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3,74

sur 4037 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce roman peut-il être comparé à une oeuvre d'art sous la forme d'un premier jet griffonné en quelques semaines qui deviendra page après page, un rouleau de papier, le fameux « original scroll », qui ne se contente pas de décrire une route, mais qui cherche à la représenter ?

En ce cas comme toute oeuvre d'art qui se respecte elle sera saluée et admirée, par le lecteur… Ou contestée, et de toute façon, fera couler de l'encre.

Pour ma part, je suis parvenue au bout de ce roman autobiographique et je m'en félicite parce que ce n'est pas du tout mon style de lecture, j'ai besoin dans le récit, d'un problème, et de sa résolution pour arriver à une situation finale, d'ailleurs, doit-on qualifier cet écrit de récit ? Je n'en suis pas certaine : si je résume ce qui me reste de cette lecture, et je pense tenir quelques lignes, j'écrirais que nous sommes face à une bande dont les têtes pensantes vivent au jour le jour, choisissent des itinéraires, se déplacent comme ils le peuvent (voitures volées, petits boulots, transports en tous genres avec qui veut bien les faire avancer sur leur chemin), boivent, s'envoient en l'air, se droguent, se marient parfois, se séparent, se raccommodent. Et ces situations se succèdent, En sautant quelques pages, on retrouve toujours des scènes du même type.

Chemin oui ! … Cheminement ? Pas perceptible en tout cas. Donc, début, milieu fin ? Pas vraiment. évolution des personnages alors ? Je ne l'ai pas ressenti.

Cette lecture fut laborieuse et l'abondance de détails et de personnages ont provoqué un certain ennui chez moi.

Ce livre ne répond donc pas à mes besoins de lecteur, certains passages m'ont d'ailleurs franchement agacée.

Le seul point qui m'a intéressée, c'est que je me suis munie d'une carte des Etats-Unis pour suivre leur pérégrination, c'est toujours cela ! Certains épisodes m'ont franchement agacée, probablement parce qu'ils ne correspondent pas exactement à ma propre vision de la vie. La Beat Generation, ce n'est pas pour moi.


Comme ont pu le dire certains chroniqueurs, ce livre passe ou casse, hé bien pour moi, ça casse. Il s'agit là d'un avis personnel, et les critiques positives de ce livre, je les juge tout à fait recevables et je les admire, moi qui aurais été incapable de les écrire.

Challenge MULTI-DEFIS
68 premières fois.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Retrouvailles d'un « mononcle des États »… un rendez-vous manqué.

À partir de la fin du 19e siècle, ce sont des centaines de milliers de Canadiens-français qui ont pris les chemin du sud, pour trouver un emploi dans les manufactures ou les mines américaines ou même à la recherche de l'or du Colorado. Bien des familles québécoises ont donc une légende de l'oncle ou du cousin émigré aux États-Unis.

Même s'il n'est pas vraiment de ma parenté, la rencontre de Jack Kerouac se voulait prometteuse. Malheureusement, même si le parfum de liberté qu'il dégage est attirant, les relents d'alcool et les multiples rapines m'ont totalement rebuté. Pour dire autrement, son « haleine de fond de tonne », son discours répétitif sur ses « brosses » et ses « blondes », les radotages de mononcle ne m'ont pas convaincue.

J'aime beaucoup prendre la route, mais pas seulement de bar en bordel.
Désolée, je n'ai pas embarqué avec Jack.
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Au risque de m attirer le courroux de ceux qui ont adoré et qui crient au génie , j ose dire que ce roman fut pour moi un vrai chemin de croix.
Soif de liberté. Envie de refaire le monde. Donner un sens à
sa vie. Quête existentielle. Parcourir des kilomètres pour traverser les Etats Unis. Ouais. Pourquoi pas. Mais j ai trouvé ça d un ennui mortel. J ai eu l impression de passer des heures à lire les instructions de mappy. Sans le whisky et sans la sueur et sans me pisser dessus dans une benne à camion et sans voler de pain et de fromage.
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Un monument de la littérature américaine… sur lequel je me suis cognée. Qui n'a pas entendu parler de ce livre, porte étendard de la « Beat Generation ». Un titre qui fait rêver, qui a un goût de liberté. Un calvaire de lecture pour ma part : 6 mois pour en venir à bout, en m'accrochant, quelques pages par jour, parce que s'il fait partie des incontournables de la BBC et du Monde, il doit bien y avoir une raison. Je l'avoue, elle m'a totalement échappé.

Ma chronique sera donc bien plus courte à écrire et à lire que le temps qu'il m'aura fallu pour venir à bout de cette lecture pénible. Deux raisons à cette pénibilité : l'ennui et le style. Seul le dernier voyage est écrit avec un peu de lyrisme et de poésie, comme s'il avait été rédigé des années après le reste du récit, par un auteur qui aurait gagné en maturité.

Car sur la route de Jack Kerouac, il ne se passe rien, sauf dans cette dernière partie, celle dont nous ne connaîtront jamais la fin puisque les dernières pages du rouleau ont été mangées par un chien.

Ce n'était peut-être pas une bonne idée de s'attaquer à cette version dite « le rouleau original ». Certes on peut relever l'exploit de l'auteur : récit écrit d'un seul jet en 3 semaines. Mas cette version non expurgée n'a ni chapitre ni paragraphe a été pour moi très indigeste. L'écriture est de fait spontanée, rapide presque de l'écriture automatique si chère aux surréalistes. Kerouac écrit comme il parlerait, sautant du coq à l'âne, suivant le fil de sa pensée qui l'emporte parfois dans des méandres nébuleux.

Ce long récit de voyage n'en est pas un, sauf pour le dernier qui l'emmène au Mexique. On suit deux types qui semblent incapables de prendre leur vie en main, notamment Neal Kassidy qui fait l'admiration de Jack Kerouac. Ils vont de ville en ville, sans autre but que d'y retrouver des copains et des filles (voire des épouses actuelles ou dont ils ont divorcé), et il ne se passe quasiment rien, pas même des rencontres qui auraient pu être riches intellectuellement à défaut de l'être financièrement pour nos voyageurs. La route défile, d'un bout à l'autre des États-Unis, avec pour leitmotiv l'alcool, la drogue et les filles. Un seul but : prendre du bon temps et surtout pas ses responsabilités.

La route de Kerouac s'étire, telle un long ruban, inexorable, long, ennuyeux. Qu'y a-t-il au bout de cette route : le même vide que celui qui remplit la vie de ces jeunes de la « beat generation », une vie sans joie ni fête, sans exaltation mais empreinte de tristesse, loin de l'esprit de liberté auquel le titre m'invitait.

« Il faut lire « Sur la route » à 15 ans, après c'est trop » dit-on souvent. C'est clair, je n'ai plus l'âge requis pour apprécier.
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Bon, autant être honnête, j'écris cette critique très subjective et peu approfondie car j'ai lu cette lecture dans le cadre de challenges Babelio et je dois écrire une critique.
Première fois que je peine à écrire une critique.

J'ai comme une panne de lectures en ce moment, dûe à la rentrée et au travail acharné et il me faut des lectures plus faciles et rapides à lire pour que j'arrive à les terminer et à prendre plaisir à lire.

Là, j'ai été décontenancée par les interminables préfaces (plus de 150 pages) et par le format narratif. Si la manière d'écrire d'un trait, sans paragraphe ni chapitre est une originalité et une marque de fabrique de l'auteur, cela m'a rendu la lecture plus difficile de mon côté.
J'ai compris l'univers, l'ambiance grâce au style de l'écriture directe, sans prétention, rock'n'roll mais pareil, au-delà des premières pages, j'ai fini par m'ennuyer. C'est devenu vite longuet et j'ai fini par abandonner ma lecture car je ne lisais plus ces derniers jours ou trop peu.

Néanmoins je lui redonnerai sa chance. Je pense que ce n'était tout simplement pas le bon moment et ce roman mérite une critique plus approfondie. Je ne pense pas dans tous les cas que ce sera une lecture coup de coeur, mais elle peut être intéressante dans son style et laisser un souvenir tenace comme une belle expérience vécue.
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J'ai un peu honte de l'avouer je ne suis pas arrivée à m'y intéresser. Pourtant, j'adore l'idée, la beat generation, Kérouac, la route, la recherche de la liberté, le courage de vivre, et le fameux mood que j'étais censé y trouver ... mais non ! rien n'y a fait. J'ai ramé toute la moitié du bouquin et ensuite je me suis dis que je préférais encore continuer à voir dans Kérouac un faiseur de rêve, un traceur de route plutôt qu'un jeune homme un peu paumé qui écrit assez moyennement, une vie qui en vaut une autre même si, cette vie, à cette époque fut révolutionnaire. Je ne fais pas partie du club des aficionados, c'est un peu frustrant mais, après tout, c'est pas si mal de le savoir !
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Après une longue introduction détaillant le processus d'écriture de Kerouac pour ce livre, je n'ai pas été surprise par la narration si particulière de cette histoire, en tout cas pour ce qui est du “rouleau original”. le rythme de la langue est en accord parfait avec celui des protagonistes, toujours en mouvement dans un tourbillon de voyage, musique, alcool, filles. Si cela peut déstabiliser certains lecteurs, c'est un aspect qui m'a plutôt séduite lors de la lecture des premières pages.

Par contre, je me suis assez rapidement lassée de l'histoire en elle-même ou plutôt du manque d'histoire. Une bande de copains qui parcourt plusieurs fois les Etats-Unis en voiture, qui roule, boive, couche avec des filles, se marie, se sépare, se remette avec leur ex… et les mêmes histoires qui se répètent au fil des années et des trajets. Il faut bien dire que ce n'est pas vraiment le genre de récit qui m'intéresse. Alors pour poursuivre ma lecture et terminer ce roman, il m'a fallu la considérer sous son aspect culturel et me dire que cela me permettait de découvrir un aspect de la culture américaine de la fin des années 40 et des années 50 et de ce qu'on a appelé la “beat generation”. Mais ce n'est clairement pas ma vision de la vie. En tant que lectrice ce n'est donc pas le type de roman qui me plaît. Mais il a eu le mérite de me permettre de mieux définir ce que je n'apprécie pas. C'est donc avec soulagement que je l'ai terminé de même que cette critique, pas facile à écrire.
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Ca passe ou ça casse. Pour moi, ça casse. L'effort de l'année. Il ne sera pas dit que je n'ai pas essayé. Ca m'étonnerait que je retente de lire un Kérouac de sitôt. J'ai besoin de gaieté, d'espoir. Franchement je n'ai éprouvé aucun plaisir. Ces longues errances à travers les Etats Unis m'ont assommée. Chaque détail soigneusement exposé, je n'y ai pas trouvé grand intérêt. C'est stérile. "La technique de l'instant", moi qui suis amoureuse des "riquiquis" et de l'épuration, je suis à l'opposé de ce que j'aime. Je ne suis pas du tout entrée en empathie avec les héros. Et puis ça commence à dater, les négres, le rapport aux femmes...Même si je n'ai pas forcément été très choquée, autres temps, autres moeurs.
Hop, je suis contente de passer à autre chose.
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J'abandonne ma lecture, je pense reprendre ce livre par petite bride même s'il est dépourvu de chapitre je ne sais pas si c'est parce que je viens de finir l'écoute du livre "L'usage du monde" de Nicolas Bouvier qui m'a vraiment beaucoup plus avec un vrai voyage et découverte de pays, mais là pour ce que j'ai lu c'est plus le mode de vie d'une jeunesse, le plaisir de découvrir la vie, le sexe et la drogue, ce n'est pas dépourvu d'intérêt mais je ne dois pas être dans l'état d'esprit en ce moment pour lire ce roman.
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Bon alors au début ok, je l'ai trouvé fluide et intéressant. Mais très rapidement il m'a saoulé. A la moitié du roman j'ai rendu les armes.
Désolée mais je suis déçue par ce livre dont on a fait tout un foin. En ce qui concerne la beat generation je vais surement m'intéresser plus aux biographies.
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