Un très bon thriller avec une intrigue très bien menée, des personnages fouillés et certains attachants et surtout un dénouement qui a réussi à me surprendre.
Je recommande pour les amateurs de bon thriller. Je vais me renseigner, quant à moi, sur d'éventuellement autres titres de cette auteure.
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Après le mari, le fils voici la femme qui écrit depuis longtemps ...
Un polar américain avec plusieurs enquêtes en cours On se laisse prendre par l'histoire et par la famille du policier qui est aussi au centre de l'histoire. Distrayant et prenant.
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Les filles allaient des plus belles aux plus moches. Pas beaucoup de blondes. La moitié des brunes avaient le teint pâle, les autres étaient plus foncées avec des cheveux bouclés, le type méditerranéen qu’il aimait beaucoup car il avait été élevé parmi des Italiens. Les filles lui lançaient des œillades en cachette. Mais il n’était pas intéressé, et même s’il l’était, à quoi bon ?
Hannah était la seule fille vraiment rousse de l’école. Il aimait bien Hannah. Elle était facile à vivre, ne posait pas de questions, avait un sens de l’humour imparable et il n’y avait absolument aucune attirance sexuelle entre eux deux
Il n’en pouvait plus d’avoir à supporter un père déséquilibré, totalement imprévisible et violent. Il en avait assez de vivre avec une mère psychologiquement — et désormais physiquement — atteinte. Il craignait son père, il adorait sa mère, mais il en avait marre de l’un comme de l’autre. Et bien qu’il fût passionné par la musique et le piano, il détestait que l’on dise de lui qu’il était un prodige. Cela l’obligeait à en faire plus, encore et toujours plus…
Il la trouvait plutôt mignonne cette jeune femme, dans sa blouse bleue, avec son petit visage de lutin, ses cheveux roux et ses yeux noisette. Quelques années auparavant, il l’aurait bien invitée à sortir avec lui, malgré leur différence d’âge d’une bonne trentaine d’années. Mais il avait appris, après une vie entière passée à faire les mauvais choix, qu’il valait mieux parfois s’en tenir à des rapports purement professionnels.
Qui parmi nous n’a pas subi un mal de tête dû à la caféine ? Si les gens sont prêts à donner cinq dollars pour quelque chose qui coûte à peu près quarante cents, on peut leur vendre l’idée qu’ils sont accros et qu’il faut qu’ils se soignent. Tout ça fait partie de la philosophie moderne qui consiste à se repasser le bébé. On garde tout le mérite et on refuse la moindre responsabilité personnelle.
Je suis pas prude. J’aime bien m’amuser comme tout le monde. Je me verrais bien faire un truc comme ça une ou deux fois… un jour où je suis complètement bourré… mais même moi je pense pas que je me prendrais en photo en train de faire ce genre de connerie, même si j’étais soûl.
Faye Kellerman on THE MERCEDES COFFIN