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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bernie 3 le retour

Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas accroché.
Autant j'avais été enthousiasmée par le premier tome, autant celui-ci me laisse de marbre.
Nous sommes en 1948, l'Allemagne a perdu la guerre et les Allemands font ce qu'ils peuvent pour survivre. Marché noir, manque de produits essentiels, manque de médiaments, prolifération des maladies vénériennes et autres, et vivre sous le joug de l'envahisseur américain et russe. (J'aurais tendance à dire, chacun son tour comme à confesse !).
Notre Bernie se débat dans tout ça, il a froid dans son appart qui a survécu aux bombardements, et il reprend du service comme détective privé.
Il va être envoyé à Vienne pour une affaire tordue, politique, d'anciens criminels de guerre nazis morts et ressuscités sous d'autres dents :D.
On ne va quand même pas en dire plus, non mais.

Mon cerveau, ce bel organe, s'est pris de vacances à la lecture de ce bouquin. A aucun moment, il ne fut concentré sur cette histoire. J'ai pensé à tout, au boulot, aux vacances, aux enfants, à ce que j'allais manger le soir, à me racheter de la crème solaire, à la calvitie du type d'en face dans le train sauf à ma lecture. Et c'est galère, tu lis 10 pages, et tu te rends compte que tu n'as rien compris, donc il faut recommencer, et là c'est rebelotte, tu vois un papillon qui passe et tu te dis que la nature est beeeeeelle, et tu relis 10 pages sans t'en rendre compte.

Bref, je pense que je ne suis pas le meilleur avis sur ce bouquin, j'ai vraiment décroché le wagon malgré que je sois arrivée à destination.
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Un requiem allemand clôture la Trilogie berlinoise. J'ai trouvé cette enquête moins passionnante que les précédentes : est-ce parce que l'action se déroule après la guerre et essentiellement à Vienne ? J'ai trouvé l'atmosphère moins prenante et l'enquête très compliquée.
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Ce troisième volume de la trilogie berlinoise de Philippe Kerr m'a un peu réconcilié avec son auteur. Si l'intrigue reste compliquée, le fond historique est intéressant dans la Vienne de l'après-guerre, partagée par les puissances occupantes. On songe au 3ème homme de Graham Greene / Orson Welles, d'ailleurs cité. On songe aussi à John le Carré pour la complexité. L'humour du héros, Bernie Gunther, se fait moins répétitif et donc moins lourd.



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"Un requiem allemand" que j'ai trouvé un peu en-dessous par rapport aux deux premiers tomes de la trilogie.
Certes, plus du tout d'énumération de rues à n'en plus finir et autres comme on en trouve dans les deux premiers tomes (énumérations lassantes), mais un peu plus compliqué également, notemmant en ce qui concerne les différents services de renseignements des divers pays protagonistes -j'en étais arrivé à un stade où je ne savais plus qui était qui et faisait quoi- et une histoire qui dans sa première partie traîne en longueur, car l'auteur nous transporte d'un personnage à un autre et je n'y ai pas toujours vu "l'intérêt".
Même si l'on comprend très vite que l'enquête que mène Bernie Gunther afin de prouver l'innocence de l'une de ses relations n'est que la partie visible de l'iceberg, on comprend également par la même occasion, que le sujet réel réside dans le "devenir" de certains nazis après la fin de la guerre, et la façon dont ils ont pu se fondre ou refondre dans la masse, avec de fausses identités, et donc de "vrais faux dossiers".
Et que vient faire un certain dentiste dans l'histoire?
Vous l'avez compris, il ne peut par son"métier", qu'à contribuer à rendre plus vrai ces dossiers qui permettront à ces mêmes nazis de bénéficier d'un CV davantage crédible.
Toujours autant de femmes autour et près de Gunther, toujours ce côté un peu noir, cynique, et aussi "hard boiled" pour reprendre une expression à la mode (dur à cuire) mais j'aime bien Bernie ( je viens d'ailleurs de me procurer "Vert de gris" et "Métropolis" qui constituerait le dernier de la série.
Mais je vais attendre un peu avant de m'y replonger.
Et on ne peut pas, en parlant des romans de Kerr, se permettre d'oublier sa "précision historique" et sa maîtrise de cette période contemporaine,, peut-être parfois un peu trop pointue, et c'est un néophyte en la matière qui l'écrit.


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Le roman policier n'est pas mon genre favori, mais celui-ci mérite d'être lu ne fut-ce que par souci de culture générale. Car Bernie Gunther, le héros, n'est pas un détective comme les autres, tout comme les lieux et les époques dans lesquels il évoluent (l'Allemagne et l'Autriche de l'après-guerre) ne sont pas communs.
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Fin de cette trilogie ! D'ailleurs pourquoi parle-t-on de trilogie berlinoise ? D'autant que ce tome-là n'avait que très peu d'actions se déroulant à Berlin.
Si quelqu'un a un élément de réponse je suis curieux ! J'imagine que la suite nous apportera réponse.

J'ai apprécié ce livre mais j'ai été moins transporté que les autres livres par l'intrigue. Je suis convaincu du travail énorme qu'a réalisé Philip Kerr, mais les crimes trop politiques ne sont peut-être pas ma tasse de thé.
Et sur ce coup j'ai été un peu plus perdu que les autres : qui travaille pour qui ? à quoi correspondent tous ces acronymes ?

Il n'empêche que c'était une lecture intéressante qui nous en apprend sur cette période pas si connue qu'est l'après-guerre en Allemagne.

Bernie n'est plus si tranchant dans ses réparties, dommage ! Mais il continue de n'avoir pas froid aux yeux.

Petite pause de Bernie Gunther pour le moment mais reprise plus tard dans l'année !
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Ce troisième livre m'a déçu. Je l'ai trouvé poussif, répétitif. Un indice permet de retrouver un témoin et un indice. le témoin est tué mais grâce à l'indice il retrouve un témoin et un indice. le témoin est tué .... etc. Je me suis même endormi quelque fois en écoutant.
Heureusement, le dernier quart du livre est intéressant.
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Je vous apprends officiellement qu'une trilogie comprend trois tomes. Si si! Les polars berlinois de Philip Kerr, par contre, sont considérés plutôt comme une série puisqu'il contient huit bouquins au total. Comme les deux autres livres, celui-ci décrit également des crimes sombres dans l'univers intense de la Deuxième Guerre mondiale. Nous sommes donc toujours accompagnés de Bernard Gunther, enquêteur et détective.

« Un requiem allemand » est le troisième volet de la saga berlinoise qui parut pour la première fois en 1991 chez « Viking ». Traduit en français par Gilles Breton en 1995, le bouquin de 340 pages il est disponible aux « Éditions du Masque » dans la collection « Masque jaune ». Cet opus met fin à la trilogie berlinoise de base, celle qui a fait connaître un énorme succès à l'auteur.

Retrouver le héros plusieurs années plus tard nous déconcerte d'abord. Étant désormais mariés, nous apprenons également qu'il ait été prisonnier de guerre. Nous devons donc rétablir le tout dans le temps pour bien assimiler les changements survenus. Une déstabilisation qui est de courte durée, heureusement. D'ailleurs, il est intéressant de constater que le temps s'est poursuivi entre les tomes, comme si les acteurs avaient leurs vies propres. Plausiblement, l'écart était-il trop grand entre la fin du deuxième opus et celui-ci?

Nous apprenons également que Bernie a été intégré de force dans les SS, mais encore qu'il a été muté sur le front, ne pouvant participer aux horreurs militaires. La description du personnage est donc conforme à ce que l'on sait des histoires précédentes. Malgré cette évolution dans le temps, le protagoniste reste toujours aussi sarcastique. Il n'a pas perdu de sa verve, au plus grand bonheur des admirateurs.

Malheureusement, c'est le moins bon des trois bouquins. Encore qu'il soit de qualité satisfaisante, l'enquête m'a un peu moins intéressé. Sans doute une pause aurait été souhaitable entre mes lectures. L'auteur n'a donc pas réussi à maintenir mon attention comme auparavant, bien que la plume correspond à ce qu'on connaît de Philip Kerr. Probablement ressentons-nous la touche de perplexité de Bernie? Évidemment, avec la guerre, il est devenu un peu plus morose, logiquement.

La part d'histoire dans ce tome est considérable comparativement aux autres. C'est un élément captivant qui plaira aux adeptes. En revanche, l'enquête en soi laisse à désirer et la chute n'intéressera peut-être pas nécessairement le lecteur puisque nous n'avons jamais pu vraiment nous attacher à l'accusé, Emil Becker. Nous sommes donc passablement indifférents quant à son sort.

Finalement,

La trame historique plus importante que les deux autres opus ne réussit malheureusement pas à combler le manque d'enthousiasme ressenti pour l'enquête. Par contre, une bonne lecture pour poursuivre la série. 6 su 10.

On aime : les personnages, l'histoire, la trame

On n'aime pas : l'enquête
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
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Je dois avouer que je suis assez déçu de ce troisième tome de la trilogie berlinoise. le deux premiers étaient quand même assez bons et avaient une ambiance que j'aimais beaucoup. Avec ce troisième tome, j'ai l'impression d'avoir perdu cette ambiance. de plus, l'histoire était ennuyante par moments. J'ai eu beaucoup de difficulté à embarquer. Tout le livre fait allusion aux maladies transmissibles sexuellement. Un moment donné ça commence à en devenir achalant. Je ne suis pas encore certain de lire les deux autres livres que l'auteur a écrit après. On verra avec le temps.
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Toujours la même recette. Mais cette fois c'est un peu lassant et moins prenant. La facture de cette trilogie reste classique. L'ambiance historique reste le plus intéressant de cette trilogie.
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

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