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Déjà le huitième tome.
Je les enchaîne avec un plaisir croissant.
Les ingrédients sont les mêmes, avec des nouveautés que je trouve réussies.
Les sauts dans le temps et les lieux sont inexistants ou presque.
L'action va se dérouler dans une Tchécoslovaquie sous le joug d'un « protecteur » déjà rencontré dans le passé.
Les éléments historiques sont intéressants, et l'enquête est très bien ficelée.
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Dans Bleu de Prusse, Heydrich charge Bernie Gunther de résoudre un crime au sommet de l'état. Cette fois, c'est une nouvelle mission qui lui est confiée. Et c'est toujours sur la corde raide que doit évoluer notre personnage récurrent. Heydrich est à Prague. Il est persuadé qu'un espion opère autour de lui et il confie à Gunther la tâche de veiller à sa sécurité.
Mais un haut dignitaire est assassiné.
Gunther doit donc trouver le coupable, résoudre ce crime qui implique forcément un proche.

Une nouvelle enquête dans les eaux troubles du IIIe Reich.
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Voilà ! Fin de ma huitième aventure avec Bernie Gunther. Je suis pas un adepte des sagas, mais j'avoue m'être attaché à ce personnage toujours aussi cynique et réaliste. Pourquoi changer une recette réussie ? Les ingrédients sont immuables dans ce tome et les précédents. Un contexte historique, une enquête criminelle, un peu d'ironisme et des protagonistes qui sont de grands dignitaires de dictatures. Cette nouvelle aventure ne déroge pas à cette règle de Philip Kerr.

Berlin 1941. Bernie Gunther est de retour du front de l'est. Il retrouve son bureau de la police criminelle. Dans une capitale désenchantée par les restrictions et le black-out, il est amené à enquêter sur l'assassinat d'un ouvrier néerlandais et à s'intéresser à la résistance tchèque. Une convocation qui ne se refuse pas va l'empêcher de finaliser cette enquête. Rheinhard Heydrich, son ancien patron, est nommé Reichsprotektor de Bohême-Moravie et la présence de Bernie est requise lors d'une réception en l'honneur de cette nomination. Un des assistants du Reichsprotektor est retrouvé mort le lendemain de cette soirée. le corps est découvert dans une pièce fermée de l'intérieure. Toutes les sommités présentes sont suspectées. Qui l'a tué ? Bernie est sommé de trouver le coupable.
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Deuxième roman de la série que je lis, quelques années plus tard et je ne sais toujours pas quoi penser du personnage de cet inspecteur de la police criminelle berlinoise dans les années 30, puis 40.
Cette fois-ci, on le retrouve à l'automne 41 commençant par enquêter sur l'assassinat d'un travailleur étranger puis envoyé en mission dans la résidence d'un haut responsable nazi à Prague.
Pendant le premier tiers, j'avais l'impression de relire le roman que j'avais lu il y a quelques années de cette série tant il y avait des points communs (le personnage rencontre une femme à la moralité douteuse mais avec laquelle il sort et dont il tombe plus ou moins amoureux).
En fin de compte, l'intérêt est plus dans le contexte, pour voir comment vivaient les Berlinois pendant la guerre. L'intrigue est un très gros clin d'oeil, même pas caché, à Agatha Christie. Elle n'est qu'accessoire pour la lecture, ce qui est quand même dommage.
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Encore une fois Philippe Kerr et son héros Bernie Gunther se retrouvent dans la période qui entoure la 2e guerre mondiale. Cette fois il s'agira d'une affaire d'espionnage et de meurtre. J'ai deviné assez rapidement qui était le meurtrier mais je n'avais pas trop bien décodé ses motifs. J'aime cette écriture de roman policier agrémenté de la présence de personnalités ayant véritablement vécu. Une lecture facile, sans descriptions superflues. 8/10
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Alors quelle découverte que Philip Kerr !
Le commissaire Gunther est policier à l'Alex, la brigade criminelle de berlin, en pleine deuxième guerre mondiale. C'est un policier "à l'ancienne", tellement différent des méthodes barbares de la Gestapo. Il est appelé pour enquêter sur le meurtre d'un Tchèque en plein "black out", c'est à l'occasion de cette enquête que sa route croisera celle d'Arianne, qui se fait quasiment agressée sous ses yeux.
Plus tard, Gunther se retrouve dans l'obligation de rejoindre Heydrich dans son nouveau palais de Reichsprotektor de Prague, où un meurtre est commis. C'est lui qui est chargé de l'enquête.
J'ai adoré : le style de Philip Kerr, détaillé, incisif, désinvolte, et plein d'humour malgré le contexte. Tout en délicatesse. J'ai adoré : l'histoire et ses rebondissements, pas d'ennui, des enchainements en douceur.
C'est un tome 8, je vais surement essayer de lire les autres !
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Suite à la lecture de la trilogie berlinoise je m'étais promise de continuer à explorer l'univers décrit par Philip Kerr, cette plongée dans la tête d'un simple allemand, coupable d'avoir servi le régime nazi, sans pour autant être dupe des horreurs qu'il commettait …
Maîtriser l'univers de ces années là, nous inviter à accompagner un policier complice du régime sans en être partisan, est remarquable.
Les analyses des comportements, des sentiments intimes ne pouvant être révélés, les moments de déprime de chacun nous laissent dans un état de stupeur.
L'auteur ne cherche pas à excuser l'attitude de son héros, ni même le comprendre … il y a juste les faits et les petits arrangements nécessaires à la survie qui nous sont proposés dans la petite histoire qui s'inscrit dans la grande histoire du régime nazi.
« Les ombres de Katyn » m'attendent tranquillement … suite chronologique des années 41-42 … je vais prendre avant un bol d'air pour éviter de me plonger dans une dépression post historique sur les années maudites de l'Allemagne !
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L'intrigue se déroule sur une courte période de quelques mois. Celle qui a précédé l'assassinat de Heydrich (le bourreau de Prague, 1942).

Encore une fois nous avons un Kerr très rigoureux. Par sa plongée dans la vie quotidienne de l'Allemagne nazie, ce dernier nous offre une recherche historique pointue qui nous fait douter de rien. Pour ma part, j'adore ses descriptions minutieuses des lieux, des ambiances, des conditions de survie, des hommes et des femmes de cette époque noire.

Ce roman pourrait être lourd. le personnage fétiche Bernie Gunther, par son humour caustique, son cynisme et son franc parler, ajoute beaucoup de légèreté et nous fait régulièrement sourrie.

Les dialogues sont soutenus et l'intrigue est implacable. J'ai adoré.
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"Prague fatale" est le 8ème polar de la série Bernie GUNTHER, mais le 5ème dans l'ordre chronologique.
J'en ai lu 10 sur les 14 de la série, dans un ordre très chaotique, et ils m'ont tous plu à des degrés divers, mais celui-ci m'a passionné.
Les personnages nazis ont bien tous existé et la plupart des faits historiques sont bien réels, et le talent de Philip KERR est d'avoir inséré ses personnages fictifs (surtout Bernie ainsi que son enquête commandée par HEYDRICH pour trouver l'assassin de l'assistant de ce dernier) dans la Grande Histoire.
Malgré tout ce que ce personnage de flic a été obligé de faire sous le régime nazi, il est quand même très attachant car profondément anti-nazi, même s'il a été parfois amené à perpétrer des horreurs, sa survie en passant par là, et ses cauchemars, ses remords et ses envies de suicide sont bien compréhensibles ... personnage très complexe donc, parfois même antipathique, mais intéressant à suivre tout au long de la série.
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Comme d'habitude, je me suis laissé happer par l'histoire. Dans ce tome, il est question d'espionnage, de crimes et de tentatives de meurtre. Encore une fois, on retrouve un Bernie Gunther qui ne mâche pas ses mots. Il prend des libertés. Il critique le régime nazi. Ses propos frôlent la trahison. Son impertinence est tolérée. Son professionnalisme et son intelligence le rendent intouchable. C'est son ton pince-sans-rire qui m'a séduite. Il m'a fait sourire. Cependant, la teneur de ses propos est poignante, triste et franchement noire. Vu le contexte, difficile de voir la vie en rose ! Il est humain, mais il n'est pas sorti sans tâches de cette histoire.

Bernie Gunther est rappelé par le Général Heydrich. Celui-ci craint pour sa vie. Il pense qu'il pourrait être visé par un attentat. Il est entouré de membres du parti, mais il ne se sent pas en sécurité. le rebelle et professionnel Bernie Gunther est l'homme de la situation. Ce n'est pas l'hypocrisie qui l'étouffe et il n'a pas peur de marcher sur les pieds des grands, d'autant plus qu'il a l'accord du Général. le quatrième assistant de Heydrich est retrouvé mort dans sa chambre. Celle-ci était fermée à clé depuis l'intérieur. Est-ce un suicide ? Y a-t-il un lien avec le possible attentat ?

Cette scène m'a fait penser au Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux. J'avoue ne pas avoir été surprise par la résolution de cette enquête. L'originalité de ce livre repose sur ses éléments historiques. Ils sont recherchés. de plus, cette enquête implique des terroristes tchécoslovaques qui essaient de renverser le régime nazi. Ils veulent tuer Heydrich. Ils auraient des liens avec des proches de Heydrich. Vont-ils réussir leur attentat ? Sont-ils derrière ce meurtre ? Une taupe serait-elle présente dans les rangs d'Heydrich ?

J'ai apprécié ce fond historique qui montre aussi des personnes qui ne sont pas prêtes à se rendre et à laisser faire. Leur combat est beau et sanglant. Bernie n'est pas des leurs, mais il essaie de rester non corrompu et de faire son travail comme il faut. C'est parfois agaçant, car on se dit qu'il aurait pu faire quelque chose ou au moins se taire. Mais ce n'est pas si simple. Ce personnage montre la complexité de la situation.

Post scriptum!

L'auteur accompagne son récit d'information sur les figures importantes citées, la plupart ont existé. La(e) lectrice (eur) a droit à une mini-biographie sur tous ses hauts gradés SS. J'ai eu le plaisir de connaître aussi leur fin. Parfois, c'est beau de voir le destin à l'oeuvre et d'autres pas.

En résumé : C'est une très bonne lecture. L'enquête est plus complexe qu'un simple meurtre. Les éléments historiques et faits réels rapportés rajoutent un vrai plus. Et puis, les claques verbales de Bernie Gunther sont presque jouissives.
Lien : https://lesparaversdemillina..
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

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