Recueil que je découvre en avant-première puisqu'il s'agit directement d'un envoi de l'auteure, qui est devenue une amie, pour que je le relise et y piste toute coquille autant que je puisse le faire, ce dernier est composé d'une dizaine de nouvelles que
Marie Justin avait gardées sous le coude en attendant le jour où... Eh bien ce jour est arrivé ! Cependant, bien qu'elle m'ait prévenue, ce dernier n'était pas sensé me remonter le moral car les thèmes abordés sont loin d'être gais mais ils sont portant extrêmement profonds. Certes, certains thèmes comme la venue d'un enfant au monde accueillis comme des trésors ou encore les miracles de Mère Nature réchauffent un peu le coeur du lecteur mais d'autres thèmes bien plus graves tels que ceux de la mort, de la maladie, de la pauvreté, l'abandon d'un être aimé et j'en passe s'y trouvent également.
Le texte fondateur dirais-je, celui qui a donné son nom à cet ouvrage s'intitule "Aigle-Esprit" et se trouve en avant-dernière position dans ce recueil, bien qu'il ait une grande importance puisque c'est dans ce dernier que le lecteur retrouve ces fameux mots "Des Mots pour des Maux" et comprend enfin l'appellation de cet ouvrage. Ici se trouve oserais-je dire toute la sagesse amérindienne avec l'évocation des chamanes, celui des esprits et de la force des éléments qui nous entourent et qui font de nous ce que nous sommes. Je ne vais pas revenir sur chaque nouvelle mais je voudrais juste insister sur la dernière "Je continue" avec ces mots que je trouve si juste et que j'emprunte ici à l'auteure : "Je continue, tout simplement, parce que je ne sais rien faire d'autre..."
Pour moi qui n'arrête pas de me poser sans cesse des questions existentielles et notamment sur le sens de la vie, peut-être que ma réponse est là tout simplement : voilà la raison pour laquelle je continue à vivre...et surtout à lire ! A méditer !