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3,79

sur 1179 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Deux histoires parallèles dans le même village l'une en 1914, l'autre en 2017.
L'alternance entre les deux périodes est le sel, le suspense du récit.
J'allais mettre 4* car l'écriture de Joncour est encore une fois pleine de poésie.
On admire la pureté et la dureté des paysages.
On sent la chaleur de l'été.
On entend le bruit angoissant des animaux la nuit.
Mais toutes ces descriptions entravent l'attachement aux personnages et entrainent quelques longueurs qui m'ont parfois perdue. L'ennui s'installe petit à petit.
La beauté de l'écriture ne fait pas tout.
Je reste donc mitigée en refermant ce roman.
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C'est la première fois que j'ai la chance de lire un polar de Serge Joncour. Cet auteur français, qu'on ne présente plus, a reçu une flopée de prix littéraires, qui le classe parmi les plus talentueux de sa génération. J'ai pu lire Chien-Loup, récompensé par le prix Landerneau en 2018, créé par les espace culturels des magasins E.Leclerc, il récompense un auteur français promis au succès auprès d'un large public. Et du succès, Chien-Loup en a eut, comme tous les autres romans de l'auteur.

L'histoire est originale. Elle se divise en deux narrations distinctes, qui se passent dans deux époques différentes (l'une en 1914, l'autre en 2017), mais à un endroit similaire : dans le village d'Orcières, département du Lot, un hameau reculé, peuplé de collines verdoyantes et d'animaux sauvages. D'un côté, nous avons Lise, une actrice connue et Franck, son mari, producteur de cinéma, qui ont loué pendant trois semaines une bâtisse ancienne, délabrée, isolée en pleine forêt, sans même un accès à Internet. Ils souhaitaient fuir la furie parisienne pour se ressourcer auprès de la nature dans le but de booster leur créativité. de l'autre côté, un siècle plus tôt, l'ambiance est toute autre. La guerre fait rage, les hommes sont mobilisés au front et les femmes doivent assurer la continuité des tâches à l'arrière. le paysage est plus sauvage, la tension accrue. Un allemand, dompteur de fauves, trouve refuge dans les collines boisées du mont d'Orcières, accompagné de ses lions, qui demandent une attention constante. Joséphine, habitante du village le plus proche, se retrouve seule après la mort de son mari, envoyé comme médecin pour soigner les soldats au front. Joséphine s'éprend du dompteur Wolfgang ; une histoire d'amour secrète, un peu honteuse, naît alors entre eux. Personne ne comprendrait que Joséphine soit aussi vite retournée dans les bras d'un homme après le décès de son mari ; dans les bras d'un allemand, qui plus est.

J'ai beaucoup apprécié l'originalité de l'histoire. Serge Joncour a une imagination indubitable, puisqu'il nous donne à lire un récit novateur, qui nous embarque dans des contrées lointaines, dépaysantes, sauvages. On se retrouve plongé en pleine guerre mondiale, mais d'un côté que l'on a peu l'habitude de voir : auprès des femmes restées en arrière-fond, qui redoublent de travail pour pallier à l'absence des hommes. Elles doivent travailler la terre pour produire de la nourriture, faire tourner les usines pour renflouer les stocks de munitions, puis s'occuper de leur maison et de leurs enfants. Tout ça dans la crainte, l'angoisse et la profonde tristesse de savoir leurs fils, leurs maris ou leurs pères, engagés dans une guerre meurtrière, dont ils risquent de ne jamais revenir. le courage de ces femmes est parfaitement mis en avant ici et j'en remercie grandement l'auteur.

Outre cet aspect, chaque lecture est amené à sortir de sa zone de confort, puisqu'on est plongé dans une campagne désertée, où occupe connexion Internet n'arrive. Un environnement propice pour se reconnecter à soi-même. Mais plus insidieusement, l'auteur nous amène à réfléchir sur la désertification de certains espaces – notamment ici, dans le Lot où se déroule l'histoire, doté de 175 000 habitants seulement, le département occupe pourtant un large espace, plus de 5 300 kilomètres.

Les thématiques de Chien-Loup sont nombreuses, mais la principale est sans doute contenue dans le titre : Serge Joncour aborde la relation entre les animaux et les êtres humains. Les animaux sont partout dans le récit : ils sont un élément clef pour les humains, autant pour assurer leur subsistance que pour les aider à surmonter les difficultés de la vie. Animaux domestiques ou sauvages, moutons, chiens, loups, chacun occupe une place prépondérante dans le récit. En tant que maîtresse d'une jeune chatte de cinq ans, j'ai été particulièrement touchée par une citation que j'ai relevée : « Être maître d'un animal c'est devenir Dieu pour lui. Mais avant tout c'est assurer sa subsistance, sans quoi il ne redeviendrait rien d'autre que sauvage, ou mourrait« . Des propos élémentaires, dont on a parfaitement conscience, mais qui nous apparaissent avec encore plus de force lorsqu'on les voit écrit. Néanmoins, je déplore que l'auteur nous offre un véritablement point de vue sur la relation entre les animaux et les hommes. Il ne fait que disposer des faits factuels, sans pour autant s'engager sur une pente subjective qui nous apporterait une pointe de réflexion quelconque.

En définitive, même si l'histoire est intéressante, puisque dotée de thématiques variées et souvent peu abordées dans les autres romans, je me suis quand même ennuyée. Il n'y a que très peu d'actions et beaucoup de répétitions dans un roman qui compte plus de 500 pages… ça en fait ! le fil rouge de l'histoire n'est pas très clair, les sujets partent quand même dans tous les sens : on parle de la guerre, des femmes, d'amour, de la relation avec les animaux, des désertifications des campagnes, du monde cruel du business… on s'égard sans se fixer sur une seule ligne, ce qui nous éparpille dans la narration.

Un récit aux multiples sujets (la guerre, les relations entre les hommes et les animaux...), tous très intéressants, mais qui s'étirent en longueurs. Ce roman aurait pu être écrit en 200 pages, mais il en compte plus du double ! Ravie quand même d'avoir lu mon premier Serge Joncour et intriguée d'en découvrir d'autres.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Été 2017. Lise et Franck partent pour trois semaines de vacances, dans un gîte perdu au milieu du causse. Pour Lise, c'est l'occasion de se couper des ondes, de renouer avec la vie simple et avec la nature. Pour Franck, c'est l'enfer : ce producteur stressé, drogué à l'information et à la connexion, ne supporte pas l'immense solitude des lieux. « Il se mit à marcher de long en large pour essayer d'attraper du réseau quelque part, il tenait le téléphone tendu devant lui, comme une télécommande pour rallumer le monde. » (p. 58) Et le calme n'étant pas le silence, Franck redoute tous les bruits venus du sous-bois et des collines alentours. Y aurait-il des ours ou des loups dans les parages, rôdant chaque nuit ? « Cette obscurité, il la ressentait comme une encre qui s'infiltrerait en tout. » (p. 89) Quand arrive un immense chien-loup qui semble se chercher un maître, Lise et Franck ne savent pas encore qu'ils vont toucher du doigt la cruauté et la folie humaines. Et que, par un étonnant retour d'histoire et de destin, leur séjour dans la maison isolée a un lien très fort avec l'Allemand dompteur de fauves, à qui on avait permis de se cacher de la guerre avec ses monstres rugissants tout en haut de la montagne. Cet Allemand dont la présence surplombante et menaçante lui a valu les pires accusations : n'était-ce pas lui qui était responsable des pluies diluviennes de l'automne, de la foudre sur les Orcières et de la disparition du soleil pendant l'hiver, alors que tous les hommes étaient au front et que les femmes s'épuisaient à travailler la terre et à continuer à vivre ? Mais personne, sauf la belle Joséphine, la femme du médecin, n'osait monter les voir, lui et ses fauves. « On ne cherche pas querelle à un homme qui fait s'asseoir des tigres et des lions, ça porte malheur... » (p. 99).

J'ai apprécié les débuts de ce roman qui rappellent la boucherie que fut la guerre de 14-18. Et par boucherie, j'entends le sens premier, ce lieu affreux où l'on abat les animaux : boeufs, chevaux, bêtes de cirque et de zoo, tant d'innocents enrôlés de force dans le conflit des hommes. J'ai aussi apprécié le rappel du lien qui unit l'homme et la bête domestiquée : « Être maître d'un animal, c'est devenir Dieu pour lui. » (p. 189) J'ai également apprécié l'alternance des chapitres, entre 1914 et 2017, ce qui construit un suspense haletant entre le drame passé et le drame en cours. Hélas, la résolution m'a beaucoup déçue : trop courte, trop brusque, trop facile en un sens. Autre point négatif : les répétitions d'un chapitre à l'autre, voire d'un paragraphe à l'autre, qui m'ont donné l'impression d'un récit qui ne progressait pas, qui piétinait, voire qui était tiré en arrière. Cependant, la plume de Serge Joncour est là, généreuse et riche, et rien que pour ça, cette lecture n'est pas manquée !
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C'est un livre prenant.
Je l'ai acheté, ce livre, parce que l'intrigue se déroulait dans le Lot.
Bon... certes, ça se passe dans le Lot, mais ce n'est pas un Lot que je reconnais. J'y vis, je n'y connais pas cette végétation dense dont il parle,et ma foi, à part quelques noms de village qui font couleur locale, le reste pourrait se passer dans n'importe quelle campagne retirée.
Ce n'est pas très important de toute façon...
Ce roman alterne deux périodes, un chapitre se déroulant pendant la première guerre mondiale suivi d'un chapitre situé à l'époque actuelle.
Il y a une certaine tension, on a envie de connaître la suite.
Ce n'est pas mal écrit, mais j'ai trouvé l'écriture assez plate, manquant de poésie et, si l'histoire intrigue incontestablement, les personnages m'ont semblé un peu sans intérêt, ou en tout cas pas assez approfondis, un peu caricaturaux : les villageois sont des rustres au verbe rare et les citadins tous suspendus à leur téléphone portable.
Certains détails nous font penser qu'il va y avoir un suivi puis l'histoire reprend son cours simple sans revenir sur le pourquoi du détail, laissant comme une porte béante sur le vide.
Mais certes, c'est un livre prenant.
Et c'est déjà pas mal.
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Cette année, c'est Lise qui s'est occupée des vacances : ce sera une maison complètement paumée dans le Lot. Pas d'électricité, à peine de l'eau, évidemment pas de réseau (ni 4G, ni 3G, pas même d'Edge à des kilomètres à la ronde). Elle a envie de ça, après son rude combat contre une longue maladie, elle se méfie des ondes, de toutes les ondes, et puis avec Franck, son mari, ils vieillissent, elle est actrice, on ne l'appelle plus guère pour jouer, il est producteur, ça fait longtemps qu'il n'a pas fait un succès. Bien sûr son catalogue en comporte quelques-uns mais il se sent un peu hors du coup lui aussi, il vient tout juste de s'associer avec deux petits jeunes et il se demande s'il a bien fait, s'il ne s'est pas jeté dans la gueule du loup.
Trois semaines pour faire le point, livrés à eux-mêmes.
Enfin, presque.
Un chien étrange, déjà, s'invite dès la première nuit.
En parallèle nous est également racontée l'histoire du petit village en bas de la maison pendant la première guerre mondiale, et il s'en est passé des choses…
Ce treizième roman de Serge Joncour est rural, rustique, empli d'animaux, d'insectes, d'arbres et de micro-climats. On y subit une canicule torride ainsi que des orages dévastateurs, on a des remontées acides tandis que les protéines animales ravagent notre système digestif, on y aboie, rugit, bêle, bref, c'est du concret, du palpable, des chairs qui palpitent et des esprits qui s'échauffent.
Mais en même temps on s'y enlise un petit peu aussi passé la première moitié, ça n'en finit plus de tourner autour des mêmes choses et sensations, un petit problème de rythme ( et de répétitions) qui casse un peu la bonne impression initiale.
Du coup, forcément, on n'est pas enclin à l'indulgence envers un épilogue, lui, pour le coup un peu rapide.
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Ce n'est pas le meilleur roman de Serge Joncour, j'ai de beaucoup préféré "Repose-toi sur moi" ou "L'écrivain national" ou encore "L'amour sans le faire".
Pourtant j'ai aimé le procédé narratif : il y a deux histoires en parallèle qui ont pour cadre le même village Orcières.
La première histoire remonte à 1914, la déclaration de guerre et les femmes qui prennent en charge les travaux des champs. Un dompteur de fauves allemand, déserteur, vient s'installer dans les collines avec ses animaux.
Il vit à l'écart du village là où l'on a caché des troupeaux de brebis et moutons. Quand les moutons disparaissent, on soupçonne "l'étranger", c'est la femme du médecin du village qui va mener l'enquête et partir vivre dans les estives, elle va succomber aux charmes du dompteur, au mépris du qu'en dira t'on.
Parallèlement, la seconde histoire se passe en été 2017. Un couple formé par Franck, un producteur de films et Lise, une ancienne actrice, a décidé de passer ses vacances dans un endroit coupé du monde, il n'y a même pas de réseau pour les téléphones portables.
Au départ, Franck a beaucoup de mal tandis que Lise adopte tout de suite ce cadre idéal pour le repos, la méditation et la peinture.
Franck a des problèmes à son travail : il a deux nouveaux collègues très jeunes qui ne partagent pas forcément sa vision du métier. Eux sont attirés par Netflix et Amazon et plus par les séries que les films au format classique.
Un autre personnage aura son importance dans l'histoire, il s'agit d'un chien-loup. Ils vont s'apprivoiser mutuellement.

Avis un peu mitigé sur ce roman car j'attendais qu'il se passe quelque chose, je suis un peu déçue par l'histoire se passant de nos jours. de plus j'ai été un peu gênée par la longueur du roman et les nombreuses répétitions, ça gâche un peu le plaisir.

Au final, je dirais pas mal, sans plus. Mais bon, c'est juste mon avis !
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Serge Joncour avec son dernier livre interroge l'homme moderne :

- Qui es-tu sans ton portable ?

- Veux-tu continuer à subir le stress incessant d'un travail hautement concurrentiel ?

- Veux-tu continuer à consommer de la viande comme les bêtes fauves ?

Un couple parisien et dans le vent choisit pour leurs vacances un lieu hors du commun. Loin, dans les montagnes, une maison presque inaccessible, en pleine nature sauvage … sans wi-fi faut-il le préciser ?

Lise, qui a traversé la maladie, est prête pour ce lieu de silence ; Franck, qui travaille encore, ne l'est pas, du moins au début…

Serge Joncour entrelace deux histoires pour nous ouvrir la porte de cette étrange maison.

1914 – 2017 sont les dates qui font ce roman.

Ce qui est regrettable, c'est la répétition d'une bonne idée. Comme le chien-loup du roman, Serge Joncour, quand il attrape un os, il ne le lâche plus : combien le combat de l'Homme contre son portable est difficile, combien les villages sans hommes de la Première Guerre Mondiale ont souffert, combien les femmes de ces villages étaient courageuses !

Inlassablement, page après page, il nous répète les mêmes choses. Il pense probablement que le portable et l'internet nous ont tant abrutis que, pour que nous puissions comprendre quelque chose, il faut nous le rabâcher au moins dix fois.





le 21 juillet 2018 j'avais noté :

Bon, l'histoire est intéressante, les idées et les réflexions sont bonnes, la recherche historique est bien faite, mais, nom d'un crayon, à quoi servent toutes ces répétitions, à peu près sur tous les sujets ?

Décidément avoir de l'imagination et en même temps du style n'est pas donné à tous les écrivains.
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Mon dieu, quel ennui! Première découverte de l'auteur, et si j'ai apprécié l'écriture, je ne me suis pas retrouvée dans cette histoire de bobos parisiens qui revivent au contact de la nature. La ficelle est grosse, l'intrigue inaboutie et la fin inintéressante.
Trop de descriptions de paysage, d'animaux: j'avais l'impression de "lire" les tableaux de Millet.
Seul attrait de ce livre: la partie consacrée à la période de la Grande guerre. Et encore, l'auteur m'a frustrée avec une histoire d'amour juste évoquée, pourtant originale, puissante.
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Lise et Franck , parisiens qui appartiennent tous deux au milieu du cinéma, débarquent pour leurs vacances dans un coin paumé du Quercy. C'est Lise qui est à l'initiative de la location d'une maison de vigneron, au confort sommaire, très isolée et difficile d'accès. Elle sait très bien ce qu'elle y cherche : isolement, calme, déconnexion. Franck se laisse faire sans conviction, parce qu'il aime Lise, qu'elle lui est nécessaire, qu'elle vient d'être sérieusement malade. Mais il imagine qu'il trouvera facilement des prétextes pour s'évader et retourner à Paris. L'arrivée dans la maison est épique. Franck est anxieux, il ne supporte pas l'idée de n'avoir pas de réseau.

Mais au fil des jours, Franck va se transformer, il va « pactiser » avec un chien sauvage, il va peu à peu renouer avec sa part animale et trouver des solutions pour régler des questions professionnelles épineuses.

En parallèle à ce qui se déroule sur deux semaines de l'été 2017, l'auteur évoque l'histoire très singulière du pays au moment de la première guerre mondiale : un dompteur Allemand est venu se réfugier dans cette maison avec ses fauves. Au village, les habitants non mobilisés, femmes, enfants, vieillards, handicapés imaginent toutes sortes de choses à propos de cet Allemand. Seule Joséphine, l'épouse du médecin et première veuve de guerre saura « apprivoiser » le dompteur de fauves.

Cette double trame narrative est prétexte pour Serge Joncour à nous décrire avec talent cette nature sauvage et le rapport des hommes avec elle.
Il interroge aussi le rapport de l'homme du vingt et unième siècle aux nouvelles technologies et décrit la sauvagerie de la mondialisation à travers les yeux de Franck et le milieu de la production qu'il semble bien connaître.

J'ai lu Chien-Loup en une dizaine de jours. Si j'éprouve le besoin de donner cette précision c'est que mon ressenti au fil de ces dix jours n'a pas toujours été le même. Selon ma propre humeur, j'ai soit été embarquée dans ce coin paumé du Lot avec Lise et Franck (j'y ai senti la chaleur, j'y ai entendu les bruits, j'ai partagé avec Franck une sorte d'oppression et de peur) soit j'ai été agacée et dubitative face au comportement des deux protagonistes de 2017 que j'ai trouvé très caricaturaux. Parfois j'ai pu me fondre dans cette nature préservée et me laisser prendre par tout ce qui stimule les sens, parfois les personnages ont pris le dessus sans pouvoir capter mon intérêt.

Le découpage en chapitres alternant les époques est un bon procédé pour relancer l'attention du lecteur mais malgré cela, J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de redites. Je crois que ce roman qui mélangent de bons ingrédients aurait vraiment gagné à être resserré.

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Je n'ai pas été vraiment convaincue par ce livre que j'ai trouvé longuet et parfois ennuyeux, avec, de plus d'irritantes maladresses d'écriture, telles les innombrables "il sortit dehors".
Le thème de l'aliénation de l'homme ou de la femme contemporains par la technologie et la vie moderne est un peu rebattu et la conversion du héros, à la fin du livre, au retour à la nature et à une existence dans une contrée sauvage m'a parue assez peu vraisemblable. L'idée d'alterner les faits qui se sont déroulés dans un même lieu à deux époques différentes est en revanche assez intéressante, sans être nouvelle et l'histoire du dompteur de fauves retiré dans cette contrée durant la première guerre mondiale présente une certaine originalité.
Certes, pas un mauvais roman, mais qui aurait beaucoup gagné à être raccourci.
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