Lignes de vie

Avec Ligne de vie, je crois que je tiens ma meilleure lecture du mois d'avril.

Pour une fois je en suis pas déçu par une lecture plébiscitée par les lecteurs.

On est plongé dans la vie quotidienne de la population de Coventry pendant et après la guerre. On suit une famille haute en couleurs. le petit Franck sert de lien entre les différents membres de la famille. Comme sa mère est instable, les soeurs se partagent son éducation. En allant d'un foyer à un autre, il découvre différentes mentalités, différents modes de vie. Franck entame sa vie dans une société anglaise qui connait les bouleversements de l'après-guerre.

Graham Joyce distille des éléments de fantastique tout le long de son récit. Mais ils sont parfois si discrets que je me suis demandé si ce qui sortait de l'ordinaire n'était pas juste une folie de certains personnages. L'exemple le plus marquant est l'homme derrière la vitre avec qui Franck a une relation particulière. Quand j'ai appris la vérité sur cet homme, on découvre que le macabre peut jouxter l'émotion.

Donc pas de regret après cette lecture, juste la satisfaction d'avoir lu un beau roman.
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Je venais de terminer le Joyau des Valoris de Pierre Pevel, et j'ignorais absolument quoi lire. En fouillant dans ma PAL, je suis tombée sur ce livre et je me suis dit "Pourquoi pas?".

Je dois avouer qu'il fut une jolie surprise. Je ne m'attendais à rien de particulier et pourtant, j'ai beaucoup aimé cette lecture.

J'ai été déconcertée au début par le langage assez "parlé" de l'auteur, mais cela colle à la famille. C'est une famille vraiment atypique, avec des personnages au final tous attachants à leur manière. J'ai beaucoup apprécié Cassie, qui est un esprit libre, un peu "fofolle". Souffre t-elle d'une pathologie quelconque? On l'ignore et c'est ausssi bien. C'est une mère très aimante et cela semble suffire à son fils.

J'ai aussi beaucoup aimé la matriache Martha, qui arrive à manipuler tout son petit monde l'air de rien, c'est une femme forte qui donne tout à ses filles.

Le contexte après guerre est assez intéressant également, même s'il n'est pas non plus hyper développé, selon les moments.

Et le côté fantastique est en arrière plan, tout en subtilité.

Le lecteur se prend à aimer toute cette "petite" famille et leurs "aventures". C'est une tranche de vie, l'histoire d'une famille, ne vous attendez-pas à des rebondissements toutes les 5 pages. Mais c'est beau tout simplement.

En bref: Une jolie surprise pour une lecture dont je n'attendais rien de particulier.


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Quel roman étonnant! Au départ, j'ai pensé « pas vraiment mon genre, je crois que je ne vais pas le finir… » et puis, j'ai continué, continué et je suis tombée sous le charme de cette famille étrange, où le fantôme du père traîne en lisant son journal, où la mère reçoit des visites lui annonçant des évènements à venir et où la plus jeune fille, Cassie, a des « absences » après lesquelles elle ne se souvient pas toujours de ce qu'elle a fait…
Et j'ai aimé ce livre, vraiment… ❤

Ci-dessous, une phrase qui dit mieux que je ne pourrais le dire mon ressenti face à ce livre :

» Et son écriture est comme une petite musique, qui semble si banale à la première écoute, mais qui s'impose lentement et qu'on ne peut en fin de compte ni quitter ni oublier. Graham Joyce ne se plie jamais à la tentation du grand guignol. Si ses scènes sont fortes, c'est parce qu'il les écrit avec un talent extraordinaire. Pas d'effets spéciaux, rien que le plaisir de raconter les choses, la malice de dérouter le lecteur, la délicatesse de tracer des lignes de vie. » – Jean-Claude Vantroyen
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Coventry, Angleterre, 1946. Dans une ville qui porte encore les stigmates de la guerre et du terrible bombardement de novembre 1940, Martha, une septuagénaire un peu étrange, veille sur sa famille composée de sept filles. Certaines sont mariées, d'autres vivent seules, seule lui pose problème Cassie, dont les "absences" la rendre incapable de se débrouiller, au point qu'elle doit abandonner le bébé qu'elle vient d'avoir. Mais elle ne parvient pas à s'en séparer, si bien que la famille est contrainte de s'occuper de l'enfant. Il va ainsi vivre chez l'une ou l'autre de ses tantes, aimé tout de même par sa mère qui fait ce qu'elle peut pour contribuer à son éducation. Très vite, il s'avère que l'enfant, comme Cassie et Martha, a des talents particuliers : comme elles, il peut voir les morts…

Un roman qui flirte avec le fantastique sans y entrer complètement. Je l'ai apprécié pour l'aspect historique de la vie quotidienne de l'Angleterre de l'après-guerre, et pour les liens assez formidables qui réunissent les membres de cette drôle de famille, en incluant les maris. le récit est parfois un peu longuet, mais comme le lecteur ne peut faire autrement que de se prendre de sympathie pour les personnages, la lecture en est plutôt agréable, notamment dans sa dernière partie, où les choses s'accélèrent.
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Graham Joyce est un auteur dont je connaissais la réputation, mais je n'avais jamais eu l'occasion de découvrir un de ces romans. Ainsi lorsque j'ai l'opportunité de lire Lignes de vie, je n'ai pas hésité un seul instant.

L'histoire se déroule à Coventry juste après la seconde guerre mondiale. Dans cette ville, durement touchée par les bombardements allemands, on fait la connaissance de l'étrange famille Vine, notamment de Cassie et de son fils Franck.

Je me suis très facilement plongée dans ce roman, et rapidement je me suis attachée à cette famille bien atypique. En effet, bien que cela ne soit pas clairement dit par l'auteur, on devine que certains membres de la famille ont des dons, en particulier Cassie. La benjamine de la famille a en effet un comportement bien étrange aux yeux des habitants de son quartier et même aux yeux de ses soeurs qui ne la comprennent pas toujours surtout quand elle décide de garder son fils Franck au lieu de le confier à l'adoption comme il était convenu. Cette décision d'abord controversée puis acceptée par tous, est le point de départ du roman. Au fil des pages, on voit le petit Franck, grandir, évoluer au sein de la famille Vine et le voir développer tout comme sa mère certains talents.

La plume de Graham Joyce est particulièrement agréable à lire et bien qu'il n'y ait pas au final beaucoup de rebondissement et que le fantastique est surtout suggéré, on se laisse porter par les mots de l'auteur, et jamais je ne me suis ennuyée. Par ailleurs de nombreux sauts dans le passé ou dans le futur ponctuent le récit. Ils donnent du rythme à l'intrigue et nous aident à mieux comprendre le comportements des membres de la famille Vine.

En conclusion, Lignes de Vie est un roman qui m'a énormément plu. J'ai aimé le mélange tout en finesse entre le roman historique et fantastique et j'ai aussi apprécié suivre l'histoire de la famille Vine mais aussi de Coventry, personnage à part entière du roman.

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Quelle famille ! Malgré les divergences d'opinions, de vie, la famille Vine restera soudée. Les six soeurs de Cassie vont l'aider à élever son petit garçon, qui va avoir un mélange d'éducation, habitant au fil des années chez chacune de ses tantes. Nous sommes à la fin de la deuxième guerre mondiale et la Grande-Bretagne, comme beaucoup d'autres pays, doit se reconstruire. Franck va vivre ces changements, tout en prenant conscience d'un don qui lui est propre et dont sa famille essayera de le protéger.

Ce n'était pas forcément gagné. Même si j'appréciais le contexte historique (je n'avais jamais lu de récit de l'après guerre en Angleterre) et l'écriture, je pensais avoir du mal avec les membres de cette famille. On se rend compte rapidement que Martha, la mère de ces sept filles, est celle qui dirige tout, qui prend les décisions sans laisser parfois la parole à ses filles. Puis certaines de ces dernières n'étaient pas vraiment attachantes aux premiers abords. Et à la fin de ce livre, je ne peux qu'avouer que finalement, je les ai adoré. J'ai aimé suivre leur vie de famille, certaines restent vieilles filles, certains se marient,etc... On les découvre avec les yeux de Franck et Cassie qui vont loger pendant une certaine période chez chacun des membres de cette famille.

J'ai eu une préférence pour Cassie, qui est la soeur qui a la plus grande importance dans le récit. Elle est instable, dépendante des autres, ne peut pas s'occuper d'elle-même et donc encore moins de son enfant. Mais elle essaye, elle l'aime. Et sa fragilité comme sa force, son optimisme, sa vision du monde m'ont touché. Franck est aussi un personnage très intéressant. Il est très intelligent, et arrive à faire la différence entre ce qui est bien et mal.

Ce livre est un mélange entre un histoire de famille et une récit historique. J'ai apprécié en apprendre davantage sur cette période d'après guerre mais aussi sur les familles qui restent à attendre leurs hommes partis au front jusqu'en 1945. L'époque est très intéressante, on rencontre l'évolution des moeurs avec l'émancipation des femmes, le changement dans la vie maritale,etc...

Une touche de fantastique est présente dans l'histoire. Même si au départ, beaucoup de zones d'ombres sont présentes, on commence à comprendre que Franck possède un don particulier. Mais pour cette famille, ce n'est pas vraiment une surprise, vu que certains de ses membres sont assez spéciaux, certains sont voués au spiritisme et aux morts.

Ce sera les réponses à ce sujet qui arrivent à peu tard dans le récit à mon goût qui fera que ce n'est pas un coup de coeur. Les questions trouvent leurs réponses mais avec un poil en retard pour moi. J'ai eu le temps de me poser mille questions et parfois, j'étais aux bords de l'incompréhension.
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Un roman passionnant au lendemain de la seconde guerre mondiale, imprégné de générosité, et de solidarité féminine qui peut paraître un peu asthmatique dans les toutes toutes premières pages mais qui dérive vite en page-turner. Joyce esquisse le portrait de Martha qui régente son monde, ses sept filles et Franck son petit-fils le bébé de Cassie la benjamine. Cassie un peu ésotérique et spirituelle dispose de cette faculté de converser avec son père décédé. Franck si sensible et prodigieux, grandit dans un pays encore bouleversé par les bombardements qui ont tout saccagé lors d'une terrible nuit... Un roman fulgurant porté par le souffle d'une plume qui oscille entre une écriture littéraire et orale.

. Il faut parfois aux toiles d'araignée la combinaison d'un rayon de soleil et de perles de rosée pour que soit révélée leur parfaite architecture ? C'est le rôle que joue le fantastique dans « Lignes de vie » : juste une touche légère qui en intensifie la charge émotionnelle et met en relief la magie la plus fondamentale , celle de l'amour des autres par-delà leurs différences et leurs faiblesses. Car dans la famille Vine ,parler aux morts ne pose pas problème , ce qui importe c'est se parler entre vivants . Un grand livre , un livre qui fait du bien à l'âme .

Sans le challenge « Un mot, des titres », ce livre aurait encore traîné un bon moment dans ma PAL : une chance que le mot « vie » soit donc sorti du chapeau d'Azilis ! ;)
C'est un livre que j'ai donc piqué à mon papa et, je dois dire que, connaissant ses lectures habituelles, je suis assez étonnée qu'il a acheté ce livre : d'habitude il préfère les livres clairement plus fantastiques, voir fantasy quand ce n'est pas de la SF…
Personnellement, je n'ai pas spécialement accroché à cette histoire même si elle est plutôt sympa. C'est vraiment l'ambiance du livre, assez poussiéreuse et négative qui m'a dérangée… Et pourtant, j'ai beaucoup aimé le côté historique du roman qui nous montre différents mouvements anglais de l'après-guerre, le tout sans jugements – ce qui m'a surprise : comment se fait-il que Cassie – jeune mère célibataire – soit aussi bien intégrée dans sa ville ? Pourquoi la relation de Beatie et de Bernard – vivant maritalement sans lien sacrée – est tolérée ? Je ne sais pas vous, mais au vu de ce qu'il se faisait – ou ne se faisait pas – en France, je suis surprise que cela ne posait pas de problème à la même époque en Angleterre.
La dimension fantastique m'a également bien plus, notamment en ce qui concerne les apparitions de Martha – la grand-mère – toujours surprenantes mais très crédibles. J'ai moins accroché à ce qui touchait à Cassie ou Franck, trouvant ces deux-là un peu trop instables psychologiquement pour réellement m'attacher à eux.

Cette famille pas comme les autres m'a beaucoup amusée, notamment avec Martha et sa façon de manipuler gentiment tout le monde ! Les sept filles sont vraiment très différentes les unes des autres et c'est vraiment plaisant de les suivre chacune leur tour à travers Franck. du coup, je suis un peu déçue que ce ne soit pas le cas d'Olive bien que l'on suive son mari – William – pour d'autres raisons.
Rita et Annie, deux personnages secondaires de l'histoire, m'ont beaucoup touchée. Ce sont des victimes silencieuses de l'histoire de cette époque et je suis ravie de les avoir découvert !

Du coup, je n'ai pas spécialement accroché à l'écriture de Graham Joyce que j'ai trouvé un peu trop compliquée à mon goût : les phrases sont longues, parfois alambiquées… Ce n'est pas vraiment le genre d'écriture que j'apprécie pour me détendre. Aussi, j'ai mis un peu de temps à venir à bout de ce livre (et ai même lu quelques autres titres en même temps – ce qui est vraiment rare chez moi !). Cependant, l'ambiance est vraiment travaillée, de même que les détails historiques ce qui rend cette histoire très crédible.

Un roman différent.

Lignes de vie est un texte au carrefour entre le roman historique et le récit familial, avec une touche de fantastique, et sur fonds de Seconde Guerre Mondiale : un cocktail qui n'a pas su me convaincre malheureusement. J'y ait trouvé beaucoup de longueurs et peu de passages prenants : je m'attendais à quelque chose de bien plus dynamique. le récit n'a pas réussi à me toucher ni à m'emporter, et ce du début à la fin. Bref, je suis passée à côté de ce roman, qui dresse pourtant bien le portrait de la famille Vine, mais dont le côté fantastique n'est pas assez présent à mon goût.
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