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3,3

sur 198 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Belle idée au départ que celle de romancer, à partir d'éléments factuels, la disparition de la célèbre auteure de romans policiers, disparition qui avait passionné plusieurs jours durant l'Angleterre toute entière : hélas l' intérêt s'en trouve limité , la faute à un style plat et homogène et une Agatha Christie superficielle, et dont la personnalité déçoit.... dommage !!
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Malgré une bonne idée de départ qui est de romancer une courte période de la vie d'Agatha Christie qui reste un mystère car elle n'a jamais voulu en parler, le roman de Brigitte Kernel "Agatha Christie, le chapitre disparu" ne m'a pas convaincue.
L'affaire est assez connue, elle fait partie de la biographie de la Reine du crime et on retrouve les détails sur Wikipédia.
Agatha Christie à 36 ans et vient de perdre sa mère. Elle aurait fait une dépression au moment où son mari lui annonce qu'il souhaite divorcer pour épouser Nancy Neele, secrétaire dans la compagnie d'assurance où il travaille. La romancière va disparaître durant quelques jours du mois de décembre 1926 et l'événement est vite médiatisé car la police retrouve sa voiture, une Morris Cowley, abandonnée près de l'étang de Silent Pool. Cela ressemble déjà à un polar... Pendant ce temps, Agatha est allée se cacher au Swan Hydropathic à Harrogate où elle fait une cure thermale sous le nom d'emprunt de Mrs Teresa Neele, comme par hasard ! C'est là que son mari Archibald Christie la retrouve.
Ça pourrait être drôle si elle ne se plaignait pas d'amnésie.
Alors Brigitte Kernel propose une interprétation, c'est une simulation pour se venger de son mari qui l'abandonne. Malheureusement on n'y croit pas: Agatha dit qu'elle veut se suicider alors qu'elle ne semble pas malheureuse mais uniquement en colère après son mari, vexée d'être trompée.
Elle va tenter de supprimer les traces de son passage et en même temps laisser une lettre pour indiquer son suicide. C'est contradictoire d'autant plus que le portrait de la romancière anglaise la rend terriblement antipathique. Pourquoi l'avoir l'avoir ridiculisée ainsi ?
Et puis la fin est affligeante. Celle qu'on imagine être une femme forte est prête à se soumettre, à faire n'importe quoi pour retrouver son mari, même à mettre des dessous en dentelle rouge. Ça ne passe pas bien d'autant plus qu'elle se fait rouler dans la farine par cet homme odieux.
Il faut ajouter que la version audio ne facilite pas la lecture de ce livre. C'est Brigitte Kernel qui lit son propre texte et elle a la fâcheuse manie de citer les personnes qui parlent lorsqu'il y a des dialogues. La qualité première d'une lectrice à voix haute est de savoir distinguer les différents personnages sans les citer, et ce n'est pas le cas ici. Dommage.

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De la disparition mystérieuse ,durant l'hiver 1926, d'Agatha Christie, véritable écrivain star, sans que ses proches et en particulier son mari de l'époque ne sachent où elle se trouvait et ce qui avait pu lui advenir, Brigitte Kernel a pris le parti romanesque d'en faire un roman un brin sentimental, en tout cas axé sur la vie amoureuse et la déprime d'une femme blessée. Malheureusement, les pages se suivent et se ressemblent. Agatha, en pleine déprime, est triste et mange des gâteaux avec sa copine, Agatha picole et s'endort, Agatha se pose beaucoup de questions et se lamente sur son sort, Agatha se cache et fait de nouvelles connaissances... Les seuls moments qui m'ont réveillée furent les intermèdes plutôt drôles (dialogues entre Archibald, le mari, avec l'inspecteur, la bonne, etc). Sans être absolument réfractaire å ce roman, je sais déjà que je vais l'oublier bientôt.
Je suis curieuse de lire ce que Frédérique Deghelt a écrit sur le même sujet.
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Découvrir une version romancée d'un épisode mystérieux de la vie d'Agatha Christie pour la grande fan de ses romans policiers que je suis, me réjouissait ! Même si l'épisode est connu, le transformer en roman paraissait une excellente idée.
Sauf que...
La narration est pauvre, le vocabulaire utilisé assez commun (voire un peu ridicule - la maîtresse de Mr Archie Christie n'est qu'une "gourgandine"-), usant et abusant de répétitions (pas moins de 3 fois le terme "agacée" dans le premier chapitre !), les dialogues sont ternes (Agatha Christie s'auto-sermonne, discute avec ses amies, parle à sa mère décédée) et la tentative d'introspection qui aurait pu donner de l'épaisseur au personnage semble parfois sans saveur...
Quant aux descriptions, si j'ai trouvé un peu de consistance dans l'évocation des paysages autour de Silent pool, j'ai trouvé qu'elles ne permettaient pas de restituer l'ambiance. Celle des personnages n'est pas mieux réussie puisque fermant le roman, je ne parviens pas à m'imaginer à quoi pouvait bien ressembler Nan (l'amie intime d'Agatha) et pour la romancière, j'ai eu sans arrêt l'image de Miss Marple devant les yeux et non la jeune femme de 36 ans qu'elle était à sa disparition...l'héroïne paraît être tout à la fois une gamine capricieuse et une vieille dame très victorienne !

Dommage ! Je n'ai pas été convaincue, pas charmée non plus et j'ai parfois eu l'impression que la parution de ce roman n'obéissait qu'au seul prétexte de commémorer les 40 ans de la mort de la "reine du crime".
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Un roman qui semble auto-biographique. L'auteure a dépeint à sa manière les sentiments de la jeune Agatha, trahie par son mari au point d'avoir eu envie de mettre fin à ses jours. Est-ce là l'histoire réelle ? Nul ne le saura jamais, c'est resté un mystère. La reine du crime, une des plus grandes écrivaines de langue anglaise du XX ème siècle est toujours restée évasive sur cette partie de sa vie.

C'était tentant de chercher une solution à cette énigme. Ce récit laisse pourtant sur la faim. Il est superficiel, dirais-je, tant par son style que par sa description des lieux et des personnages. Je ne peux pas m'imaginer du tout Agatha Christie ainsi. Même très jeune, même enfant, elle devait avoir une maturité et une profondeur peu communes ! Cela se sent quand on lit ses formidables intrigues, que l'on peut relire à tous les âges de la vie, comme tous les grands classiques. Elle, si fine et si psychologue, si droite aussi, tellement attachée aux grandes valeurs, n'aurait pas monté cette sorte de « canular », indigne d'elle et lui ressemblant si peu. Je crois qu'elle est restée tout simplement dans une sorte de retraite, loin de tout son environnement familier, pour réfléchir à ce qu'elle allait faire du reste de son existence.

On peut évidemment lire ce roman comme un divertissement. le style est valable et l'ensemble est agréable. La première partie est nettement plus enlevée que la suite, qui se traîne un peu, comme si l'inspiration était en panne, ce qui conduit à une fin un peu bâclée.
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Agatha Christie est l'une des grandes héroïnes de mon adolescence. Sa personnalité et sa vie m'ont toujours intriguée; j'avais commencé la lecture de son autobiographie sans jamais l'achevée. Lorsque ce livre est paru l'an dernier j'ai immédiatement eu envie de le lire.

Durant l'hiver 1926 la célèbre Agatha Christie disparaît pendant 11 jours. Où est elle ? Que lui est-il arrivé ? Nul ne le sait à l'époque, la presse s'empare de l'affaire et encore aujourd'hui le mystère reste total. Agatha Christie a passé sous silence cette disparition dans son autobiographie. En se glissant dans l'esprit de la reine du crime, Brigitte Kernel retranscrit ces 11 jours. À cette époque, Agatha Christie est déjà une auteur reconnue et admirée, elle se remet difficilement du décès de sa mère et son premier époux demande le divorce afin d'épouser sa maîtresse. Agatha fait alors ce qu'elle sait faire de mieux: elle crée une énigme et élabore minutieusement sa propre disparition comme elle le ferait pour l'un de ses personnages.

Ma lecture de ce roman fut compliquée parce que j'avais de fausses attentes dès le début. Sans me renseigner sur le contexte de cette disparition, j'ai toujours imaginé que pendant ces 11 jours, l'intrépide Agatha Christie était partie dans un pays lointain à la recherche d'aventures, mais il n'en est rien. J'ai été déçue par cette lecture parce que je ne me suis pas particulièrement attachée à l'héroïne de mon adolescence. Je l'ai trouvée peu crédible. Je préfère conserver l'image de mon Agatha Christie, téméraire et intrépide, quand bien même elle serait fausse. Mon imagination et l'image d'Agatha Christie donnée par ce roman étaient bien trop éloignées.
Lien : http://lecottageauxlivres.ha..
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Un moment de lecture rapide mais superficiel. Les dialogues imaginés sont loin de ceux que je me rappelle dans les romans, les références à Poirot rappellent les références de Ariane Olliver à son héros sans apporter de profondeur.
L'idée est agréable, la dépression est bien traitée, la thérapie par l'écriture fonctionne mais j'espère que Agatha Christie ne ressemblait pas à ce personnage.
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Agatha Christie termine son autobiographie. Elle dit tout, même sur sa mystérieuse disparition durant l'hiver 1926. Pendant quelques jours, elle a complètement disparu, provoquant une enquête de police, l'inquiétude de son entourage.
Brigitte Kernel s'est emparée de ce fait divers véridique pour disséquer la figure d'Agatha Christie. Elle parle à la première personne. le récit est rythmé par l'alternance entre la fuite de la romancière et les dialogues entre son mari inquiet (et suspect) et la police. Au fur et à mesure de la lecture, les discussions très courtes sont plus intéressantes que la fuite d'Agatha. En effet, en quelques phrases, l'auteure arrive à faire exister le mari et tous les sentiments très divers envers sa femme. Il y a un peu d'amour mais surtout de nombreux sentiments contenus chez cet époux. Ainsi l'image d'Agatha est écornée. Dans les autres chapitres qui se concentrent sur la romancière, l'écriture est moins alerte. La première moitié du livre se concentre par exemple sur les manigances imaginées par son amie et la romancière pour dissimuler son visage et son identité. Tous ces efforts sont laborieux. Quand elle arrive enfin dans son hôtel, rien ne se passe vraiment. C'est une continuité d'un portrait psychologique. Il y a bien sûr la jalousie et la trahison de son mari qui la blessent encore et toujours. Mais ces réactions se transforment en carapace que Brigitte Kernel n'arrive pas à percer. Agatha Christie devient une sorte de cliché de femme bafouée. le seul personnage qui marque est ce mari qui tout simplement a cessé d'aimer une femme pour en aimer une autre. Les quelques pages le concernant touchent et intriguent.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Mieux vaut relire un Agathe Christie que ce livre, certes facile à lire mais que j'ai trouvé peu intéressant. Évidemment j'ai été attirée par ce mystère de la disparition d'Agatha Christie mais il aurait fallu que ce soit elle qui l'écrive et non quelqu'un écrivant pour elle
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