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4,02

sur 381 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Que dire de ce livre.... Je me sens quasiment gênée et presque honteuse d'avoir réussi à le lire jusqu'à la fin et j'avoue avoir hésité à ne pas le terminer...
Au premier tiers du livre, on sait que Meg est en train de devenir le souffre-douleur de la famille et on commence à se révolter devant cette injustice.
Puis, commence la descente vers l'enfer.
Il y a ceux qui participent et il y a celui qui y assistent et comme il le dit : "je n'avais participé à rien directement. J'avais regardé. Jamais touché. Et c'était tout. Tant que je me maintenais dans cette position, je pouvais imaginer que j'étais, si ce n'est vraiment irréprochable, pas réellement coupable non plus."
J'ai vu que certains lecteurs y ont apposé l'étiquette "fantastique" mais malheureusement rien de "fantastique" là-dedans et c'est bien pour ça qu'on se sent si mal...
Et quant on a atteint le paroxysme de l'horreur, on ne peut que se révolter devant la prise de conscience et la réaction tardive du narrateur...
Attribuer des étoiles à ce "récit", je ne le ferai pas par contre...
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Inspiré d'un fait divers, ce livre donne donc une toute autre saveur à la lecture. J'étais prévenu par Siabelle que ça allait être dur. Je n'imaginais pas à ce moment là quel point le voyage risquait d'être aussi douloureux.
On crie ô génie sur sa plume. Ici où là, je vois des critiques aux cinq ou quatre étoiles. Pour ne point gâcher ma lecture, j'ai survolé rapidement leur contenu. Et moi ? Aurai-je aussi ce sadisme partagé ?

Un homme voulant se donner bonne conscience après trente années de silence décide d'écrire ses souvenirs d'enfants. Tout remonte au temps de son adolescence, un monde où l'enfant n'en n'est plus tout à fait un, mais reste tout de même insouciant. Oui, j'ai beaucoup aimé ce début, ces deux voir trois premières parties. Nous découvrons Meg une jeune adolescente de quatorze ans qui, à la suite de la perte de ses parents lors d'un accident de voiture, se retrouve dans le foyer de sa tante germaine, ainsi que sa petite soeur. David est heureux, comme tout gamin de son âge, il découvre ses premiers émois. Une certaine amitié naisse entre eux – mais restera à l'état d'embryon. Et puis, il y a sa bande de potes. La plus part sont casses-cous. Nous sommes en plein insouciance de l'enfant. Un récit qui m'a rappelé – à ce moment précis – « La voix des ténèbres » de Dean Koontz.
Mais ma lecture prit une tournure non désiré. La violence monte crescendo et la fillette devient le souffre-douleur de la famille. Ça commence gentiment par l'humiliation verbale. Puis, les deux garçon de la maisonnée, s'en mêlent. Les tortures deviennent plus violentes et répétés. Tout ceci n'est que « leur jeu », un jeu malsain que nous participons également en jouant les voyeurs.
J'ai ressenti comme un sentiment d'impuissance à observer ces scènes. J'avoue que j'aime lire des horreurs – notamment ceux imaginé par Graham Masterton – mais là, deux choses me déconcerte. L'histoire s'est réellement passée et c'est quand même une enfant. Sans oublier que les 3/4 du récit n'est que du voyeurisme sadique.

David voit sous yeux ces spectacles affligeants mais ne fait rien. Il est clair que quand on est un gamin, on ne sait pas totalement ce qui est bien ou ce qui est mal. Et puis, il y a ce côté « mouton », où l'on suit tête baissé les autres. C'est comme quand on est témoin d'une agression. Si on est en groupe, combien viendront en aide à la victime ? le constat est le suivant : aucun.
Plus j'avançais et plus j'avais ce sentiment d'impuissance, mais aussi de malaise. Lire ce livre, c'est être aussi coupable que tous les autres personnages. Je ne sais pas comment j'aurai réagit si j'avais été à la place de David…

Et puis l'horreur fut intolérable. Que l'on me traite de chochotte, mais assisté à un viol collectif : non trop, c'est trop. Un viol, sans pénétration, mais avec tout ce qu'il va avec : l'humiliation, la violence, le plaisir des tortionnaires. J'ai arrêté au moment où la fille était attachée et un des gamins la déshabillait avec un couteau sous les yeux impuissant de sa petite soeur. Je suis pas allé plus loin.
C'est un livre d'horreur psychologique destiné aux sadiques voyeurs. Un livre noire, glauque, malsain que je jette aussi loin de moi. Et là, je me pose encore la question : Comment des gens ont-il prit plaisir à lire ce livre, à être témoins de scènes aussi humiliantes que violentes ? Je comprend même pas comment l'auteur a pu écrire ça.
On connaît tous le résultat final. La petite meure après avoir eu d'affreuses souffrances. David enfouis ça au fond de son esprit, mais la réalité le rattrape et ses rêves se transforme en cauchemars.
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J'ai failli abandonner cette « lecture » mais je me suis forcé à poursuivre en survolant certains passages trop difficiles. Comment peut-on décrire le calvaire de cette fille, ces actes de tortures sans fin en toute sérénité. Je m'attendais à chaque page à ce qu'un des tortionnaires réagisse pour aider la victime mais non.

J'ai trouvé ce livre dégoûtant pour ne pas dire autre chose de plus grossier. Désolé je suis peut-être dans le faux, j'ai peut-être tort mais trop, c'est trop.

Je ne comprends pas cette note moyenne de 4 sur 5. J'en reviens donc à la même conclusion : j'ai certainement tort mais c'est mon opinion. Ce qui a joué beaucoup aussi c'est que la victime est une mineure et que les exactions sont commises sans répit, quasi à chaque page on torture cette petite fille innocente. A gerber.
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Il y a quelques jours maintenant que je viens de refermer ce livre, et je dois dire que j'ai hésité fort longtemps à en faire un billet.

Voilà un roman qui m'a tenu en horreur tout le long de ses 350 pages, ou presque.

Dès les pemières pages, il a commencé par me décevoir : que le style est plat. Mais à la limite, si l'intrigue tient la route, continuons.

Sauf que cela se corse (comme dirait Napoléon) : il est question de cruauté dans ces pages. Pas de cruauté envers les animaux, non ; de cruauté envers une jeune fille de 15 ans qui n'avait rien demandé à personne.

Ses sévices nous sont décrits par le menu, demi-journée après demi-journée, entre deux verres de Coca pour ses tourmenteurs.

Ce qui a fait déborder le vase, c'est que le petit voisin, au départ amoureux de la jeune fille, assiste aux scènes de torture, est captivé, et y retourne, jour après jour. David "sent" bien qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, mais ça ne va pas plus loin.

Aucun espoir dans ces pages. C'en était trop pour moi, spectatrice impuissante.

Un roman qui m'a mis mal à l'aise et que j'ai terminé au pas de charge.

L'image que je retiendrai :

Celle de la peinture que Mag a faite pour David et qu'elle lui offre, le représentant lors de leur première rencontre au bord du ruisseau.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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livre extrèmement dur,j'ai eu des nausées,de la colère en moi en lisant ce livre.
Des descriptions d'une horreur insoutenable
Je ne pense lire un nouveau livre de Jack Ketchum,ça a été trop dur,pourtant,j'ai le coeur bien accroché,mais sachant que c'est tiré d'une histoire vraie et la victime est une enfant
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Reçu dans le cadre du masse critique (où je regarderais mieux ce que je sélectionne la prochaine fois, parce que je ne voulais clairement pas me traumatiser à vie)

Donc, j'ai su que j'allais recevoir ce livre, et vu qu'il a mis un moment à arriver, je me suis renseignée. Donc le fait originel est tout aussi horrible que ce livre, mais bon, lire les faits écrits tels quels c'est moins traumatisants que les fait écrits avec talent.

Ensuite à la réception, je l'ai regardé et je me suis dis vas-y lance toi (je tiens à avoir d'autres livres en masses critiques, voyez).

Et je ne pourrais pas faire meilleur critique que ce que dit Stephen King dans la préface: ce livre est très bien écrit mais impossible de l'aimer pour le commun des mortels tant c'est horrible. Et autant dire que, sans être méchante, Stephen King a déjà un sérieux grain, Jack Ketchum, j'aimerais pas bien le croiser.

Impossible de noter ce livre bien, je n'ai pas pu le finir. D'un côté cela illustre parfaitement le talent de l'auteur. C'est tellement réel que c'en est insupportable.
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Je vais commencer ma chronique assez durement, mais je crois n'avoir jamais lu un livre aussi malsain. Et surtout, malsain de façon aussi gratuite, sans rien dénoncer derrière. Concrètement, on va suivre la descente dans la folie de Ruth, mère de famille, qui incite ses fils de douze ans à torturer leur cousine à peine plus âgée. Bref, c'était dégueulasse. Et le mot est faible. J'ai regretté qu'il ne se passe rien sur les cent premières pages, l'auteur plante le décor d'un bande de gamins désoeuvrés dans l'Amérique profonde des années 50 Une fois l'athmosphère bien plantée dans nos têtes, l'auteur glisse rapidement vers l'horreur et ne nous épargne aucun détail des tortures subies par la jeune Meg de la main de ses cousins et de sa tante. Une longue préface de Stephen King (himself) reprend par le détail certains de ces passages atroces. Je n'ai pas lu cette préface avant le roman, mais honnêtement si je l'avais fait, je n'aurais pas lu le roman : déjà parce que la préface raconte absolument tout, ensuite parce que j'aurai compris le degré d'horreur vers lequel l'auteur nous amène et je ne l'aurais pas suivi. Quand à la postface, elle permet à l'auteur d'expliquer comment il a construit son roman à partir d'un fait divers qui a véritablement eu lieu et qui l'a... fasciné ?
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Même si je savais ce livre basée sur des faits réels, j'ai eu dumal à le finir. Scènes de tortures, de violences, de sadismes décrits aux détails prés me donnaient la nausée. L'auteur à sûrement voulu nous faire ressentir toute l'horreur de cette histoire vraie mais....................................il me reste un sentiment d'ecoeurement.
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Voilà des mois que je me dis « Ma fille, faut vraiment que tu découvres Jack Ketchum depuis le temps qu'on t'en parle« . À l'occasion de la réception de la nouvelle liseuse Vivlio Touch 5 que j'ai en test pendant quelques semaines, en partenariat avec Vivlio, je me suis dit que c'était l'occasion de découvrir cet auteur dont je n'ai pas un seul roman papier dans ma PAL.

J'vous le dis direct, fans de Jack Ketchum et lecteurs qui n'aimez pas les chroniques négatives, quittez immédiatement cet article car je ne vais pas y aller par quatre chemins.

Mais que s'est-il passé ?
Rien, de rien, de rien, de rien. Quel ennui, j'avais du mal à enchaîner 20 pages de suite tellement je ne trouvais aucun intérêt à ma lecture ! Il ne se passe rien dans les 150 premières pages, l'impression de lire un roman pour ado où on suit divers personnages dans leur vie pas toujours évidente, mais dont les détails narratives sont inexistants. Aucun attachement à eux, leur analyse psychologique n'est pas très poussée et j'ai eu bien du mal à les différencier et à leur trouver un intérêt. Là je commence à me dire qu'on m'a vendu un ouvrage hyper violent alors que pour moi c'est du pipi de chaton en matière de violence.

Et puis la violence commence, ahhh enfin tu voulais de la violence Anaïs ben tu vas en avoir ! Une accumulation même, le récit fait place à un enchaînement de scènes violentes qui sont faites pour choquer, ulcérer, ok c'est moche ce qui arrive à cette gamine mais le tout manque cruellement de profondeur. Moi j'aime la violence quand elle apporter quelque chose au récit, pas quand elle n'est là que pour assouvir un besoin de voyeurisme chez le lecteur. J'ai eu l'impression de lire un Giebel, et quand on sait à quel point je déteste ce qu'elle fait depuis plusieurs romans (voir ici et ici), pas étonnant que je n'ai pas accroché ! Alors je sais, cet ouvrage a été écrit bien avant que Giebel ne publie son premier roman, mais il m'a été impossible de ne pas comparer les deux auteurs tant j'ai trouvé la ressemblance frappante entre les deux. La nuance c'est que Ketchum c'est plus mou, et qu'il tombe moins dans le pathos que Giebel. Vous êtes sans doute en train de vous dire « la meuf, elle veut du violent, elle en a et elle n'est pas contente ! ». Bah ouais ! L'accumulation de scènes de violence est ici, pour moi, sans intérêt, j'ai juste eu l'impression que l'auteur enfonçait le clou de quelqu'un qu'il était en train de crucifier sur une croix, mais il ne ressort rien de tout ça… Je ne me suis pas sentie impliquée par le récit ni par ce que vivait la gamine, bien que ça soit parfaitement horrible je le conçois, mais l'auteur n'a pas réussi à créer ce lien entre la victime et moi en tant que lectrice, et j'ai eu bien du mal à le terminer.

L'horreur tient certainement du fait que ce livre est inspiré de faits réels, certes, mais c'est un rendez-vous complètement manque pour moi et je crois bien que je n'ai pas envie de continuer à découvrir l'auteur.

Le mot de la fin
Cet avis m'est personnel, évidemment comme je vous le dis à chaque chronique négative, ne m'écoutez pas, et si vous avez envie de le lire, foncez !
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Je vais être honnête, je n'ai pas du tout aimé ce livre. Je me suis forcée à le terminer en espérant trouver quelques notes d'espoir à la fin, en vain. Ce roman est malsain et extrêmement dérangeant.

Avant de le commencer, je savais que l'auteur s'était basé sur un fait réel, mais était il vraiment obligé de rentrer dans les détails de routes ces tortures physiques et psychologiques que cette jeune fille a subi.

J'ai lu énormément de thrillers et de romans noirs, mais je n'ai jamais été aussi mal à l'aise qu'avec celui-ci. Il m'a tellement dérangé que j'en ai fait des cauchemars, et pourtant je l'ai lu en diagonale à la fin. Je ne peux pas imaginer que des êtres humains, si on peut les appeler comme ça, puissent faire autant de mal à une enfant.

A la base, je voulais abandonné au bout de 25% de lecture et j'aurais mieux fait.
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