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3,11

sur 271 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Au bout de « Cinq jours », j'avais perdu Douglas Kennedy.
A mon grand bonheur, je l'ai retrouvé, il vient de me murmurer à l'oreille à travers un joli bouquet de Nouvelles.
Rencontre, coup de foudre, amour, rupture, autant de thèmes qui lui sont chers et avec lesquels il a toujours su me faire vibrer.
J'attends avec impatience notre prochain rendez-vous…
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Douze petites histoires, douze variations autour du thème de l'amour, inspirées plus ou moins par la vie de l'auteur et mettant en scène aussi bien des narrateurs hommes que femmes.
Les héros partagent souvent leur vie entre Paris et les Etats-Unis, à l'instar de l'auteur. Il s'agit surtout de personnages de la haute finance, ou des avocats internationaux.
Ils vivent tous ou sont sur le point de vivre une rupture et il est vrai que la peinture de ces moments où tout peut basculer dans un sens comme dans un autre, est vraiment captivante.
Plusieurs situations m'ont semblé plus particulièrement intéressantes:
la nouvelle "Sonate d'été" où le héros quitte sa femme pour retrouver sa petite amie de jeunesse, devenue une violoncelliste de grand talent, petite amie qu'il avait pourtant particulièrement maltraitée auparavant.

La nouvelle "Un dîner hors du commun" est remarquable par sa finesse psychologique et sa cruauté! On y voit une jeune française avoir une liaison avec un Américain marié et qui doit faire des déplacements professionnels à Paris. Elle va attendre de se faire inviter dans l'un des meilleurs (et plus chers!) restaurants de la ville pour .. mais je ne dis pas la chute..
La gravité et la tristesse sont au rendez-vous aussi avec cette nouvellle "Et puis",dans laquelle le héros retrouve un ancien amour de jeunesse qui n'a plus que quelques moi à vivre.
Humour, tristesse, amertume mais aussi goujaterie quand un ex-mari réclame à son ex-femme l'ancienne bague de fiançailles pour satisfaire un caprice de sa nouvelle épouse...
Bref beaucoup de variations sur le thème de l'amour qui s'achève.
C'est bien enlevé, c'est drôle, prenant et touchant.
Un bon moment de lecture...
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Une série de courtes histoires de couple, bien souvent les soucis de vie commune sont décrites avec acidité, perversité mais beaucoup de réalité. Troublant de constater que Douglas Kennedy trouve toujours le mot juste pour rendre ses récits plein d'empathie. J'ai apprécié plus particulièrement l'histoire "ton problème" qui met à nu les perversités d'un couple.
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J'ai vraiment aimé. C'est certain, c'est du pur Douglas Kennedy dans ce qu'il peut y avoir de plus agaçant (je présume) chez lui. C'est à dire qu'il va poser des tonnes de questions sur les sentiments, sur les relations amoureuses, comme une variation sur le même thème, il tourne et retourne le sujet, d'un coup du côté masculin, d'un autre du côté féminin. J'ai trouvé ça intelligent et parfois touchant. du très bon Kennedy.
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J'ai lu au travers de critiques que ce livre n'était pas à faire lire à de futurs mariés ! Pourquoi cacher les difficultés que Douglas Kennedy expose dans la vie des couples. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il faille renoncer à la vie de couple avec l'incertitude et le bonheur qui la jalonnent. Ces nouvelles très courtes sont pour la plupart des remises en question de vies. L'écriture est superbe, la seule difficulté est de sortir d'une histoire pour entrer dans la suivante. le titre n'y suffit pas, il faut prendre un temps de réflexion entre chaque. Je ne crois pas que ces histoires lui soient toutes arrivées. Il serait à plaindre. Quoique ?
Il ne me reste plus qu'à lire d'autres DK !!
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Murmurer à l'oreille des femmes est un recueil de 14 nouvelles. 14 histoires qui vous mènent au coeur des relations hommes-femmes...
Excessives, passionnées, tendres, amères, destructrices... on pourrait trouver encore de nombreux adjectifs pour les décrire.
Dans cet ouvrage, l'auteur a tout de même sélectionné le côté le plus sombre, mais aussi, parfois, le plus réaliste d'une vie de couple, avec toutes ces imperfections et ces complexités.
Au final, sommes-nous vraiment fait pour vivre ensemble hommes et femmes ? Pouvons-nous surmonter les épreuves -nombreuses- d'une vie à deux ?
J'ai trouvé que dans ce livre, on pouvait facilement retrouver des similitudes avec nos propres expériences ou celles de nos proches...
Douglas Kennedy arrive à exprimer des sujets tels que l'amour, le désir, la complexité des hommes et des femmes et de leurs relations avec beaucoup de réalisme et de réalité.
Comme toujours, l'auteur nous happe et nous entraîne...
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N°787 – Août 2014.

MURMURER A L'OREILLE DES FEMMES - Douglas Kennedy- Belfond.
Traduit de l'américain par Bernard Cohen.

Sacré Douglas Kennedy ! Je ne connais pas sa biographie et encore moins sa vie intime mais si ces douze nouvelles en sont le reflet, puisqu'elle sont écrites à la première personne, même sous le masque d'autres personnages, je me dis que soit c'est une sorte de don Juan, soit c'est un sacré vantard. Car qu'il se cache sous la masque d'un modeste comptable, d'une brillante avocate d'affaires ou d'un professeur respecté, il puise sans doute autant dans son imagination que dans son expérience les modèles qu'il met en scène, même s'il alterne, pour la crédibilité de la lecture sans doute, les hommes et les femmes, l'écriture permettant cette fiction. Ça l'aurait même pris de bonne heure, cette attirance pour l'autre sexe, dès l'âge de 7 ans, à l'entendre, à l'occasion d'une simple rencontre, puis ensuite il aurait connu le grand amour, à supposer bien sûr qu'il existe. Il pourrait même se dire qu'il a été « l'homme de la vie » d'une ou de plusieurs femmes, ce qui est plutôt flatteur et il est de bon ton pour un homme de se vanter de ses succès féminins ou de laisser planer un doute sur ses performances sexuelles! Pour un homme comme pour une femme, c'est tentant de pouvoir se dire « qu'ils sont faits l'un pour l'autre » et que par conséquent ils doivent passer leur vie ensemble. Alors on fait rimer « amour avec toujours », on parle de destin et si on y croit, de Dieu, cela ne coûte rien, mais finalement tout cela est bien artificiel et résiste bien rarement à l'épreuve des faits, du temps et de l'usure des choses, bien des mariages se concluent par un divorce... . Il a sûrement rencontré des femmes avides de se marier et ardemment désireuses de devenir mères mais l'amour est sans doute le domaine qui révèle le mieux la part d'ombre de chacun. Ici elle se nomme lâcheté, trahison, mensonge, adultère quand ce n'est pas, pour briser la routine matrimoniale destructrice ou l'illusion de la sécurité, pour accéder à cette envie de liberté, céder à l'espoir bien souvent déçu de faire fortune ou obtenir la notoriété, de satisfaire à ce désir inextinguible de tout jeter par-dessus les moulins et changer de vie pour l'inconnu ou les fantasme de la nouveauté, la folie quoi ! le mariage, surtout s'il succède à une déception amoureuse antérieure ne peut que se conclure par un échec[je suis frappé dans ces nouvelles par la facilité avec laquelle les conjoints ou les amants se séparent, souvent pour des raisons sentimentales mais sans oublier la dimension financière cependant]. Sans doute le charge-t-on de trop d'espérances mais je ne suis pas sûr que l'écriture, dénonçant ce désastreux état de choses, en constitue le baume, pas plus d'ailleurs que tous les produits excitants extérieurs... Quant aux relations extra-conjugales, elles ne valent guère mieux et la déconvenue en est souvent l'issue. de quoi êtres vraiment désespéré ! [« Est-ce que ça se passe toujours comme ça ? Vouloir ce que l'on n'a pas, avoir ce que l'on ne veut pas. Pensez qu'il existe une autre vie « là-bas » et redouter de perdre celle qui est ici. Ne jamais être sûr de ce que l'on poursuit... » et puis aussi « Rappelle-toi, petit, on est seul, toujours seul »].
Il y a aussi cette certitude qu'ont certains de n'être pas faits pour être heureux, à côté de qui le bonheur passera toujours... sans s'arrêter et pour qui le choix dans cette matière sera toujours mauvais quoiqu'ils fassent.

C'est vrai que la condition humaine est un spectacle à la fois changeant et constant. Quand on choisit l'aspect amoureux des relations entre les gens, le mariage qui épuise l'amour pourtant si ardemment promis et qui transforme les époux en véritables étrangers l'un pour l'autre, quand ce n'est pas pire, avec au bout du compte bien souvent la résignation... ou l'irréparable, c'est là un sujet inépuisable pour qui veut en parler et je crois de Douglas Kennedy le fait bien. Il promène un regard désabusé sur les hommes et les femmes qui composent cette chose étrange qu'on appelle la société avec ses convenances, ses règles, son hypocrisie. le fait que ce recueil se termine par un improbable conte de Noël veut-il il cependant dire que tout espoir n'est pas perdu ou au contraire que ce monde n'existe que parce que nous y instillons de temps en temps des choses qui n'arrivent que dans les livres ?

Si, dans ces textes, il fait simplement oeuvre d'écrivain, non seulement c'est bien observé mais aussi c'est bien écrit. Je ne sais pas si c'est grâce à son style ou à la traduction mais le texte est agréable à lire.

J'ai déjà dans cette chronique l'intérêt que je porte aux romans de Kennedy. L'univers de la nouvelle est très particulier et j'avoue une attirance pour ce genre littéraire. Là je n'ai pas été déçu .


©Hervé GAUTIER – Août 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com

Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Murmurer à l'oreillle des femmes - Douglas KENNEDY

L'amour face à la solitude
La possibilité de changer de vie
Le hasard des rencontres
L'art de la fuite
Des distances qui séparent
La négativité toxique
Echaudé par l'amour, des questions sans réponses, Douglas KENNEDY explore nos obsessions douces-amères des discours amoureux dans une écriture authentique et toujours plaisante à lire.
Murmurer à l'oreille des femmes ne vaut pas celles des chevaux, mais ces nouvelles offrent des variations de situation forcément vécu un jour. Ce sont bel et bien des coeurs douloureux qui s'expriment.
Coeurs fragiles attention, la nostalgie du passé pourrait refaire surface !
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La nouvelle n'est pas -en principe- mon style littéraire de prédilection, mais un recueil tel que celui que nous propose Douglas Kennedy, devient une sorte d'exception capable de détruire la règle....
"Murmurer à l'oreille des femmes"....tout un programme. D'autres avaient murmuré à l'oreille des chevaux, peut-être plus attentifs et...patients...
Allez, un peu de provoc un dimanche matin pluvieux pour se détendre.
Une douzaine de situations que l'on pourrait qualifier de critiques dans un couple, de tristes, surtout quand on sent la rupture et qu'il va falloir l'affronter et trouver la solution la moins pire, mais dans lesquelles l'auteur laisse pointer une once d'optimisme, car on ne peut que sortir que mieux d'une situation de couple bancale, insatisfaisante, encore faut-il se l'avouer et avoir le courage de prendre la ou les décisions qui s'imposent pour commencer ou recommencer ailleurs...autre chose.
Avec beaucoup d'humour, de finesse, et la sensibilité toute "féminine" qui lui est propre, l'auteur nous les décortique, les analyse, et j'ai retrouvé l'écriture pointue d'un Kennedy d'il y a dix ans ( si vous vous en rappelez, je n'avais pas aimé "Les hommes ont peur de la lumière", l'un de ses récents ouvrages).
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Cet ouvrage est composé de plusieurs nouvelles. Toutes ont le même thème : la dérive du couple.
On est tantôt dans la peau de la femme tantôt dans la peau du mari.
On peut se retrouver dans certaines situations infernales. Rare aujourd'hui sont ceux qui après 20 ans de mariage peuvent prétendre aimer comme au premier jour son conjoint.
L'auteur pointe le doigt sur nos interrogations existentielles (pourquoi en sommes nous là ? de quoi ai-je besoin?...) mais aussi sur nos vices (crise de colère, tromperie, désintérêt pour l'autre...).
De l'amour à la haine il n'y a qu'un pas...
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