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sur 4004 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Soixante ans après sa première publication, que reste-t-il de Sur la route, souvent qualifié de roman mythique, de révolution littéraire, et nimbé d'une aura sulfureuse?

On connaît l'histoire éditoriale du roman largement autobiographique, écrit initialement sur un rouleau de 36 mètres de long, et refusé sous sa forme originale car potentiellement inacceptable par l'Amérique puritaine des années 60. Ce qui en subsiste après correction, su le fond et sur la forme est bien pâle, et depuis, les auteurs ont pu faire fi de tous ces préjugés moralistes, y compris aux Etats-unis. Si ce road-trip n'est pas une promenade de santé, il reste très conventionnel. Beaucoup d'alcool (mais des ivresses plus festives que celles d'Hemingway dans le Soleil se lève aussi), un peu de drogue, un peu de sexe, beaucoup de folie (celle de Dean, démon tentateur, qui entraîne dans ses délires femmes et potes), tout cela est loin de l'image véhiculée par les rumeurs.

Difficile de parler de l'écriture, tant l'écran de la traduction fausse l'appréciation. J 'ai été gênée par l'utilisation du mot fille pour désigner les les petites amies . On se doute qu'il s'agit de girl en anglais, mais cela n'a pas le même sens, » It's my girl », , ce n'est pas « c'est ma fille » C'est certainement un roman à lire en VO. de même l'utilisation du neutre « on revint auprès de Frankie, », « on décida d'abord de se laver à la station service », un peu redondante.

Reste de sublimes pages sur le jazz, en particulier ce passage sur le « it », qui révèle une passion viscérale pour cette musique.

Donc pour le sulfureux, il faut sans doute se reporter au rouleau original, publié depuis et traduit.

C'est pour moi un mythe démystifié, et une lecture très mitigée, un peu longue et répétitive, et qui a (mal) vieilli.

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Qu'est-ce qui fait de 'Sur la Route' un livre culte depuis 50 ans pour tant de gens?

Certainement pas le récit au premier degré des voyages de Sal et Dean ! Liste des villes traversées, des moyens de locomotion utilisés, détails fastidieux de qui conduit à quel moment quelle voiture et à quelle vitesse, budget détaillé des 2/5/15€ dépensés ou manquants... Plutôt assommant tout ça !
D'autant plus que, quand ils ne roulent pas, ils sont soit en train de voler du fromage et du pain quelque part (toujours du fromage et du pain !), soit à une station service (où parfois ils volent en même temps du fromage et du pain !), soit en train de dormir au bord de la route (avec des petites variations : dans le sable près de la chaussée, sur le toit, sur la banquette arrière...).
Tout ça en transpirant abondamment (jamais vu autant d'allusions à la sueur dans un livre !) et sans jamais regarder le paysage ou visiter le moindre monument...

Probablement pas non plus leur vie entre les différents voyages...
En général, ils en profitent pour enchainer les beuveries d'alcool, "thé" ou benzedrine avec leurs nombreux amis déjantés; pour prendre un boulot également, si possible bien pourri, afin qu'on puisse à nouveau avoir le détail des 2/5/15€ qu'il leur manque en permanence; et enfin pour se trouver une gentille fille à rendre chèvre (voire, pour Dean, à épouser, mettre enceinte et rendre très malheureuse).
Tout ça en enchainant des élucubrations sans queue ni tête et des théories allumées sur le sens de la vie, et en cassant un maximum de choses (plusieurs voitures notamment, ou le pouce de Dean).
Bref, des bons losers, en plus même pas solidaires entre eux quand l'un ou l'autre va mal !

Non, ce qui rend ce livre culte à mon sens, c'est que Sal et Dean cherchent le 'it', la liberté, le bop. Ils ne veulent pas s'arrêter aux apparences, à la recherche de l'argent et du confort ou au conformisme petit-bourgeois. Ils veulent vivre vraiment, intensément, absolument, follement. Ils représentent les rebelles de ces années d'après-guerre, paumés mais fondamentalement vivants.

Même si je ne vois pas ce qu'il y a d'intense à sillonner le pays en transpirant et en déblatérant, j'ai été sensible à cette quête d'absolu. Elle m'a touchée, alors que les moyens mis en oeuvre ne me parlent pas du tout (suis plutôt sérieuse tendance coincée, moi).
Donc je suis contente d'avoir lu ce livre jusqu'au bout, aussi dérangeant et parfois ennuyeux qu'il ait été pour moi.
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«L'histoire c'est toi et moi et la route»

On a beaucoup écrit et commenté Sur la route de Jack Kerouac, parlé de la Beat generation, des légendes autour du manuscrit et de son auteur. Ne serait-il pas mieux de le (re)lire?

Quelques mots sur la forme avant d'en venir sur le fond, car cette dernière fait partie intégrante du mythe. L'histoire, ou la légende colportée par Jack Kerouac lui-même, veut que ce livre ait été écrit en trois semaines sur un rouleau d'une longueur de quelque 40 mètres, comme une très longue lettre adressée à son ami Neal Cassady, à San Francisco. «Je l'ai fait passer dans la machine à écrire et donc pas de paragraphes... l'ai déroulé sur le plancher et il ressemble à la route.» écrira-t-il.
Howard Cunnell, dans sa préface, explique qu'il «s'était mis au clavier, avec du bop à la radio, et il avait craché son texte, plein d'anecdotes prises sur le vif, au mot près; leur sujet: la route avec Dean, son cinglé de pote, le jazz, l'alcool, les filles, la drogue, la liberté.»
Si la vérité est sans doute plus proche d'une retranscription de notes prises en route, le rouleau original n'en existe pas moins et donne une idée des problèmes rencontrés par l'éditeur au moment de le publier. Il n'est donc guère étonnant que les refus aient été nombreux. Fort heureusement, Viking Press a donné son accord après sept années de tergiversations et après que Kerouac ait retravaillé son manuscrit. Depuis on ne compte plus les rééditions et traductions dans le monde entier.
L'histoire raconte plusieurs voyages et donne une bonne idée de ce qu'était l'Amérique au tournant des années 1940-1950. le narrateur, Sal Paradise, vient de divorcer. À New York, en errant dans les rues, il rencontre Dean Moriarty. Ensemble, ils décident de partir vers la côte ouest, de rejoindre la Californie. Mais comme c'est bien plus le voyage que la destination qui leur plaît, ils vont reprendre la route vers l'Est puis le Sud, faisant à chaque fois de nouvelles rencontres, de nouvelles expériences. Ils démontrent aussi – au moins à cette époque – que pratiquement sans un sou, il est assez facile de s'en sortir et même de faire la fête. Car l'alcool et la drogue sont omniprésents durant toute leur épopée. Quelques petits boulots ici ou là, les cadeaux d'amis plus chanceux rencontrés en chemin, le partage et une certaine insouciance président à leur destinée.
Car si un thème majeur se cristallise au fil des pages, c'est bien celui d'une recherche permanente du plaisir – artificiel ou réel – et de la liberté. Et comme ce but est partagé par de nombreux ami(e)s, il va faire émerger ce qu'on appellera plus tard la Beat generation qu'incarneront aussi Allen Ginsberg et William Burroughs, et que l'on retrouve dans le livre sous les traits de Carlo Max et Old Bull Lee. le groupe de «Ceux qui ont la fureur de vivre, de parler, qui veulent jouir de tout. Qui jamais ne baillent, ni ne disent une banalité. Mais qui brûlent, brûlent, brûlent, comme une chandelle dans la nuit» va souvent dépasser les limites, chercher jusqu'où aller trop loin. Cela vaut en particulier pour Dean, attiré par le côté obscur.
Et si les amateurs de voyages trouveront ici un itinéraire et des descriptions de lieux (voir à ce propos la carte Détaillée réalisée par un étudiant allemand), j'aimerais souligner un autre aspect tout aussi intéressant à mes yeux: la bande-son.
Si Kerouac affirmait avoir écrit sur un rythme de jazz et de Be Bop, il a truffé son récit de références et fait de Miles Davis, Charlie Parker ou encore Lionel Hampton, pour n'en citer que trois, ses compagnons de route aussi indispensables que les filles. Car bien entendu, s'il est question d'amour de la musique, il est aussi question d'amour et de relations qui ne sont du reste pas aussi éphémères qu'on peut le penser à première vue. Marylou, le première épouse de Dean, sera de plusieurs voyages. Sal vivra avec La Môme, une mexicaine avec laquelle il travaillera dans les champs de coton, une vraie passion.
Et si cette histoire, comme l'expérience contée dans le livre, finira mal, on retiendra d'abord ce souffle, cette envie, ce désir fou de vivre intensément. Jusqu'à se brûler. Et s'agissant de Jack Kerouac, l'ambition de retranscrire cette intensité à travers un style, une écriture. Comme l'écrit William Burroughs, «il passait sa vie à écrire, il ne pensait qu'à écrire, il ne voulait rien faire d'autre.»

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Ils vont, ils viennent, d'un bout à l'autre des Etats-Unis, tels des fous furieux, sans cesse repris par l'appel du bitume, toujours prêts à mettre les voiles vers là où le vent les portera.
J'ai mis littéralement une éternité à lire ce pavé d'une incroyable densité. Mais je suis bien contente de l'avoir fait, je me sens vraiment enrichie par ma lecture. On ne peut pas nier qu'il y a une atmosphère particulière dans ce roman, l'insouciance de toute une époque. J'ai eu l'impression d'être prise dans une long tourbillon : où sont les personnages, où vont-ils ? On ne le sait pas toujours. Une valse de noms, certains connus, de fêtes, de rencontres, de femmes... Ils se quittent, se retrouvent à des kilomètres, repartent, happés par l'appel du large. Toujours en mouvement, ne pensant à rien de sérieux. Certains passages resteront littéralement gravés dans mon cerveau, des nuits comme on aimerait en vivre. Pour moi, l'humain prime dans ce livre : on s'oublie par amitié, par amour, les relations sont intenses et parfois brèves, intermittentes, crépitent avant de s'éteindre. Seule constante : la route, toujours elle, éternelle confidente et compagne. Que dire de Neal, ce personnage fiévreux, fou, autodestructeur et pourtant terriblement attachant, qui fascine Kerouac autant que le lecteur ?Tout est flou dans ce livre, les personnages souffrent en même temps qu'ils se sentent libres, vivants. de règle, il n'en ont qu'une : reprendre la route, à chaque fois que l'envie s'en fait sentir. Ils sont incapables de se poser, incapable de mener une vie de famille normale. Ils ne vivent que pour bouger, travaillant seulement quand l'argent manque terriblement.
C'est un roman long à lire, ardu mais c'est le genre d'oeuvre qu'on emporte avec soi pour toute une vie. Elle nous rappelle que l'existence est faite de choix, de priorités et d'humain avant toute chose. de liberté.

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Ce livre est le carnet de bord d'une Amérique d'après-guerre. Jack Kerouac raconte "into the mood" la vie qu'il a vécue avec un compagnon d'infortune.

Un classique pour avoir une vision de ce qu'à pu être la vie Américaine d'hommes qui ont refusé de s'installer ici ou là pour des boulots précaires, durs. Sal et Dean ont préféré la route, la vie au gré des rencontres et des lieux choisis. Deux amitiés, deux destinées, une seule misère.

Je suis allée au bout de cette lecture pour savoir ce qu'il adviendrait de cette amitié particulière. Finalement, ce qu'il m'en reste, c'est un goût d'inachevé, j'aurais aimé que ces deux-là se choisissent une fin plus heureuse.
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Rarement, il m' a été aussi difficile, voir pénible d'arriver à bout d'un texte de 500 pages,!Je m'explique: la version de Sur La Route de Jack Kerouac est celle du Rouleau original,(1951)Ce rouleau qui a fait beaucoup pour la légende de Kerouac a été écrit en seulement 3 semaines!
On omet de préciser que Kerouac travaillait à ce roman depuis 2 voir même 3 ans et que c'est dans une frénésie folle (dopé au café!) qu'il a écrit ce rouleau d'une traite après avoir collé une à une chaque feuille de papier pour en faire une seule bande ,l'assimilant ainsi au tracé mythique de la route 66 celle qui traverse les USA d'est en ouest,La lecture en continu , sans l'ombre d'un paragraphe, est peut être un parallèle avec la monotonie de cette route 66 mais que sa lecture est longue, longue,
J'ajouterais seulement que ce texte épuré , rendu à un format normal a été publié environ 5 ans après , le contexte politique, économique des USA était différent et la jeunesse déjantée américaine qui l' a alors découvert y a trouvé des aspirations peut être différentes de celles de Kerouac au moment où il écrivait ce roman
L'histoire Kerouac vit seul à New York avec sa mère après la mort de son père,Débarque Neal Cassidy , jeune voyou,, mais irrésistible dans son appétit à vivre, je dirais même consumer sa vie par tous les bouts,Toujours avec une femme , 2 ou même 3, il consomme sans discernement alcool, marijuana , benzedrine sexe et bouge sans arrêt!!,Il sera l'ange noir de Kerouac tissant avec lui au cours de leurs folles randonnées des liens si forts que l'on peut les croire indissolubles,
En voiture donc , allez rouler , marchez, snifez , buvez, baisez, dans l'ordre que vous voulez , séparément ou en même temps!
Nous voilà paris avec ces huluberlus, peu ou pas de péripéties mais de la route , des pubs , de la drogue , des filles et surtout et alors là le texte devient MAGIQUE la musique ,le jazz, le be bop , rien que pour ces quelques pages le détour vaut le coup
Donc une lecture fastidieuse, je ne suis pas rentrée dans le discours de Kerouac , vieux jeu ,je sais mais je l'assume,Faut il vraiment en arriver à ces états de délabrements incroyables pour apprécier la vie ?, ce n'est vraiment pas ma conception ,question d'âge et d'époque sûrement de là à dire que le texte aurait un peu vieilli je me pose la question,
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Encore un roman mythique que j'ai lu, attiré par son succès intemporel, et qui ne m'a pas transcendé plus que ça. Je reconnais qu'il y a de la provoc, une ambiance dans cette voiture et une quête de la vérité au bout du chemin mais je n'ai pas dû embarquer.
Il faut tout de même avouer qu'il n'y a que les Américains pour savoir utiliser leurs routes interminables et leurs longs voyages pour faire des oeuvres d'art, que ce soit la littérature ou le cinéma. Ça ne donne jamais la même chose quand il s'agit de la campagne française. Ce doit être dû à la couleur de la terre des Rocheuses, plus appropriée que nos vertes prairies, et aux cadillacs, plus puissantes que nos Peugeot...
Peut-être que le récent film pourrait m'aider à mieux comprendre cette oeuvre, mais je doute que le cinéma américain, si prude, réussisse à faire ressortir l'esprit libre de Kérouac.
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Relecture de ce roman étrange ... et toujours pas de coup de coeur!
On est plus dans la description d'une atmosphère : une sorte de fuite en avant, sans bien percevoir quel en est l'objectif, et une description des routes, paysages et repas sommaires attrapés le long de la route (la tarte aux pommes et le pain-fromage ont la cote!)
L'homme blanc désenchanté des années 40 me laisse assez froide. Je peux comprendre le rejet du conformisme de la société et la rébellion face aux valeurs imposées car cela est transgénérationnel, mais de même que le but de ces road trips est vague, les reproches faites à la société le sont tout autant.
Il me faudra tester un autre roman de Jack Kerouac !
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Sur la route fait partie de ces oeuvres qui m'impressionnaient et que je n'aurais probablement pas abordée dans l'immédiat si je n'avais pas été motivée par une lecture commune avec d'autres Babeliotes que je remercie au passage.

Pourquoi impressionnée ? Parce que ce livre est un symbole, celui de cette génération qui suit immédiatement la 2e guerre mondiale, assoiffée de liberté et en révolte contre la société embourgeoisée qui inspira plus tard les beatniks et que l'on a nommée la Beat Generation.

Alors que dire de plus quand on s'attaque à ce genre de mythe, comment ajouter sa pierre (pertinente) à un édifice déjà largement commenté et encensé ?

Il est certain que j'ai abordé cette lecture en étant complètement novice quant aux codes et aux figures qui caractérisent la Beat Generation et pour être honnête, qui ne m'attiraient pas plus que ça.

Aussi, la première partie du roman a été une réelle surprise puisque j'ai été tout d'abord séduite. J'ai trouvé un réel élan assez ébouriffant dans ce voyage à travers les Etats-Unis, entre New-York et San-Francisco. J'ai adoré suivre ce périple à travers l'Amérique profonde (au sens figuré comme au sens propre, sur Google Maps), aller voir les paysages décrits, les villes traversées…

Malheureusement, j'ai fini par déchanter. J'ai eu au fil de ma lecture le sentiment que tout cela ne débouchait sur rien. Les incessants allers et retours entre la Côte Est et Ouest, sur fond d'alcoolisme et de débauche m'ont lassée.
On croise beaucoup de personnages mais jamais leurs psychologies ou leurs motivations ne sont réellement creusées. Tout cela m'a laissé un grand sentiment de superficialité, un voyage vain et sans but réel but.
De ce fait, j'ai lu avec beaucoup de peine la dernière moitié du roman et j'en suis arrivé à bout avec un certain soulagement.

Je ne regrette pas cette lecture, il s'agit d'un temple de la littérature et j'avais vraiment envie de m'en faire ma propre idée. C'est chose faite, mais si je peux comprendre son succès, sa légende même, je n'ai moi-même pas adhéré, avec trop de codes et d'allusions qui m'échappaient.
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Frénétique, dingue, sans limites, sont les mots qui me viennent à l'esprit quand je pense à ce roman.
Comme l'ont dit beaucoup de lecteurs, l'histoire n'est pas très importante, c'est l'état d'esprit qui marque!
Fin des années 40 aux USA, nous suivons la vie décousue de jeunes sans repères. Ils vivent au jour le jour et cherchent quelque chose. Quoi? Même eux ne le savent pas. Un sens à leur vie peut-être. Mais pour cela, ils vont dans les excès les plus dangereux: drogues, alcools, filles à volonté,...
Ils changent de boulot comme de chemise (à l'époque, y avait encore moyen :p) et se contentent de vivre au présent.

Et évidemment la route... Ils sont tout le temps en chemin. Vers quoi? La nouveauté, les plaisirs, découvrir de nouvelles choses et des gens différents. Nous les suivons à travers les USA qu'ils traversent de part en part à de nombreuses reprises. Ils s'installent quelque part mais finissent toujours sur la route.
Seulement cette vie sans limites, destructurée et excessive laisse des traces. L'état "mental" de Dean est assez révélateur. Plus il se lance à corps perdu dans cette vie frénétique, plus il semble perturbé et seul.

Sur la route... mais à quel prix?
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