Ce récit raconte l'histoire contre-la-montre d'un jeune âgé de 17 ans ayant eu un accident de voiture, qui lui sera fatal, jusqu'à la grève de son coeur à une femme âgée de 50 ans. Simon est déclaré en mort cérébrale, et ses parents doivent faire un choix : est-ce qu'il sera donneur d'organe ? «
Réparer les vivants », nous fait vivre le deuil d'une famille mais également l'espoir d'une femme, de pouvoir renaître de ses cendres. L'histoire se déroule à travers différents points de vue, permettant aux spectateurs de visualiser la vie de ses personnages.
Il y a beaucoup de ressemblance entre le film et le livre (comme le souhaitait la réalisatrice) malgré tout, elle a su remettre en valeur la thématique : le don d'organe. Katell Quillévéré a conservé la cadence du livre, cette impression d'être entraînée par les mouvements des vagues, qu'on retrouve au début du récit, grâce à la puissance de l'écriture mais également grâce à son écriture poétique,
Maylis de Kérangal donne une vision humaine et optimiste du monde médical. le roman avait pour personnage principal : un coeur transplanté mais aussi d'autres organes vitaux qui ont permis diverses vies. Alors que le film est surtout fixé sur l'histoire de la greffe du coeur.
Elle a également intégré un nouveau personnage : une pianiste, interprétée par Alice Taglioni, qui n'était pas présent dans l'oeuvre original. A mes yeux, ce personnage a été rajouté pour apporter à Claire l'envie de survivre. Néanmoins dans le film, on ressent moins la tristesse et le d'espoir des parents par rapport à la mort de leur fils et au choix difficile qu'ils doivent faire . Dans le livre, la souffrance des parents est vraiment pesante , presque étouffante.
Je n'ai jamais vu un film abordant le don d'organe avec tellement d'émotions et aussi détaillé. Il nous montre des scènes plus difficiles à voir, un corps ouvert sur une table d'opération. le fait de voir le trajet du coeur, du début à la fin, d'un corps vers un autre est extrêmement bouleversant.