AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,79

sur 640 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
°°° Rentrée littéraire 2023 # 8 °°°

C'est l'histoire d'une famille qui se réunit, qui se retrouve. Cette famille, on la connait, c'est celle de Nature humaine. le Lot, la vallée de la Rauze. Des agriculteurs à la retraite. Quatre grands enfants, quadra, quinqua. Alexandre, le fils « loyal » qui a repris l'exploitation familiale, la ferme des Bertranges. Trois filles qui sont parties à la ville, Toulouse, Rodez, Paris, et sont en froid avec leur frère pour une histoire de terres cédées pour y installer des éoliennes et un centre de maintenance pour une société d'autoroutes. 

Il fallait trouver le catalyseur pour lancer la mécanique des retrouvailles. Très pertinemment, Serge Joncour choisit la crise COVID et son confinement qui pousse les soeurs à venir se réfugier aux Bertranges, exposant ainsi les rancunes familiales pour les placer à l'heure des règlements de compte. Ceci étant, ce n'est pas un roman sur le COVID même si le livre permet de regarder dans le rétroviseur cette période, et qu'il est impossible de ne pas se reconnaître dans les comportements décrits.

Comme à chaque fois, Serge Joncour puise la force de sa narration en ses personnages, tous magnifiquement caractérisés, tous humains, terriblement humains. D'abord, Alexandre qui semble insubmersible ; alors que le monde entier plonge dans la dépression, lui va étonnamment bien sur ses terres, la pandémie a validé ses choix, prouvant qu'il avait eu raison de miser sur une pratique agraire respectueuse de la nature. Puis Constanze, sa compagne, militante écologiste apaisée qui vit dans une réserve biologique protégée en Corrèze.

Et puis les soeurs, les urbaines, qui voient leurs certitudes bousculées par la crise. Serge Joncour a l'art de scruter les consciences, dévoilant subtilement les changements qui s'opèrent en elles alors que c'est si difficile de se comprendre après plus des années de silence lorsqu'on a rien en commun ni aucune expérience à partager :

« En le regardant faire, elle se demandait comment elle avait pu lui en vouloir autant. A l'époque, elle lui reprochait de ne pas avoir d'autre rêve que de vivre ici, de s'en tenir à ça. Elle estimait peu glorieux ce manque d'imagination pour un adolescent. Alors qu'elle aurait dû le bénir, en tout cas le remercier d'assurer la pérennité de ces terres, sans quoi les parents n'auraient pas pu garder la ferme, et ici il n'y aurait plus rien eu, sinon des ruines. Il y avait trente ans, elle le tenait pour un homme du passé, mais en fin de compte c'était bien lui le mur porteur, le socle renouvelé de la famille, à tel point qu'en ce moment même, pour trouver refuge, c'est vers lui qu'elle s'était tournée. »

Le titre l'indique bien, il est question d'hommes mais la faune et la flore sont au coeur du mouvement qui anime les personnages et leur évolution, dès les premières phrases, magnifiques, qui décrivent la joie des vaches à retrouver les pâtures lors de la mise à l'herbe hivernale. On sent l'engagement de l'auteur lorsqu'il célèbre la beauté de la nature qui respire lorsque les activités humaines se mettent en pause, lorsqu'il introduit dans l'intrigue trois chiots bichons comme symbole de cette nature à protéger, ou lorsqu'il dénonce les dérives de l'agriculture productiviste à l'ère du dérèglement climatique.

Engagé, oui, mais jamais donneur de leçons. C'est cette humilité, alliée à une véritable hauteur de vue dénuée de cynisme, que j'ai particulièrement appréciée dans cette fable tendre et humaniste. Finalement, la chronique familiale, radiographie juste d'une époque, se transforme en chant louant le lien retrouvé entre les corps et la nature, sans naïveté mais avec un optimisme qui fait du bien à l'âme.

« La vie va d'une peur à l'autre, d'un péril à l'autre, en conséquence il convient de s'abreuver du moindre répit, de la moindre paix, parce que le monde promet de donner soif. »
Commenter  J’apprécie          17821
Suite de « Nature humaine », ce roman nous confine, début 2020, aux Bertranges, chez les Fabrier, où Alexandre (57 ans) est rejoint chez ses parents (octogénaires) par Caroline, Agathe et Vanessa, ses soeurs qui ont déserté le Lot depuis des décennies.
- Caroline, enseignante à Toulouse, divorcée de Philippe, découvre les joies du télé-enseignement et les aléas des connexions internet en Midi Pyrénnées. Ecologiste, après avoir été socialiste, elle réalise que la terre est basse et que « ça change la vie »
- Agathe, commerçante à Rodez, et Greg, son mari, cafetier et supporter des gilets jaunes, arrivent avec leurs deux adolescents dont Kevin défavorablement connu de la police pour divers trafics.
- Vanessa, parisienne, figure de proue de la start-up nation, se fracasse sur les aléas de la mondialisation fissurée par l'épidémie COVID. Son retour à la terre est brutal.

La cohabitation manque initialement de chaleur … mais l'arrivée inopinée d'une couvée de trois chiots en quête de chaleur humaine rapproche la fratrie.

Scénario digne de la Bibliothèque Rose me direz vous ; erreur car Serge Joncour, avec un humour caustique et une plume aiguisée, balaye les virus ambiants et dévoile un ordre naturel résilient.

De quoi observer que certains chiots sont d'éminents philosophes et révèlent la nature humaine ?

Ce roman, aussi amusant que décapant est un savoureux instant de bonheur. Bien supérieur (à mes yeux) au superficiel « Nature humaine ».

PS : Nature humaine
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          1054
La famille est dans le pré.
Ne pas se fier au titre du roman, il n'est pas question de sudation mais d'un récit de confinement en famille à la campagne. D'un autre côté, les aventures d'un gérant de hammam ou de sauna dans un bled paumé du Lot qui propose une alternative au bain mensuel dans l'abreuvoir aurait peut-être déclenché chez moi plus d'enthousiasme qu'un rembobinage sur ce Printemps 2020 qui n'est pas encore passé au noir et blanc dans ma boîte à souvenirs.
Depuis 3 ans, je fuis comme la peste, ou plutôt comme la Covid, les carnets de bords et récits des confinés inoccupés qui n'étaient pas bricoleurs ou tricoteurs. Je suis donc rentré dans cette suite de « Nature Humaine » un peu en marche arrière mais pour connaître un peu l'étroitesse des routes vallonnées du Lot, je vous conseille de ne pas commencer par la fin.
Fuyant le confinement urbain, la promiscuité, le travail pour certains et le virus, Vanessa, Caroline et Agathe se réfugient aux « Bertranges » dans la ferme des parents. Les trois soeurs, une célibataire, une divorcée et une dernière en couple avec un beauf version premium, retrouvent sur place Alexandre, le frérot agriculteur resté à demeure. Pilier de la famille, ce dernier n'a pas besoin de Karine Lemarchand et de ses mélodies lacrymales d'ascenseurs puisqu'il est casé avec une autre amoureuse de la nature et des pulls qui grattent. Alexandre n'est pas ravi de voir revenir ses soeurs avec lesquelles les contacts se limitaient aux enterrements et aux voeux de bonne année depuis l'exode urbain et quelques histoires d'héritage. Côté éoliennes et passage d'autoroute au voisinage de ses terres, il a la digestion un peu difficile.
Tout ce petit monde va arriver avec ses valises, ses problèmes et va être obligé de tomber les masques (j'étais obligé de la faire !).
Les récits de Serge Joncour ressemblent à des week-ends à la campagne. Ils sont capiteux, moelleux, prennent leur temps sans le perdre, ils sont écrits pour être lus à la belle étoile et pourtant ils ne penchent jamais du côté des romans du terroir qui sentent le pâté de campagne et confondent histoire et traditions.
Il n'y avait donc que la plume de Serge Joncour pour parvenir à nous rappeler avec finesse et sans tomber dans le convenu, nos petites habitudes de confinés scotchés devant les JT, les transhumances de citadins accueillis à la fourche par les autochtones, nos débats intrafamiliaux dignes d'un réveillon trop arrosé, nos soudaines vocations d'épidémiologistes de zinc, les collections de papier toilette et surtout nos dénis, angoisses et incertitudes.
J'ai lu que Serge Joncour se décrivait lui-même comme un écrivain du dehors et la nature occupe effectivement une place de plus en plus importante dans son oeuvre depuis « Chien loup ». Si le confinement a arrêté un peu le temps, mis nos vies en pause, le roman décrit très bien que pendant cet entracte, la nature a profité de ses vacances et repris ses droits. L'auteur emprunte aussi l'oeil de son agriculteur de héros pour observer le changement climatique et le dérèglement des saisons dans son activité. Y'a plus de saison comme au bon vieux temps, ma bonne dame !
Ce roman est une réussite même si j'avais trouvé « Nature humaine » plus abouti et ambitieux, peut-être parce qu'il s'inscrivait dans un temps plus long qu'un écouvillon.
Allez Un petit pari sur le titre du prochain roman :
Chair humaine ? Chaîne Humaine ? Surhumaine ? Energumène ?
Tiens, c'est déjà ma 300 ème.
Commenter  J’apprécie          10510
Des milliers d'arbres couchés au sol par une tempête, la grippe aviaire, la sécheresse, des insectes qui tuent les arbres, la tuberculose bovine, les frelons asiatiques et maintenant un virus qui s'est échappé de Chine et qui menace les cinq continents, les sept plaies d'Égypte, une atmosphère de fin du monde. Une catastrophe sanitaire réunit à nouveau cette famille de ruraux qui s'était morcelée, le délitement familial, le déchirement entre ceux qui ont quitté la terre et ceux qui y sont restés. Ils n'ont plus rien à partager, depuis longtemps, ils vivent dans deux mondes différents.

À travers le portrait de cette famille contrainte de réapprendre à vivre ensemble, Serge Joncour aborde des thèmes d'actualité : la ruralité et son isolement, la culture intensive, la course à la productivité, le changement climatique. Il nous interroge sur notre capacité à surmonter une épreuve et à réfléchir sur nos erreurs passées. Sur quelques semaines, Serge Joncour nous détaille avec subtilité l'avancée de la pandémie du Coronavirus avec ses conséquences sur les êtres, sur les animaux, sur la nature. Un récit tendre et drôle fait de petits riens, les personnages et leur caractère sont bien croqués.
Commenter  J’apprécie          625
Evocation d'un passé proche et ô combien encore bien présent dans nos conversations, au point d'en faire un repère temporel ("c'était avant ou après le confinement ?"), le roman s'ouvre avec le début de l'année 2020, alors que la Chine plongeait dans un scénario digne d'un mauvais film de science-fiction.
La Chine, c'est loin, c'est presque une autre planète, pas de quoi s'inquiéter …Mais avec les jours qui passent, la menace se précise et l'inquiétude succède à l'assurance méprisante affichée par les médias.

Alexandre est le seul de sa fratrie qui vit encore à la ferme, avec ses parents. Les autres ont fait leur chemin loin des bêtes et des champs, une sombre histoire d'éoliennes et de terrains vendus a définitivement coupé les ponts entre les frères et soeurs. Mais la vie en ville dans le contexte angoissant de ce début d'épidémie cafouilleux va changer la donne.

En reprenant les unes après les autres les étapes de cette période complexe sur le plan sanitaire et politique, Serge Joncour ajuste le focus sur une famille éclatée qui n'aura pas d'autres choix que de tenter de vivre ensemble, avec ses personnalités si diverses et par conséquent incompatibles !

L'ambiance n'est pas très cordiale, les personnages les plus sympathiques sont sans doute les trois chiots qui parfois monopolisent l'attention plus que l'actualité brûlante .

Ma lecture soufre sans doute de ne pas avoir fait la connaissance de cette famille dans Nature humaine, que ce roman me donne envie de découvrir dans un flash back opportun.

Il n'en reste pas moins que j'ai passé un bon moment à observer cette mésentente cordiale d'une famille qui pourrait être l'archétype de la cellule ordinaire de notre monde contemporain.


352 pages Albin michel 23 août 2023

Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          612
C'est un vrai plaisir de retrouver
cette ferme du Lot où Joncour
nous invite à revenir 30 ans
après "Nature humaine".
La vie va comme elle va,
Alexandre se demande si bientôt
il ne faudra pas rentrer les vaches l'été
pour les protéger des canicules.
Son père cultive des carottes
dont les fanes forment une ombrelle..
Et puis la covid! Les soeurs qui vivent en ville,
ayant fui au galop le monde de la campagne,
demandent à s'y réfugier ..
Les trois éoliennes qui bordent à présent l'autoroute
sont l'empreinte indélébile de leurs discordes familiales .
Joncour porte un regard tendre, amusé
mais surtout inquiet sur notre monde en marche
vers des jours incertains.

Commenter  J’apprécie          459

Déjà ce titre.
On pense aux relations chaleureuses qui unissent des êtres proches.
Puis, on comprend vite qu'il y a un jeu de mots, plutôt cynique, relatif au réchauffement climatique dû au comportement humain non approprié à la protection de la nature (euphémisme, quand tu nous tiens).
Les chapitres égrènent les différentes étapes qui ont mené au confinement en mars 2020. À travers une famille éclatée entre ville et campagne, l'auteur décrit les effets délétères du réchauffement sur les arbres, les bêtes, les cultures, l'accès à l'eau.
Les citadins hautains sont bien contents de trouver un territoire qu'ils pensent vierge plutôt que de rester enfermés dans leurs quelques mètres carrés.
S'il fustige le mode de vie urbain et les décisions politiques qui mettent la nature en péril, l'auteur ne fait pas pour autant un portrait idyllique de la vie à la campagne où manquent les infrastructures, où les personnes âgées sont vite isolées, où la désertification notamment médicale est un motif de plus pour se rapprocher des villes.
Les personnages représentent un bon échantillon de notre société ce qui permet de faire le tour des tourments sociaux et économiques du confinement.
Ce qui est terrible, c'est que j'avais déjà oublié tout ça, cela me semblait loin et flou. Est-ce de la résilience ou du déni ? Je ne pense pas être la seule à avoir mis mon mouchoir sur cet épisode qui sera probablement suivi d'autres. C'est pourquoi un tel roman est nécessaire. Il n'est pas donneur de leçons, il fait un état des lieux en impliquant chacun d'entre nous et nous rappelle que rien n'est terminé, que tout ne fait que commencer.
Serge Joncour délivre dans ce roman beaucoup de tendresse, aux personnes âgées, aux animaux, à la nature, à la vie.
J'aime cet auteur un peu plus à chaque fois.
Commenter  J’apprécie          425
Genre : comédie apocalyptique

Quel livre étrange !
La quatrième de couverture, un brin grandiloquente, parle d'un « roman total ». Qui embrasse notre présent et nos fautes passées.
Une nouvelle version de la bible ?
Avec trois bichons comme héros ?
Pourquoi pas…
D'emblée le ton est donné et on se demande si Serge Joncour n'a pas écrit un roman à six mains avec Aymeric Caron et Michel Houellebecq. C'est drôle, bien écrit et impeccable moralement (ou impeccablement moral).
Joncour : « Je souhaitais écrire un roman sur une émotion collective, une sensation vécue non seulement par une famille ou un groupe, mais par toute une nation, le monde entier peut-être … »
Jugez plutôt :
L'action se déroule en février et mars 2020. Nous sommes aux Bertranges, coin perdu au fin fond du Lot. Alexandre, bientôt la soixantaine, a repris la ferme familiale, il élève vaches et veaux avec respect, rigueur, bon sens atavique et soucis de la biodiversité. Un gars solitaire et solaire, la figure centrale du livre (après les bichons). Il est fâché avec ses trois soeurs qui ont profité du partage pour faire ériger trois monstrueuses éoliennes qui le narguent, au loin. Il a une amoureuse géniale, résiliente, responsable d'une forêt protégée qui attire tous les savants du monde. Ils se retrouvent le week-end et n'ont pas d'enfant. Des enfants dans un monde pareil, c'est irresponsable et ça occulte la réalité. Ça oblige à penser à court terme, sur deux générations max.
Les parents d'Alexandre font du maraîchage à l'ancienne, au fond de la vallée où ils sont redescendus, pour mettre du beurre dans les épinards (petite retraite…). Ils ont un ouvrier agricole, Fredo, qui trempe dans divers magouilles.
Les soeurs s'avèrent moins pénibles que prévu. Elles habitent en ville : Rodez, Toulouse et Paris.
Et puis on suit l'avancée de la COVID, heure après heure, jour après jour. C'est vrai qu'on avait oublié…
L'inévitable se produit : tout le monde rapplique aux Bertranges. Et en particulier Agathe accompagnée de son ethylo-complotiste de mari et de ses deux ados perturbés.
La scène de l'Intermarché où Greg (le beauf d'Alexandre) provoque un début d'émeute est absolument tordante.

On apprend tout de même deux, trois bricoles: les pâturages naturels, l'épidémie de scolytes en cours qui ravagent les forêts, le rôle des blaireaux et des renards, l'ablation du rejet de l'artichaut, le repiquage des radis etc.
On le répète, le style est enlevé, ça se lit tout seul, c'est plaisant.
La dernière partie du livre est très sympa. Tout le monde sera de la partie, il y aura des surprises etc.

Mais on est très loin du roman total et, même si j'ai de l'affection pour Serge Joncour,
force est de reconnaître qu'il n'est pas un prophète.
Mais un bon romancier...
Commenter  J’apprécie          3720
oui c'est un beau roman ( mais je n'ai pas compris en quoi on le qualifie de "roman total" et je ne sais pas ce qu'est qu'un "roman total"), fondé sur la montée de la pandémie et la mise en place des mesures dans la France qui s'affole. On voit cette famille dispersée entre villes et campagne reprendre les tensions du passé à la lumière de ces nouvelles contraintes sanitaires; c'est fort bien écrit, rythmé avec des personnages bien sculptés ( crédibles, ni héros, ni transparent) ...l'intrigue avance sans que l'on puisse imaginer de quelle coté la piece va tomber....je vous laisse le découvrir par vous même.
Commenter  J’apprécie          360
En me rendant compte que ce roman allait parler du COVID, j'ai été un peu chagriné, ai-je vraiment envie de me plonger là dedans ? N'a-t-on pas assez souffert ? Et puis j'ai pris sur moi, je me suis lancé, et je n'ai pas regretté. J'ai même bien aimé ma lecture.

Je ne connaissais pas Serge Joncour, c'est le premier roman que je lis de lui, et je me suis rendu compte que les personnages que l'on rencontre dans Chaleur Humaine ont déjà été utilisés dans un autre de ses romans. J'imagine que cela permet de mieux les connaître, en tout cas cela ne m'a pas gêné dans ma lecture.

Je me suis laissé porté par l'histoire, qui est plutôt simple mais efficace, je tenais à savoir comment les personnages allaient évoluer, et je les ai trouvé très crédibles, et en lisant on repense également aux scènes que l'on a vécu durant ces années si spéciales.

Une belle surprise et une belle découverte.
Commenter  J’apprécie          362





Lecteurs (1476) Voir plus



Quiz Voir plus

Nature humaine : Serge Joncour

Les événements du roman se déroulent entre 1976 et 1999

VRAI
FAUX

10 questions
29 lecteurs ont répondu
Thème : Nature humaine de Serge JoncourCréer un quiz sur ce livre

{* *}