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sur 504 notes
Julia Kerninon explore dans son dernier roman, Sauvage, le thème de la femme libre, autonome, à travers le personnage flamboyant d'une Italienne, Ottavia Selvaggio, fille d'un grand cuisinier romain réputé, qui se libère du monde patriarcal dans lequel elle est née et a grandi, où certes les femmes ont le droit de faire la cuisine, mais à condition que cette activité soit cantonnée à la popote ménagère.
En effet, s'il y a bien un métier où les représentations, celles de personnages fictifs ou réels, collent avec une idée puissamment masculine, c'est celui de la gastronomie, celui des chefs cuisiniers, qu'ils soient étoilés ou non d'ailleurs.
Le milieu de la restauration est l'un des plus sexistes qui soit. Car si les femmes ont toujours nourri l'humanité dans la sphère domestique, les hommes s'attribuent les casseroles et les fourneaux professionnels depuis l'Antiquité. Dès qu'il s'agit de régaler les puissants et de décrocher les étoiles du ciel pour les agrafer à leurs toques, ce sont eux qui mettent la main à la pâte.
Ottavia Selvaggio, la narratrice, a à peine la quarantaine lorsque nous faisons sa connaissance. Ce qui compte pour elle, c'est d'avoir réussi à monter son propre restaurant dans le centre de Rome, c'est de prendre son indépendance, c'est de tracer sa route. Nous allons ainsi découvrir que son métier devenu une passion est lié très intimement à sa vie personnelle, ses histoires d'amour, sa famille, ses amis...
Julia Kerninon nous brosse le très beau portrait d'une femme déterminée, hyperactive, mère de famille… Son héroïne ne désire qu'une chose, s'accomplir dans la grande cuisine. Les jours avancent, elle a su s'affranchir de l'emprise du père, prendre de la distance avec sa mère, les amours surviennent, les enfants aussi, les amitiés féminines demeurent, essentielles, tout comme son travail…
Ottavia vit intensément tout ce qui lui arrive, elle ne dévie pas d'un pouce de la ligne qu'elle s'est fixée, elle avance dans la vie avec sa passion dévorante nichée au coeur de ses pensées, de son ventre, de ses actes et de son espace-temps, son travail semble absorber la majeure partie de sa vie.
L'existence d'Ottavia va être traversée par trois histoires d'amour différentes, trois rencontres qui résonnent avec sa vie de femme, de mère de famille, de cheffe cuisinière aussi, mais la part des hommes dans son existence est-elle si importante, ces trajectoires croisées laisseront-elles une empreinte gravée dans son coeur ?
C'est un personnage qui assume ses choix, qui s'assume, qui parfois hésite mais toujours repart de l'avant. Elle est entourée, aimée mais est-ce suffisant pour la combler, répondre à son éternelle insatisfaction ?
D'une plume ardente et minutieuse, Julia Kerninon compose une figure féminine qui agit selon ses désirs et ne veut renoncer à rien. Ce qu'Ottavia veut, Ottavia l'obtiendra.
J'ai donc suivi Ottavia dans ses pérégrinations, dans son évolution de femme, - racontant par de belles ellipses son chemin depuis l'âge de quinze ans, ses pas de côté en tant qu'amante, puis dans sa maternité, il y a plein de questions qui traversent le chemin intense de ce livre, qui viennent s'agréger au récit au fil des pages. Beaucoup de thèmes sont venus me toucher en tant qu'homme.
Je ne vous cacherai pas que c'est un texte gourmand qui se dévore et qui m'a dévoré.
C'est bien l'histoire d'une autonomie, d'une utopie matriarcale, ce monde où cette femme a tout et pourtant ce qui l'intéresse de plus en plus, c'est être seule avec elle-même, seule en sa cabane, une chambre à soi à la manière de Virginia Woolf, déterminée à aller au bout de ce qu'elle veut.
En ce sens c'est un roman résolument féministe, d'un féminisme déployé avec intelligence, subtilité, mais dans la forme aussi, dans la manière de faire exister ce personnage, par rapport à ses actions, dans son rapport aux autres, dans son rapport au monde.
Julia Kerninon fait entendre une vraie voix de femme, une vraie héroïne. Elle le dit d'ailleurs dans une interview : pour elle écrire c'est remettre les femmes au centre du roman, les faire agir dans le roman comme elles agissent dans la vraie vie.
C'est un roman sur la vie quotidienne, Julia Kerninon y fait entrer la gestion de la vie domestique, les grossesses, les maternités, les enfants, les discussions avec les parents, les chemins de traverse aussi...
C'est un livre dense, mystérieux, en même temps réaliste et proche de nous, Julia Kerninon nous montre qu'il est possible de faire de la belle littérature avec un récit prosaïque ; en même temps je vous avoue que ce que je vous dis ici est en contradiction avec ma relation habituelle avec la littérature romanesque. Comme quoi... !
Il y a des passages d'une très grande poésie, elle sublime les choses extraordinaires qu'on voit tous les jours.
Ottavia nous embarque dans son sillage, dans ses colères, dans ses fugues ; elle s'octroie la même liberté qu'un homme, est-ce si désagréable à entendre, à voir ? En réalité, elle ne fait rien qu'un homme ne fasse depuis toujours c'est-à-dire privilégier son envie, son désir, ses ambitions, son travail...
J'ai cru par moments entrevoir une flamme logée dans son coeur qui n'est pas près de s'éteindre. Elle vit avec passion son métier, mais pas seulement cela.
Ottavia est un personnage lumineux et complexe qui peut nous séduire par sa liberté de penser et d'agir et la seconde d'après nous agacer. D'aucuns la trouveront égoïste, comme si on acceptait moins ce sentiment chez une femme.
Mais derrière les certitudes d'Ottavia, des questions surviennent, des chemins buissonniers aussi qui semblent parfois la dévier de sa trajectoire, l'amène à douter des choix qu'elle a pu faire, par la vision qu'a d'elle un homme qui l'a aimée, l'a croisée dans sa vie, l'aime peut-être encore, surtout dans la manière qu'il a de lui poser des questions et elle de les entendre, de les recevoir, d'en être bouleversée. Moi aussi, ces mots m'ont bouleversé.
Parfois des fulgurances d'amour viennent déstabiliser Ottavia, c'est beau, tandis que se glisse dans le texte une manière sensuelle et poétique de dérouler la vie et de se surprendre à être surpris.
Il y a des instants presque sibyllins qui touchent au coeur comme cet échange tendu un jour entre Ottavia et sa mère, cette dernière demandant à sa fille de la traiter avec un peu de douceur.
" J'avais répondu entre mes dents :
- Mais je ne sais pas ce que c'est, parce que jamais tu ne m'as donné de la douceur, Maman.
- Je t'ai donné toute la douceur que j'avais . Ce n'est pas ma faute s'il n'y en avait pas beaucoup. "
C'est aussi la rencontre d'un vieil homme qui lui rappelle son père, c'est se perdre durant quelques heures dans un appartement rive gauche de Paris avec un amant et la compagnie des papillons qui s'invite dans le ventre, c'est un mari dont elle s'éloigne chaque jour sans bruit depuis quelques semaines, c'est son premier mari qu'elle revoit plus tard par hasard et la manière dont ils se sont séparés malgré tout ce qu'ils avaient cru possible ensemble...
C'est la vie qui continue, belle, intense, fragile... Sauvage.
Tiens, savez-vous comment se dit sauvage en italien ? Selvaggio.
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J'ai trouvé le livre intéressant à lire, l'histoire m'a plu, la façon d'écrire aussi. Cependant je trouve que l'incipit ne donne pas assez l'envie de lire le livre. J'ai insisté et j'ai eu raison car j'ai eu envie d'aller au bout.
Mais j'ai été un peu déçu de l'excipit j'aurais aimé en savoir plus sur le reste de sa vie et ne peut avoir une morale sur la vie. Bien sûr ce n'est qu'un avis très personnelle….
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Après Liv Maria qui ne m'avait pas provoqué le coup de coeur attendu, j'ai tenté Sauvage. Mais une nouvelle fois, je passe à côté du roman. L'écriture est jolie, fluide, agréable mais au fur et à mesure du roman, je ne peux m'empêcher de m'ennuyer et d'avoir de moins en moins d'empathie pour Ottavia.
Cette jeune femme qui ne sait jamais ou elle en est, qui elle est, qui elle aime, d'où elle vient et où elle va, ne me suffit pas pour susciter mon intérêt.
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Ce livre me parle beaucoup. (Je le finirai demain)
Le comportement de l'héroïne avec ses proches et ses hommes n'est pas conventionnel. Ses démêlés ou affrontements avec sa mère en particulier sont décrits crûment.
Les reproches qu'elle croit pouvoir faire à sa mère, et surtout la réponse de celle-ci, sont révélatrices de l'incompréhension qui peut demeurer entre les générations... Ça m'étonne que personne n'en parle ici..
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L'autrice m'avait déjà captivée avec son précédent roman, "Liv Maria", que j'ai adoré. C'est donc avec une grande joie que je me suis plongée dans "Sauvage", où une fois de plus, la femme est au centre de l'histoire.

Ce roman dépeint magnifiquement le parcours d'une femme déterminée en Italie. Ottavia Selvago, à seulement 15 ans, décide de suivre sa passion pour la cuisine, défiant ainsi les attentes de sa famille et de la société.
À l'approche de la quarantaine, mariée et mère de trois enfants, Ottavia se questionne sur sa vie et son amour pour sa famille.

Son mari assume toutes les responsabilités pendant qu'elle se consacre corps et âme à son travail, au point de s'épuiser, plaçant ainsi sa vocation dévorante avant son mari et ses enfants.

Ce récit enflammé nous plonge dans un tourbillon d'émotions, entre passion professionnelle et relations amoureuses compliquées.

Dans cette fresque mettant en scène une femme intrépide et libre, Julia Kerninon explore avec une sensibilité exquise les tumultes de l'existence, offrant une plongée envoûtante dans les méandres de l'amour, de la passion, de l'affranchissement et de la découverte de soi.

Une lecture intense et vibrante, où chaque page le désir impérieux explose d'une femme déterminée à vivre selon ses propres règles.
Lien : https://www.instagram.com/cl..
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Malgré une exploration audacieuse de la vie tumultueuse d'une héroïne en quête de liberté et d'authenticité, je n'ai pas réussi à m'immerger compléter dans l'histoire.
Parce que et même si le récit offre un voyage fascinant à travers diverses rencontres et aventures et parle constamment de plats succulents, rien ne m'a emporté par la main. J'ai trouvé les personnages et les événements, bien que dépeints avec habileté, parfois distants, et peinaient à me faire ressentir une quelconque empathie à leur sujet. Une déconnexion émotionnelle qui a terni mon expérience de lecture.
Aussi, le déséquilibre de la narration : le rythme du récit m'a semblé parfois assez irrégulier, avec des passages qui traînaient en longueur tandis que d'autres semblaient survoler des moments clés. Ce qui a rendu l'ensemble moins cohérent et engageant à mon goût.
Le style est sans fioriture, peut-être justement une petite touche artistique n'aurait pas été trop superflue.
Dommage !
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Le commentaire de Lynda :
Je suis vraiment contente d'avoir lu ce roman et surtout d'avoir fait la découverte de cette auteure.
Dans cette histoire, nous avons affaire à une femme au caractère très fort, Ottavia Selvaggio, italienne et surtout une adepte incontestée de la grande cuisine.
Rien ne va l'arrêter dans son cheminement pour réaliser ses grands rêves, du moins c'est ce qu'elle pense.
Elle va quand même se retrouver en couple et avoir des enfants, mais ça non plus ça ne l'arrêtera pas, puisque son conjoint va prendre soin des enfants et elle va continuer à inventer des plats uniques pour son restaurant. Elle est très forte, ambitieuse, persévérante et elle sait ce qu'elle veut, jusqu'au jour où…
Un homme revient du passé, qui est-il, que lui veut-il, une chose est certaine, nous avions été habituée à voir une femme très solide, et ce, depuis le début, l'arrivée de cet homme va quand même l'ébranler assez solidement et surtout tout remettre en cause ses choix et ses décisions.
Dans ce roman, on parle bouffe, cuisine, épices, recettes et c'est bien écrit que nous avons l'impression de sentir les odeurs qui s'échappent des plats.
En avançant dans la lecture, on se rend compte qu'Ottavia ne m'était pas tellement sympathique, j'ai trouvé qu'elle avait sacrifié beaucoup pour atteindre son but, mais disons que c'est une question de choix également.
Un regard, une personne que l'on ne croyait plus revoir, et un choix pratiquement impossible à faire...D'un côté le passé, de l'autre, le présent et l'avenir.
Bien écrit, quelques longueurs, mais le livre se lit très rapidement, et on arrive à la fin contente de l'avoir lu.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Voilà un beau portrait de femme passionnée, très vivante et passionnante.

Ottavia Selvaggio vit à Rome. Son père est restaurateur, au grand dam de sa femme qui refuse ostensiblement de faire la cuisine à ses enfants pour manifester sa colère contre ce choix d'un métier aussi absorbant.
C'est pourtant la même voie que va choisir Ottavia, contre l'avis de sa mère, parce que la passion d'une cuisine différente et inventive l'anime plus que tout.

Et pourtant Ottavia va avoir trois hommes dans sa vie.

Le premier, Cassio, qu'elle a entraperçu dans la cuisine de son père, et pour qui elle éprouve un coup de foudre immédiat, est comme elle passionné de cuisine. Il détient un secret jusque-là jalousement gardé : la recette de la fameuse Sacher Torte que seul le grand restaurant autrichien détenait. En échange de la transmission de cette recette au père d'Ottavia, il va rentrer dans sa brigade et apprendre le métier. Avec Ottavia ils vont pratiquer ensemble pendant des heures entières, concentrés sur les tâches à exécuter, et les gestes remplaceront les paroles inutiles.
Cassio demeurera sa grande passion, même si elle le quittera sans un regard en arrière quand elle comprendra qu'il s'abîme dans l'alcool et la drogue, alors qu'il tient son propre restaurant.

Ottavia elle aussi va avoir son propre restaurant. Mais avant cela elle rencontrera un autre homme, Clem, étudiant français aux Beaux-Arts, dont elle tombe amoureuse au premier regard. Lui aussi souhaite la revoir et lui donne son adresse parisienne. Alors, quand Ottavia prend le train direction Paris, elle fonce tête baissée telle qu'elle l'a toujours fait : sans un remords, elle est prête à tout pour retrouver le bel étudiant dont elle ne sait rien.
Arrivée à Paris, elle va retrouver ce Clem qui semble l'attendre passionnément, lui aussi, mais après une soirée et nuit d'ivresse, il la laisse repartir, et ensuite ne lui donne plus aucune nouvelle : Ottavia en ressortira profondément blessée , et plongera dans le travail comme elle a toujours su le faire en apprenant la cuisine française et en rencontrant une compatriote, Marina, avec qui elle scellera une amitié durable.

Et enfin Ottavia va rencontrer Bench, un critique gastronomique, mais sur tout un homme telle qu'elle en a besoin, qui prend soin d'elle et lui donne trois enfants, et fait en tant que mari tout ce qui est nécessaire pour que la famille fonctionne, puisque bien sûr Ottavia, malgré ses maternités, se consacre toujours avec autant de passion à la quête d'une cuisine qui soit la sienne uniquement.


C'est un très beau portrait de femme parce qu'Ottavia vit intensément tout ce qui lui arrive, qu'elle ne dévie pas d'un pouce de la ligne qu'elle s'est fixée, et qu'elle avance dans la vie avec sa passion dévorante nichée au coeur de ses pensées, ses actes et la majorité de son temps de travail.

On peut la décrire égoïste, tyrannique, individualiste et même sans coeur (ses enfants craignent qu'elle les abandonne) mais elle a le mérite de la cohérence et de se dévouer à une quête qui n'aura pas de fin.

Alors quand Clem surgit du passé pour lui expliquer ce qui s'est produit suite à la nuit parisienne et veut effacer le passé pour donner un avenir à leur relation, Ottavia va hésiter. Fera-t-elle le chemin inverse et sera-t-elle prête à tout quitter à nouveau pour suivre celui dont elle est tombée amoureuse il y a quelques temps déjà ? le récit nous le dira, mais ce n'est pas le plus important.

Le plus important c'est cette flamme logée dans son coeur qui n'est pas près de s'éteindre. Quiconque a vécu auprès d'un artiste peut comprendre cette forme d'égoïsme qu'incarne celui qui vit pour sa passion. Ici c'est la cuisine (et Julia Kerninon en parle très bien) mais ce pourrait être la peinture (comme dans « La nourrice de Francis Bacon »), la musique (comme dans « le grand feu » de Leonor de Recondo) ou bien sûr la littérature.

Intense, ce pourrait être le qualificatif qui traduirait la vie d'Ottavia, une femme attachante parce que profondément libre de suivre le cours de sa destinée.
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Ottavia Selvaggio est une femme forte et décidée. A 15 ans, elle décide de marcher sur les pas de son père, au grand dam de sa mère, et de se mettre à la cuisine qui devient une véritable obsession. Sa passion de jeunesse destructrice pour un jeune cuisinier, Cassio, sa rencontre avec Clem qui la hante, son mariage avec Bensch, un critique culinaire avec lequel elle a trois enfants, n'y changent rien : elle ne vit que pour la cuisine. J'avais beaucoup aimé Liv Maria de la même autrice en raison du personnage féminin mais, ici, l'alchimie n'a pas opéré en ce qui me concerne. Ottavia est vraiment trop égoïste. On se demande pourquoi elle a fait des enfants puisqu'elle n'a aucun temps à leur accorder. Elle a le même comportement que beaucoup d'hommes qui privilégient leur carrière à tout le reste et, si ça fait d'elle une femme forte, ça ne me l'a pas rendue sympathique.
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Ottavia est une jeune Italienne, chef de son restaurant, mariée, mère e de 3 enfants. À l'aube de la trentaine, elle repense à ses 15 ans et à son parcours pour suivre les traces de son père.

Dans ce roman, nous sommes sous le soleil de l'Italie, le plus souvent dans la chaleur et les odeurs d'une cuisine. Mes sens ne se sont malheureusement pas réveillés, du début à la fin je suis resté convaincue que dans ce roman, la cuisine est une sorte de thérapie... Mais dans ce cas, pour moi, l'autrice n'a pas été assez loin.

Bonne lecture.
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