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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après le Mari de mon Frère qui m'avait déjà énormément émue, me voici tenant entre mes mains le délicat Éclat(s) d'âme des éditions Akata.
Tout a déjà été dit alors je serai brève : si le sujet vous touche ou vous intéresse, n'hésitez pas et jetez-vous sur ce manga sensible et réaliste dans le traitement du propos. Contrairement au Mari de mon Frère qui peut, à mon avis, toucher un public plus large et pas forcément intéressé par les questions LGBT, Éclat(s) d'âme nous plonge de façon frontale dans les angoisses d'un adolescent "outé" par ses camarades. le ton est sérieux mais sait se faire léger ou du moins positif pour montrer à Tasuku (et aux lecteurs qui en doutaient) que malgré les difficultés, les personnes LGBT peuvent être heureuses et ont autant le droit que les autres de mener une vie normale. le trait fin renforce l'authenticité de ce récit dont il me tarde de lire la suite.
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Je lis des mangas de temps en temps et jusqu'à maintenant je lisais essentiellement des shojos. Cette année je voulais élagir mon champs de lecture dans les mangas à d'autres genres et c'est grâce à la booktubeuse Pikobooks qui en à parlé récemment dans une de ces story Instagram que j'ai découvert ce manga et je la remercie beaucoup pour ça car sans elle je serai probablement passé à côté de ce petit bijou.
Ici, nous allons faire connaissance avec un lycéen nommé Tasuku, deux jours avant les vacances d'été il se fait surprendre par un de ses camarades avec une vidéo porno gay sur son téléphone portable. Malheureusement la nouvelle fait très rapidement le tour du lycée et pour Tasuku qui est quelqu'un d'introverti, ça va être le début de l'enfer… Alors qu'il pense à se suicider, il va apercevoir une jeune femme sautant dans le vide. Alors pris de panique, il va alors aller jusqu'à l'endroit où elle a sauté et constater qu'elle est toujours en vie. Cette jeune femme est l'hôte d'un salon de discussion où se réunissent plusieurs personnes LGBT, avec l'aide des personnes qu'il rencontrera dans ce lieu Tasuku va devoir apprendre à s'accepter tel qu'il est avec ses préférences et à faire face aux conséquences que cela peut impliquer.
Avant de me procurer ce manga, je connaissais pas les Editions Akata et je dois dire que j'ai fais deux belles découvertes pour le prix d'une, un nouveau manga que j'adore et une nouvelle maison d'édition qui à des titres très intéressants dans son catalogue. Je me suis donc attaqué à un nouveau genre de manga: le seinen. Si parler d'homosexualité n'a rien de nouveau en littérature, dans les mangas c'est un peu moins courant, la catégorie qui en parle le plus est celle des boys love (romance entre garçons) mais tous n'en parle pas de façon aussi engagé. Dans cette histoire, ce sujet d'actualité va être traiter de manière vraie et juste, il sera ici question de parler de coming out et de comment vivre sa vie en étant homosexuel dans une société où la tolérance n'est pas toujours là et où malheureusement l'homophobie est encore bien trop présente.
Tasuku va être accueilli dans ce salon de discussion le plus naturellement du monde et tout de suite accepté par les personnes qui s'y trouvent et qui forment déjà un joli groupe. Ils vont tout de suite l'intégrer dans leur projet de rénovation de maisons et tout cela à un effet « thérapeutique » car en détruisant ces maisons cela va lui permettre d'extérioriser toute la colère et le mal être qu'il ressent. Il va peu à peut s'ouvrir aux autres membres et découvrir qu'il n'est pas le seul dans son cas. L'histoire d'Haru en est un parfait exemple, elle est en couple avec Saki. Haru a réussi difficilement à faire son coming-out mais elle ne voulait plus paraitre aux yeux des autres une personne qu'elle n'était pas et a décidé d'assumer qui elle était réellement, malgré les conséquences que cela pouvait occassionner pour enfin être libre d'être elle même, de son côté sa compagne Saki hésite encore à faire ce pas car la peur du rejet et de la persécution est bien présente. Elles sont touchantes et leur histoire est très belle, ce qu'elles transmettent à Tasuku est un message plein d'espoir. Grâce à la bienveillance de ces personnes, Tasuku va petit à petit s'ouvrir aux autres et enfin accepter d'être lui même.
Ce manga est graphiquement sublime, j'ai beaucoup aimé le dessin de la mangaka, c'est un style assez épuré qui ne peut que vous touchez en plein coeur. Les regards et les expressions des différents personnages sont très expréssifs et les décors sont beaux, ils invitent à la comtemplation. Ces illustrations respirent la poésie et ne vous laisseront pas indifférents.
En conclusion, « Eclat(s) d'Âme – Tome 1 » est un véritable coup de coeur pour moi. le sujet traité, l'est de façon sensible et très réaliste, l'émotion est au rendez-vous et on ne peut qu'être touché par ses personnages matures et attachants, par leurs personnalités et leurs histoires. C'est beau, c'est poétique et on ne peut que succomber à cette histoire aussi engageante que poignante.
Je vous recommande ce titre à 1000%.
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Un tome 1 à la fois beau et percutant sur l'acceptation de soi quand on est une personne LGBT dans une société LGBTphobe. Les dessins sont magnifiques et aussi poignant que le sont les discours émis dans ce premier volume. Je n'ai qu'une hâte acheter la suite pour découvrir la suite de l'histoire !
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Chronique de la série complète

🖊Alors que Tasuku s'apprête à commettre l'irréparable, il remarque la silhouette d'une jeune femme se jetant dans le vide. Accourant à son secours, il arrive devant une demeure et se rend compte que la "suicidée" se porte comme un charme. L'individu.e a en sa possession les locaux d'une association qui sert de point de rencontre et d'échange pour les personnes LGBT. L'hôte, tel qu'on l'appelle, reste mystérieux aux yeux de Tasuku qui décide d'en savoir plus sur elle. Il ne s'imagine pas que son ton direct et nonchalant l'amèneront à se poser des questions sur sa propre identité.

📚Eclats d'âmes est une oeuvre rare et importante. Humaniste et émouvante, elle offre une véritable réflexion sur les questions de genre et de sexualité tout en prônant un message de tolérance. Yuhki Kamatani nous explique, avec rudesse par moment, que l'acceptation ne peut venir que de soi-même et qu'elle ne peut être en aucun cas être imposée que ce soit pour de "bonnes" ou de mauvaises raisons. le chemin est long mais il ne peut venir que de soi-même.

chronique complète :

Lien : https://www.mtebc.fr/eclats-..
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Manga tendre et touchant.
Le héros se questionne - comme beaucoup d'adolescents, d'adultes - il se questionne, et est presque sur de la réponse : il ressent de l'attirance pour les garçons et ne sait pas comment vivre avec cela, comment le dire à ses proches. Et s'ils ne l'acceptaient pas ?
Il va faire une rencontre, et je ne dirai pas qu'elle changera sa vie, je dirai qu'elle lui permettra de rencontrer d'autres personnes qui sont dans son cas - qui se sont questionnés aussi. Certains ont franchi le pas, d'autres ont encore du mal à s'accepter, à le dire aux autres, mais au moins ils disposent d'un lieu, rencontrent des personnes avec lesquelles ils peuvent parler sans crainte, sans fard.
Les dessins sont aussi sensibles que l'intrigue.
J'ai très envie de poursuivre cette série.
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Ce titre faisait partie des mangas à lire dont j'avais entendu l'appréciation par la booktubeuse Lince Otaku.
Grâce aux éditions Akata, j'ai pu lire le premier tome qui se centre sur Tasuku, adolescent, qui voit sa vie bousculée quand des camarades de classe découvrent qu'il est gay. Il songe alors à se suicider pour éviter les railleries mais sous ses yeux, une jeune femme saute dans le vide, le stoppant indirectement dans son passage à l'acte.
A sa recherche, il découvre un salon de discussion et les différents membres qui le compose...

Mon avis : C'est la première fois que je vois aborder dans un manga la communauté LGBT. Un manga singulier donc où il est question d'acceptation de soi avec un graphisme beau, réaliste et détaillé.
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Tout d'abord, je tiens à remercier du fond du coeur les éditions Akata. Cet envoi me touche profondément.

Je n'entendais que du bien de cette nouvelle parution Akata depuis sa sortie en février dernier. Et effectivement, je n'ai pas été déçue de ce titre que j'attendais de pouvoir lire de pied ferme. Encore une fois, les éditions Akata nous proposent un objet-manga et un contenu de qualité. Leur catalogue, quelque soit le lectorat visé, est tourné vers la différence, la tolérance, l'amour de soi et de l'autre. Dans cette histoire, on va suivre Tesuku, un lycéen tout ce qu'il y a de plus ordinaire jusqu'au jour où ses amis/camarades de classe le prennent "la main dans le sac" comme on dit, à regarder une vidéo porno gay. Ce coming-out des plus abjects et cruels va plonger notre jeune héros, qui jusqu'alors ne voulait pas s'avouer à lui-même son homosexualité enfouie au plus profond de lui, dans le plus grand désarroi et désespoir. En constatant avec aberration les brimades, le mépris le plus total et la violence verbale dont il fait l'objet, il va se faire le Saint-Pierre des homosexuels en reniant sa véritable orientation sexuelle puis va songer à se supprimer à la pensée qu'il ne sera jamais accepté tel qu'il est. C'est alors qu'un événement des plus étranges, mais également porteur d'espoir, va se produire...

Tesuku est un personnage principal qui m'a énormément émue et qui connaît déjà une belle évolution dans ce premier tome : alors qu'au départ, il renie qui il est car sinon il sait qu'il sera traité en tant que paria, au contact des personnes qu'il rencontre dans le salon de discussion, il va retrouver foi en l'humanité petit à petit et réaliser quel est son souhait le plus cher : celui d'aimer un homme pleinement et de ne pas s'en cacher. de quel droit se permettrait-on de juger sa conception du bonheur et de la lui retirer ? *écrit cela avec de petites perles aux coins des yeux*

L'élément fantastique de cette intrigue très tranche-de-vie et réaliste réside dans le personnage central et énigmatique de la Gérante, celle qui a permis la création de cet "havre de paix" pour les personnes faisant partie de la communauté LGBT+. On ne sait pas qui elle est, elle se montre très distante et détachée, presque inaccessible et insaisissable, et on ne sait pas non plus quelles sont ses motivations. Elle est là sans véritablement être là, elle est déstabilisante et cela peut autant agacer que subjuguer. En tout cas, j'espère que le mystère de la Gérante durera et s'étirera dans le temps dans l'intrigue, juste pour le plaisir de savourer de se triturer le cerveau avec cette question encore sans réponse : Who is she ?

Alors que le désemparé Tesuku va chercher des réponses et une oreille attentive auprès de "leur Hôte", c'est in fine Miss Daichi qui va le prendre sous son aile. J'admire profondément cette jeune femme car elle a décidé de prendre le taureau par les cornes et de ne pas repousser qui est elle et qui elle aime à plus tard. Elle le vit et elle l'assume MAINTENANT. Je lui tire mon chapeau car cela demande un sacré courage.

Ce que j'ai trouvé tout particulièrement intéressant dans ce manga, c'est la pluralité de l'acceptation de l'homosexualité par ceux qui la vivent que dépeint la mangaka, qui s'identifie elle-même comme étant une personne X-gender. Par exemple, Saki, la femme de Miss Daichi, est "seulement" un niveau juste au-dessus de Tesuku en ce qui concerne le fait de s'assumer pleinement en tant que lesbienne : d'apparence douce et effacée, même si elle peut vivre avec l'élue de son coeur, Saki renferme une rage bouillonnante en elle. Elle se sent comme une anomalie et ne supporte pas l'idée de devoir justifier qui elle est en faisant autant d'efforts pour que la société ne la regarde pas d'un oeil trop critique. Selon elle, si les hétérosexuels n'ont pas à faire leur coming out, pourquoi les homos/lesbiennes/bi/trans auraient à exposer et dévoiler ainsi leur vie privée aux yeux de tous ? Je ne peux que comprendre sa révolte face à cette injustice criante.

Ainsi, la mangaka dépeint déjà dans ce tome d'introduction trois grandes réactions face à l'homosexualité : le déni, l'enthousiasme et la détermination farouche de se battre quotidiennement pour être qui l'on est, et la colère dévastatrice de se voir coller une étiquette sur le front et de devenir une bête de foire aux yeux des autres, cette société pourrie, noircie par l'amertume et la cruauté.

Yuhki Kamatani s'inspire également d'auteurs/cinéastes pour véhiculer ses messages et enrichir et illustrer son univers, ses trois essentielles influences étant l'incontournable Tim Burton, la légende japonaise Kenji Miyazawa (Train de nuit dans la voie lactée, qui a inspiré le merveilleux film d'animation L'île de Giovanni - ainsi qu'une adaptation animée éponyme culte des années quatre-vingt), ou encore Michael Ende, l'auteur allemand d'un de mes romans favoris de tous les temps, L'Histoire sans fin. Que de bons points pour Yuhki Kamatani, dont les excellentes influences se ressentent déjà dans ce premier tome d'une nouvelle série dans son trait de crayon et dans la façon dont l'univers s'étend sous nos yeux. C'est d'une mélancolie presque magique, d'une grande justesse et volonté de dénonciation. C'est sincère, pur, poétique et ça nous transporte et nous foudroie en plein coeur, autant dans le fond que dans la forme. J'ai hâte de continuer cette saga, autant pour son graphisme d'une simplicité douce, réconfortante et visuellement agréable que pour son contenu qui possède la force d'un coup de poing en plein ventre, ou d'un mur qu'on abat de façon irréparable.

Il me tarde de découvrir les autres personnages qui fréquentent le lieu unique en son genre qu'est le salon de discussion. Je me sens déjà comme chez moi au sein de cet endroit chaleureux et qui nous redonne l'opportunité de se pardonner, de se montrer son amour à soi-même et d'être heureux auprès de personnes qui nous comprennent et qui nous soutiennent. J'ai notamment hâte d'en savoir plus sur Monsieur Tchaïko (pour l'illustre compositeur de musique classique Tchaïkovski, il a très bon goût déjà), le doyen du salon, qui est si serviable et accueillant, je l'adore ! Je suis toute excitée de découvrir sa background story, je suis impatiente ! ♥

En clair, je ne peux que vous recommander cette nouvelle pépite parue aux éditions Akata, qui font une fois de plus mouche. C'est beau, c'est d'une intensité émotionnelle dingue, ça nous parle, ça nous touche, et ça nous remue... Qui plus est, je viens d'apprendre qu'une partie de l'argent (5%) récolté par la vente du tome deux (qui sort tout bientôt, si ce n'est pas déjà le cas, kiyaaaa !) sera reversé à une association qui lutte pour les droits de la communauté LGBT+, SOS Homophobie, jusqu'au 30 septembre, et je trouve cette initiative excellente ! Alors, foncez ! ♥
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Me voilà complètement conquise par ce nouveau titre d'Akata. J'ai été séduite par l'ambiance dure mais chaleureuse, le ton bienveillant, les personnages qui se cherchent et il me tarde de voir comment Tasuku va évoluer.
Mon avis complet sur mon blog.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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C'est le premier tome d'une série qui se finit en 4 tomes.
C'est très court, surtout pour un manga. Et pourtant !
Je ne peux pas vraiment parler de ce tome 1 sans parler des tomes qui le suit.
On suit un jeune garçon qui ne va pas bien. Et c'est lorsqu'il est au plus bas, qu'il voit une personne sauter dans le vide.
Cette personne, le lieu qu'il découvre grâce à elle et ses habitués vont lui permettre de relativiser, d'en apprendre plus sur lui et sur les autres.
Les illustrations sont travaillées, il faut littéralement lire les images. Il y a des métaphores incroyables dans ces dessins. C'est poétique et juste. Des fois c'est triste et sombre. C'est la vie.
Une magnifique découverte que je recommande à tout le monde.
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Voilà encore un manga pour lequel j'ai lu beaucoup d'avis positifs avant de me lancer à l'aventure.
Pourtant, si le dessin m'a de suite séduite, j'ai mis du temps avant d'apprécier le propos.

Tasuku est un personnage compliqué à aborder et suivre ses pensées m'a tout d'abord beaucoup choquée parce qu'il est parfois très violent dans son rejet.
Du coup, ça a d'abord été difficile pour moi de compatir à ce qui lui arrive. Et pourtant, sa position est très loin d'être facile avec cette espèce de coming out forcé qu'il vit et ce refus qu'il a d'accepter ses propres sentiments.

Qu'il soit gay ou pas est au départ peu important, il doit simplement s'ouvrir au dialogue et pouvoir s'exprimer.
Cet endroit qu'il découvre, ce petit havre de paix où chacun est libre de venir, est le lieu idéal pour lui. Rencontrer des gens différents, se rendre utile et se rendre compte qu'il existe d'autres façons de vivre que celle qu'il croit être la seule possible est une ouverture pour lui vers un monde dans lequel il peut être libre d'exister.

Au delà de Tasuki qui est un lycéen comme en retrouve à la pelle dans tous les mangas, c'est agréable d'avoir d'autres personnages plus adultes à suivre, comme Haru et Saki, mais il en existe encore d'autres qu'on connaît à peine.
Le grand mystère reste quand même cette hôte très mystérieuse qui est présente sans vraiment l'être, qui laisse les gens parler sans les écouter, et qui se contente d'être là tout en donnant parfois l'impression de ne pas exister.

Si j'ai eu du mal à rentrer dans cette histoire, je suis désormais tout à fait conquise et même persuadée qu'il s'agit d'un titre qui a toutes les capacités pour devenir une référence, en apportant une certaine bienveillance tout à fait nécessaire.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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