ou d'une écologie de bazar validée par des scientifiques de haut niveau, nous est resservi ici, sans distance aucune, au 1er degré.
Le degré 0 de la littérature.
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On retrouve comme de vieilles connaissances la ferme des Bertranges et la famille rencontrée dans Nature Humaine. Vingt ans ont passé Alexandre est resté travailler à la ferme et ses soeurs sont parties. L'éloignement est autant affectif que géographique. Viens la pandémie du COVID et tout est à nouveau bouleversé. Un récit fluide et agréable - mais sans surprise. Une chronique familiale bien menée, qui nous ramène dans ce moment du COVID. ( et cela m'a un peu dérangée de me replonger dans cette période)
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Nature humaine : Serge Joncour

Les événements du roman se déroulent entre 1976 et 1999

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