Depuis que je te connais, ma vie a complètement changé... C'est comme si j'avais été incomplète avant, sans même le savoir. La pièce manquante, c'était toi. Quand nous sommes ensemble, j'éprouve une merveilleuse impression de plénitude, d'accomplissement. Sans toi... Je ne sais pas. Mais pour moi, le bonheur ne signifie plus prendre des décisions en solitaire. Je ne serai peut-être plus jamais vraiment libre, mais je m'en moque éperdument.
Un homme direct, songea-t-elle. Je parie qu'il est aussi organisé, efficace et ponctuel... »
En résumé, le genre de personnages qu'elle avait appris à fuir comme la peste, même s'ils l'intriguaient toujours. Les qualités même qui l'attiraient chez ces hommes faisaient d'eux des êtres dominateurs, autoritaires, impossibles. Elle les connaissait par cœur. Son père avait été un tel homme, et elle avait failli en épouser un autre.
Elle n'était pas obsédée par les jumeaux. Une obsession était une maladie, un déséquilibre. Tout ce qu'elle faisait pour les jumeaux venait du cœur. Elle le leur devait. C'était une dette d'amour, pas une obsession.
Il a besoin de toute l'énergie qu'on peut lui communiquer pour guérir. Il a besoin d'être rassuré et encouragé par tous ceux qui l'aiment pour assumer l'effort terrible qu'exigera physiquement de lui une guérison.
Il n'éprouvait pour Alexandra qu’une attirance purement sexuelle. Si les choses en restaient là sans complications, ils pouvaient devenir amants. Un point, c'est tout.