Dans ce cinquième tome, qui est aussi la fin du premier cycle, Luna doit affronter ses propres démons, c'est-à-dire, la force obscure qui est en elle. C'est du moins ce que le grand chaman de la Cité d'Émeraude lui a confirmé. Pour être débarrassée de la malédiction que le grand esprit maléfique Unkui lui a lancé en la dotant de deux totems, l'un bon et l'autre mauvais (et qui, malgré leur disparition, continuent à la hanter), aucune potion n'est capable de la guérir. Elle seule a le pouvoir de se délivrer mais, pour cela, elle devra affronter de dures épreuves. Accompagnée et guidée par le prince Tchotapak, elle se rend donc, en esprit, grâce au cercle des miroirs, dans un endroit où nul être humain n'est accepté, la cité du treizième cercle. Elle y fait la connaissance du prince des ténèbres, le dieu-jaguar Tezcatlipaca qui, s'il l'accepte, la mènera vers son destin. Parviendra-t-elle à terrasser les démons qui l'habitent ? Et si oui, au prix de quels sacrifices ?
Une fin de cycle qui laisse le lecteur sur sa faim avec un scénario rondement bien mené et un graphisme toujours aussi bien travaillé. Pour ce qui est des couleurs, bien qu'elles soient moins criardes qu'au début (ce qui est logique étant donné qu'au fil des tomes l'histoire s'obscurcit), je m'y suis finalement peu à peu habituée ! de plus, ce que j'ai bien aimé dans ce tome, c'est que le lecteur voit l'apparition d'une trame de ce qui pourrait bien être une histoire d'amour mais...
Je ne vous en dis pas plus. A découvrir !
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Un tome cinq en demi-teinte, même si dans l'ensemble, il était très plaisant à lire. La première partie, dirais-je, conduit nos héros en Amérique du Sud, là où le Grand Esprit de la forêt avait dit à Luuna de se rendre. La fin du voyage ? C'est la grande question que je me suis posée tout au long du tome. Après seulement cinq volumes, cela me semblait un peu étrange, mais pourquoi pas.
Le fait de rencontrer un autre peuple, une autre civilisation était d'une part très plaisant, d'autre part, il permettait aussi de découvrir une autre mythologie. L'univers de Luuna continue donc à s'étoffer. Sa « dernière » quête laisse entrevoir un grand combat, un affrontement entre celle qu'elle est et la Luuna noire. On s'attend à de l'épique et d'un certain côté, on y a droit. Il y a un côté dramatique, de la renonciation, de l'acceptation, de la force de caractère. L'héroïne est mise en avant d'une jolie facile (et encore une fois, je ne parle pas de graphisme). Il y a aussi des pertes, à différents niveaux, dont un qui m'a beaucoup chagriné et qui change complètement la donne. Mais, cela va très bien avec les événements.
Là où j'ai été un peu dubitative, outre le béguin qui ne sort de nulle part (mais après cinq tomes, il fallait quand même caser un peu de romance), c'est que le dernier tiers du tome me donne l'impression d'un retour en arrière. J'ai eu ce désagréable sentiment que notre héroïne avait traversé de nombreuses épreuves, perdu énormément, pour au final revenir au point de départ, et encore un point de départ bien pire encore.
Là, où par contre, je pense qu'il y a du potentiel, c'est le parallèle qui se profile entre Luuna, son aventure, sa malédiction et le mythe des loups garous. Je ne sais pas si Crisse va exploiter cela, mais il est clair que pour moi, cela serait vraiment intéressant et redonnerait une nouvelle perspective à la nouvelle trame. Je ne suis pas vraiment fan des héros en mode vendetta pure et simple, surtout qu'à priori, Luuna serait capable de finir cette énième quête très rapidement.
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Et donc le voilà, le tome, celui que j'attendais, et qui clôt le cycle dixit la pastille de couverture. Enfin quelque chose qui bouge dans la quête de Luuna et que l'on nous serine depuis le début, combien vitale cette quêt-oh! un papillon !
Ironie scénaristique, j'ai envie de dire tout ça pour ça... je pense que ce livre aurait pu tout à fait être le deuxième opus et l'histoire de rebondir ensuite. J'espère que la suite prend son scénar à deux mains (mais j'avoue moi j'arrête là, ras le pipintu).
Ceci râlé les dessins sont superbes et merveilles, les textiles soignés et travaillés, les couleurs chaudes et enjôleuses. Bref des cases idéales pour clore un chapitre.
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- Je n’arrive même plus à comprendre les animaux !
- Dans le cas de ce piaf, ce n’est pas bien grave, hein…
"Etre répudié par les siens, c'est quelque chose qui peut rendre fou !"