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sur 842 notes
Me voilà transportée dans les années 1970 aux USA, où nous suivons la famille Burns et plus particulièrement Alice la fille cadette. Alice quitte le domicile parental pour aller à l'université et vivre sur le campus. Elle découvre une nouvelle vie, se fait de nouveaux amis mais cette première année ne se fera pas sans difficultés. de nombreux problèmes de société y sont abordés tels que le racisme, la différence, les problèmes relationnels au sein de sa propre famille etc...J'ai fini ce premier tome et j'attends de recevoir les 2 suivants pour connaître la suite de ses aventures.
Je ne peux que vous le recommander. Un gros coup de coeur!!!
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Comment grandir loin de ses parents, en prenant confiance en soi dans les années 70, aux États-Unis, celle de Nixon, du renversement d'Allende et de la Peace Generation. le mode d'emploi est complexe, dans un rapport d'amour/haine avec ses "vieux", qui mentent par omission. L'université dégraisse les sentiments et les idées. Cynisme, cruauté, hypocrisie, passe-droit, le campus offre une réduction du monde inconfortable. Mais il y a les profs mentors, les coups de coeur, la prise de confiance ténue en ses capacités. Alice incarne une femme en devenir, flottante et déterminée selon les circonstances. L'auteur possède un indéniable talent de narrateur, en proie à une nostalgie évidente de sa jeunesse; deux traits d'écrivain qui m'incite à lire le tome 2 et à cingler vers l'Irlande, même si je pressens que le voyage sera chaotique. Les nombreuses références à des standards sociaux et culturels américains peut lasser, pas au point de ne pas vouloir savoir comment Alice va débroussailler son continent intérieur.
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J'avais lu Douglas Kennedy plus jeune et je me rappelais que je ne m'étais jamais ennuyée avec ses bouquins.
Quand j'ai vu le début de cette nouvelle saga paraître en librairie, ça m'a donné envie, surtout le titre que je trouvais très beau.
On suit l'évolution d'Alice, une jeune adolescente dans les années 70. Mais pas que. A travers elle, on suit le parcours de toute sa famille aussi. Ses parents et ses deux frères également. Ici on se concentre vraiment sur la fin de ses années lycée et son entrée à l'université. Ses espoirs, ses craintes, les nombreux secrets de famille qui pèsent sur elle. Elle a de l'ambition Alice. Mais dans ces années là le racisme est encore bien présent, comme l'homophobie. Elle va vivre pas mal d'épreuves qui vont la renforcer au fur et à mesure du temps.

C'est un bon moment de lecture, même si ça ne sort pas du lot, c'est une saga familiale intéressante et je ne me suis jamais ennuyée. On a envie de savoir la suite et j'avoue avoir une envie presque malsaine de savoir tous les secrets que cache cette famille atypique !
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Une famille remplie de secrets, de non-dits, une société où le paraître importe plus que l'être, une époque sulfureuse pour la jeunesse américaine, tel est le cadre de ce premier roman d'une trilogie que j'ai hâte de découvrir.
Et en parallèle à cela, tous les enjeux politiques de l'époque, la libéralisation des moeurs, l'image d'une Amérique qui se fissure.

Je ne sais pourquoi je n'ai jamais réellement été attirée par cet auteur, car ce livre, je l'ai presque dévoré.
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Une histoire qui se confond avec celle de l'Amérique et de ses classes moyennes, que Douglas Kennedy observe avec l'acuité et le recul de celui qui vit en Europe et se considère comme citoyen du monde... ce qui est loin d'être le cas de la plupart de ses concitoyens. Lucide et critique.

Nous voici donc embarqués dans la famille Burns, aux côtés d'Alice, jeune éditrice new-yorkaise qui se voit soudain replongée dans les souvenirs de son adolescence lorsque son frère Adam, emprisonné, lui révèle un secret concernant un événement survenu bien des années auparavant et qui jette un éclairage inédit sur tous les faits et gestes de la famille. Nous remontons donc le temps, dans les années 70, dans l'Amérique de Nixon. Brendan Burns, le père d'Alice est un catholique plutôt rigide, marié à Brenda Katz, issue d'une famille juive de Brooklyn et personnalité assez complexe. Alice et ses deux frères, Peter l'aîné et Adam le plus jeune sont élevés à la dure. Alors pour Alice, le départ à l'université a des airs de liberté... Sauf qu'on emporte toujours sa famille avec soi et que, même à distance, sa pression se fait sentir. Tandis qu'Alice construit peu à peu sa vie, trouve la vocation qui la conduira vers son métier, expérimente la vie de couple, les secrets qui entourent les différents membres de sa famille tracent leur sillon et s'apprêtent à exploser...

"Nous ne sommes pas seulement la somme de tout ce qui nous est arrivé au cours de notre vie, mais aussi un témoignage vivant de la façon dont on a interprété ces événements. La symphonie du hasard mêlée aux accords infiniment complexes de nos décisions - une partition qu'on se surprend souvent à réécrire pour en effacer les erreurs de jugement et les nombreux gâchis."

A travers cette héroïne très attachante et cette famille assez typique d'une certaine middle-class, c'est bien l'Amérique que nous raconte Douglas Kennedy, notamment dans ce premier volet par l'intermédiaire de son système éducatif, là où se construisent les citoyens. Passionnant pour comprendre un pays et ses contradictions. En plus de la richesse romanesque ("Toutes les familles sont des sociétés secrètes", nous dit-il pour commencer), on sent nettement l'ambition de bâtir une fresque politique et sociétale. Ce premier tome fait le job : il nous capte, nous lie à ses personnages, nous laisse curieux de la suite...
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Avant de lire ce roman, je suis tombée sur la chronique d'une personne furieuse qui s'attendait à aimer le dernier Douglas Kennedy, et qui a trouvé qu'il ne s'y passait rien. Malgré cet avis défavorable, j'ai écouté mon instinct (celui-là même qui m'avait dit de ne pas lire «Cinq jours» dont le résumé évoque un livre de Danielle Steel). Bien m'en a pris, car j'ai beaucoup aimé cette première partie.

La narratrice évolue dans un milieu familial très tendu. Sa mère (Brenda) regrette ses choix, ne supporte pas qu'on lui cache quelque chose (ce qui fait qu'elle a développé un radar à secrets), fait des scènes où elle se donne souvent en spectacle, est très (voire trop) directe. Alice et Brenda ont des rapports conflictuels, parce que la mère a rapidement appris à sa fille qu'elle ne la désirait pas. Cependant, elle la soutient lorsqu'elle est harcelée au lycée, l'emmène se faire prescrire la pilule, etc. Alice se sent davantage comprise par son père (Brendan). Il m'a plutôt semblé que malgré tout, c'était Brenda qui aimait ses enfants. Elle est très casse-pieds, mais sa vie n'est pas facile, et malgré sa mauvaise foi concernant certains points, c'est elle qui est présente lors des coups durs. Brendan me semble égoïste. La petite scène où il raconte comment il est devenu coursier pendant la guerre ne m'a pas du tout attendrie à son égard.
[...]
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Je n'avais pas lu de livres de Douglas Kennedy depuis quelques temps. Alors je remercie les éditions Belfond et Babelio de m'avoir permis de renouer avec cet auteur que j'affectionne particulièrement.

J'ai eu la mauvaise idée de lire quelques critiques avant de me lancer dans ma lecture... Je m'attendais à un roman assez moyen...  Et j'avoue que j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, le rythme étant globalement assez lent, il y a en effet peu d'action. Mais alors une fois dedans, j'ai dévoré ce livre ! Quel plaisir de retrouver cette plume, ce style qui est celui de Douglas Kennedy.

Dans ce nouveau roman, il nous plonge dans l'Amérique des années 1960 et 1970. Comme il s'agit d'un premier tome, il nous pose le contexte de l'Amérique de cette époque : politique, racisme, guerre du Viet-Nam, féminisme, libération sexuelle, injustice, violence, discrimination. On y suit Alice, de sa vie d'adolescente à sa vie d'étudiante. J'ai particulièrement aimé cette deuxième partie où l'on découvre la vie sur un campus américain avec cette jeunesse pleine d'idéaux, avide de connaissance , et qui profite de la vie.

Mais surtout ce livre est plein de secrets de famille et de non-dits. Tout ce que j'aime dans les livres de Douglas Kennedy.  Il me tarde de lire la suite !
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Alice, éditrice new-yorkaise se repenche sur sa vie alors que son plus jeune frère Adam est emprisonné. Lors d'une visite à la prison où il est enfermé , il lui révèle un secret qui entraîne Alice à revenir dans le passé et à se souvenir de cette époque des années 70 .

Etouffant dans sa famille où tout est caché, où tout est prétexte pour ses parents à se disputer, Alice apprécie grandement de se retrouver à l'université où elle va découvrir d'autres modes de vies et de pensées. Intégrée avec succès à l'université de Bowdoin, elle ne tarde pas néanmoins à en découvrir la face cachée, constituée de sournoiseries, de mesquineries, de jalousies, et d'intolérance.

Expérimentant la vie en collectivité, sous ses aspects les moins agréables, elle découvre néanmoins avec la vie en couple.


Douglas Kennedy nous projette dans l'Amérique universitaire des années 70, sous les traits d'Alice, jeune étudiante brillante qui fait l'apprentissage de sa vie, et se rend compte que, même loin de chez elle, elle doit affronter sa mère " parfois merveilleuse, mais si souvent colérique et instable", découvrir ce père si proche d'elle et que pourtant elle ne connaît pas si bien, et se construire sa place dans ce monde où l'inconnu et les déceptions sont légions.

Fresque sociale et politique, ce premier tome, nous offre une critique acerbe du monde universitaire dans les seventies , côtoyant la volonté de former ses jeunes, tout en affrontant le monde opaque de l'argent, moteur de fonctionnement de toute institution.

D'une lecture agréable, ce récit me laisse néanmoins sur ma faim. La coupure en 3 tomes en est elle la raison ? Probablement, mais je ne saurais le dire. Il faudra attendre la sortie du deuxième tome pour voir si cette impression perdure.

Merci à Babelio et aux Editions Belfond pour ce Masse Critique
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Plus classique, mieux construit que les derniers que j'avais diversement appréciés, ce "Douglas Kennedy" est pour moi un bon cru.

L'auteur nous y raconte l'histoire d'Alice, éditrice, la quarantaine, qui se replonge dans ses souvenirs d'enfance et d'adolescence. Elle a grandi dans une famille de la classe moyenne américaine, formée par un couple mal assorti et désuni, une fratrie (deux garçons et elle) ballotés dans cette tourmente, un foyer où règnent les non-dits et la violence psychologique. À travers ce récit, Douglas Kennedy nous raconte aussi l'histoire des États Unis d'Amérique des années 1970 avec l'ambiance et les évènements qu'on connait: le Vietnam, le Watergate, le racisme, la naissance du féminisme, la libération sexuelle...

Même si ce n'est pas une lecture haletante, plutôt une chronique douce-amère, l'intrigue est bien ficelée, les personnages attachants et le décor parfait, tout à fait évocateurs de cette époque.

Deux autres tomes sont prévus, et je les attend, sans grande impatience mais de pied ferme.
Merci Babelio et les éditions Belfond !
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À mon avis, Douglas Kennedy a toujours su démontrer une forme de réalité dans ses romans et ce roman ne fait pas l'exception.
Nous nous retrouvons fin des années 60. le rêve américain, de nombreuses familles y croient, et pensent le vivre et pourtant...
La réalité n'est pas tout à fait ce qu'ils essaient de montrer aux autres.
Alice Burns, est éditrice et vit à New-York, elle a du succès, une belle vie, etc. Pourtant, chaque semaine, elle visite son frère Adam qui est en prison, lui jadis une personne respectable de Wall Street, et bien, c'est là qu'il a abouti, en prison !
Lors des visites d'Alice, son frère, va lui révéler un secret, un secret qui est pratiquement mortel, étant donné qu'il veut partager ce fardeau avec sa soeur et qu'elle à son tour se verra aux prises avec une bataille morale à savoir si elle doit révéler ou pas.
Alice et ses frères qui ont toujours souffert du désaccord des parents derrière la belle façade qu'il montre à tous, et qui pourtant est très loin de la vérité. La mère se fout un peu de tous, son mari y compris. le père ne sait que critiquer tout ce qu'il peut, et les enfants, et bien, c'est des témoins impuissants dans cette famille qui je dirais est vraiment dysfonctionnelle.
Mésentente familiale, racisme, discorde, c'est une famille déchirée, mais qui demeure assoiffée de pouvoirs, du bien-vu aux yeux de tout le monde et qui cache une réalité très différente.
Dans cette période fin des années 60 début 70, nous sommes en plein bouleversement. Bien, des choses changent, et ce, malgré le grand vouloir des familles de ne pas emboîter le pas dans cette ''révolution''
Douglas Kennedy, sait choisir ces mots, ces personnages, pour nous coincer dans son histoire, et encore une fois, il a réussi avec ce premier tome d'une trilogie qui promet.
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