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sur 4600 notes
Bonjour à tous
J'ai lu les critiques de Réparer les vivants et j'ai décidé de créer un compte sur Babelio simplement pour pouvoir donner mon avis sur ce roman qui diffère totalement aux autres avis (enfin).

En effet, j'ai trouvé ce roman sans intérêt si ce n'est le sujet qui à le mérite d'être nouveau.
Effectivement, aucun n'attachement aux personnages (Alors que le sujet s'y prête). Ces derniers sont prévisibles et caricaturaux. Les différentes scènes s'enchainent comme une suite d'exercices littéraires pour l'actrice. Aucun doute que le style lourd et répétitif de Maylis de Kerangal contribua a m'ôter toute envie de continuer ce livre.
Je l'ai pourtant parcouru jusqu'a la fin et je n'ai rarement été aussi heureux en refermant un livre.

Cependant, plus qu'un long plaidoyer contre Maylis de Kerangal, j'aimerais dire que cette désastreuse expérience m'a donné envie de comprendre cette gloire autour de l'autrice. Je me suis donc mis à la lecture de "Naissance d'un pont". Et bien que je n'ai trouvé personne en accord avec moi, il m'a séduit bien plus que "Réparer les vivants". Malgré le style encore pâteux et lourd de l'autrice, certaines métaphores filées sont interessantes, et je me suis dis qu'il fallait appréhender "Réparer les vivants", une suite d'exercices stylistiques interessants, sans se soucier de l'absence d'intérêt global de l'oeuvre.
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J'ai beau essayer, sur les conseils de mes amis, de me plonger dans cette lecture, rien à faire, je bute sur les phrases trop longues, le style que je trouve pompeux et qui me coupe de toute émotion.
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J'ai lu ce livre, présent sur ma liste de bac, et je l'ai adoré ! En classe de troisième, j'avais déjà lu un extrait de livre et il m'avait donner très envie de le lire, chose faite à présent. J'ai adoré suivre les 24h les plus intenses de la vie de la famille Limbres, De Claire et de tous les autres personnages gravitants autour de la mort cérébrale d'un jeune homme, Simon Limbres. J'ai beaucoup aimé dans ce roman la sincérité et la vérité avec laquelle Maylis de Kerangal raconte, de manière très poétique, une situation aussi délicate. Les pensées, les actions, les nombreuses opérations sont rédigées avec une telle précision qu'on a l'impression d'être l'un des personnage de cette fiction. Vivre cette journée particulière à des échelles de personnalité différentes m'a beaucoup plus, je recommande fortement ce livre !
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Un livre chorale inhabituel car on ne revit jamais les mêmes instants suivant deux points de vue : le récit est chronologique et l'auteur choisit le personnage le mieux adapté pour nous faire découvrir la suite de son histoire.
J'ai été totalement emportée dans la première partie de l'histoire, sans doute un processus d'identification plus direct pour moi (parents d'ados, vous vous reconnaîtrez), donc je ne suis pas sûre que ce sentiment soit généralisable.
Il m'a semblé néanmoins que la deuxième partie, plus médicale, plus technique, qui décrit froidement le traitement de la transplantation cardiaque, comportait quelques longueurs. Et j'ai eu du mal à m'intéresser à la dynastie caricaturale (du moins je l'espère) de la famille de médecins Harfang.
Mais c'est peut-être la description complète de l'écosystème ce qui permet aussi bien d'accompagner ce coeur, du corps de Simon au corps De Claire.
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La transplantation cardiaque, on en parle, mais quand on se trouve dans la situation, comment peut on réagir...
Des parents, dévastés par la mort de leur fils, refusent la transplantation de ses organes...
Les émotions sont parfaitement décrites par Maylis de Kerangal, le cheminement qu'ils doivent faire, la décision qu'ils doivent prendre et peut-il y avoir un déclic pouvant faire basculer leurs convictions...
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Je suis hélàs déçue par ce roman. Je n'ai pas accroché au style, je n'ai pas réussi à entrer dedans. Ce n'est pas un roman que j'ai "vécu", j'avais plus l'impression d'être une spectatrice qui suivait le fil de l'histoire de loin, alors que je m'étais attendu à ce qu'il me touche au plus profond de moi-même. Dommage !
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On découvre au fil des pages ce moment si court et pourtant si crucial où il va falloir décider de sauver des inconnus, en plein coeur de la souffrance qu'on éprouve...
Poignant.
Déçue par le film, vu ensuite
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Grâce à son style, l auteure m'a embarqué dans une sombre réalité. Faire voyager un lecteur dans un monde réel, c est plutôt déstabilisant, a la limite du déplaisant pour ma part.
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On lutte d'abord à surmonter le style ampoulé, les phrase interminables et les métaphores alambiquées de l'auteur. Mais comme en surf, une fois qu'on a passé la barre on peut se laisser emporter par le flot.
Et il faut dire que les vagues ne s'arrêtent pas. La première déferle contre un poteau et envoie le personnage principal aux urgences. Les suivantes emportent à son chevet une succession de personnages: médecins, infirmières, mere et père, qui viennent se briser contre le silence de sa mort cérebrale. S'éloignent puis reviennent. Pour emporter son regard. Puis enfin emporter son coeur.
Et apporter cette nouvelle source de vie à une dame au coeur desséché, usé. Les connexions sont faites, il n'y a plus qu'a faire jaillir une étincelle pour lancer la merveilleuse pompe cardiaque, et faire battre le sang d'une nouvelle jeunesse.
La vie transplantée, d'un corps à l'autre. En 24h: prouesse technique et aboutissement d'une organisation sociale capable des plus incroyables efforts de coopération. Merveille de notre époque !
Merci à Maylis de Kerangal de nous en faire prendre la mesure
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Le seul livre qu'on m'a obligée a lire pour les cours que j'ai sincèrement adoré...
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