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Bienvenue au Grass Kingdom, petite communauté indépendante, non loin de Cargill, qui vit en autarcie et qui a ses propres règles. Quiconque veut entrer dans le domaine se fait éjecter aussi vite. À la tête de ce hameau, Robert, le shérif reconnu de tous. Aujourd'hui, l'homme, désoeuvré, la plupart du temps ivre, vit seul depuis la mort de sa fille (dont le corps n'a jamais été retrouvé) et depuis que sa femme l'a quitté. Celui qui fait régner l'ordre est son frère, Bruce, un ancien policier toujours vêtu de son uniforme. Humbert, le shérif de Cargill, lui, en a marre de tous ces marginaux qui agissent selon leurs propres lois et occupent le terrain de façon illégale. Aussi cherche-t-il par tous les moyens à faire tomber le Grass Kingdom. Il va bientôt en avoir l'occasion puisque sa femme, Maria, a fui le domicile pour violences conjugales et il est sûr qu'elle s'est réfugiée là-bas...

Premier tome d'une trilogie qui, d'emblée, s'avère prometteuse ! Premier tome au coeur duquel l'on fait connaissance avec ces habitants pour le moins originaux et étranges. En tête, la fratrie composée de Robert, Bruce et Ashur. Trois hommes qui maintiennent l'ordre surtout lorsque la menace vient de l'extérieur. Une menace indirectement liée à Maria qui, en se réfugiant chez Robert, va gentiment mettre le feu aux poudres. Matt Kindt installe, petit à petit, un climat anxiogène et étouffant. D'autant que de nombreuses zones d'ombre persistent quant à la mort de Rose, la fille de Robert. L'intrigue est savamment dosée et l'auteur titille intelligemment le lecteur. Graphiquement, les planches de Tyler Jenkins nous plongent immédiatement dans une atmosphère écrasante et tendue. Un travail artistiquement original : un trait, parfois imprécis et flou, des aquarelles magnifiques, une palette de couleurs dans les tons orange/rose.
Un premier tome prenant et parfaitement maîtrisé...
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Lire Grass Kings, c'est avoir le cul vissé sur un baril de poudre.
Quoi de plus enivrant que de partager ce doux moment de lecture avec votre meilleure amie, la gêne persistante.

"En raison de l'augmentation du prix des munitions, il n'y aura pas de tir de sommation".

À ma gauche, Grass Kingdom.
Royaume autoproclamé de paumés, de marginaux, régi par trois frangins soudés comme les cinq doigts de la main, c'est dire.
À ma droite, Cargill.
Petite bourgade sous la coupe du shérif Humbert qui s'avère un brin colérique à ses heures perdues. Et cet homme semble les collectionner, à outrance.
Tout ce petit monde se tolère, à défaut de s'apprécier.
Le conflit semble larvé. En sommeil.
Manquerait plus qu'un événement lambda vienne réveiller de vieilles rancoeurs.
Douloureux, le réveil.
J'aime autant prévenir.

Premier opus d'une trilogie annoncée qui pose les bases. Et quelles bases.
Une montée en puissance régulière portée par des aquarelles à la beauté envoûtante, le scénario ne fait pas dans la dentelle (sans caler pour autant) en entrant dans le vif du sujet puis en accentuant graduellement un sentiment de catastrophe imminente, ultime déclencheur d'une guerre de voisinage que même Juju Courbet y s'retrouverait fort marri en essayant de les rabibocher.

Ce premier tome fait dans l'historique, certes, tout en usant d'un savant dosage entre baston virile, mais pas correcte, et émotion contrôlée.
Parfait miroir d'une Amérique de laissés-pour-compte en quête d'idéal, ce Grass Kings pourrait bien devenir une référence incontournable pour peu qu'il affiche un niveau similaire par la suite.

É-norme!
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"GrassKings" est une série noire en trois tomes, écrite par Matt Kindt et dessinée par Tyler Jenkins, l'étoile montante de la bande dessinée américaine.

Proclamée par l'éditeur comme le « polar graphique de l'année » Grass Kings est une trilogie qui sera publiée à rythme haletant : tome 1 le 16 janvier, tome 2 le 6 mars et tome 3 le 26 juin.

L'arrivée d'une jeune femme fuyant la violence du village voisin, bouscule le quotidien d'une petite communauté aux confins des Etats Unis, qui vit en autarcie à proximité d'un lac américain, un royaume malaisant dominé par trois frères au passé chargé de secrets .

La nature et paysages alentours portent l'histoire des hommes et leurs violences intrinsèques On pense un peu à l'univers de Faulkner ou plus près de nous de Ron Rash aux décors rudes et récits lyriques.

UNe trilogie qui a vraiment cartonné aux USA, hanté par la douleur et la mort, avec une ambiance graphique particulièrement surprenante, portée par des fonds à l'aquarelle et des personnages mémorables aux gueules cassées.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le Grass Kingdom est une ville autonome où les paumés et les laissés pour compte se sont regroupés en une communauté unie.

Ce polar américain plante un décor sombre d'une ville non officielle. Chaque membre est prêt à la défendre par les armes s'il le faut.
Robert est le chef de cette communauté, il est marqué par la disparition de sa fille. Alors quand Maria débarque au Grasskingdom, fuyant don mari violent, il lui ouvre les portes et lui offre la protection de cette étrange communauté.
L'ambiance a quelque chose de troublant et lourd. Ce premier tome semble planter les bases pour la suite de l'histoire. Mais je l'ai trouvé parfois un peu décousu. Je n'ai pas bien compris l'intérêt des flash-back sur les indiens.

Le dessin est assez particulier. D'un côté j'aime assez l'aquarelle et les couleurs. de l'autre je trouve le trait pas très esthétique. Il donne aux personnages des visages fluctuants pas toujours évident à reconnaître.
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Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre, qui en compte trois. Il comprend les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2017, écrits par Matt Kindt, dessinés, encrés et mis en couleurs par Tyler Jenkins, avec un lettrage réalisé par Jim Campbell. Chaque épisode bénéficie d'une couverture principale réalisée par Jenkins, et d'une couverture variante réalisée par Kindt. Ce tome comprend également les couvertures variantes réalisées par Fiona Staples, Ryan Sook, Tula Lotay, Greg Smallwood, Ryan Kelly.

En 1450, dans une région sauvage de ce qui deviendra les États-Unis, au bord d'un lac, un amérindien s'est éloigné du campement avec son tomahawk. Il arrive proche de son canoë, et se retourne en entendant du bruit derrière lui. Il est frappé à la tête par un autre membre de la tribu qui le tue et jette son cadavre dans le lac. Puis ce dernier s'en retourne au campement, s'approche du tipi de défunt et fait comprendre à sa femme qu'elle est sienne maintenant. La nuit est sans pitié pour elle. En 1580 le campement est incendié et il n'en reste rien. En 1650, toute trace de vie humaine a disparu de cet endroit. En 1750, une petite communauté de colons s'installe bâtissant des bâtiments en bois. En 1920, l'église est érigée en dur. En 1950, le lieu bénéficie d'une piste d'atterrissage pour les avions. Au temps présent, Bruce, l'individu qui fat régner la loi dans Grass Kingdom, a chopé un intrus : Lo, un jeune homme de la ville voisine Cargill. Il lui a passé les menottes et l'a fait grimper sur la banquette arrière, comme s'il s'agissait d'un véritable véhicule de police. Il lui fait faire le tour de la ville. Il lui explique qu'il a mis les pieds dans une petite communauté, très soudée, n'acceptant aucune aide gouvernementale, et vivant en autonomie.

Tout en circulant, Bruce salue Shelly, une femme avec un fusil devant sa maison, Archie faisant le guet depuis une terrasse surélevée, puis à Ashur et Pinball qui sont en train de se promener à pied, et enfin à un écrivain en train de taper à la machine, surnommé Hemingway. Enfin, il reconduit Lo à la frontière du territoire de la communauté, et le laisse rejoindre la ville de Gargill à pied. Ashur rend visite à Pike pour lui demander s'il a recommencé à vendre de la bibine à Robert. Pike ne répond pas. Ashur continue son chemin, toujours à pied, jusqu'à la maison de son frère Robert, le responsable de la communauté. Il trouve son frère dans son rocking-chair sur sa véranda, les yeux dans le vague. Robert demande son rapport à Ashur, le prie de s'en aller, et repense au jour où il avait piqué un petit somme au bord du lac, alors qu'il gardait sa fille Rose. Réveillé par sa femme Amber, affolée, lui demandant où était Rose. Cette dernière n'est jamais reparue. Il finit par se rendre compte qu'une femme se tient agenouillée sur la rive du lac, venant de le traverser à la nage. Elle s'appelle Maria.

Boom! Studios est un éditeur de comics indépendant qui dispose d'une gamme étendue de comics pour enfants, et qui publie parfois des récits pour plus grands lecteurs, sortant de l'ordinaire. Avec Grass Kings, le lecteur se lance dans une série terminée en 15 épisodes, réalisée par un scénariste indépendant chevronné (avec des séries comme Mind MGMT et Dept. H) et un jeune dessinateur ayant essentiellement illustré la série Peter Panzerfaust de Kurtis J. Wiebe. Dans un premier temps, le lecteur ne sait pas trop quoi penser de ce que dit la couverture : la représentation d'un élément d'une Amérique profonde et rurale, avec visiblement les traces d'une violence mortelle. En feuilletant rapidement le tome, il découvre un mode de représentation personnel avec des caractéristiques affirmées : des contours tracés avec des traits assez fins, un peu fragiles même, des représentations précises tout en apparaissant très simplifiées, des cases souvent dépourvues d'arrière-plans sans pour autant jamais sembler vides grâce à la mise en couleur à l'aquarelle. La narration visuelle donne à la fois l'impression de dessins mal assurés et d'un fini très élaboré grâce à la mise en couleurs directe.

Le lecteur se lance : le scénariste lui a organisé une visite guidée du Grass Kingdom, grâce à la présentation faite par Bruce au bénéfice de Lo qui visiblement n'avait jamais pénétré dans cette communauté repliée sur elle-même. Il établit ainsi un premier contact avec ses habitants les plus importants, représentés presque comme s'ils étaient croqués sur le vif, avec une économie de traits, tout en étant parfaitement reconnaissables d'une apparition à la suivante. En fait, l'histoire ne débute pas avec ce tour du propriétaire, mais avec un prologue qui revient en 1450 et qui établit qu'il y a déjà eu des actes de violence sur cette terre. Tyler Jenkins épate son choix de la couleur du ciel, par sa capacité à rendre compte de l'étendue de la prairie, par la plausibilité de ce campement d'amérindiens (pourtant représenté sans beaucoup de détails), par la sensation de marcher dans la nature aux côtés de l'amérindien, alors qu'il est impossible d'identifier l'essence des arbres ou des plantes. Alors qu'il n'y a pas de dialogue, le déroulé des événements est instantanément intelligible et le lecteur ressent les émotions des personnages montrés. Matt Kindt a construit chaque épisode avec un prologue de même nature : une séquence dans la même zone, avec un acte de violence à des époques différentes, en 1760, en 1920, en 1917, en 1958, en 490. À chaque fois, en 2, 3 ou 4 pages, Tyler Jenkins évoque la terre et le ciel à grands coups de pinceau, et dépeint une action qui se termine par la mort d'un ou plusieurs individus, de manière plus évocatrice que descriptive. À chaque fois le lecteur est transporté dans une action différente qui lui rappelle que cette région a absorbé du sang humain à plusieurs reprises à travers les siècles.

Après le premier prologue, lecteur découvre une vue du ciel de Grass Kingdom dans un dessin en double page, à nouveau sur la base de formes rapidement tracées, permettant de bien reconnaître les bâtiments, le réservoir d'eau potable, les silos, les enclos pour les animaux de la ferme, les voies carrossables, les alignements d'arbre, les zones boisées, les zones cultivées. S'il cherche à détailler telle ou telle partie de l'illustration, le lecteur se rend compte de la grossièreté des formes ; s'il prend du recul, il voit une vue du ciel totalement convaincante. Matt Kindt prend son temps pour présenter les différentes composantes de son intrigue. le lecteur finit par comprendre que cette communauté vit en autonomie et qu'elle ne reconnaît pas la loi de l'état, même si elle a déjà dû faire une entorse ou deux, nécessité faisant loi, en particulier à l'occasion d'un crime horrible, ou de la disparition de Rose. Il prend conscience que Maria, la nouvelle venue, fournit le prétexte nécessaire à Humbert, le shérif de la ville voisine, pour pénétrer dans la communauté et essayer d'y rétablir la loi des États-Unis. La situation s'envenime, et il ne faut pas longtemps pour que les factions en viennent aux armes. Dans le même temps, le scénariste ne se contente pas de rabâcher des clichés prêts à l'emploi sur les ploucs rêvant de vivre libéré du joug de l'état. Robert n'est pas un responsable de tout repos : il souffre de la culpabilité d'avoir perdu sa fille, ce qui inquiète les habitants de la communauté quant à leur devenir. En face, le shérif Humbert apparaît comme un individu vindicatif et rancunier, tout en veillant à ne pas enfreindre la loi. En outre, Matt Kindt a su rendre son intrigue plus dense en intrigant des rumeurs sur la présence d'un tueur en série à Grass Kingdom.

À chaque séquence, Tyler Jenkins renouvelle son exploit de narration graphique tout en équilibre précaire entre dessins qui mériteraient plus de détails et cases qui mériteraient des arrière-plans, et coloriage qui ne respecte pas les contours, et impressionnisme latent. La narration visuelle est fluide et intéressante, toujours personnelle, avec ces aquarelles qui viennent nourrir la page sans être figuratives. le lecteur se rend petit à petit compte que c'est le choix des couleurs et les tracés de pinceaux qui font la différence entre une mise en couleurs naturaliste, et ce que fait Tyler Jenkins qui apporte des sensations, un ressenti plus affectif. le lecteur s'installerait bien dans un rockingchair, sur la véranda, en silence aux côtés de Bruce pour regarder l'eau calme du lac, et la lumière déclinante. Il ressent l'absence de toute trace de civilisation aux côtés de l'amérindien en 1760, dans un environnement naturel calme et accueillant. Il voit la gêne De Robert qui ne sait plus trop comment se comporter du fait d'une présence féminine dans sa maison. Il regarde les regards et les postures de plus en plus distantes De Robert et de sa femme Amber, dans une page étonnante sans bordure de case, avec 2 colonnes de 5 têtes, celle d'Amber à gauche, celle De Robert à droite, prenant conscience de la disparition de ce qui les unissait. Il voit une coulure de sang imprégner une page alors que le shérif Humbert enquête sur un meurtre. Il assiste à la violence de l'affrontement entre la communauté et la police. Il sourit devant Robert se représentant en preux chevalier, dans une image aussi incongrue que logique.

Ce qui peut attirer le lecteur dans cet ouvrage sont les auteurs (surtout le scénariste qui a une plus longue carrière), l'éditeur, ou encore les images à l'esthétisme éloigné des bandes dessinées traditionnelles et encore plus des comics. Il comprend rapidement de quoi il retourne : une communauté vivant de manière indépendante, avec un chef fragile, et un potentiel meurtrier jamais identifié en son sein. Il se rend compte que le parti pris esthétique de Tyler Jenkins fonctionne à merveille, entre poésie et immersion émotionnelle. Il se prend au jeu de l'intrigue, même si dans ce premier tome, elle suit un chemin encore bien balisé. Il se rend compte que l'histoire s'émancipe de la dichotomie bons/méchants, avec une philosophie de vie pour la communauté de Grass Kingdom, basée sur un refus du consumérisme.
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Je dois remercier, tout d'abord, Joséphine2 pour m'avoir permis de découvrir cet album graphique, le premier d'une série de trois tomes.

Grass Kingdom est une petite communauté au bord d'un lac, dans un coin paumé des Etats-Unis. Une communauté, un royaume plutôt, dans lequel ont échoué des individus à la recherche d'une terre promise. Un royaume gouverné par trois frères, à la tête duquel se trouve Robert, inconsolable depuis la disparition de sa fille. L'arrivée d'une jeune femme dans la communauté va bouleverser le cours pas si tranquille de cette dernière, et mettre le feu aux poudres. D'autant que plane l'ombre d'un tueur en série planqué à Grasskings...

Voici un excellent polar rural, dense, poisseux. le dessin, tenant de l'aquarelle, est superbe. le récit est bien mené, captivant, donnant, par quelques flashbacks, un éclairage sur l'histoire de cette terre. On a franchement hâte de decouvrir la suite !
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Qui sont ces gens ? des anciens hippies qui n'ont pas quitté leur communauté et font perdurer leur mode de vie ? des paumés quelconque qui se sont regroupés pour vivre ensemble ?
Je ne sais pas, mais il est évident que cette petite communauté a quelques soucis de voisinage avec la ville voisine.
Et pour découvrir cette histoire, c'est des allers et retour permanent entre le présent et le passé plus ou moins lointain, pour apprendre à connaitre les personnages mais aussi le paysage.

Et en plus j'ai beaucoup aimé le dessin. Voilà une chouette découverte
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Premier album d'une série qui en compte 3; et 3 phénomène particulier en BD, publiés la même année puisque le dernier est sorti en juin 2019!
Indiqué sur la première de couv comme le Polar Graphique de l'Année, le T1 ne peut qu'éveiller une certaine curiosité!!
Le scénario est à la hauteur. Nous sommes aux US, dans un « royaume de mobile Homes », le Grass Kingdom, gouverné par trois frères.
A la création de cette « cité » interdite à toutes les personnes n'appartenant pas à la petite communauté, Robert, le cadet de la fratrie qui depuis la disparition de sa fille a choisi de vivre hors du système.
Malgré des relations tendues avec la petite ville voisine et son chérif, tout se passe à peu près bien jusqu'au jour où une jeune femme en fuite débarque dans la petite communauté.
S'agissant de la femme du shérif de la ville voisine, la « guerre » est déclarée....
Le dessin, tout en aquarelle,, est sublime, coloré, expressif, travaillé. La première de couv donne un très bel aperçu et l'on a le plaisir de découvrir à la fin de l'album, d'autres versions de cette dernière réalisées par Tyler Jenkins, Tula Lotay, Ryan Sook, Greg Smallwood et Matt
Pas d'hésitation à avoir pour se lancer dans le T2
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GrassKings, une BD de la sélection Polar Sncf éditée par Futuropolis
Un récit de Matt Kindt, dessin et couleur de Tyler Jenkins, publié en trois tomes de 6 épisodes chacun pour reprendre la version de la bande dessinée américaine.
De 1450 à aujourd'hui, aux États-Unis. Une ville hors du monde a ses propres règles, ses lois et sa communauté soudée et autonome. Mais ceux de Cargill, la ville à côté, sont bien trop curieux...
Et quand la femme du shérif de Cargill vient se réfugier à Grasskings, les complications ne font que commencer...
Étonnant graphisme qui a des airs d'inachevé, tantôt à coups de traits fins et précis, tantôt par de grandes touches de couleurs imprécises, mais qui embarque ses lecteurs dans cette intrigue pour le moins complexe.
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Le Grass Kingdom... Cette étrange communauté fermée et à l'écart de la société est implantée sur les rives d'un grand lac dans une zone rurale hors du temps et des lois fédérales américaines. Gouverné par trois frères, ce territoire autonome constitué de caravanes, de mobile Homes et de baraques plus ou moins élaborées à ses propres règles et personne ne peut entrer et fouler ces terres sans y avoir été invité. Leurs occupants sont mi-fascinants, mi-inquiétants, à la façon de Gorgones contemporaines et chacun d'entre eux possède un assez lourd passé.
Plusieurs drames se sont déjà déroulés - disparitions, pendaisons, meurtres - alors qu'une jeune femme exténuée d'avoir tant nagé pour avoir traversé le lac demande l'hospitalité…
Ce polar graphique en trois tomes fait l'unanimité outre Atlantique et peut s'enorgueillir d'un scénario d'enfer, à défaut d'un assez mauvais graphisme. C'est vraiment son seul point faible ; le dessin est si peu soigné que j'ai eu du mal parfois à reconnaitre les personnages. En revanche, les lavis d'aquarelle rouge sang - et c'est inattendu - lui confère une tension et un caractère singulier ou sourd une violence contenue.
A découvrir !
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