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sur 256 notes
On entend souvent chanter les louanges des Britanniques pour leurs auteurs de renom en fantasy mais plus rarement la France. Pourtant, elle abrite nombre de plumes talentueuses qui n'ont rien à envier à certains des plus grands noms britanniques : Mathieu Gaborit, Pierre Grimbert, Jean-Louis Fetjaine ou encore Pierre Pevel pour ne citer qu'eux. Parmi ces auteurs ayant su imposer leur style et leur univers, Gabriel Katz. Expert dans la représentation (conceptuelle) de créatures diverses et variées qu'il partage avec ses lecteurs lors des séances de dédicaces, il nous fait également partager des récits épiques captivants. La Maîtresse de Guerre est l'un d'eux.

Honnêtement, si vous êtes fans de récits fantasy, à part vous conseiller d'aller lire La Maîtresse de Guerre, je ne peux pas faire grand-chose d'autre. Certes, l'ensemble est assez caricatural. Mais qui a dit que les clichés étaient forcément mauvais ? Ici, ça marche complètement et nous avons un récit bourré d'action et de rebondissements, aux personnages marquants et à l'histoire prenante. Même si ce n'est pas mon roman préféré de Gabriel Katz (et puis il m'en reste encore quelques-uns à découvrir), on ne va pas se mentir : j'ai beaucoup apprécié. Les adeptes de fantasy s'y retrouveront largement et les plus réticents devraient facilement se laisser convaincre.
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La duologie Aeternia a été un vrai coup de coeur de cette année. C'est donc tout naturellement que je me suis tournée vers La maîtresse de guerre. On retrouve la plume addictive de Gabriel Katz. Tout s'enchaine très vite, je me suis rapidement sentie embarquée dans l'action. Mais ... l'héroïne. Pitié ! Kaelyn est un cliché ambulant : jeune, belle, pulpeuse et combative. Elle est déterminée, courageuse et tout un tas d'adjectifs valorisants. Mais s'il n'y avait que ça.
La romance qui s'installe entre elle et l'un des personnages m'a donné mal à la tête. On a du "Je suis une femme forte et indépendante, jamais je ne m'agenouillerai devant quiconque", pour lire 3 paragraphes plus loin qu'elle se soumets volontiers à un homme à qui j'aurais plutôt mit des coups de genou. Je veux bien du mystérieux, du viril mal rasé. Mais pas de relation dominant/dominée. Pas aujourd'hui.
Enfin bref, on va pas se mentir, l'histoire est vraiment sympa. Mais pas les personnages.
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Après avoir été enchanté par la série du Puits des Mémoires, je me suis laissé tenter par les autres romans de l'auteur. « La Maîtresse de Guerre » est un one-shot classé en catégorie fantasy, même si cet aspect n'est pas prédominant. On retrouve clairement le style de l'auteur : son écriture incisive, claire et très imagée. Les scènes de combat restent son point fort : vivantes et efficaces. Par contre, je suis toujours à la recherche de descriptions ! Il y a pourtant de beaux paysages et de grandes cités, pourquoi se limiter autant dans le visuel ?
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L'auteur nous installe dans un univers d'inspiration médiévale des plus classiques et tout ce qui a de plus misogyne. le fait d'y faire évoluer une héroïne s'annonce donc comme un challenge.

Kaelyn. Fille d'un maître de Guerre, elle s'est engagée dans l'armée afin de prouver sa valeur. Mais elle n'en aura pas le temps puisque lors de sa première mission en tant qu'éclaireur son groupe entier va être décimé par un bien étrange mercenaire…

Une première scène un peu déroutante, en effet celle qui rêve de devenir une grande guerrière ne combat pas et ne doit sa survie qu'au fait d'être une femme. Dès les premières pages l'auteur nous introduit dans un univers où la femme n'a pas sa place. Ce qui va se vérifier dans la majeure partie du récit.

Si la première scène qui introduit le maître de guerre est hyper-violente, elle n'est malheureusement pas assez exploitée par l'auteur, trop rapide et peu visuelle, ce qui oriente le roman vers un côté jeunesse. Tout comme le postulat de départ, des plus classiques, à savoir une quête initiatique de par trop habituelle dans ce genre de récit.

Le côté guerre est savamment dosé, si tout au long du récit l'évoque c'est à petites doses, sans description de grandes batailles mais orienté duels qui au fil des pages deviennent mieux construits qui permettent au lecteur de mieux se les imaginer.

L'univers fortement teinté oriental se dévoile peu à peu au lecteur qui le découvre en même temps que l'héroïne. Un univers riche et intriguant qui nous fait découvrir les us et coutumes de ce royaume du Sud qui nous donnent envie de se promener sur les marchés de la ville et d'y respirer ses parfums d'Orient.

Il est assez difficile de s'attacher aux personnages principaux qui apparaissent un peu caricaturaux et la romance qui s'installe entre eux deux n'est pas pour améliorer ce ressenti. En effet le maître de guerre se révèle trop mystérieux et son comportement laisse fortement à désirer par son côté extrêmement misogyne.


L'action est présente tout au long du roman ainsi que les retournements de situation quand on s'y attende le moins permettant, par les différents complots et autres trahisons, une lecture rythmée et addictive.

Dans une fantasy plutôt classique, sur fond de Croisades, l'auteur parvient tout de même à nous ouvrir les yeux sur des phénomènes récurrents : d'une part que lorsqu'on y croit on peut y arriver, d'autre part le fait que l'Occident à toujours voulu au fil des siècles sous prétexte de liberté à toujours voulu s'approprier les ressources de l'Orient, de l'époque des Croisades à celui plus contemporain de la nôtre.

Au final, l'auteur nous livre une fantasy légère, distrayante, sans complexité mais à l'univers très bien réussi et à l'écriture fluide et dynamique qui mêle savamment scènes d'actions, détails du quotidien et réflexions. Sans laisser de souvenirs impérissables dans nos mémoires cet opus donne envie de lire la deuxième partie du diptyque.
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Livre lu dans le cadre de la pioche de Février 2017.

Je remercie Basileusa pour cette pioche car malgré quelques appréhensions en début de lecture à cause des notes sur Babelio, cette lecture a été un gros coup de coeur. J'adhère totalement au style de cet auteur. J'avais fini par me l'acheter à sa sortie en poche, la couverture et le résumé m'intriguaient quand même beaucoup. Il était enterré dans ma PAL depuis quasiment 1 an.

J'ai eu quelques peurs au début quand j'ai vu dans quel type d'histoire je m'embarquais. Je me suis dit « j'attends la page 50 avant de voir si j'abandonne ou pas » car dès les premières pages, la violence gratuite me plaisait moyen. Et puis finalement, quand j'ai reposé le livre pour faire autre chose, j'avais dépassé la page 50 depuis longtemps et je n'avais qu'une hâte, reprendre ma lecture le plus vite possible. J'étais déjà happée aux basques de Kaelyn et de son foutu caractère. Durant ma lecture, je me suis attendue à beaucoup d'évènements pour être, au final, toujours surprise par l'imagination de l'auteur. Les personnages principaux ne se comportaient pas comme prévu. Kaelyn est notre narratrice principale mais pas la seule. du coup, il n'est pas toujours facile de reconnaître qui parle et aussi quand est-ce que cela situe par rapport au chapitre que l'on vient de finir. On n'a quand même pas le temps de s'ennuyer, les chapitres sont courts et se lisent super vite. Les évènements et différents rebondissements s'enchaînent vite et bien durant toute la lecture et donnent ainsi un rythme endiablé à toute cette histoire. La seule petite chose que je reproche à l'auteur, c'est le manque d'une carte car même s'il a fait du basique pour nommer ces différents peuples, une carte de son monde aurait été un avantage non négligeable. Basileusa m'a mis le doute en me disant qu'elle espérait que j'apprécierais la fin de ce roman car j'ai ainsi imaginé une fin toute autre à nos héros et j'ai donc cherché des indices dans ce sens durant toute ma lecture. du coup, je n'ai absolument pas été déçue par la fin donnée par l'auteur même si je n'aurais pas été contre de continuer à suivre un petit peu plus longtemps cette chère Kaelyn. le moins que l'on puisse dire, c'est que l'auteur m'aura fait passer par toute une palette d'émotions tout au long de ma lecture : joie, tristesse, colère, curiosité, dégoût... Certaines scènes sont vraiment fortes en émotions diverses et variées !!

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été un gros coup de coeur pour ma part et il a été proprement dévoré en quelques jours tant j'avais hâte de retrouver Kaelyn et de connaître la suite de ses frasques. Ce personnage m'a fait penser à 2 livres en particulier : « Impératrice » de Shan Sa et « L'épopée de Xylara » d'Elizabeth Vaughan. Dans « Impératrice », nous rencontrons une jeune femme qui va gravir tous les échelons d'une société à la force de ses poignets alors que la femme est plus considérée comme un objet qu'autre chose. Et « L'épopée de Xylara » ou comment une jeune femme finit par aimer et défendre coûte que coûte son nouveau pays alors qu'elle y a été intégrée un peu contrainte et forcée. J'ai particulièrement apprécié Kaelyn car elle a le caractère d'une battante qui obtient toujours ce qu'elle veut et qui fait tous les efforts pour les obtenir. Un foutu caractère mais elle est sacrément attachante (ou attachiante comme dirait un de mes collègues). Pour toutes ces bonnes raisons, je vous conseille plus que fortement de découvrir cette « maîtresse de guerre » hors norme où les aventures s'enchaînent dans un monde aux coutumes bien étranges... Pour ma part, dès que ma PAL baisse un peu, je me procure les autres titres de cet auteur dont j'ai bien apprécié le style, l'imagination et les personnages haut en couleur.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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C'est le premier livre de Gabriel Katz que je lis. Je cherchais le Puits des Mémoires dans le rayon fantasy de la Fnac et puis je suis tombée sur cette magnifique couverture chez Pocket.

Au début, j'ai été assez enthousiasmée par l'histoire. J'ai beaucoup aimé le personnage de Kaelyn (et ce tout au long du livre).

Après la fuite de Damnas, j'ai trouvé que l'intrigue perdait un peu en crédibilité. Le personnage d'Hadrian m'a un peu déçue : il manquait de consistance. Je n'ai pas non plus trouvé le personnage de Dikaon très convainquant. Dans l'ensemble tout allait trop vite et je n'ai pas été transportée par la fin.


Challenge multi-défis 2017 (66)
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La maîtresse de guerre se déroule dans le même univers de fantasy que les autres romans de l'auteur même si les éléments surnaturels sont quasi inexistants dans celui-ci. On y retrouve donc la grande déesse et la langue des communs. Kaelyn est originaire des pays du nord et a appris à se battre auprès de son père, un maître d'arme dont elle était la fille unique. Mais la vie est difficile pour une femme encore plus si elle veut se battre et Kaelyn s'engage dans l'armée et la voila partie pour le lointain sultanat d'Azman. le grand sud va alors changer complètement sa vie avec notamment la rencontre avec Hadrian, maître de guerre et fabuleux guerrier. Tel est le point de départ du livre. Les points positifs du roman sont nombreux, à commencer par l'écriture de l'auteur très fluide, imagée et agréable. le récit est très rythmé et on est très vite pris dans l'histoire. Les chapitres sont courts et on ne s'ennuie pas une seconde, tournant les pages sans s'en rendre vraiment compte.

Côté personnage, Kaelyn est attachante et bien travaillée, on la suit avec plaisir même si son côté dépendant d'Hadrian est énervant par moments. J'ai un peu moins accroché à Hadrian, le maître de guerre, trop froid et perfectionniste à mon goût. Les personnages secondaires, comme toujours chez Gabriel Katz, sont bien développés et tout à fait crédibles. Ils sont complexes et presque plus intéressants que les principaux, surtout par rapport à Hadrian. L'univers est connu, pour ceux qui ont déjà lu l'auteur, même si cette partie du monde ne l'est pas. Comme toujours chez Gabriel Katz, rien n'est manichéen, il n'y a pas de bon camp ou de mauvais et cela est plus qu'appréciable.

Là où le bas blesse c'est au niveau du fond, l'histoire s'avère très vite sans réelle surprise et somme toute assez peu consistante. C'est le récit d'une formation et d'une guerre, avec ses jeux de pouvoir mais rien de plus. On devine facilement ce qui va advenir même si on se laisse porter sans rechigner par la belle plume de l'auteur. La fin est également assez décevante, beaucoup trop rapide et on a l'impression que l'histoire n'est pas vraiment terminée (surtout quand on a lu La part des ombres).

La maîtresse de guerre offre donc un sympathique moment de lecture, avec une histoire très rythmée et entrainante, une héroïne attachante changeant des registres traditionnels et surtout une écriture très fluide qui nous fait tourner les pages sans s'en rendre compte. Cependant, l'histoire aurait gagné à plus de profondeur. le roman plaira sans doute à un large public mais sans doute moins à un lectorat habitué à la fantasy.
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Une lecture sympathique mais a qui il a manqué un petit quelque chose pour que je l'apprécie vraiment.
En fait je crois que le point qui a moins marché pour moi se sont les personnages.

Je n'ai pas vraiment réussi à m'attendrir pour Kaelyn. Elle partait bien pourtant mais l'idée qu'elle devienne l'amante d'Hadrian m'a vraiment déçu. J'avais l'impression qu'elle n'arrivait la ou elle n'en était que par coucherie ce qui retirait tout l'intérêt au personnage vu qu'il perdait ses qualités propre pour ne devenir que l'assistante de son homme. Et c'est ce qu'elle est dans la quasi totalité du livre, je n'ai pas eu cette impression de la voir évoluer et devenir "la maitresse de guerre", en dehors de la toute fin. le livre se concentrait plus sur sa relation personnelle avec Hadrian que sur les progrès qu'elle faisait lors de sa formation et c'était un peu dommage. Au final la plupart du temps elle réussissait plus parce qu'on ne s'attendait pas à la voir réussir ou on était surpris de ses actions que parce qu'elle était douée, donc ça retirait encore une fois de sa capacité propre. du coup son status de femme forte était vraiment très réduit.

Hadrian ne m'a pas non plus particulièrement impressionné, il trompe sa femme à la première occasion, il réagit plus comme un gamin qu'un homme, et ne démords pas de son envie de revenir dans cette ville et ce pays que je détestais (ce qui n'a pas aidé je dois dire xD).
Bon j'ai bien aimé ces capacités de Maitre de Guerre mais elles n'étaient selon moi pas assez développées. En fait on voit vraiment peu ce qu'il est capable de faire niveau stratégie, enfin ça reste vague quoi, "il a réussi et il nous a sauvé" et rien de plus. Par contre on le voit beaucoup en guerrier et la il est impressionnant mais justement, j'aurais préféré qu'on entre plus dans les détails sur le coté stratégie et moins qu'on le voit se battre à l'épée quoi.

Je n'ai pas non plus été vraiment convaincu par les autres personnages. Les hommes sont vraiment naïfs et limités. Ils croient les gens sur parole et se font avoir beaucoup trop facilement, surtout pour les personnages au pouvoirs, que ça soit d'un coté ou de l'autre..
Sans parler de l'Ex de Kaelyn qui est vraiment caricatural au souhait dans l'excès du début à la fin. Un vrai gamin ..en fait tout les hommes de cette histoires sont de grand enfants qui pensent tout savoir et finissent par se faire avoir du premier coup.

En fait le souci c'est qu'à trop vouloir forcer sur "les femmes au pouvoir" on fini par rendre tous les hommes naïfs ou niais, excessifs ou névrosés, il n'y en a pas un qui rattrape le lot et qui est normal ou équilibré, Et pour moi ce n'est pas comme ça qu'il faut s'y prendre, c'est sur qu'en comparaison les femmes paraissent plus fortes mais au final elles ne le sont que par comparaison avec des ratés = gros fail.

Quand à la femme d'Hadrian non plus je n'ai pas réussi à avoir l'impression qu'elle était vraiment crédible. Elle a été élevé dans un pays ou les femmes ne sont que des moins que rien, elle vit dedans, elle sait qu'elle a de la chance que son mari n'a pas pris d'autres femmes/concubines pour l'instant, et pourtant quand il le fait elle s'insurge comme si c'était un crime qu'il aille avec une autre. Et elle va jusqu'au bout, elle ne pense a aucun moment aux conséquences de ses actes en pleine guerre, tant pis quoi, elle préfère voir son pays perdre et se faire massacré que d'attendre pour punir le "fautif". C'était beaucoup trop exagéré la aussi, surtout qu'on la disait intelligente et fine, et elle m'a paru tout l'inverse.

Quand au deux camp franchement même si le livre essaye de nous montrer l'absurdité de la guerre et de nous convaincre que le camp de départ sont les mauvais je n'ai pas du tout été convaincue. Non seulement le Sultanat est mal géré (par des naïfs comme je l'ai expliqué avant) mais leur façon de traiter les femmes et les esclaves ne passera jamais quoi qu'ils fassent. du coup ça a bloqué pour moi à ce niveau, je ne comprenais pas du tout l'intérêt de nous dépeindre ce coté la comme étant les bons finalement, injustement attaqués par les mauvais.

Bon, ça ne retire pas non plus l'intérêt de l'histoire globale qui était intéressante et avec de nombreux retournements de situations. le tout écrit avec un style très fluide et une aventure qui avance constamment et qui ne stagne jamais. Il y a un rythme dans ce livre (comme dans les autres de l'auteur pour l'instant) qui nous entraine à toujours avancer.
Quand j'ai commencé le livre je me suis fait la réflexion que ce livre ne se lisait pas, il se dévorait.

Du coup avis plutôt mitigé. Je l'ai lu rapidement et facilement mais j'ai relevé quand même pas mal de défauts qui m'ont fait sortir du récit dont principalement un manque de crédibilité (de finesse? de développement?) dans les personnages.

14/20
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C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé la plume de Gabriel Katz. de lui, je n'ai pourtant lu que le premier tome du Puits des mémoires, mais j'en garde un très bon souvenir, entre personnages attachants, scènes de bataille et humour.
Certains ont dit que ce n'était pas son meilleur roman, pour ma part je connais encore assez mal l'oeuvre de cet auteur, donc je m'abstiendrai de juger. Par contre, oui je l'avoue, il y a des petites choses qui m'ont chiffonnée.

Nous suivons donc la jolie Kaelyn, fille du maître d'armes qui rêve de reprendre le flambeau paternel. Mais, dans ce monde d'hommes, on lui fait clairement comprendre qu'elle n'est pas à sa place.
Kaelyn s'engage donc dans l'armée des Libérateurs afin de combattre le sultanat d'Azman, terre soit-disant barbare et cannibale. Quelle n'est pas sa surprise en découvrant un pays totalement différent! C'est au détour d'une bataille qu'elle va rencontrer Hadrian, le Maître de guerre du sultanat, un homme taciturne qui, contre toute attente, va accepter de la prendre comme apprentie...

Ce roman nous raconte donc l'histoire d'une jeune femme qui rêve de s'émanciper et de vivre selon les préceptes qu'elle s'est choisis. Seulement voilà, dans ce monde d'hommes, aucune femme n'est jamais devenue Maîtresse de guerre. Les femmes ont plutôt leur place auprès de leurs enfants et de leur maris, donc autant dire que la volonté de Kaelyn de briller sur les champs de bataille est plutôt mal perçue.

La rencontre avec Hadrian va tout changer. Cet homme, bien qu'étranger, fait pourtant partie des puissants: c'est le Maître de guerre d'Azman, et de plus il a épousé la propre nièce du sultan. Autant dire qu'il s'est fait une jolie place au soleil!
Bon, par contre, si vous soulez savoir comment le bonhomme est arrivé au sommet, n'espérez pas trop car vous n'en saurez rien. Pour ma part, j'ai trouvé ça dommage. Je veux bien qu'ici il soit question du cheminement de Kaelyn, mais en savoir plus sur Hadrian aurait été un petit plus auquel je n'aurais pas dit non.

Nous sommes donc plongés dans la guerre qui oppose l'armée rouge au sultanat. Il y a des complots, des meurtres, le récit prend parfois une tournure assez politique qui ne m'a pas déplu (alors qu'en général je suis plutôt allergique tout ce qui touche de près ou de loin à ce sujet). Et la reine en ce qui concerne les ragots et les trahisons, c'est Fenia, l'épouse d'Hadrian. C'est une vraie vipère, froide, insidieuse et hargneuse, bref une vraie méchante bien réussie que j'ai adoré détester!

De ce fait, je m'aperçois qu'à part Fenia, Hadrian et Kaelyn, je n'ai quasiment retenu le nom d'aucun autre personnage. Il y a bien la vieille servante qui prend Kaelyn sous son aile et le soldat un peu brute qui se fait passer pour le mari de cette dernière, mais à part eux je n'ai pas retenu grand chose... Il faut dire aussi que notre couple de héros a un peu tendance à éclipser ceux qui les entourent! Ce sont deux forts caractères et il n'est pas rare qu'entre eux ça fasse des étincelles: difficile donc de se distinguer!

On en arrive donc au plus gros point noir de l'histoire pour moi: la romance. Je ne pense pas que jeter Kaelyn et Hadrian dans les bras l'un de l'autre ait été utile. Cela n'apporte pas grand chose à l'histoire, sauf si l'on considère que cela attise la jalousie de Fenia et marque le début des ennuis de notre duo.
Mais, dans un pays où l'homme a le droit d'avoir une épouse et plusieurs concubines, j'ai du mal à comprendre la colère de Fenia. Sans doute espérait-elle rester la seule et unique femme dans le coeur et le lit d'Hadrian...

Mais là n'est pas le sujet, pour moi cette romance n'avait pas grand chose à faire là. Kaelyn souhaite prouver à tout le monde qu'elle est digne de porter les armes, ok. Elle a une liaison avec Hadrian, ok. du coup, j'ai l'impression que s'il n'y avait pas coucherie, Kaelyn ne serait pas initiée à l'art de la guerre.
Et je trouve que cela donne un autre sens à cette phrase du résumé de quatrième: "Mais ce n'est pas sur le champ de bataille que la belle et sensuelle Kaelyn va mener son combat". Genre, Kaelyn a besoin d'user de ses charmes pour arriver à ses fins. Encore une femme qui use de ses atouts, comme si elle n'avait rien d'autre pour prouver sa valeur. Et je trouve ça dommage et cliché.
Je ne sais pas si c'est là l'idée qu'avait l'auteur en faisant intervenir cette romance, mais clairement j'ai levé les yeux au ciel en comprenant que Kaelyn et Hadrian étaient amants.

Il n'en reste pas moins que La maîtresse de guerre est un livre de fantasy très sympathique, avec un vrai souffle épique, de belles batailles bien écrites, et une sacrée dose d'humour. Il va donc sans dire que c'est avec plaisir que je vais continuer à explorer l'oeuvre de M. Katz, d'autant qu'Aeternia ainsi que la suite du Puits des mémoires m'attendent d'ores et déjà dans ma PAL.
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Ne vous fiez surtout pas au résumé très alléchant. En tout cas, avec ce résumé, je me suis imaginé plein de choses et en fait, j'étais bien loin de l'histoire.

L'histoire démarre avec l'arrivée de Kaelyn sur le champ de bataille. J'ai eu peur, d'ailleurs, parce que, dans le résumé, on nous la décrit comme une femme forte et ambitieuse et, au premier abord, elle ressemble plutôt à une poule mouillée. C'était très déstabilisant. Je me suis dit que ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas être juste une cruche! Heureusement, elle se reprend très vite et se montre une guerrière émérite et passionnée. Notamment, grâce à son mentor le brave et trop badass maître de guerre Hadrian.

A eux deux, ils nous proposent des scènes d'action dignes de ce nom. le tout est ponctuée de complot, de stratégies sur fond de paysages orientaux.

C'était une très bonne lecture.
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