AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 109 notes
5
19 avis
4
21 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Ce qu'il y a de bien avec là où j'habite, c'est que, le temps que j'y arrive, j'ai l'impression d'avoir traversé plein de fuseaux horaires. Il y a le train, le Paris-Clermont-Ferrand, quatre heures au compteur. Puis le TER jusqu'à Issoire, et la voiture laissée sur le parking désert, une vieille Renault quasi hors d'usage avec encore un mange-cassettes, et sur le parking les mêmes jeunes qui, génération après génération, fument des joints en attendant un avenir incertain. Enfin, quarante-cinq minutes de routes sinueuses au milieu des sapins et des anciens volcans, des vaches et des prés vallonnés, parfois interrompues par un hameau aux volets fermés. Jusqu'au petit chemin de terre presque invisible, les cahots des nids-de-poule jamais réparés et la maison, tapie dans l'ombre au milieu de la végétation, seule, avec ses pierres noires et son toit d'ardoise, qui semble tourner le dos au visiteur pour l'obliger à repartir. LA maison. Ma maison. Chez moi. »

Lilas avait encore trente-cinq minutes d'attente pour prendre la micheline, elle décida d'aller dire bonjour à Chloé, la propriétaire de sa librairie préférée. Elle déambula, entre les piles de livres. Entre des gros best-sellers, des essais, des autobiographies, des romans à la jaquette jaune pâle, une pile de livres, attira son attention, le titre : Ils n'étaient qu'un. Un éditeur inconnu, une couverture quelconque, type manoir hanté un soir de pleine lune, avec des flammes dévorant l'endroit. Elle pensait à un livre insignifiant, juste pour attirer le lecteur sauf que….

Incrusté sur la couverture, un symbole, simple, noir, se fondant avec les branches des arbres et les feux de l'enfer, un C traversé d'une croix.

Bouleversée, elle achète le livre et commence par la fin, horrifiée, elle apprend qu'elle va mourir, elle reprend au début et découvre, sa vie, ses petits secrets, ses chagrins, ainsi que ceux de Lazare, Olivier, Alice, ses meilleurs amis, avec qui elle a passé plusieurs années dans le pensionnat de Chevrière, en Suisse. Affolée, elle s'aperçoit avec effroi, que toutes leurs émotions, leurs blessures, ce qu'ils ont fait, il y a vingt ans, tout est décrit avec exactitude. L'auteur Lola Bouscat, l'acronyme de leur prénom, leur précise, qu'il les attend.

Lilas, sait qu'il faut qu'elle sorte de son terrier et qu'elle aille à la recherche de ses amis, si elle veut comprendre.

Une histoire intense, entre présent et passé, l'amitié, l'emprise, l'amour. Un récit qui ne vous laissera pas respirer jusqu'à la dernière page, du suspens, des personnages marquants, rebondissements et émotions sont au rendez-vous.

Un thriller psychologique, parfaitement réussie, original, Alexandra Julhiet a une écriture très agréable. J'ai beaucoup aimé et je vous le recommande. Bonne lecture à tous.
Commenter  J’apprécie          2815
Avant toute chose autant que je vous l'avoue tout de suite j'ai adoré cette lecture. 🖤
Je ne m'attendais à rien en débutant le lire d'Alexandra Julhiet, je pensais même que c'était le premier polar que je lisais de cette autrice. Aussi je l'ai lu comme un premier roman
Mais alors que nous raconte ce « Car un jour de vengeance »
Lilas, 37 ans, découvre qu'un roman raconte sa vie intime et révèle un évènement de sa vie qu'elle cache depuis vingt ans. Un secret qu'elle partage avec 3 anciens amis. Car à l'époque…Ils étaient quatre. Quatre adolescents dans un pensionnat suisse, liés à la vie… à la mort surtout…Et voilà que vingt ans plus tard, un livre raconte tous leurs secrets.
Lilas va tenter de confronter ses anciens comparses, Olivier et Lazare, et comprendre qui peut bien être la personne qui se cache derrière le pseudo de Lola Bouscat l'auteur du livre « Ils n'étaient qu'un ». Un alias un peu particulier qui sonne comme un acronyme LOLA pour Lazare, Olivier, Lilas et Alice, Bouscat pour le lieu de leur forfait et le tout pour ce roman qui les incriminent.
D'entrée notre autrice nous tient en haleine
Moi qui pensais avoir tout lu, tout vu en matière de thriller, là je me suis faire surprendre.
Par la construction astucieuse du roman d'abords. Cette mise en abyme du roman dans le roman. C'est malin, ainsi on vit à la fois le présent et le passé des protagonistes de cette histoire.
Par cette histoire justement, j'ai tout de suite été en empathie avec Lilas, J'ai tout de suite voulu la suivre et partir avec elle à la recherche de l'auteur du roman, qui a le pouvoir de détruire sa vie.
Par les personnages aussi. Ici comme dans tout bon thriller psychologique tout repose justement sur la psychologie et le caractère des héros et héroïnes. Là on découvre tout le talent de notre auteure pour les camper avec une sacrée belle humanité.
Car c'est cela aussi que j'ai adoré dans ce polar, c'est l'humanité qui s'en dégage. Alexandra ne juge pas, elle nous montre simplement jusqu'où des jeunes adolescents cabossés par la vie peuvent être amener à aller. Elle nous parle de manipulation et d'emprise aussi.
Elle crée aussi une parfaite atmosphère autour du lieu de vie de ce groupe de jeunes gens en construction. L'écriture est très visuelle, on imagine facilement ce fameux pensionnat dans la montagne helvète. On se le représente facilement cette grande bâtisse fantôme au milieu de l'hiver et de ses brumes.
Elle nous propose ici tout en subtilité et délicatesse un récit terrible et sombre.
Bref voilà une sacrée belle découverte. Et…
Foi de Porte Flingue, vous allez être happer par cette histoire singulière et sensible
Alors ne résistez pas et laissez-vous faire. On va replonger avec Lilas dans les souvenirs de l'horrible pensionnat suisse de Chevrière. Et le pire c'est que l'on va adorer ça.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
Commenter  J’apprécie          150
C'est un thriller psychologique à l'idée originale que j'ai dévoré et beaucoup apprécié. le récit, dont le thème central est l'emprise, se déroule en Auvergne. Il alterne des passages au présent et au passé, c'est intense et addictif et je ne me suis pas ennuyée une seule minute, pressée de découvrir les secrets que renferment ce pensionnat à l'atmosphère pesante. Des secrets que l'autrice nous délivre au compte goutte, le lecteur en appréciant davantage l'intrigue. On s'attache aussi à Lilas, le personnage principal, une femme déterminée et qui n'a pas froid aux yeux.
Je pensais avoir découvert l'identité du protagoniste mais j'avais tout faux, donc c'est un pari réussi pour l'autrice qui nous livre un roman à la construction intéressante.

Lien : https://instagram.com/plante..
Commenter  J’apprécie          60
« Car un jour de vengeance » part d'un postulat très intéressant : découvrir les détails de sa propre existence dans un roman que vous n'avez pas écrit et qui renferme tous vos secrets de jeunesse. C'est ce qui arrive à Lilas, 37 ans, ancienne interne au pensionnat de Chevrière en Suisse. Lors d'un déplacement professionnel et d'un arrêt à Clermont-Ferrand, elle s'arrête dans une librairie de la gare qu'elle connaît bien. En flânant dans les différentes sections, elle tombe sur une petite pile de livres à la couverture jaune pâle. le titre, « Ils n'étaient qu'un » attire son attention. C'est surtout le symbole incrusté sur la couverture qui lui donne la chair de poule : un C traversé d'une croix… Identique à celui qu'elle porte au creux de son coude. Dans le train qui la ramène chez elle, elle entreprend la lecture de cet ouvrage en commençant par la fin, une fin qui l'horrifie.


« Car un jour de vengeance » alterne plusieurs temporalités. Parfois, le présent, puis le passé, le vécu dans le pensionnat, et également la lecture du fameux « Ils n'étaient qu'un ». Autant dire que cette façon judicieuse de procéder donne un rythme formidable à l'histoire, que le lecteur a tendance à vouloir dévorer pour en connaître les secrets, les rebondissements, les attitudes/habitudes étranges de vie de Lilas, et l'identité de cet auteur anonyme. Excellents premiers points : Alexandra Julhiet ne ménage pas ses efforts. Il est vrai qu'elle a été scénariste, et même si cela confère quelques qualités d'imagination, encore faut-il que l'intrigue suive et que l'écriture embarque. C'est le cas. Et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à lire un roman de genre où je ne m'endorme pas plusieurs fois sur l'ouvrage. Et oui, à force d'en avoir lu beaucoup, on devient plus exigeante.


Il n'était pas aisé de jongler ainsi avec plusieurs espaces-temps sans se prendre les pieds dans le tapis. Alexandra Julhiet est aérienne de virtuosité. Tout d'abord, j'aimerais dire à quel point j'ai apprécié de lire un roman dans le roman. J'attendais avec une certaine fébrilité ces passages afin de savoir ce qui s'était passé dans les jeunes années des quatre adolescents inséparables : Lilas, Lazare, Alice et Olivier. Les révélations se méritent, et sont données au compte goutte, il faut être attentif pour ne pas les laisser passer. Les indices, les concordances ont été savamment étudiés pour qu'ils coulent dans le récit avec une évidence méthodique. « Car un jour de vengeance » s'apprécie vraiment à ce prix là.


À mon sens, il ne suffit pas d'une bonne intrigue pour faire un bon thriller, cela serait trop simple. Pour moi, pas de bonnes histoires sans bons personnages. Et là, comment vous dire que Alexandra Julhiet a mis le paquet. « Car un jour de vengeance » se base sur un quatuor d'inséparables issu des années passées au pensionnat. Impossible de ne pas les aimer. Impossible de ne ressentir aucune empathie. Ces quatre-là, au-delà d'avoir tous un C avec une croix gravée dans leur chair sont absolument sublimes de confiance, de soutien réciproque, de complicité, de respect de la parole donnée. Ensemble, ils ont développé de magnifiques relations humaines, même si leur vécu commun les a considérablement marqués au fer rouge. Je ne fais pas facilement de compliments, mais il m'a semblé retrouver ici, la bande de « Nous rêvions juste de liberté », ou encore celle de certains romans de Stephen King, comme « Ça ».


Les thématiques centrales de « Car un jour de vengeance » peuvent être considérées comme très actuelles, dans le sens, dans l'air du temps. Pour minimiser les révélations, je parlerais simplement d'emprise, même s'il s'agit d'un peu plus que cela, mais je vous laisse l'occasion de le découvrir par vous-même. J'ai vraiment apprécié le fait que l'écrivaine n'en fasse pas des tonnes en donnant moult détails, sur les choses subies par le quatuor dans ce pensionnat. C'est inutile, un lecteur habitué au genre sait lire entre les lignes, et il n'a pas besoin de descriptions détaillées au point d'avoir envie de vomir. Dans « Car un jour de vengeance », on comprend très bien ce qui s'est passé… Donc merci, Alexandra Julhiet de nous avoir épargné cette surenchère de précisions scabreuses. le texte est écrit avec beaucoup de finesse, et en fait donc un thriller psychologique remarquablement bien pensé. Dans la seconde partie du roman, j'ai été fort surprise par certaines révélations, et le chemin que prenait le récit, chemin que je n'avais pas du tout anticipé. le personnage de Lilas prend donc énormément de profondeur, de densité et c'est très appréciable.


Pour finir, « Car un jour de vengeance » m'a touchée par son humanité, par les valeurs qui y sont véhiculées et par le travail remarquable de construction qui a été imaginé par Alexandra Julhiet. D'aucuns diraient « c'est de la belle ouvrage » et ils auraient raison. Irai-je jusqu'à dire qu'elle m'a un peu réconciliée avec le genre du thriller psychologique ? Oui, sans aucun doute. Actuellement, il n'est pas facile de sortir du lot dans ce genre-là, mais cette fille-là, elle est terrible ! N'hésitez vraiment pas à la découvrir, vous risqueriez d'être fort surpris (agréablement !).
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
Commenter  J’apprécie          60
Lilas a fait le choix de s'effacer aux yeux de la société. Traductrice, elle signe ses contrats d'un pseudo. Elle se fait payer en cash. N'a pas de téléphone connecté et vit recluse au bord d'un lac. Seule son amie Marguerite connaît son passé. Alors qu'elle feuillette des romans dans une librairie, Lilas tombe sur un titre « Ils n'étaient qu'un ». Ce livre raconte sa vie, dénonce le meurtre qu'elle a commis vingt ans plus tôt avec ses amis, au pensionnat de Chevrière, et se termine pas sa pendaison. Qui connaît leurs secrets les plus intimes? Qui leur en veut? Lilas se lance sur les traces de ce mystérieux écrivain…

Quel roman! J'ai adoré cette lecture. Je ne m'attendais pas à l'aimer autant. Je l'ai dévoré en deux jours et j'ai même ralenti ma lecture pour ne pas la finir trop tôt! Pourtant, l'intrigue est classique. Grâce au roman que Lilas achète et lit, on plonge dans le passé puis on alterne avec le présent et les conséquences des actes commis à l'époque. Dès le début, on sait que Lilas et ses amis de l'époque ont assassiné quelqu'un. Et puis on plonge au coeur des révélations et de ce pensionnat de Chevrière qui fait froid dans le dos…

J'ai adoré le style de l'autrice, j'ai aimé le rythme du roman. Les personnages sont bien campés. J'ai juste un petit bémol sur le dénouement qui m'a paru un poil tiré par les cheveux mais cela reste un détail.

J'ai été immergée d'un bout à l'autre dans cette intrigue. J'avais envie d'en savoir plus sur ce fameux pensionnat et sur cet écrivain qui cherche à se venger. L'autrice aborde des thèmes intéressants comme les amitiés à l'adolescence, l'emprise, la culpabilité du survivant. Alexandra Julhiet possède l'art et la manière de construire une narration habile et de laisser le suspens planer jusqu'au bout. Bref, j'ai été happée.

« Car un jour de vengeance » est un thriller brillant à dévorer cet été. Nous ne serez pas déçu!
Lien : https://carolivre.wordpress...
Commenter  J’apprécie          50
PERVERSION
Ils ne faisaient qu'un, depuis le premier jour : Alice, Lilas, Lazare et Olivier.
Quatre amis internes dans le pensionnat de Chevrière en Suisse, dédié aux cas désespérés, vivent durant ces quelques années la période la plus cruciale de leur existence, jusqu'à l'incendie effroyable qui les séparera.
Près de vingt ans après, Lilas tombe par hasard sur un livre qui l'interpelle en rentrant dans son havre de paix.
Tous leurs secrets enfouis pour l'éternité y sont présents ainsi que sa fin à venir, en expiation de ces derniers .
Si vivre cachée l'a protégée jusque là,elle doit hélas désormais reprendre le fil de l'histoire pour contrer le sort funeste qu'on semble leur promettre, à elle, Olivier et Lazare...
Un roman sombre et pervers, marqué par le feu.
Je vous le recommande !

@doresixtine
Commenter  J’apprécie          50
Que feriez-vous si vous trouviez un roman qui retrace votre enfance ? Qui enferme tous vos secrets ou presque ?

J'ai adoré ! Et la cause première de mon coup de coeur c'est l'originalité du récit.
Alexandra Julhiet sort des sentiers battus avec son dernier roman. Elle va alterner entre la vie de Lilas à ce jour et des chapitres du curieux livre retrouvé.
Je trouve l'idée excellente !

Nous n'aurons que des bribes de secrets par ci par là, nous comprendrons au fil de l'eau pourquoi Lilas est recluse en Auvergne depuis vingt ans. Mais quand bien même les informations arrivent doucement, le rythme, lui, est effréné !

C'est une véritable chasse à l'homme! Nous sommes constamment sur le qui-vive, à douter de tout et de tout le monde. Balancés de secrets en secrets, courir après la vérité et finalement ne pas déceler le fin mot de l'histoire. Quel talent ! C'est divinement bien écrit.

J'ai vraiment du mal à transmettre mon ressenti tant j'ai aimé cette lecture. D'autant que je ne veux pas trop vous en dire pour que vous plongiez comme moi dans l'inconnu et que vous vous imprégnez de ce plaisir de lecture intense. Sombrez dans les lignes de « Ils n'étaient qu'un » et avancer avec Lilas dans cette course folle de son passé pour obtenir la vérité.
Commenter  J’apprécie          40
« Car un jour de vengeance » vient de paraître il y a quelques semaines et c'est un coup de coeur

Dans ce thriller psychologique, il y a tout ce que j'aime. du rythme, de l'action, de l'émotion. Des personnages attachants.
Du mystère, du suspense.
De l'angoisse, une atmosphère pesante.
Et une révélation finale tout à fait réussie.

J'ai adoré la façon dont l'autrice a géré la double temporalité dans son roman.
En effet, contrairement aux trames classiques, ici, le passé se révèle sous la forme d'un livre.

Un livre que Lilas, traductrice voulant rester anonyme, trouve un jour par hasard dans sa librairie. Un thriller d'une maison d'édition inconnue, avec sur la couverture, un symbole qu'elle connaît bien. Celui de ses années dans un pensionnat suisse, Chevrière. Un livre qui raconte son histoire, ainsi que celle de ses trois proches amis. Si proches qu'ils ne formaient qu'un.
Un livre qui prédit sa mort, par pendaison.

Avec une entrée en matière comme ça, il n'en fallait pas plus à Lilas pour se lancer sur les traces de son passé.

Ce thriller est extrêmement bien réussi: brillant, novateur, efficace. Une lecture complètement addictive, que je vous recommande vivement !
Et une autrice que je vais suivre désormais avec une (très) grande attention.
Commenter  J’apprécie          30
UN THRILLER PSYCHOLOGIQUE ADDICTIF ! ❤️‍🔥

Quand elle découvre le livre "Ils n'étaient qu'un" qui retrace les sombres moments de son adolescence dans un pensionnat suisse, le sang de Lilas se fige. C'est impossible et pourtant... Tout est dans le livre. Tout. Même l'impensable, même ce qui n'a été raconté à personne. Ses pensées intimes, ses chagrins, ses secrets et même l'acte horrible qu'ils ont commis avec ses trois amis de l'époque. La raison pour laquelle Lilas vit recluse depuis vingt ans. Et l'ouvrage se termine par son propre meurtre. Sinistre prophétie, menace, vengeance?
L'heure est venue pour elle de partir à la rencontre de son passé pour essayer peut-être de faire éclater la vérité...

J'adore les thrillers psychologiques mais j'avoue être parfois difficile à convaincre. Celui-ci est une vraie bonne surprise, je me suis régalée ! 🥰
Le pitch m'a tout de suite attirée et l'intrigue tient complètement la route. Je me suis laissée happée par l'atmosphère prenante et j'ai tourné les pages rapidement jusqu'au final explosif ! 💥

L'alternance entre la vie actuelle de Lilas (et ceux qui l'entourent) avec les chapitres du livre est particulièrement réussie. La plume d'Alexandra Julhiet est fluide et nous permet d'accéder à l'intimité des personnages et entrer en empathie avec eux. Quel plaisir de découvrir les vices cachés de ce pensionnat mystérieux, de rentrer au coeur de l'intimité de ce groupe de quatre jeunes et de ressentir de multiples émotions. C'était original et vraiment bien fait !

Pas envie de vous en dévoiler plus au risque de vous spoiler. En tout cas, sachez que c'est un délicieux thriller psychologique que je ne peux que vous recommander ! 🫶
Commenter  J’apprécie          30
Lilas, attend son train, pour passer le temps elle décide de se rendre à la librairie. C'est là qu'un livre attire son attention. Sur la couverture, elle reconnaît le sigle très particulier qu'elle s'est fait tatoué. Quand elle commence à le lire, elle se rend compte qu'un inconnu raconte son histoire. Un pan de sa vie qu'elle pensait définitivement enterré. Pire. le livre prédit ou et quand elle va mourir Qui l'a écrit et pourquoi ? Lilas décide de trouver l'auteur et découvrir ce qui se passe.
C'est un thriller psychologique original, car il y a le livre écrit par l'inconnu dans le livre que l'on lit.
On découvre l'histoire de ces quatre adolescents, en pension dans un manoir en pleine campagne. Ils se lient dès le départ par un lien d'amitié très fort.
L'auteur mystérieux du livre semble absolument tout savoir sur les quatre ados même leur pires secrets. Ils ont été brisés par cette année au pensionnat, maltraités et abusés par le directeur. Jusqu'à l'âge adulte chacun des adolescents en subit encore les conséquences. D'ailleurs, Lilas se cache et à tout fait pour disparaître après son passage dans l'établissement.
La plume est addictive et nous plonge dans une ambiance lourde et pleine de rebondissements.
Bref, c'est un thriller qui laisse un goût amer dans la bouche et des frissons dans le dos.

Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (367) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2867 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}