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Le roman inachevé de Franz Kafka, publié à titre posthume, débute comme un simple voyage initiatique. Un jeune homme quitte l'Europe pour faire sa vie en Amérique (aux États-Unis). Mais rapidement, le récit s'apparente plutôt à un voyage en « absurdie ». L'écriture est un savant mélange entre le style littéraire du début du XXe siècle et une plume étonnamment moderne. L'humour est omniprésent, bien que j'aie eu du mal à supporter (une sorte d'énervement intérieur) certaines situations dans lesquelles est entrainé notre cher protagoniste. Notre cher Karl a en effet tendance à se laisser porter par les évènements.
Et lorsque notre jeune ami se trouve face à ses accusateurs, on pense forcément au Procès − que Kafka écrira plus tard.
Pour finir, j'ai beaucoup apprécié le dernier chapitre, « le théâtre de la nature d'Oklahoma (d'autres textes suivent mais n'ont été ajoutés qu'ultérieurement par l'éditeur).
Lien : https://bw.heraut.eu/user/Ba..
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l'Amérique est premier roman de F. Kafka . La lecture de ses premiers chapitres , en meme temps que l'on débarque avec le jeune Karl immigrant de fraiche date sur les terres du nouveau monde ,nous laisse plutôt entrevoir les contours et les signes d'un récit picaresque, d' un roman d'apprentissage . Mais très vite au gré d'épisodes et de chapitres à la trame parfois trop souvent décousue et asymétrique, et par la violence sociale à l' oeuvre notamment du fait des adultes - on pense souvent à Valles , à Dickens mais aussi à Céline pour la peinture du monde du travail - C'est de solitude ontologique , d'isolement, de sentiment et de situations d'enfermement dont il est question , autant de stigmates existentiels qui innervent le récit de cette succession d'avanies qui s'abattent sur ce jeune homme de 16 ans , de celles qui s'avèrent n'être rien d'autre en réalité , que les marqueurs de l'univers kafkaïen en germe et en devenir.
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Je m'étais essayé il y a longtemps à Kafka et il m'était un peu sorti de la tête jusqu'à une référence à cet ouvrage "l'Amérique" dans les entretiens avec Nicolas Bouvier lu dernièrement. Je me suis donc lancé dans la lecture de ce dernier roman inachevé publié en 1927, trois ans après la mort de Kafka.
Le début est assez lourd dans le style où beaucoup trop de détails viennent ralentir le début de l'intrigue. Peut-être que cela participe à instaurer l'ambiance où l'on va suivre le parcours de Karl Rossman qui débarque à New-York d'Allemagne car il s'est fait dégager par ses parents vers ses quinze-seize ans . Ces derniers le prennent déjà pour un raté et ne présagent rien de bon pour son avenir.
L'histoire va leur donner raison puisque Karl enchaine les déconvenues, les injustices et sa naïveté l'amène à des situations quasi inextricables.
Tout au long du récit on aura pitié de sa malchance et l'on sera même mal à l'aise devant cette avalanche d'avaries. Les humiliations se suivent dans des réactions en chaine qui découlent de quelques imprudences et d'une candeur perpétuelle. S'il veut aller de l'avant, Karl doit se battre pour trouver une place dans une société qui l'ignore, qui le méprise.

Dans cette version il manque un bout de l'histoire vers la fin et donc on est un peu étonné de voir arriver un semblant d'amélioration à sa situation. On flotte même dans une espèce de fantastique avec le Grand Théâtre de l'Oklahoma. On reste un peu sur sa faim vu que l'oeuvre est inachevée mais il en ressort, je trouve, une forte impression quand on referme le livre.
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Peccato aver cominciato la lettura dei romanzi dì Kafka dal suo ultimo, non terminato e pubblicato postumo. È infatti incompleto purtroppo e qualche passaggio resta incomprensibile, ma resta un'opera più che interessante ed è bello scoprire in un romanzo la logica narrativa di Kafka che fino ad ora avevo affrontato solo in racconti più o meno lunghi .
Interessante e come sempre, bel modo di scrivere quello di Kafka, limpido e cristallino, intagliato sagacemente di vocaboli giusti.
































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L'Amérique trouve selon moi, des points de similarités avec le Château et le Procès. Kafka traite de la solitude parmi les Hommes, de l'absence de liberté fortement liée à l'absence d'obligations ce qui est purement paradoxal. Cependant ce roman est plus sensible, je perçois une plus grande sensibilité de l'auteur face à aux injustices qui accablent Karl. Il est à noté que chaque personnage des romans que j'ai cité plus haut, ont un prénom qui commence par K, comme Kafka. Il est possible, d'y déceler une autobiographie, au moins spirituelle. Ce roman est pour moi le plus libre de tous, il est également moins oppressant que les deux autres mais tout aussi marquant. Je recommande pour les amateurs de Franz Kafka.
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L'AMÉRIQUE de FRANZ KAFKA
Parcours initiatique à l'envers du jeune Karl qui arrive en Amérique. On retrouve l'univers absurde de KAFKA appliqué à ce jeune garçon plein de bonne volonté et de gentillesse. Comment faire avec 200 bureaux de recrutement pour un seul cirque. Très pertinent.
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Quand j'avais 19 ans, sabbatique moment, j'ai découvert Raymond Queneau, et je me suis pris une vraie claque de plaisir, la découverte d'un univers absurde, drôle, d'un jeu avec l'écrit et les situations d'une inventivité surprenante.
J'ai depuis avancé dans d'autres lectures, d'autres pistes, d'autres propositions, et j'ai un peu délaissé Queneau, gardant de lui des souvenirs définitivement positifs, voire amoureux.
Si j'avais rencontré Kafka à cette époque, il est probable que j'en aurais parlé comme je parle de Queneau.
Mais ça ne s'est pas passé comme ça, je n'ai pas rencontré Kafka à cet instant propice. du coup, je n'arrive pas à apprécier pleinement ce que j'en lis, je le trouve mal écrit (pourtant le traducteur est Vialatte et c'est un héros littéraire) (peut-être est-ce justement parce que ce n'est pas du Vialatte pur jus et que son écriture me semble ne pas coller avec le texte... c'est étrange). Je le trouve peu drôle, je le trouve ennuyeux, je n'ai pas réussi à adhérer aux pages, mes yeux fuyant le texte. J'ai eu beaucoup de mal à terminer, à ne pas le lâcher après 50 pages.
Je mets trois étoiles parce que je ne suis plus le lecteur que j'étais à 19 ans et qui aurait probablement apprécié à sa juste saveur ce livre-ci du génie Kafka. Je suis un lecteur qui a enduré, endurant, en dur et moins perméable à ce qu'il a mieux connu.
Vive Raymond Kafka. Vive Franz Queneau. Dans l'ordre ou le désordre, ça reviendra au même. In fine.
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Retour de lecture sur un classique de la littérature en langue allemande, L'Amérique de Franz Kafka. Celui-ci, encore plus que les autres romans du même auteur, le château et le procès, souffre du fait qu'il soit inachevé. Il se démarque des deux autres par un peu plus de légèreté et d'humour. On retrouve néanmoins tout l'univers de Kafka et ses ingrédients, notamment le thème de l'individu face au monde, face à l'absurdité de son fonctionnement et de la vie en général. Indirectement, c'est une dénonciation avant l'heure (1920) du rêve américain par quelqu'un qui n'y a jamais mis les pieds... A lire, mais surtout par ceux qui connaissent déjà et aiment Kafka.
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Franz Kafka n'est pas le seul auteur à situer son roman dans un pays où il n'est jamais allé. Ce n'est peut-être pas conseillé, mais cela peut se faire sans trop d'inconvénients au final.
Dans "L'Amérique", publiée en 1927, le jeune héros, Karl Rossmann, est renvoyé de sa famille en Europe et arrive donc aux États-Unis où il doit se faire une place, dans un premier temps avec l'aide d'un oncle sénateur, puis assez vite par lui-même.
Et là on voit ce jeune inexpérimenté, qui fait penser aux benêts de Flaubert ou Maupassant, se faire ballotter par les événements sans beaucoup de prise sur eux, dans une suite d'aventures à vrai dire peu crédibles. Il ne s'agit pas tellement d'apprentissage car si l'horizon semble s'éclaircir pour lui sur la fin (qui semble d'ailleurs lacunaire), c'est plutôt par chance et pas tellement parce qu'il a mûri.
Donc au sein de ce récit faible on trouve heureusement une prose tout à fait fluide et agréable, aidée par la traduction d'Alexandre Vialatte, agrémentée d'images et de tournures originales, amenées et posées avec une très grande habileté.
Ce sont ces seules confiseries qui permettent au lecteur que je suis, ignorant de Kafka jusqu'alors, d'apprécier d'avoir fait sa connaissance à travers ce roman.
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« L'Amérique », premier roman de Franz Kafka, premier et, inachevé.
Croisée des univers. Croisière de la Rêverie, du conte, de la démesure, du mythe… Entre croisez les mots de Kafka , le cinéma de Frederico Fellini, et le conte de Carlo Collodi, imaginez que tout soit lié…
Bienvenue au Grand Théâtre du monde ! Une adaptation de Daniel Casanave et Robert Cara qui nous permet de découvrir un peu mieux l'imaginaire de Kafka.

Astrid Shriqui Garain
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