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sur 4600 notes
Joli roman sur un sujet difficile : le don d'organes. Certains passages sont sublimes, et ce roman aurait pu entrer parmi mes préférés, mais il y manque un petit quelque chose pour me faire basculer, sans que je puisse définir quoi. Un livre marquant, en tout cas.
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Un livre à lire absolument.

Tellement intéressant que je n'ai pas voulu voir le film.
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Un roman magistral dans lequel Maylis de Kerangal fait encore une fois preuve de son grand talent pour l'écriture vivante, sensible et en même temps très technique. le jeune Simon, ou plutôt son corps puisque le jeune homme meurt au début du roman, est au coeur de cette histoire haletante : ses fonctions cérébrales sont arrêtées mais son corps intact pose la question inévitable du don d'organes, avec tout ce que cela implique émotionnellement. A quel point les parents sont-ils prêts à "partager" leur enfant avec des inconnus ? Quels organes acceptent-ils de donner, quel sens mettent-ils derrière chacun ? Et encore plus universellement, comment décrire au mieux, par l'écriture, le chagrin qui tombe sur les parents qui perdent un enfant ?
A condition d'aimer le style-Kerangal, très singulier, très dense, on ne peut que plonger dans ce récit aussi émouvant que maîtrisé.
Lien : http://bouquinivore.over-blo..
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Ce récit raconte l'histoire contre-la-montre d'un jeune âgé de 17 ans ayant eu un accident de voiture, qui lui sera fatal, jusqu'à la grève de son coeur à une femme âgée de 50 ans. Simon est déclaré en mort cérébrale, et ses parents doivent faire un choix : est-ce qu'il sera donneur d'organe ? « Réparer les vivants », nous fait vivre le deuil d'une famille mais également l'espoir d'une femme, de pouvoir renaître de ses cendres. L'histoire se déroule à travers différents points de vue, permettant aux spectateurs de visualiser la vie de ses personnages.

Il y a beaucoup de ressemblance entre le film et le livre (comme le souhaitait la réalisatrice) malgré tout, elle a su remettre en valeur la thématique : le don d'organe. Katell Quillévéré a conservé la cadence du livre, cette impression d'être entraînée par les mouvements des vagues, qu'on retrouve au début du récit, grâce à la puissance de l'écriture mais également grâce à son écriture poétique, Maylis de Kérangal donne une vision humaine et optimiste du monde médical. le roman avait pour personnage principal : un coeur transplanté mais aussi d'autres organes vitaux qui ont permis diverses vies. Alors que le film est surtout fixé sur l'histoire de la greffe du coeur.

Elle a également intégré un nouveau personnage : une pianiste, interprétée par Alice Taglioni, qui n'était pas présent dans l'oeuvre original. A mes yeux, ce personnage a été rajouté pour apporter à Claire l'envie de survivre. Néanmoins dans le film, on ressent moins la tristesse et le d'espoir des parents par rapport à la mort de leur fils et au choix difficile qu'ils doivent faire . Dans le livre, la souffrance des parents est vraiment pesante , presque étouffante.

Je n'ai jamais vu un film abordant le don d'organe avec tellement d'émotions et aussi détaillé. Il nous montre des scènes plus difficiles à voir, un corps ouvert sur une table d'opération. le fait de voir le trajet du coeur, du début à la fin, d'un corps vers un autre est extrêmement bouleversant.
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Comme un battement de coeur, difficile de s'arrêter.
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Un style déroutant mais finalement attachant, un joli travail sur les points de vue, voilà pour l'écriture !
Une histoire captivante et pourtant je n'ai jamais mis autant de temps à lire un livre. La mort accidentelle de SIMON, le deuil des parents, l'acceptation pour eux de faire don des organes de leur seul fils pour sauver des vies ... ce coeur... donner son coeur, c'est terrible non? Tout le parcours, pas à pas, jusqu'à la transplantation du coeur en n'omettant aucun détail ( acheminement des organes , prélèvements , implantation)... tout cela c'était beaucoup pour moi, peut-être trop! Réfléchir sur le don de ses organes, sur sa mort, se voir découper , détrousser sur une table d'opération quand le coeur bat encore , je n'étais sans doute pas prête . Une lecture intéressante mais dérangeante, pourtant je sais que j'y reviendrai un jour.
Vite vite des suggestions de lecture « doudou »? Une lecture qui redonne le moral, vous avez cela en stock?
Un petit coup d'oeil sur ma page facebook auteur ? -->Cindy Duhamel auteur
Lien : https://www.facebook.com/cin..
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"Enterrer les morts et réparer les vivants", cet extrait du Platonov d'Anton Tchekhov offre le titre du roman de Maylis de Kerangal. Et si Tchekhov pensait au sens figuré à soutenir ceux qui restent, ceux qui survivent à la mort d'un proche, Maylis de Kerangal revient au sens propre et, par là même, amplifie l'idée jusqu'à la réparation bien réelle de ceux qui souffrent et attendent une transplantation d'organes.
Et nous voilà au coeur du roman: le don d'organe. Et nous voilà avec un livre qui bat puisqu'il commence avec les battements de coeur de Simon et se termine par ce même coeur qui redémarre dans la poitrine De Claire.
Et nous voilà avec 24h de la vie d'un coeur, mais aussi de tous les autres coeurs qui battent à ses côtés: celui des parents de Simon, celui des médecins et infirmières, celui De Claire et de ses enfants, mais aussi celui des supporters de foot et surtout celui de la mer... tous ces battements de vie qui font la puissance de ce livre.
Et nous voilà avec un roman au style particulier qui rappelle irrémédiablement l'Ulysse de Joyce, les 24 h de la vie de Leopold Bloom et ses monologues intérieurs; qui rappelle également les longues phrases de la recherche du temps perdu de Proust et la décomposition romanesque des Marguerite Duras et autres Nathalie Sarraute...
Un livre puissant, pour lecteurs avertis!
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Un livre basique
Réparer les vivants est un roman qui parle d'une histoire psychologique.
L'auteur du livre Réparer les vivants et une femme française du nom de Maylis de Kerangal âgée de 50 ans. (Née le 16 juin 1967)
Elle a étudié en classe préparatoire au lycée Jeanne- d'Arc de Rouen et ensuite à Paris pour étudier l'histoire, la philosophie et l'ethnologie. Ce qui expliquerai son envi d'exploiter trop ses connaissances.
Ce livre a reçu de nombreux prix littéraire comme le Grand- prix RTL- Lire 2014, le prix Pierre- Espil 2014 ou alors le prix Paris Diderot- Esprits libres 2014 et encore pleins d'autres. de mon avis, malgré ses différents prix et son auteur connu, je ne le trouve pas exceptionnels.

Ce livre nous raconte l'histoire d'un jeune homme nommé Simon Limbres âgé de 19ans sportif et courageux, qui à perdu la vie suite à un accident de voiture. Sa famille pense au dont d'organe.
Pendant ce temps là une femme appelait Claire Mèjan âgée de 51 ans et atteint de myocardite (atteinte inflammatoire du myocarde de causes variées) et ayant une nécrose au coeur. Elle est sur liste des demandeurs urgents (de coeur).
Feront-ils un dont des organes de son fils ? Auras- t'elle son coeur ? Si oui, est-ce qu'elle survivra à l'opération ?

J'ai trouvé ce livre lent et décevant. Dû à ses nombreux prix, ses bonnes critique et son auteur connut je m'attendais à mieux. Il n'empêche qu'il fait réfléchir sur la vie et la mort.

Je recommande ce livre plutôt aux personnes âgés car, de mon avis, les »jeunes » on plus tendances à aimer les livres avec beaucoup d'action que les personnes âgés préfère la plupart du temps des livres avec beaucoup de paroles qui n'avance rien à l'histoire.

Clarisse
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J'ai apprécié ce livre, bien que j'ai eu du mal à le lire car j'ai été etonné par l'histoire. Je n'ai pas apprecié comment à tourner le roman et, du coup, j'ai eu du mal à rentrer dans le récit. l'intrigue n'est pas vraiment présente, c'est lassant. Par contre, j'ai bien aimé le style d'écriture et les personnages sont tout de même attachant, en particulier Marianne, la mère de Simon, un adolescent surfeur qui a eu un grave accident.
Pour conclure, je peux dire que ce roman ne pas totalement conquise.

Lucie
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J’ai lu ce livre par hasard car ma fille était en train de le lire pour le lycée.. J’ai d’abord été surpris par le style de l’auteur, les phrases sont (très) longues, complexes, car passant du coq à l’ane, et on apprend beaucoup de choses à la fin de chaque phrase... bref il faut être bien concentré quand on démarre une phrase...
Concernant l’histoire, je ne sais pas pourquoi mais j’ai tout de suite été happé par le sujet et la façon dont on découvre les différents personnages et leur histoire personnelle..
bref je le recommande.
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