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Ad Astra tome 6 sur 13
EAN : 9782355928291
224 pages
Editions Ki-oon (11/06/2015)
4.29/5   24 notes
Résumé :
Malgré les réserves d'Aemilus, Varron reste fidèle à son plan. Il lance son immense armée contre les troupes carthaginoises, persuadé d'avoir identifié la stratégie de l'ennemi : profiter du terrain pour l'adversaire au piège.

Mais rien ne se passe comme prévu et, dès le début des combats, la cavalerie romaine se fait décimer ! Tandis qu'Aemilius, blessé, cherche à préserver Scipion du carnage, le second consul prend lâchement la fuite. Si l'infanteri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Quoi, un manga historique sur les guerres puniques ? Mais quelle bonne idée, surtout pour moi qui adore les mangas et les peplum, mais aussi pour tout le monde vu que l’establishment culturel français semble avoir décidé, après avoir guillotiné la culture grecque, d’euthanasier la culture romaine au nom d’un égalitarisme à la George Orwell (vous savez, celui où certains sont plus égaux que d’autres…)




Ce tome 6 du manga "Ad Astra" est entièrement consacré à la décisive Bataille de Cannes et ses conséquences…

J’ai toujours cru en ce manga, mais je n’aurais jamais cru qu’il allait autant gagner en qualité et en profondeur !
Flashback : Hannibal explique à ses alliés gaulois son plan pour la bataille en particulier et pour la guerre en général, les retournant ainsi comme des crêpes !
Retour au présent : Minucius et Aemilius tentent le tout pour le tout en s’attaquant au général carthaginois Giscon.... Un moment de beauté macabre, chacun se sacrifiant pour l’autre en pure perte tandis que Scipion essaye vainement de rallier les 10000 gosses de riches laissés en réserve…
Le chapitre 37, intitulé « Barbarie », est d’une violence inouïe : viols, meurtres, mutilations, tortures physiques et psychologiques… Rien ne nous est épargné des horreurs de la guerre et force est de constater que le manga mérité bien sa qualification de seinen ! Le pauvre Caius qui pour sa deuxième vie pensait avoir définitivement rompu avec les choses de la guerre est rattrapé par cette dernière de la pire des manières…

A Rome c’est le chaos qui s’abat sur la cité : Varron est châtié et Fabius reprend les rennes du pouvoir pour appliquer à nouveau la stratégie de la guerre d’usure qui va prolonger le conflit de 15 ans et provoquer pour un siècle entier la ruine de l’Italie…

Scipion se jure de vaincre Hannibal, quoi qu’il puisse lui en coûter, mais lui et les rescapés de la bataille de Cannes sont confiés aux bons soins du légendaire général Marcus Claudius Marcellus. Le personnage est une brutasse badass qui cultive les mythes de l’âge d’or et de la décadence tout en mettant en avant la trilogie travail / famille / patrie, ce qui fait de lui un mélange entre Schwarzie et Pétain… Une chose est sûre, lui et ses amis vont en prend plein la gueule pour par un rond !
Difficile de spoiler, puisque tout ça s’est déroulé il y a plus de 2000 ans et que le mangaka annonce la couleur : les troupes de Marcellus vont héroïquement défendre la Campanie, battant par deux fois les troupes d’Hannibal, avant que leur leader ne finisse par succomber aux ruses du stratège carthaginois…

Un seul bémol à un gros kif : la guerre des clones continue encore un peu… Avec la garde gauloise de Giscon par exemple, avec ses visages et ses regards à l’identique, on peut largement jouer au jeu des sept erreurs ! Pour tout le reste, en tant qu’amateur de peplum et passionné d’histoire antique j’ai pris mon pied !!!


Pour tous les amateurs, jetez-vous sur "Eurêka !", un manga relatant le siège de Syracuse durant la Deuxième Guerre Punique…
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Peut-être que je suis mal luné à cause de ce temps pourri aujourd'hui, mais j'ai moins apprécié ce volume que les précédents.

L'on y conte la fin sanglante de la bataille de Cannes, le massacre des milliers de soldats romains, et leur suite : saccage et pillage des villages voisins par les troupes d'Hannibal, fermeture de la cité de Rome qui décide de ne pas racheter ses soldats prisonniers de l'ennemi, et décision de Scipion de se lancer dans le cursus honorum pour un jour devenir consul et rendre la monnaie de sa pièce à Hannibal.

D'une part j'ai un peu saturé à cause de l'aspect sanglant omniprésent. La moindre blessure est l'occasion de remplir les cases de jets écarlates. Presque du Tarantino sans son humour. Dans un sens, on pourrait dire que Mihachi Kagano réussit à vous dégoûter de la guerre en la présentant sans filtre.
Le saccage du village où Caius, le compère de Scipion, récupère après la bataille, est encore pire. L'auteur fait du pur manga en attirant notre sympathie pour les habitants et en les massacrant ensuite, avec les rires cruels des exécuteurs en prime. Beurk ! Pourtant, selon l'auteur il s'agit d'exactions menées par des comparses d'Hannibal, ce dernier semblant s'opposer à l'idée de ruiner une région qu'il préfèrerait désolidariser de Rome à son profit.

Je crois aussi que j'en ai un peu marre d'attendre de voir Scipion en action. Il subit toutes les défaites en ayant les mains liées malgré son intelligence. Il va me falloir être patient pourtant ; son temps n'est pas encore arrivé.

Un nouvel invité : Marcus Clausius Marcellus, un général romain présenté comme un géant particulièrement dur avec ses hommes, vainqueur du redoutable gaulois Viridomaros. Il a un certain potentiel, pas de doutes là-dessus.
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Suite et fin de la bataille de Cannes puis ses conséquences directes, pour une fois, pas seulement sur le plan politique ou militaire mais également sur le plan humain. Un poil de psychologie des personnages, un élargissement dans le terrain des scènes permettant autant de montrer la violence impitoyable des Carthaginois que des villages et peuples d'Italie : la guerre n'est pas qu'une succession de batailles, c'est bien que l'auteur y pense, cela donne davantage d'épaisseur à l'histoire.
L'introduction d'un nouveau général redouté laisse présager de bons moments à suivre.
Petit bémol : je reste grandement sceptique sur le discours de Scipion en fin de volume que je n'ai pas trouvé convaincant du tout ; les dialogues, discours, harangues sont pourtant plutôt bons dans l'ensemble, mais là...

Le dessin est toujours aussi vivant hormis les décors, et j'ai trouvé dans ce tome-ci que les expressions des visages étaient réellement bonnes, c'est bien agréable !

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Excellent tome 6 qui nous conte la fin de la bataille de Cannes et ses conséquences.
Le piège d'Hannibal se referme sur les Romains et nous perdons quelques personnages importants pendant cette bataille qui a été un carnage pour les Romains et qui a vu la mise en esclavage de beaucoup d'entre eux.
Le dessin est toujours aussi efficace et on sent la montée en puissance de Scipion qui a beaucoup gagné en maturité depuis le début de cette guerre.
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J'ai choisi de présenter ces deux tomes en même temps, car ils mettent en scène la même bataille : la bataille de Cannes. Bataille qui est un tournant décisif que ce soit pour Rome que pour les personnages que nous suivons désormais depuis 6 tomes.

Je dois dire que de tome en tome, Mihachi Kagano a vraiment su faire évoluer sa mise en page et son dessin pour parvenir à une mise en scène toujours plus réussie. Les combats sont à la fois très clairs et très beaux graphiquement. Pour ne rien gâcher, la mangaka distille de nombreuses explications tactiques et techniques à l'aide de croquis qui apportent une meilleure compréhension des affrontements. La bataille de Cannes valait bien cela et je salue le travail de l'auteur.

Comme je le soulignais plus haut, cette bataille représente un tournant décisif pour nos héros romains. En effet, grâce à elle, les Romains ont été obligés de prendre conscience de leur faiblesse. Ils sont désormais prêts à mettre leur orgueil de côté pour juger Hannibal à sa juste valeur. C'est l'occasion pour Scipion de mettre à profit ses talents d'analyse et de choisir une voie à travers laquelle il pourra mieux préserver ceux qui lui sont chers. Il faut dire qu'on commençait à se lasser d'attendre que le personnage prenne enfin l'envergure qu'on attendait de lui. de son côté, Caïus doit par la force des choses devenir la figure guerrière qui tardait à naître sous nos yeux, et il gagne par là en profondeur et en charisme.

Lors de mes précédentes chroniques, je me chagrinais du manque de datation précise et de l'absence de notes explicatives en fin de volume. Je ne dois pas avoir été la seule que cela dérangeait puisque ces deux tomes sont plus précis et permettent de souligner l'ampleur du conflit sur la durée. de plus, contrairement à ses contemporains qui nous parlent souvent de leur vie quotidienne, Mihachi Kagano profite de l'espace qui lui est aménagé en fin de volume pour donner plus de précisions sur les éléments qu'elle met en scène et parfois sur ceux qu'elle a dû laisser de côté.

Ce manga ne fait que se bonifier avec le temps et me séduit de plus en plus !
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
[les auteurs] Dans les dernières pages de ce volume, j'évoque aussi l'épisode des négociations pour la libération des prisonniers de Cannes. Une fois la délégation aux portes de la ville, seuls les prisonniers romains ont été autorisés à franchir les remparts jusqu'au Sénat, où on leur a notifié que leur liberté ne serait pas rachetée. On comprend aisément la réticence de la ville à débourser la rançon demandée pour 10000 hommes : cet argent aurait servi à financer les dépenses de guerre d'Hannibal. Pourtant, au vu des pertes subies à Cannes, la légion aurait bien eu besoin de cette main-d'oeuvre. En effet, face au manque de personnel militaire, elle allait bientôt devoir se résigner à abaisser l'âge de la conscription et à enrôler des esclaves ou des condamnés. Ce choix avait sans doute pour but de prouver la détermination de Rome non seulement à ses ennemis, mais aussi à ses citoyens. Chaque légionnaire savait désormais qu'il ne reverrait plus sa terre natale s'il tombait entre les mains de Carthage... et mieux valait mourir en héros au combat que mener la vie misérable d'un esclave en terre inconnue !
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[les auteurs] Mais à quelque chose malheur est bon : si la bataille de Cannes a privé Rome de la confiance qu'elle avait dans sa puissance militaire, elle l'a aussi débarrassée de l'excès de fierté qui l'aveuglait. L'importance de la défaite, par la prise de conscience générale d'une menace commune qu'elle a suscitée, a contribué à combler le fossé séparant le peuple et les élites. De ce point de vue, les pertes subies n'ont donc pas été totalement inutiles.
Au Sénat, c'est dès lors Fabius, "le bouclier de Rome", partisan de la stratégie de l'enlisement, qui reprend les rênes. Ce dernier cherche bien entendu à quitter le champ de bataille pour entrer dans une guerre d'usure et de positions, en comptant sur le soutien des cités de la péninsule amies de Rome. Mais certaines, nourrissant de vieux griefs contre leur orgueilleuse alliée, ne supporteront peut-être pas très longtemps de subir les assauts d'Hannibal à sa place. On craint que la barricade ne cède... et c'est là qu'intervient Marcellus. Son armée, offrant une résistance exemplaire à l'ennemi, redonne aux Romains une bouffée d'espoir. Ce sont donc deux vieux briscards, l'un derrière son bouclier, l'autre l'épée à la main, qui mettent à mal les ambitions du monstre de Carthage en attendant l'apparition d'un héros capable de le terrasser !
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Marcellus est homme d’une force et d’un hardiesse hors du commun, mais c’est aussi un chef exigeant, parfois violent, qui attend de ses hommes la même furie guerrière que celle dont il fait preuve ! Ses soldats le redoutent encore plus que l’ennemi qu’ils affrontent, et cette peur les pousse à se surpasser. C’est la crainte qu’il inspire à ses troupes qu’il leur confère leur force… Si un officier tel que lui venait à bout d’Hannibal, le remède pourrait s’avérer pire que le mal. Personne ne serait en mesure de s’opposer à ses ambitions… Sa victoire sonnerait la fin de la République. Il pourrait s’arroger tous les pouvoirs et régner en tyran !
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[Minucius] Je m’étais donné pour mission de soutenir Aemilius dans sa charge et voilà que je m’apprête à précipiter sa chute ! J’ai péché par excès de confiance… La victoire ne sourit pas aux vaniteux !
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Toute la ville résonnait de cris et de pleurs… La nouvelle de la débâcle plongeait les citoyens dans le désespoir… La défaite avait ouvert les yeux des sénateurs qui œuvraient pour une confrontation : ils ne tardèrent pas à rendre le pouvoir à Fabius, toujours partisan d’une guerre d’usure. Sa première décision fut d’envoyer les soldats survivants en Sicile et de fermer les accès à la cité en prévision des attaques extérieures et des troubles internes qui ne manqueraient pas d’avoir lieu. Rome se préparait à mener un long et douloureux combat…
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Vidéo de Mihachi Kagano
Bande annonce du manga "Ad Astra" de Mihichi Kagano.
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