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Il y a urgence. Naaaaannnnn pas à valider un point bonus (j'ai lâché l'affaire même le peloton de fin m'a mis un vent) mais bien à boucler mes lectures des cinq premiers tomes de la saga Ad Astra en ma possession. Tu vois où je veux en venir ? Ouaip, dans le mille, j'ai reçu un rappel à l'ordre de la Doc'. Enfin pas tout à fait car techniquement Madame faisait office d'intermédiaire mais nul doute possible, l'injonction venait du sommet. Et on ne rigole pas avec la Doc'. En selle.

Ce quatrième volet de l'odyssée du grand Hannibal en contrées romaines confirme la ligne directrice tracée depuis le début par Mihachi Kagano. Nulle place pour les sentiments, son épopée fait le parti pris de l'Art de la guerre sous son jour le plus pur et froid, sans fioriture aucune. Des manipulations de la plèbe par le cauteleux Sénat en passant par d'éminentes stratégies de batailles lâchées à une cadence infernale, l'immersion dans les heures sanglantes de la Rome antique est non seulement totale, mais électrisante.

Graphiquement le bilan est identique. le mangaka fait preuve d'un coup de crayon à la fois épuré mais suffisamment précis et étoffé pour remplir ses planches de vie, en particulier pendant les scènes d'affrontements. Nul besoin d'épiloguer, le verdict est sans appel : les aventures du redoutable Hannibal à la sauce Mihachi Kagano sont aussi savoureuses qu'un succulent plat de jiǎozi accompagné d'un fantastique grand cru Saint-Emilion (je vous recommande le 2016 de la Porte du Roy ndlr). Bah quoi, cocorico non ?

PS : dédicace à LA Doc' de Babelio, cette fois-ci j'ai tout bien fait (*fier*)
PS bis : pour les dédicaces pensez à réserver c'est tendu y a du délai
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Nouveau wagon du train de la deuxième guerre punique. Une fois lancé, on n'a pas envie de descendre aux arrêts (moi en tout cas…). Ça vaut la peine que je précise que c'est encore du tout bon ?

Alors Minucius le bagarreur a fichu un peu la honte au dictateur Fabius l'attentiste. Il est à présent co-directeur (heu co-dicTAteur) et lance ses légions à l'assaut d'une colline qui ressemble au mont Ventoux point de vue végétation, c'est-à-dire qu'il n'a en a pas. En haut il y a les frondeurs (armés de fronde, pas des rebelles de l'époque Louis XIV, suivez quoi !) qui balancent des cailloux. En bon romain, les assaillants font le gros dos (la tortue chez eux).
Minucius se croit malin. Mais Hannibal, c'est Kasparov et Bobby Fisher réunis ; il a vingt-cinq coups d'avance. Ça fait un peu peur.
Alors, nouveau désastre pour les Romains ? Ben on va dire qu'ils auront connus pire, grâce à l'intervention entre autres de Scipion auprès de Fabius.

Puis on retourne à Rome pour de nouvelles élections au consulat après la dictature de Fabius. Et un nouveau candidat très sûr de lui et beau parleur fait son apparition. Il manipule bien l'opinion en jouant sur la carte offerte par Hannibal : le soupçon induit par l'absence d'attaque de ce dernier sur les terres de Fabius. Il est conscient du génie tactique d'Hannibal et veut l'écraser simplement sous le nombre.
On découvre aussi la fiancée de Scipion… une gamine. Fiançailles de raison plus que d'amour dirait-on.

Et voilà. Je deviens accroc. C'est grave ?
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Quoi, un manga historique sur les guerres puniques ? Mais quelle bonne idée, surtout pour moi qui adore les mangas et les peplum, mais aussi pour tout le monde vu que l’establishment culturel français semble avoir décidé, après avoir guillotiné la culture grecque, d’euthanasier la culture romaine au nom d’un égalitarisme à la George Orwell (vous savez, celui où certains sont plus égaux que d’autres…)




Grisé par son succès le dictateur nouvellement nommé Minucius marche sur le Mont Gérunium défendu par les frondeurs des Baléares de Giscon... pour mieux tomber dans le piège tendu par Hannibal qui compte appliquer sa philosophie de la guerre : encercler et anéantir !
Lors de la Première Guerre Punique, Aemilius et ses camarades patriciens avaient abandonné Minucius et ses camarades plébéiens à leur triste sort… Mais cette fois-ci Aemilius prend son courage à deux mains pour défier les ordres du dictateur Fabius et porter secours à son ancien ami, forçant Hannibal à faire sonner la retraite pour éviter une victoire à la Pyrrhus. C’est une belle histoire d’amitié que le mangaka nous conte là, toutefois préparez vos mouchoirs pour le tome suivant ! blink
A Rome, c’est la confusion, et les crevards comme Varron sortent du bois pour tirer les marrons du feu : les patriciens s’opposent aux plébéiens, les partisans de Fabius à ceux de Minucius, chacun s’accusant d’antipatriotisme voire de collusion avec l’ennemi… Et alors que les feux de la guerre s’étendent en Sicile, en Gaule, en Espagne… on décide d’envoyer 86000 soldats écraser Hannibal à Cannes ! Alea Jacta Est !!!

Les dessins sont top niveau donc c’est coolissime ! ^^
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Hannibal le rusé !!!! Il a berné les Romains et a sorti son armée du piège où ils étaient tombés et tout cela grâce à des boeufs!
Tactique toujours chez les Romains : Fabius décrédibilisé après cette fuite magistrale se voit retirer les pleins pouvoirs par le Sénat. Il reste dictateur mais Minucius devient lui aussi dictateur. Bataille d'égos en perspective ? Non, ils prennent une décision radicale : séparer les troupes en deux!
Est-ce vraiment raisonnable face à Hannibal ?

Lui de son côté continue placidemment son chemin, observant, déduisant, réfléchissant... Toujours un excellent tacticien!
Mais qu'en disent ses alliés les Gaulois ?

Une histoire toujours aussi captivante.
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Quatrième tome d'Ad Astra, manga seinen historique de Mihachi Kagano sur Scipion l'Africain et Hannibal Barca.
Confiant après une victoire sur un détachement ennemi, le dictateur Minucius fonce tête baissée dans le piège tendu par Hannibal.
Un manga très instructif. Les stratégies militaires sont disséquées et analysées, l'histoire est prenante et les dessins inspirés.
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Je poursuis ma lecture de cette série avec toujours autant de plaisir. Une bataille oppose Hannibal au nouveau dictateur romain Minucius. Cette bataille est l'occasion de voir à l'oeuvre le génie stratégique d'Hannibal qui réussit sans mal à berner les hauts militaires romains. C'est également l'occasion de beaux dessins nous immergeant pleinement au coeur des batailles. Il est cependant difficile de connaître les pensées profondes d'Hannibal et on n'en sait que ce qu'en devinent ses proches ou ce que ses adversaires (et principalement Scipion) tentent de comprendre.
Le tome se termine sur la situation à Rome qui devient compliquée du fait de cette guerre qui s'installe dans la durée.

Après la lecture de ce tome, j'attends avec impatience la suite car j'ai très envie de découvrir l'évolution de la situation entre les deux camps et surtout le rôle joué par Scipion car je sais bien qu'il jouera un rôle décisif mais j'ai peur que ce soit encore dans quelques tomes…
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Un quatrième tome un peu de transition. Nous retrouvons la bataille stratégique entre le temporisateur Fabius et le fonceur Micénius. Une occasion de réconciliation aussi entre patriciens et plébeiens. La fin du tome nous laisse sur un point d'interrogation sur quelle sera la prochaine stratégie romaine et qui va prendre le pouvoir.
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Les tomes de cette série se suivent et se ressemblent... mais vu la qualité d'ensemble, c'est un compliment - c'est juste que c'est un peu compliqué de trouver quoi dire de plus que précédemment... - !
Toujours un scénario dynamique et bien construit mettant en évidence les différentes stratégies, et un dessin complètement immersif, en particulier dans les batailles.
Deux petits bémols : encore une fois, le tome est centré sur une grande étape / bataille (cette fois-ci, c'est Geronium, fin 217 av. J.-C., qui oppose Hannibal aux troupes de Minucius, qui partage les pouvoirs de dictateur avec Fabius "le Temporisateur" et qui a des vues bien différentes de la stratégie à adopter face aux troupes carthaginoises - bisbilles en perspective ! avec un Hannibal à l'esprit toujours affûté, ça ne manque pas d'actions palpitantes !) : on est à fond dedans ; ça se termine, on est rassasié, mais l'auteur nous fait repartir pour un dernier épisode, de retour à Rome, qui sert en fait à introduire le tome suivant avec l'apparition d'un nouvel adversaire dans le camp des Romains... On peut concéder qu'il s'agit d'une transition entre les deux tomes plutôt que d'une introduction pour le suivant mais j'ai encore eu cette impression de finir bancale, qu'on me demande de finir la bûche alors que j'ai déjà l'estomac plein.
Deuxième bémol qui me gêne encore davantage : un non respect des sources concernant une action de Fabius vis-à-vis de Minucius (vérification dans Tite-Live, Plutarque et Polybe) et cela met un coup de canif à l'image de Fabius alors que c'est vraisemblablement seulement pour agrémenter le scénario. En l'occurrence, il s'agit Je sais bien que c'est le jeu des fictions historiques de distordre les faits avérés mais à ce point, je trouve qu'on tombe dans la désinformation... ce n'est pas la même chose que de s'immiscer dans les blancs de l'histoire et d'imaginer par exemple, dans le tome 3
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La confrontation entre Fabius et Minucius continue dans ce tome 4 et atteint son paroxysme au point que l'armée romaine se scinde en deux, que même Scipion et Caius suivent chacun l'un des leaders. Cette fois, Hannibal est de nouveau en mouvement et choisit son terrain, mettant ainsi à l'épreuve l'intelligence de l'irascible Minucius qui tombe dans le panneau… Tout semble perdu pour le Romain, surtout que Fabius refuse d'emblée de lui venir en aide.
Retour à la stratégie et à l'action ici, surtout pour mettre en avant le résultat de la scission entre les chefs de guerre romains. Scipion semble toujours très effacé, ne servant qu'à expliquer la stratégie de Fabius. Son coup d'éclat sera de tenter de le convaincre d'aller aider Minucius en passe d'être vaincu pour de bon. Les dessins sont toujours aussi clairs et agréables, la mise en scène efficace et les explications du pourquoi du comment des choix stratégiques des personnages tout à fait compréhensibles. de même, la politique interne romaine est clairement démontée, si bien qu'on saisit rapidement les tenants et aboutissants… Tout comme sont expliquées les manoeuvres de déstabilisation à travers les yeux clairvoyants de Scipion…
Le rythme se maintient donc, sans réel temps mort et on ne s'ennuie pas du tout, même si on peut pressentir une certaine redondance dans la construction scénaristique : Hannibal est une menace, les Romains tentent une stratégie qui échoue face au génie du carthaginois, discussion au Sénat, nouvelle tentative, nouvel échec, mouvement… Mais au-delà de ces répétitions, on retrouve aussi un certain plaisir à voir ces confrontations multiples et la mise en oeuvre de cette intelligence redoutable capable de prévoir les réactions adverses avec autant d'avance et de précision. J'attends donc la suite avec impatience.
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Dans ce quatrième tome Hannibal reprend du poil de la bête et réussi, avec son armée à démontrer tout son talent de stratège militaire. Les Romains, étant en proie à quelques soucis interne, ne peuvent que subir et se retrouver en fâcheuse posture.

À force je vais me répéter mais j'aime toujours autant cette histoire. Les traits précis du dessin qui rendent vivantes les scènes que l'on peut observer, me plaisent toujours autant. Chaque page regorge d'un tas de détail qu'il est agréable de regarder.
L'histoire quand à elle ne souffre d'aucuns temps morts pour mon plus grand régal ! Il y a toujours moultes révélations. J'ai bien aimé les quelques petits sauts dans le passé de certains personnages. Ainsi on peut mieux les cerner et comprendre qui ils sont.
J'ai toujours un faible pour les Carthaginois et leurs alliés, même si je connais le sort qui les attend à la fin de cette véritable histoire.

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