AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,78

sur 1032 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne sais si j'ai de la suite dans les idees mais il m'arrive d'avoir de la suite dans mes lectures. Apres le Memoire de mes putains tristes je me suis plonge dans le livre qui l'avait inspire, de l'aveu meme de Garcia Marquez, Les belles endormies.

J'avais lu ce livre il y a tres longtemps. J'etais jeune et je crois bien que je n'y avais vu, legerement amuse, qu'un texte lubrique. A la relecture, et a mon age avance, je le trouve un peu perfide: un beau texte qui peut susciter, melees, enchevetrees, compassion et indignation. Il incommode et seduit.


Un homme age passe cinq nuits dans une maison, close s'il en fut, ou il peut coucher au cote de jeunes filles endormies. Pas avec, seulement a leur cote. Il ne peut que les toucher, les caresser, leur parler sans espoir de reponse, les humer, les sentir, et s'endormir en revant.

Et justement il reve. Des reves dans son sommeil et des reves eveilles. Et de vieux souvenirs lui reviennent et le hantent. Des souvenirs de femmes. Des amours passageres de sa vie. La jeune fille a qui il vola un baiser quarante ans avant, ses premiers ebats sexuels avec une geisha jalouse, une autre amante avant son mariage, une femme mariee qui fut sa derniere passion de jeunesse, une mysterieuse etrangere avec qui il passa deux nuits quand il avait deja la soixantaine. Mais aussi ses filles, surtout la plus jeune, qui, a son etonnement et a son desarroi, s'ouvrit a la sexualite avant son mariage, et avec qui il fit un voyage memorable vers un temple a la vegetation luxuriante. Et vers la fin s'impose l'image de la premiere femme qu'il ait connu, sa mere. Sa mere, morte de tuberculose quand il etait tout jeune.

Kawabata nous confronte avec la solitude, la tristesse et la demission que peut etre la vieillesse. Les hommes vieux de ce conte ne peuvent plus interesser une femme, ils ne s'en approchent, en catimini, que quand elles sont endormies et ne peuvent les repousser. Ils n'osent rien entreprendre pour amorcer avec elles une quelconque aventure et ne font que ressasser les souvenirs de leurs aventures de jeunesse. Et ces belles endormies sont a l'image de la societe qui ne voit ni entend les vieux, elles ne se rendent meme pas compte qu'ils sont a leur cote, elles ne veulent pas les voir. Et de toutes facons les vieux non plus ne voudraient pas qu'elles les voient dans leur decrepitude, ils ne denudent la ruine qu'est leur corps que quand elles sont endormies. Ce livre est donc un conte sur le passage du temps, qui confronte la senescence impuissante a la verdeur des souvenirs de jeunesse (Verde, que te quiero, verde!). Et sur les rapports entre les generations et les rapports des vieux avec la societe qui les entoure. La societe qui est endormie face aux besoins des plus vieux.

Mais ces vieux ont encore des appetits de libido. Et le livre prend une tournure que je dois en toute conscience qualifier de malsaine. Ce n'est pas l'appetence sexuelle, meme si impuissante, des vieillards, qui est malsaine, mais la sente qu'elle prend dans le livre, la facon de la realiser. Avec de toutes jeunes filles, dont des mineures de 14 ans. Qui plus est, des mineures droguees, inconscientes, qui sont releguees au niveau de viande a l'etal, pire que ca, au niveau d'objets inanimes, de poupees gonflables. La femme-objet. C'est perturbant.

Mais c'est justement la que niche toute la subtile perversite de Kawabata l'ecrivain. Il fait transiter son lecteur entre l'essence masculine et l'element feminin, ou le contraire; entre la tendresse et la luxure; entre le peche et la vertu; entre l'obscurite et la lumiere; entre le reve et la veille; entre les fins et les commencements. Oui, entre la compassion et l'indignation. Entre la comprehension, l'acceptation et l'intolerance. Entre la benediction et l'anatheme. Kawabata a ecrit un livre qui charme et incommode. C'est toute une prouesse.


Ce livre est appreciable. Il n'est pas plus choquant qu'un livre sacre, la Bible: “Le roi David etait vieux, charge de jours; on l'enveloppait de vetements sans qu'il en fut rechauffe. Ses serviteurs lui dirent: Que l'on cherche pour mon seigneur le roi une jeune fille vierge qui se tiendra devant le roi et aura soin de lui; elle reposera dans tes bras et la chaleur reviendra a mon seigneur le roi. On chercha une belle jeune fille dans tout le territoire d'Israel; on trouva Abisag, la Sunamite, et on l'amena au roi. La jeune fille etait fort belle. Elle devint la garde du roi et elle le servit, mais le roi n'eut pas commerce avec elle (Rois I, chap.1)".
Un livre a lire donc, et a savourer justement parce qu'il emeut et remue son lecteur.


P.S. Et moi? Calmez vous, je suis vieux mais pas impotent. N'en deplaise a Mallarme, la chair n'est pas triste, heureusement, et je n'ai pas encore lu tous les livres.

Commenter  J’apprécie          7314

Passer la nuit à regarder une jeune fille endormie, repenser à une vie désormais derrière soi, aux femmes aimées, filles, maitresses ou mère, à la mort, c'est ce que le vieil Eguchi, lucide et sans tristesse, fait depuis qu'il a découvert la maison des belles endormies.

Car ces adolescentes, rendues inconscientes par l'effet d'un sédatif, livrées aux regards d'hommes âgés, sont des sujets d'admiration propres à la méditation. Une réflexion, quelquefois teintée d'érotisme, induite par la contemplation de leur jeunesse et de leur beauté qui leur permet, tel l'acte d'amour, sans oublier la finitude humaine, de prolonger la vie.
Commenter  J’apprécie          641
Quel livre étrange et dérangeant. Quand je l'ai refermé, je ne savais pas trop quoi en penser, je ne suis d'ailleurs pas certaine de le savoir encore aujourd'hui mais il a le mérite de bousculer les apparences.

Le tour de force de l'auteur est en effet d'être parvenu à transformer une situation scabreuse - des vieillards « de tout repos », « incapable désormais de se comporter en homme avec les femmes », s'offrant une nuit auprès de très jeunes filles droguées pour rester endormies - en une réflexion sur la vieillesse et la déchéance physique.

Eguchi, un vieil homme de soixante-sept ans, se rend la première fois dans cette maison aux belles endormies par curiosité sur la recommandation d'un ami. Bien qu'il ne se considère pas encore comme un de ces vieillards « de tout repos » (j'adore l'expression !), lui, qui a bien conscience de s'y approcher à grands pas, s'interroge sur ce qui les attirent auprès de ces jeunes filles soumises et vulnérables, véritables jouets vivants entre leurs mains, avec lesquelles ils ne peuvent même pas converser.

« Pour les vieillards qui payaient, s'étendre aux côtés d'une fille comme celle-ci était certainement une joie sans pareille au monde. du fait que jamais elle ne se réveillait, les vieux clients s'épargnaient la honte du sentiment d'infériorité propre à la décrépitude de l'âge, et trouvaient la liberté de s'abandonner sans réserve à leur imagination et à leurs souvenirs relatifs aux femmes. Était-ce pour cela qu'ils acceptaient de payer sans regret bien plus cher que pour une femme éveillée ? »

C'est une ambiance très intimiste dans les pensées que lui inspire cette expérience. Car il s'agit bien pour lui d'une expérience. D'une réflexion sur ce que les vieillards peuvent ressentir, il glisse vers les sensations qu'elle lui procure. La proximité des corps, les odeurs font naitre chez Eguchi des réflexions mais aussi des émotions et des souvenirs sur les femmes qui ont jalonné sa vie. Il n'est pas exempt de pulsions non plus. L'auteur entretient une atmosphère ambivalente à l'instar de la lutte intérieure qu'Eguchi se livre. Chaque nuit passée auprès de l'une de ces jeunes filles est une expérience unique qui fait resurgir des émotions différentes. Alors il y retourne encore et encore… Jusqu'où cette expérience le mènera-t-elle ? Répondra-t-elle à ses interrogations ?

« Qu'une fille aussi provocante que celle-ci, tout « entraînée » qu'elle était, pût être restée vierge, était de toute évidence le signe non point du respect des vieillards, ni de leur souci de tenir leurs engagements, mais plutôt de leur effroyable décrépitude. La virginité de la fille, par contraste, démontrait l'horreur de la vieillesse. »

Je vous laisse déduire comment Eguchi a acquis la certitude qu'elle était vierge…Rien n'est explicitement écrit mais l'auteur à l'art de cultiver par de menus détails un certain malaise. En confrontant la beauté de la jeunesse à la laideur de la vieillesse, il bouge les lignes, les tordant parfois, les transcendant d'autres fois.

Un livre vraiment étrange, assez déstabilisant – et pour le coup, pas de tout repos - à l'atmosphère à la fois feutrée et trouble sur la décrépitude, la solitude et la peur de la vieillesse dans lequel l'auteur semble chercher à racler des éclats de beauté enfouis sous un amas d'immondices.

« L'univers le plus inhumain devient humain par la force de l'habitude. Mille dépravations sont cachées dans les ombres de ce monde. »

Commenter  J’apprécie          585
C'est d'abord la curiosité qui mène le vieil Eguchi dans cette maison particulière conseillée par un ami. Car, certes il a 67 ans, mais il n'est pas encore un de ces vieillards de ''tout repos'' qui n'ont plus la force d'honorer une femme. Eguchi se sait vieux mais se sent encore vigoureux. Alors que peut lui apporter la maison des Belles endormies ? Dans cette étrange demeure du bord de mer, des hommes âgés paient pour passer la nuit auprès de jeunes filles, des adolescentes, parfois même des fillettes, endormies par de puissantes drogues. Eguchi, réticent, méfiant, se laisse finalement happé par les lieux. La curiosité du début cède la place au besoin de se ressourcer au contact de ces jeunes corps alanguis. Au fil des nuits, il profite de la quiétude d'une chambre silencieuse et plongée dans la pénombre et de la proximité de la jeunesse pour se remémorer les femmes de sa vie, mère, épouse, filles, maîtresse et rencontres de passage.

Pudeur et poésie viennent ici se mêler à la sensualité et au malaise. Les Belles endormies est un livre dérangeant qui crée la gêne chez le lecteur. On ne peut que s'insurger contre les méthodes de cette maison qui offre à de vieux messieurs impuissants la possibilité de profiter d'une fille très jeune, de la respirer, de la toucher, de se réchauffer contre son corps, sans qu'elle même n'ait conscience de ce qui lui arrive. Eguchi commence d'ailleurs par se révolter contre ces faits. Il secoue la fille, tente par tous les moyens de la réveiller, souhaite un dialogue, un échange. Et puis, il s'y fait, goûte au silence pour établir un dialogue avec lui-même. Ces corps jeunes, abandonnés au sommeil, comme morts et pourtant si vivants par l'éclat de leur peau, la fraîcheur de leur teint le confrontent à sa propre décrépitude, lui imposent un retour sur le passé, des questionnements, une remise en question de ses actes. La sexualité laisse place à la méditation dans cette maison propice à la réflexion et à l'abandon.
Une belle écriture, toute en suggestion, pour un sujet a priori scabreux mais qui glisse vers la condition de l'homme voué à vieillir et à mourir.
Commenter  J’apprécie          550
Le livre est très bien écrit, mais le sujet est très particulier, et le roman offre très peu d'actions, car tout se passe en huis clos dans une maison étrange, et aussi dans la mémoire du principal protagoniste Eguchi. L'auteur nous entraîne à la découverte d'une maison de plaisirs, créée pour des vieillards ou "clients de tout repos", qui viennent passer la nuit dans le lit d'une adolescente droguée, "Une belle endormie" sans attenter à leur virginité. La prostituée dormira simplement et profondément nue, à côté de son client, et lui, s'il n'arrive pas à trouver le sommeil aura recours à deux comprimés de somnifères... Eguchi va venir à plusieurs reprises dans ce lieu particulier, et rencontrera à chaque fois des filles différentes... Il songera alors à des femmes, partenaires et amantes, rencontrées tout au long de sa vie d'homme... Il pensera aussi à sa femme, à ses filles... au sens qu'il a donné à son existence et au court chemin qui lui reste à parcourir.
Ce n'est pas un coup de coeur, mais un roman singulier que j'ai apprécié. L'auteur a été récompensé du prix Nobel de littérature ne 1968.
Commenter  J’apprécie          390
Eguchi est un vieil homme qui passe quelques nuits dans une demeure étrange. Il dort aux côtés de jeunes filles totalement nues et plongées dans un profond sommeil grâce à des substances narcotiques.
Intrigué, il se pose des questions, et des senteurs vont lui permettre de se remémorer le cours de sa vie amoureuse et parfois tumultueuse.

Ce livre aborde les thèmes de la vieillesse, la beauté, l'érotisme. Un roman qui laisse une étrange sensation après l'avoir lu, et ma curiosité va me pousser à emprunter d'autres livres de cet auteur pour découvrir un peu plus son style d'écriture.

Challenge Nobel 2013/2014
Commenter  J’apprécie          372
Des vieillards sont placés dans la sphère d'influence au sein de laquelle les charmes du corps de la femme règnent sans partage. Étendus au contact de la nudité de jeunes filles vierges, endormies sous l'effet d'une drogue, ils peuvent jouir à souhait du fantasme absolu de tout homme : disposer du corps d'une jeune femme, offerte, privée de toute résistance.

Il s'agit de donner à des mâles déchus, à la veille de leur trépas, l'occasion de faire pénitence pour avoir tenu sous le joug celles qui ont été les partenaires de leur vie, pour les avoir asservies à leurs instincts primaires. Car à cette offrande sublime de la féminité se confronte désormais la disgrâce de leur force d'homme.

Tous les sens sont mis en éveil dans ces pages. La beauté provocante de jeunes corps nubiles, l'éclat et la douceur de la peau sous la caresse, le goût des lèvres pulpeuses, l'odeur de lait d'un corps juvénile, y compris le murmure de la respiration de la beauté endormie. Tous les sens pour susciter "l'insondable profondeur du désir", pour attiser une joie qui demeurera cependant sans aboutissement du fait de l'effroyable décrépitude de la vieillesse. Virginité offerte, tentation divine pour une impotence démoniaque, pour que le regret de ne pouvoir jouir devienne remords d'y avoir trop succombé.

L'invitation à la vie devient alors aspiration à mourir; avec pour unique réconfort la beauté divine du visage de la belle endormie. Visage de Bouddha. Quand eux, ces mâles, autrefois triomphants, que rien ne peut plus désormais guérir de leur triste apathie, ils prennent conscience d'avoir été leur vie durant précipité dans le monde des démons par le corps de la femme, d'avoir exercé sur lui la tyrannie de l'assouvissement.

Court roman, chaste, ô combien suggestif, troublant, culpabilisant, une forme d'expiation proposée à ceux qui ont imposé leur domination à la beauté. Supplice psychologique du repentir, avant que de passer.
Commenter  J’apprécie          341
Les Belles endormies (眠れる美女 - Nemureru Bijo) de Kawabata Yasunari est un roman qui paraît au Japon en 1961.
L'argument de cet ouvrage est quelque peu étrange : dans une maison en bordure de mer, des hommes âgés sont accueillis le temps d'une nuit pour partager chacun le sommeil d'une belle endormie, une jeune femme parée et nue, qui dort à leur côté sous l'emprise d'un puissant narcotique. Eguchi est l'un de ces visiteurs nocturnes qui vient admirer le sommeil d'une jeune fille.

Les Belles endormies est un roman qui s'éprouve plus qu'il ne se lit. Dans les quelques nuits que vient passer Eguchi auprès d'une jeune femme endormie, Kawabata Yasunari, dans une remarquable et saisissante écriture, rend très sensible la part indicible des sentiments, les nuances de l'âme d'un homme qui éprouve tout le désarroi et l'humiliation de vivre la vieillesse, d'être devenu "un vieillard qui avait cessé d'être un homme". Impressions fugaces et souvenirs nombreux traversent l'esprit d'Eguchi, points d'arrimage d'une conscience au temps passé et à un présent, plus douloureux. Face à lui, comme un reflet d'un temps tout en devenir, un peu plus inaccessible, toute la beauté, la pureté, la jeunesse et l'innocence d'une belle endormie.

Les belles endormies me font penser à un autre roman de Kawabata Yasunari: Tristesse et beauté. Ce titre semble résumer à lui seul toute la contemplation, la vénération d'Eguchi pour le corps de la jeune femme allongée à ses côtés. Entre érotisme, beauté et gravité, Kawabata décrit avec retenue et sensualité la texture, l'odeur de la peau, la rondeur d'une oreille, la douceur d'une épaule, le reflet de la nuque, les mouvements du corps dans le sommeil, le rythme lent de la respiration... Ce roman instille le trouble, joue sur l'ambiguïté, mais se révèle peu à peu comme un hymne à la beauté féminine, d'une magnifique esthétique, à l'atmosphère irrésistiblement envoûtante.

Les Belles endormies a suscité et suscite encore l'incompréhension et la controverse. Il est dommage que beaucoup de lecteurs aient vu dans ce roman l'expression d'une perversité, d'une déviance (pédophilie) chez Kawabata lui-même. Notre époque est malheureusement prompte à juger, à faire la leçon à celles qui l'ont précédée (aux hommes et aux femmes qui les ont vécues), à la seule aune de ses critères moraux et esthétiques. La lecture des Belles endormies oblige le lecteur à ne pas négliger dans ce roman le contenu et l'apport de la culture japonaise (religieuse, philosophique, morale, esthétique), à la comprendre sans la mettre à l'épreuve de ses préjugés, de ses opinions personnelles.

Ce très beau roman de Kawabata Yasunari, touche à des thèmes sensibles comme la vieillesse, le temps qui passe, la mort, la beauté, à tout ce qu'il nous reste de désirs et d'espoir à vivre dans ce monde. Un livre essentiel de Kawabata, un incontournable de la littérature japonaise.
Commenter  J’apprécie          300
Un coût roman japonais, sulfureux et poétique et qui aborde beaucoup de thèmes, entre la vieillesse, le désir, la mort et la difficulté de comprendre la jeunesse.
Un homme vient s'allonger auprès d'adolescentes endormies et repense à son passé et aux désirs qu'il ne peut plus assouvir. C'est l'occasion de se rappeler sa vie et de faire un bilan. L'histoire a l'air facile et à la limite de l'acceptable mais l'ensemble est tout à fait sérieux, sans aucune vulgarité et avec une écriture poétique et sensuelle propre aux écrivains japonais.
Certes, il ne se passe pas grand chose et on peut vite se lasser mais c'est un beau roman qui perce le mystère de l'âge.
Commenter  J’apprécie          301
Je n'ai pas envie d'écrire une critique trop longue. J'ai juste aimé ce livre plus complexe qu'il n'y paraît.
Des vieillards dorment à côté de belles vierges adolescentes. le narrateur a 67 ans et se rend dans cette maison de rendez-vous. Il ne peut que dormir auprès de jeunes filles mais si un certain érotisme est présent il n'y a aucune pornographie. Comment vivre pour un homme sa dégradation sexuelle et juste aimer le contact avec un beau corps sans faire l'amour. Ce livre est plus complexe qu'il n'en a l'air mais je l'ai beaucoup aimé
Commenter  J’apprécie          272




Lecteurs (2509) Voir plus



Quiz Voir plus

Les mangas adaptés en anime

"Attrapez-les tous", il s'agit du slogan de :

Bleach
Pokemon
One piece

10 questions
889 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , littérature japonaiseCréer un quiz sur ce livre

{* *}