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sur 402 notes
Premier tome de la trilogie berlinoise, elle-même introduction à la série ayant Bernie Gunther comme personnage récurrent, L'été de cristal m'a procurée les mêmes excellentes sensations que la première fois où je l'ai lu, il y a des années. Une relecture pour une série d'articles sur le blog mais aussi pour partager avec ceux qui ne connaîtraient pas encore, le talent livresque de Philip Kerr!

À l'aube de la quarantaine, Bernie Gunther, a déjà connu la guerre sur le front de l'est, s'est frotté aux pressions professionnelles dans la kripo (Kriminalpolizei, police criminelle, pour les non germanophones), est devenu détective privé car il faut bien gagner son croûton de pain et est spécialisé dans la recherche des personnes disparues.
Une fois n'est pas coutume, il est appelé par un riche industriel, Herr Six, pour retrouver le contenu d'un coffre fort, vidé la nuit de l'assassinat de sa fille et de son gendre et de l'incendie de leur maison.
Est-ce réellement un collier de grande valeur qui est l'objet de la sollicitation de ce client? Quel est l'identité du tueur? Quel est son mobile?
L'affaire se complique quand Gestapo ou anciens collègues de la Kripo trouvent tout intérêt à soudainement s'intéresser de très, trop près à Bernie…

Le contexte historique est passionnant! L'Allemagne de 1936 est déjà sous la coupe des nazis depuis 1933 et se prépare logiquement à une guerre. Laquelle? Nous, nous connaissons leur futur bien sûr mais nous ne le savons pas encore en 1936 et les dirigeants se doivent de garder une vitrine propre car les jeux olympiques d'été ont été confiés à Berlin en 1931 et toute la scène internationale, en ces temps de tensions européennes, aura les yeux braqués sur le pays.
Changements de décorum, façades de pacotille occupent les berlinois mais le fond ne change pas: antisémitisme, xénophobie, propagande de l'idéologie nazie, promotion de la supériorité de la race aryenne sont bien présents.
Bernie en est témoin chaque jour quand nombre de juifs, ou tout opposant au régime, disparaissent plus rapidement que n'apparaissent les bocks de bière sur un comptoir de bar.

La plume de Philip Kerr est addictive. Outre un contexte historique riche et fortement documenté, c'est le ton ironique, un humour caustique, voire parfois cynique, qui vous attrape par la main et ne vous lâche plus!
Les descriptions précises des lieux nous immergent totalement dans le Berlin de l'époque et son atmosphère oppressante.
Et le choix d'un personnage comme Bernie est capital. C'est un homme comme les autres, coureur de jupons, appréciant un bon petit remontant de temps en temps ou même souvent, aux sarcasmes lapidaires, un détective un brin caricatural, cherchant à survivre dans une société à l'ambiance délétère et dont les valeurs évoluent dans un sens auquel il n'adhère pas, ayant conscience qu'il vaut mieux faire profil bas en certaines circonstances, juste ce qui est nécessaire pour ne pas chuter, se noyer dans le flot des purges arbitraires et s'échouer dans un camp.
Car oui, rappelons-le, les camps ne sont pas apparus avec la Seconde Guerre Mondiale mais ont commencé à fleurir et s'épanouir sous le joug de la SA, la SS, la police ou tout autre autorité civile dès 1933!

Bernie doit naviguer dans ces eaux troubles sans vexer personne quand déjà les guerres intestines agitent la SA (Sections d'assaut) et la SS (Garde d'élite du parti nazi), que les rivalités secouent les gros pontes tels Goering ou Goebbels, qu'on ignore si son interlocuteur est un adhérent fanatique de la politique d'Hitler ou une Violette de Mars (opportunistes ayant adhéré tardivement au parti) ou si ses anciens collègues de la kripo (Police Criminelle, je le rappelle) fricotent avec la Gestapo (Geheime Staatspolizei ou police politique) ou reste sous l'égide de la Sipo (Sicherheitspolizei ou police de sûreté chargée de la sécurité intérieure).
La tâche n'est point aisée, de toutes manières, quand, comme Bernie, l'homme a du mal à garder sa langue dans sa poche!

L'intrigue est riche, captivante, rebondit au fil des fausses pistes et avancées de Bernie qui se retrouve parfois, souvent, dans des situations rocambolesques et dangereuses. Aux prises avec une enquête à suspens et délicate, Bernie n'en passera pas moins du bon temps avec certaines rencontres affriolantes…

Cette saga repose donc sur un personnage haut en couleurs, témoin de son temps, un brin charmeur, narquois à l'humour mordant et corrosif… et si vous tombez sous son charme, de très nombreuses heures d'angoisse livresque vous attendent avec cette série.
L'été de cristal est une mise en bouche fine et délicate dans l'horreur de l'Histoire. Incontournable pour tous les passionnés de cette époque… dont je suis!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Berlin 1936. Bernie Gunther, détective privé, ancien flic, est appelé pour une affaire de meurtre. Un puissant industriel lui demande d'enquêter sur le meurtre de sa fille et de son gendre, mais surtout sur la disparition de ce qui était dans leur coffre-fort ! Quand on sait que l'Allemagne en 36 va accueillir les Jeux olympiques et que le nazisme met une chape de plomb sur la ville et ses habitants, toute enquête devient dangereuse !

C'est le premier volume d'une série qui met en scène Bernie et surtout l'Allemagne sous le nazisme. le ton est léger, le personnage de Bernie désabusé et même cynique, mais l'arrière-plan est dramatique et cette série rend bien compte de la vie berlinoise pendant ces années de plomb. Un début de série prometteur qui donne envie de lire la suite.
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Ach Bernie Günther !!!... Son cynisme... Son bon sens... Son refus de l'inacceptable...

Dans l'Allemagne nazie où le fascisme a tout pris en main, il n'y a pas de place pour l'ex commissaire Bernie Günther. Reconverti comme détective privé, il enquête sur fond de Jeux Olympiques de 1936 dans une cité qui continue de resceller des clubs privés, un peu de jazz, des pratiques non autorisées par le parti unique et des intérêts privés. Bernie avance dans ce cloaque avec ses pointes d'humour, rarement appréciées de ses interlocuteurs. Surtout quand il s'agit de dignitaires nazis.

La lecture de ce premier tome de la Trilogie Berlinoise de Kerr aux éditions du masque dans les années 90 a été la révélation d'un auteur, Philip Kerr, capable de recréer minutieusement une période historique des plus sombres et néanmoins de balader le lecteur sans le lasser.
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1er tome de la trilogie berlinoise terminé, et je me demande est-ce qu'après les intrigues n'auront plus lieu à Berlin ?
Bref, je verrai bien.

Alors les deux points forts de ce livre qui ont rendu cette lecture vraiment divertissante : la dimension historique et son héros Bernie Gunther.

J'apprécie beaucoup l'histoire et particulièrement cette période, pas si lointaine. C'est une période où il est intéressant d'avoir un point de vue interne aux événements, voir comment cette ville et ce pays se tranforment peu a peu. Je me rappelle en cela Germania de Harald Gilbers (pas sûr pour l'orthographe).

La narration à la première est selon appropriée et réussie et nous plonge dans cette sombre époque. J'ai beaucoup aimé Bernie Gunther, pas un héros de film mais un détective qui voit son pays sombrer et fait tout pour faire son travail correctement. Ol n'a peur de pas grand chose et a un humour qui m'a fait rire plusieurs fois !
L'enquête est menée tranquillement malgré les secrets et manipulations politiques, le livre se lit tranquillement.

J'attends la suite, en espérant avoir un peu moins de mal à retenir le nom des rues, des personnages...
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(Lu en VO)

Avec la parution il y a 18 mois de « Bleu de Prusse », et les excellentes critiques qui avaient suivi, j'avais décidé de m'intéresser aux aventures de Bernie Gunther et d'intégrer celles-ci à ma liste à lire.
Presque 18 mois plus tard, m'y voici enfin, avec ces 1ères aventures du détective berlinois, en 1936, au moment des Jeux Olympiques.

Là encore, les critiques dithyrambiques de la Trilogie berlinoise me laissaient beaucoup espérer de ce volume, mais aussi redouter la déception.

Celle-ci n'a clairement pas été au rendez-vous.
Si la trame de l'intrigue, bien que pas avare en rebondissements, est somme toute assez classique pour un polar, le théâtre historique des aventures de ce cher Bernie est incontestablement original et bien travaillé.
On sent bigrement bien la pesanteur de l'atmosphère du Berlin de l'époque, qui rend cette enquête en milieu contraint passionnante.
On a le plaisir de croiser moult philanthropes de la SS et de la Gestapo, au sommet desquels les impayables Goering et Heydrich... enfin, disons que l'on apprécie bien plus le regard distancié et sarcastique de Gunther sur le régime, ses petites mains et ses caciques.
Cela permet de passer un très agréable moment voire de provoquer des rires, alors que le contexte n'y incite vraiment pas.
Seul le passage à Dachau échappera d'ailleurs au sarcasme de notre enquêteur et parviendra à révulser le lecteur, et laisser un petit goût amer au moment de conclure... mais vivement le prochain volume !
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on me l'avait conseillé un milliard de fois, me promettant monts et merveilles et du coup, je suis un peu déçue.
Bon, bon, je crois qu'objectivement, il est pas mal du tout. le style d'écriture est plutôt bon. Des phrases rapides et percutantes, un scénario qui se déroule bien... Il y a deux ou trois trucs qu'on devine aisément. ( moi, ça me fait plaisir de deviner avant, je me trouve super forte après). Une trame historique pour se donner bonne conscience.
Non, en fait, ce qui me pose vraiment problème, c'est son personnage principal Bernie, j'ai pas réussi à l'encadrer. Pour moi, il ressemble trop à une caricature de détective privé : il est bourru, il se prend plein de gnons -mais n'est toujours pas dans le coma au bout du 108e ; il couche avec toutes les bonasses -soit parce qu'elles sont des salopes, soit parce qu'il a un sex-appeal de dingue! ; les balles font demi tour quand elles le voient (j'ai pas compris comment une nana évanouie et donc allongée dans le fond d'un bateau pouvait se prendre une balle en plein milieu du front et pas lui qui gesticule debout avec son arme)...
Voilà, voilà,
en tout cas, bonne lecture à tous.
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Encore un détective privé désabusé, mais dans un cadre original, celui du IIIe Reich triomphant, avec la montée du parti nazi, son apogée et sa chute, abordés successivement dans les différents volets de l'ensemble, parus à la fin des années 1980, récemment réédités en poche.

Le premier épisode de cette Trilogie berlinoise se déroule en 1936, pendant les Jeux Olympiques de Berlin. Bernie Gunther (on dirait un privé américain) est un ancien de la police berlinoise : il a quitté ses rangs lors de la purge des éléments jugés "peu sûrs" par le nouveau régime. Reconverti et installé à son compte, il enquête surtout sur des affaires sordides de divorce, mais aussi, de plus en plus, sur les disparitions soudaines d'opposants ou de Juifs, qu'il retrouve trop souvent noyés dans des canaux ou déjà déportés dans les camps de travail.

Jusqu'au jour où lui propose une curieuse affaire. le poids lourd de la sidérurgie allemande lui confie une enquête concernant la mort de sa fille et de son gendre dans un incendie criminel, à l'occasion duquel un bijou de très grand prix a disparu. Bien vite, l'intrigue révèle des ramifications insoupçonnés, et l'on ne tardera pas à croiser Goering ou Goebbels dans des circonstances étonnantes.

Et aussi un véritable "goût de Berlin", une ville que j'adore : "Berlin j'adorais cette ville autrefois, avant qu'elle ne tombe amoureuse de son propre reflet et se mette à porter les corsets rigides qui l'étouffaient peu à peu. J'aimais la philosophie bon enfant, le mauvais jazz, les cabarets vulgaires et tous les excès culturels de la République de Weimar qui avait fait de Berlin l'une des villes les plus fascinantes de l'époque" (page 73).

C'est dans ce Berlin des années 1930 que se joue la montée anxiogène du parti nazi, avec ses nombreuses "Violettes de mars" (les opportunistes rejoignant le parti après sa victoire, et prêts à tout pour obtenir un "petit" numéro d'adhérent sur leur carte, preuve d'une fidélité indéfectible), les rivalités entre les SA et les SS, le cadre social de plus en plus contraint et étouffant (avec obligation d'écouter les discours radiodiffusés et le développement des camps), où les esprits libres trouvent bien difficilement leur place.

Un bon bouquin, dans lequel on se plonge avec plaisir, d'autant que la trame de l'intrigue policière est bonne, voire même réussie. Pas de doute, un roman qui doit se retrouver dans les valises de Madle et Vincent pour les prochaines vacances !
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Berlin, 1936. Bernhard Gunther, ancien flic de venu détective privé, est chargé par un riche industriel d'enquêter sur l'incendie qui a tué sa fille et son gendre, et surtout sur la disparition d'un collier de grande valeur. Cette enquête promène Bernie dans les méandres du troisième Reich, et au sein des secrets de ses dignitaire, cependant que la capitale d'Adolf Hitler se « déguise » pour accueillir les Jeux Olympiques…

Si, parmi tous les genres se réclamant du polar, je ne suis pas forcément une grande fan des romans noirs ou évoquant des détectives privés, je dois pourtant bien avouer que je me suis laissée prendre au jeu de celui-ci… Même si l'intrigue n'est pas la plus intéressante qui soit, à mon avis (trop compliquée, beaucoup d'intervenants…), le roman m'a passsionnée, pour le tableau qu'il dresse de l'Allemagne Nazie avant la Guerre, l'atmosphère pesante, la situation des gens qui ne soutiennent pas le régime… J'ai également beaucoup aimé ce personnage, atypique, qui refuse d'ailleurs le régime d'Hitler, et son verbe, incisif et plein d'humour… Et pour ça, je me dis, que peut-être, j'aurais pu (du ?) lire l'oeuvre de Kerr bien avant…
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Lisant de moins en moins de polars, je dois pourtant reconnaître qu'ils font une excellente littérature d'insomnie, si les causes de celles-ci ne sont pas les cauchemars. Il faut en effet avoir le coeur bien approché, à trois heures du matin, quand tout est silencieux alentour, pour ne pas trouver glaçante la lecture de L'Été de Cristal.
Ceci n'est pas un commentaire sur l'enquête en elle-même: elle est glauque, certes, mais un lecteur ou une lectrice de romans policiers aguerri aura lu bien pire. Non, ce qui glace le sang dans les veines, c'est le Berlin nazi, les mille et une horreurs annonçant les horribles carnages à venir, et la passivité de l'Allemand lambda, comme notre narrateur, qui laisse faire sans cautionner, se contentant de faire de leur mieux dans les circonstances qu'ils vivent, pour ne pas se trouver dans le viseur de la Gestapo, tout en observant passivement la montée de l'horreur et les efforts désespérés des Juifs pour tenter d'échapper aux pièges qui se referment.
La trilogie berlinoise est un ensemble tout de même assez célèbre de romans policiers, mais je pensais que la qualité de l'intrigue serait meilleure, vu cette célébrité. Là, je trouve le côté roman historique finalement plus réussi que le côté policier.
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Le détective privé de L'été de cristal, premier tome de la trilogie berlinoise est Bernhard Gunther, Bernie, flic démissionnaire de Kriminalpolizei, reconverti notamment dans les enquêtes sur les disparitions, justement nombreuses en 1936. Bien que berlinois, Bernie possède toutes les caractéristiques du hard-boiled américain. Solitaire, caustique, anti-conformiste, il flirte souvent avec l'immoralité, joue volontiers les séducteurs en sirotant du schnaps, et n'hésite pas à lutter seul contre tous. Dans cette époque troublée, où avocats, médecins, plombiers, bouchers, bijoutiers font suivre leur profession ou titre du mot « allemand » sur leurs cartes de visite, il ne parvient pas à se définir comme un enquêteur « allemand », un enquêteur luthérien, un enquêteur asocial ou seulement comme un enquêteur veuf.


Le contexte historique est quant à lui une géniale trouvaille de Philip Kerr, qui procure toute sa force à ce premier opus : Berlin 1936, période d'éclosion des violettes de mars, surnom attribué à tous les suiveurs, les sans-convictions qui, la truffe au vent, rallient en toute hâte le parti nazi et son führer, par opportunisme. C'est dans cette ambiance délétère que Hermann Six, magnat de l'industrie, demande à Bernie d'élucider le meurtre de sa fille et de son gendre, abattus dans leur lit, avant l'incendie de leur maison. L'enquête est rondement menée, et grâce à l'humour et au cynisme de Bernie, offre de nombreuses scènes très drôles. Mais la recherche du coupable permet surtout à l'auteur de radiographier la vie quotidienne des berlinois en 1936 et de dresser l'état des lieux d'un pays apathique et nécrosé qui a donné démocratiquement tous les pouvoirs à un dictateur. de nombreuses lois liberticides ont été votées. Ont été créés le « Département pour la suppression de l'homosexualité » chargé de traquer les déviants, la « Brigade radiophonique » qui a pour tâche de frapper aux portes pour vérifier que chacun effectue son devoir civique en écoutant les discours des hauts dignitaires nazis, la « Brigade anti-corruption » submergée tant les trafics de toutes sortes fleurissent, la « Ligue féminine » qui considère le maquillage, les hauts talons ou la cigarette contraires à l'idéal nazi de la femme allemande, et ainsi de suite, sans fin....


Pour les jeux olympiques, « la plus scandaleuse supercherie de l'histoire moderne», les nazis redorent un peu leur blason, remettent en librairie quelques livres interdits, ce qui n'empêche pas l'humiliation du régime : Jesse Owens, athlète afro-américain, ridiculise sous les yeux d'Adolf Hitler toutes les théories foireuses sur la supériorité aryenne et donne, avec ses quatre médailles d'or, un sens à l'humanité toute entière.
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Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
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