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3,57

sur 842 notes
J'ai lu ce premier tome avec intérêt, plus que je ne le pensais, alors que bon le quotidien banal d'une étudiante ça va cinq minutes (Il s'agit d'un flashback). Sauf que ce quotidien est déroulé sur fond d'Histoire, de politique, d'économie, d'homosexualité, d'amour, de différence, de relations humaines, de trahisons, et de privilèges de certaines classes sociales. Et malgré que l'histoire se situe au début des années 70, ce qu'elle dénonce, montre, et démontre est malheureusement encore valable en 2017.
Dire qu'il y a une vraie histoire derrière ? Non pas vraiment, il s'agit tout simplement de la vie d'une jeune femme dans une Amérique des années 70. Cela n'enlève absolument pas le côté passionnant de l'histoire ! Bien au contraire je me suis surprise à aimer la « simplicité » de l'intrigue tout simplement parce qu'il y a énormément de matière autour et toujours un petit quelque chose à se mettre sous la dent. Finalement, l'histoire est plus complexe, profonde, et intelligente qu'il n'y parait. Et c'est cela qui fait sa force. Ce qui est certain c'est que Douglas Kennedy a un vrai talent pour raconter simplement mais avec talent les choses, de sorte que le lecteur est littéralement happer par le texte. Ça a fonctionné sur moi, et j'en suis sorti grandie tant ce roman est un nid à culture (Américaine).
En fermant ce livre, je me serais bien plongée dans le suivant pour continuer mon voyage aux côtés d'Alice.
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Je me suis laissée emporter par ce premier tome de la symphonie du hasard . Douglas Kennedy a décidément l'art et la manière de capter toute votre attention et de vous embarquer avec ses personnages. Dans ce 1er tome, Alice éditrice New-Yorkaise visite son frère en prison. Ce dernier lui avoue un secret longtemps gardé. Alice se replonge alors dans les souvenirs de ses années de lycées et elle nous en fait le récit. Douglas Kennedy nous dresse un portrait acerbe de l'Amérique des années 70, libération sexuelle des femmes, l'homophobie, le racisme, l'immigration, la politique impérialiste, la famille , tout y passe sans complaisance. Culture, érudition, réflexion, un bain de plaisir !! J'attaque le tome 2 sans tarder !!!!
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Nouvelle trilogie de Douglas Kennedy, apparemment très inspirée de son histoire personnelle et de sa jeunesse, même si le narrateur et personnage principal est une femme . Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que l'auteur se livre à cet exercice

Nous faisons donc connaissance avec Alice Burns, 17 ans, et sa famille dysfonctionnelle : un père ancien membre des Marines, catholique d'origine irlandaise, un brin psycho rigide, instable, colérique et souvent absent; une mère juive, dépressive, hystérique, intrusive; un fils aîné étudiant à Yale, un fils cadet ancien sportif et plus fragile psychologiquement et donc Alice, la mal aimée, qui n'a qu'une envie : fuir ce milieu toxique ! Si c'est assez autobiographique ( et d'après ce que j'ai lu, ça l'est pas mal...) Douglas n'a pas dû rigoler tous les jours !

Le premier tome raconte les années universitaires dans le Maine dans les années 70. Peinture assez classique des campus américains, les fameuses fraternités, les fêtes où ça boit, ça fume et ça refait le monde.. On y parle beaucoup de littérature, d'histoire, de philosophie et de politique. Ce sont les années Nixon , guerre du Vietnam et bientôt scandale du Watergate. Douglas Kennedy ne cache pas les discriminations contre les noirs, les juifs, les gays et tous ceux qui ne se coulent pas dans le moule..Pas si idyllique que ça la vie sur le campus !
Alice, étudiante brillante, décide pour des raisons que je ne dévoilerai pas, de traverser l'Atlantique pour finir son cursus universitaire : le tome 2 se passera en Irlande, à Dublin.

Impression mitigée pour moi. J'ai lu pas mal de Douglas Kennedy à une époque et j'avais vraiment aimé Cul de sac , L' homme qui voulait vivre sa vie et La poursuite du bonheur, avec sa peinture du Maccarthysme. J'ai abandonné Douglas avec La femme du Ve que j'avais trouvé sans intérêt . On m'a prêté cette trilogie et je me demandais si ce serait du bon ou du mauvais Kennedy.... Pour ce premier tome, je n'ai pas vraiment été emballée : pas trop aimé les personnages, les relations ultra conflictuelles au sein de la famille, et impression de déjà lu sur les descriptions du campus et de la vie estudiantine.
Ça se lit tout seul, cependant, et ça s'améliore après ( enfin le 3 eme tome surtout !)
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Douglas Kennedy accompagne toujours mes étés tant son écriture et son sens addictif de la narration se marie bien avec les après-midi sur la plage. Et à la fin de ce tome 1, j'ai encore été saisi par le fait que l'écrivain applique toujours aussi bien la recette qui donne à ses romans une saveur si particulière... Peut-être trop bien, justement ! Je n'ai pas retrouvé le génie drôle et malicieux de ses plus grands succès, comme si Kennedy ne me servait que du réchauffé - en l'édulcorant tellement que j'ai lu sans grande attention ce roman, avec une facilité agréable, certes, mais qui n'a pas procuré beaucoup d'exaltation à mon cerveau. Je ne me suis pas tellement attachée à son héroïne - que j'ai trouvé assez plate malgré son apparente certitude de ne pas l'être, et le rebondissement de fin m'a paru franchement étrange... Cela dit, le tome 2 est sur ma table de nuit, et je vais donc laisser à Kennedy la chance de me surprendre... Qui sait, peut-être que ce n'était qu'un début un peu lent à une trilogie qui me restera en mémoire ?
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Je dit ouf, enfin terminé. Heureusement que les 60 dernières pages ont apporté un peu de piquant. Ce n'est pas un mauvais roman et il est bien raconté. Des livres sur les familles, il y en a beaucoup. Celui-ci se passe dans les années 70, ce qui donne une autre dimension du cadre familial, de l'ambiance de l'époque. L'histoire est un peu banale, sans trop de surprise. Malgré tout les personnages sont attachants. Il y a beaucoup à régler dans cette famille dysfonctionnelle, ses parents inadéquats, une mère envahissante et un père absent et dur. L'auteur a peu su capter mon attention, je me suis ennuyée par moments. Je continue avec le deuxième tome, tout de même curieuse de ce qui arrivera à Alice compte tenu de l'évolution de son histoire.
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Magistral...premier volume d'une fresque de trois livres qui signent le retour de Kennedy.
On devient accro dès la lecture du premier tome ...heureusement que le tome 2 était déjà sorti et que le troisième était imminent. Je les ai lus durant du voyage en Inde et n'ai pas pu décrocher .
Addictif
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J'ai entendu beaucoup de bien de ce roman, et je sais que cet auteur est très apprécié des lecteurs français, alors j'ai décidé de me lancer avec ce premier tome de la trilogie "La Symphonie du Hasard".

Nous suivons Alice, tout d'abord dans le présent, puis elle fait une rétrospective de sa vie pour nous donner l'explication de sa situation présente ainsi que celle de son frère qu'elle va visiter en prison.

Le roman est très littéraire et intellectuel, ce qui peut être rédhibitoire pour certains, mais j'ai beaucoup apprécié. L'auteur ne nous prend pas de haut avec des réflexions philosophiques sorties de nulle part : tout a un sens et représente ce qu'est Alice ainsi que les personnes qu'elle a côtoyé dans sa jeunesse.

Un bon premier tome, qui nous coupe un peu l'herbe sous le pied à la fin. L'histoire n'est pas extraordinaire et riche en rebondissement, cependant Douglas Kennedy réussit à nous installer parmi cette famille particulière tout en nous donnant envie d'en savoir plus.
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Foisonnant et romanesque, l'auteur est fidèle à son style. Des personnages attachants grandissent sous nos yeux avec leurs espoirs mais le destin en décide autrement. Un moment d'égarement et toute une vie s'écroule. Menée comme un thriller, on s'attend au pire à chaque page. Divertissant certes mais un peu trop convenu.
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Je retrouve avec joie l'écriture du Douglas Kennedy des débuts (Cul de Sac et La poursuite du bonheur, mes préférés!).
Inconditionnelle de "Doug", j'ai lu tous ses livres (L'homme qui voulait vivre sa vie, Ned Allen,Les charmes discrets de la vie conjugale, Cet instant-là). "La femme du Vè" avait marqué un tournant dans mes lectures de son oeuvre, et j'avoue, ce livre m'avait un peu déçue et même si "Mirage" un peu plus tard, m'avait plu davantage, je restais sur ma faim, nostalgique de cette vibration que tous les inconditionnels d'un auteur connaissent. D'ailleurs, j'ai attendu la sortie en poche pour la Symphonie du hasard, moi, qui, il y a quelques années, me rendait dans ma librairie préférée le premier jour de la sortie d'un roman de mon cher Doug, quitte à faire la queue!
Et là, dans ce premier opus d'une saga qui s'annonce passionnante, j'ai adoré son héroïne qui se replonge dans ses années de fac (années 70) dans le Maine, avec quelques thèmes chers à l'auteur comme la défense des minorités, l'alcool et ses conséquences dramatiques, les amours de jeunesse, les secrets de famille et bien sûr l'histoire des Etats-Unis et ses côtés sombres.
Je suis entrée dans la peau de son héroïne dès le deuxième chapitre et je n'ai pas lâché le bouquin jusqu'à la fin. Je me suis laissée emporter par l'histoire et que c'était bon! Merci monsieur Kennedy de m'avoir transportée!
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Dans ce premier tome de la Symphonie du hasard, Douglas Kennedy nous emmène sur les traces de la jeune Alice, une fille de la petite bourgeoisie de Nouvelle-Angleterre, tout imprégnée de l'air du temps de l'Amérique des seventies.
C'est l'époque de la formation intellectuelle, des premières amours et de la découverte des ressorts du monde des adultes. L'auteur nous trimballe sans cesse du particulier, cet épouvantable système familial dans lequel Alice essaye de survivre, ses doutes et ses enthousiasmes, au collectif avec en filigrane la réélection de Nixon, la chute d'Allende, le combat qui semble sans fin pour les droits civiques. Mais il fait plus en montrant comment la morale puritaine, héritée des pionniers protestants, mine les esprits comme elle envahit tout l'espace public. Au point que les juifs et les catholiques eux-mêmes finissent par être complètement déterminés par cette culture mortifère.
L'évocation du début des années 1970 est très réussie, on croise les écrivains en vogue, les artistes qui s'imposent, les grands débats politiques, le tout sur fond de guerre du Vietnam. L'écriture est simple, assez directe, parfois un peu décevante mais c'est drôlement efficace. Bref, j'ouvre le tome 2 immédiatement.
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