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4,29

sur 4212 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je viens de terminé cette brique et je suis mitigée. Déja par mon temps de lecture plus d'une semaine et demi pour celui-ci pourtant le sujet est vraiment intéressant. Ce retour dans le temps pour modifier des destins avec pour conséquences ce qu'on appelle l'effet papillon. J'ai cependant je pense un problème avec l'écriture de Stephen King car sur mes dernières lectures comme celle-ci je suis emballée par le début, moins conquise par le milieu et déçue par les fins.

Ici il y a pour moi clairement des centaines de pages en trop, sans cela ce livre aurait été beaucoup plus digeste. Et ne parlons pas de la fin avec une centaine de page en trop.

Je mets tout de même trois étoiles car je ne connaissais rien de cette période de l'histoire américaine et cela m'a permis d'apprendre certaines choses sur le meurtrier de Jfk. On sent que Stephen King a voulu transmettre son savoir et sa connaissance de cet évènement tout en transposant celui-ci dans une autre dimension (et si on pouvait voyager dans le temps et rectifier cela). Autre problème pour moi dans ce livre la traduction car pas moins de 4 fautes de syntaxes en une cinquantaine de pages au début du livre.

De plus je n'ai pas aimé plus que cela les différents protagonistes de ce livre, d'où le temps de lecture qui a été amplifiée.
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Une idée de départ bien sympa, une porte située au fond de la réserve d'un petit fast food américain permet de revenir dans les années 60. Le propriétaire du resto atteint d'un cancer en phase terminale demande à un ami de retourner dans le passé pour sauver Kennedy. Problème, la porte retourne en 1960, il faut donc passé trois ans dans le passé pour accomplir cette mission.
Si le début du livre est sympa, trois ans c'est long, surtout si cette période est interrompue par un retour dans le présent. Il faut alors tout recommencer. Pour le lecteur aussi.
Je suis arrivé au bout de ce pavé de plus de 1000 pages mais j'avoue que passé la moitié du livre, je me suis mis à sauté des paragraphe, puis des pages pour en finir. Et ce d'autant plus que passé la découverte de l'idée et des premières confrontations du héros avec les années 50 je me un peu lassé.
Dommage que mr King ne sache pas faire court et concis ;0)
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Offert par Margot du blog Bookish Follies, 22/11/63 patientait dans ma PAL depuis Noël 2013. Alors quand Fabien m'a proposé une lecture commune, j'ai saisi l'occasion de sortir ce pavé de mes étagères.

J'ai apprécié la lecture dès le début car King commence son histoire immédiatement. Pas de prologue à rallonge comme c'est parfois notable dans ses romans: on rentre dans le vif du sujet dès les premiers chapitres. Bon point.

La couleur est annoncée dans la 4e, 22/11/63 n'est pas un roman fantastique/angoisse/horreur comme l'auteur sait si bien le faire. Néanmoins on découvre rapidement qu'il y a quand un grande part de fantastique ici. Mais du fantastique réaliste. En effet, Jake va traverser le temps de 2011 à 1958 avec pour mission de sauver le Président Kennedy. La fantastique réside dans le partie voyage dans le temps.

Le réaliste c'est tout simplement qu'il n'est pas transporté dans une autre dimension mais bel et bien dans le passé, l'Amérique des années 60. Et alors ça, je peux vous avouer que j'ai trouvé ça passionnant. Découvrir l'adaptation d'un homme du XXIe siècle à la vie du mi XXe, faire attention aux anachronismes et surtout vivre sans la technologie, a vraiment apporté une touche souvent humoristique au roman. Et ensuite j'ai vraiment découvert avec grand intérêt la vie dans les sixties. Musique, joie de vivre, époque prospère: pour moi qui ne me suis jamais penché sur le sujet, cette partie documentaire m'a beaucoup plu.

Avec le titre et la 4e de couverture, rien de surprenant que l'intrigue soit axée sur la tentative d'assassinat du Président Kennedy. Grace aux notes laissées par son ami qui est déja venu dans le passé, Jake espionne Lee Oswald (le futur assassin). J'ai vraiment eu l'impression de lire un polar grâce à cette partie de l'histoire. Tel un détective Jake suit et anticipe les faits et gestes de Lee afin d'empêcher le pire.

Par contre, et je sais que Fabien me rejoint sur ce point, j'espérais que le "sauvetage" du Président arrive plus tôt dans l'intrigue pour que l'on puisse appréhender les réels changements apportés par Kennedy dans L Histoire. Malheureusement cet élément n'arrive qu'à la fin et mes espoirs n'ont pas été vraiment exaucés ... Un coup amer me reste au bouche à cause de ce point.
Les longueurs m'ont vraiment gênées dans cette lecture. Etant donné que j'espérais que l'élément crucial se produise à mi-chemin, j'ai un peu désespéré quand j'ai réalisé que ce n'était pas le cas. Mon rythme de lecture s'en est vraiment ressenti.

Un avis très mitigé après cette lecture. Je ne m'attendais pas à une telle construction. Heureusement que l'intrigue était originale et que j'ai découvert beaucoup d'éléments sur le passé américain pour remonter mon avis général.
Lien : http://tribulationsdunevie.w..
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Cela faisait longtemps que je ne lisais plus de S. King car j'aimais beaucoup moins ces derniers ouvrages. Et puis j'ai lu les critiques sur Babelio de 22/11/63 et cela m'a donné envie de le lire.
C'est vrai que j'ai retrouvé l'atmosphère de mes bons vieux KING (Ca, Charlie, Cujo, le Talisman...). Et même quelques clin d'oeil à d'anciennes lectures. Dans l'ensemble un bon livre, si ce n'est ce que j'appelerai le "ventre mou" de livre, un peu trop d'histoires dans l'histoire même si le personnage principal ne quitte jamais sa "mission" des yeux.
Les derniers chapîtres sont vraiment bien et rachètent un peu les lenteurs du mileu. Mais avec 200 pages de blabla en moins, ce livre aurait été parfait.
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dans mon jeune temps (collège et lycée) j'étais fan de stephen king ; et puis comme un certain nombre d'auteurs que j'ai trop lu et dont je me suis lassée, soit parce que les ressorts des intrigues métaient devenus transparents, soit parce qu'ils avaient largement "baissé" en qualité littéraire (Chattam, Irving, et que dire de Werber!), j'avais laissé tomber.
On m'a offert celui-ci pour Noël, et je l'ai attaqué avec un peu d'appréhension : mais finalement, il n'est pas si mal : je ne l'ai pas dévoré, mais je l'ai lu avec plaisir. Après, ce n'est pas extraordinaire non plus, hein...même si le travail de recherche l'est, lui!!!! Il a au moins cet avantage, c'est qu'on apprend une foule de choses sur Lee Oswald et l'assassinat de Kennedy.
Voilà!
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Jack Epping, 35 ans, professeur d'anglais, découvre que la réserve du restaurant de son ami al contient un passage débouchant tout droit en 1958. Très malade, al lui présente une requête étrange, mais d'une importance capitale : puisque lui-même est sur le point de mourir, Jack pourrait-il prendre sa place et partir dans le passé afin d'empêcher l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy ?

Cet ouvrage m'a été recommandé par plusieurs personnes (dont à nouveau ma soeur), j'ai été un peu poussée à le lire. Et j'en suis enchantée ! Ce roman ne ressemble pas à la plupart de ceux écrits par S. King. La différence me saute d'autant plus aux yeux que je viens de commencer Dr Sleep ; j'ai l'impression de ne pas lire le même auteur.

J'ai découvert ici une histoire à laquelle je ne m'attendais pas. Il ne s'agit pas vraiment d'un roman de science-fiction et encore moins d'un roman d'horreur. Une atmosphère de douceur et de maturité s'échappe de ce livre, qui, certes, évoque l'éternelle question des voyages dans le temps : et si je modifiais cet évènement, l'avenir en sera-t-il meilleur ?, mais qui laisse surtout la part belle à un très beau récit d'heureuses rencontres. Jack est un héros formidable, un M. tout-le-monde à l'assurance tranquille et à la communication facile. Il doit attendre des années (il y a cinq ans entre 1958 et 1963) avant d'essayer d'empêcher l'assassinat de Kennedy et il va réellement profiter de ce temps qui lui est offert. Mention particulière aussi pour l'évocation de la personnalité et la vie de famille de Lee Oswald, l'assassin présumé du président. Jack passe beaucoup de temps à l'observer et c'est captivant.

Je pense quand même que, même si j'ai vraiment passé un excellent moment de lecture, j'aurais été encore plus réceptive en tant qu'Américaine. Des tas de références à l'Amérique des années 60 me sont sans doute passées sous le nez.

À lire !
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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Enfin fini ! Enfin ? Est-ce une façon de commencer la critique d'un livre qu'on a plutôt bien aimé ? Je n'en suis pas certaine mais c'est exactement ce que je me suis dis en terminant ce pavé sur une ultime 740ème page.

Le livre est long, très long, trop long ; c'est littéralement un roman fleuve et je pense que c'est là son principal inconvénient. On s'attend à de l'action, tout de suite, tout le temps, mais, si ce n'est lors du deuxième plongeon en 1958 - le "test" - l'adrénaline ne monte pas et tourner la page compulsivement ne m'est jamais arrivé. le livre souffre en effet de nombreux passages peu utiles ou dont on ne comprend l'utilité que bien plus tard, au moment où on les a déjà oubliés. Et l'histoire d'amour, certes nécessaire pour donner du piment à la vie de Georges/Jack, est d'une platitude telle qu'elle m'a laissé indifférente.

Je pense toutefois que mon avis mitigé sur ces points (notamment, la longueur) vient en partie du fait que j'ai lu le livre en version originale et dans un moment de rush au travail : une combinaison qui m'a empêché d'y plonger aussi sûrement et profondément que Jack se jette tête la première dans cette entreprise folle, celle de sauver JFK.

Et quelle idée ! Quelle bonne idée que celle de jouer sur le spatio-temporel, et d'amener son lecteur à se demander ce qu'il ferait, lui, s'il pouvait atterrir demain, comme ça, en 1958 ? N'aurait-il pas envie de retrouver immédiatement son ordinateur, son téléphone portable, son cinéma aux couleurs chatoyantes et cet Internet qu'on aime tant, mais qui peut s'avérer si dangereux ? Aurait-il dans l'idée d'aller visiter un pays désormais en guerre, pour profiter des lieux avant toute destruction ? Et si, comme à Jack, un ami lui soufflait d'aller sauver Kennedy, pour éviter tous ces morts au Vietnam : le ferait-il ?

Dans la mise en application de cette idée, j'ai trouvé à King une imagination foisonnante. J'ai aimé ce passé qui se battait contre les changements, ces harmonisations étranges qui m'ont parfois laissé perplexe et perdue face à ces noms de personnes qui revenaient si souvent, ces mystères autour du Yellow/Orange/Green/Black Card Man. Cette idée du bon changement qui entrainerait un mauvais évènement comme en boomerang, surtout.

J'ai apprécié de me retrouver dans ces Etats-Unis des années 60, en pleine guerre froide, parmi ces gens effrayés à l'idée de mourir d'un jour à l'autre sous une bombe atomique larguée par l'URSS. J'ai aimé l'optimisme de Jack, au départ, cet optimisme qui s'édulcorera au moins un peu, par la suite, avec le constat du racisme ouvertement affiché contre ces "nègres", encore allègrement désigné ainsi, par ce mot qui me donne la nausée, ici, maintenant, en 2015.

J'aurais pourtant imaginé une fin différente, une fin où la Terre aurait causé moins de désastres dans ce futur que Jack retrouve après cinq années de vie dans le passé ; une fin où les Hommes auraient été les principaux responsables du chaos dans lequel il atterrit, si brutalement et après tant d'efforts et de pertes pour accomplir sa périlleuse mission.

Quoiqu'il en soit, pour une première rencontre avec Stephen King, j'en ressors plutôt satisfaite, bien que nullement conquise. Un second essai à venir, avec le Dôme, peut-être ? A voir !

(9/26, challenge ABC 2014 - 2015 - lettre K)
(1/52, challenge Variétés 2015 - dans la catégorie "Un livre dont le titre contient un nombre")
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La première partie est captivante grâce à la découverte de la faille temporelle et de la première tentative de George Amberson alias Jake Epping de modifier un horrible fait divers.
Jusqu'au 2/3 du récit, je le trouve longuet ; impression qu'il faut tuer le temps laborieusement pendant des années, puisque l'histoire commence en 1958, pour arriver jusqu'en '62-'63 ; ce remplissage par la romance entre George (Jake) et Sadie, la vie à Jodie (près de Dallas), en suivant chaque faits et gestes d'Oswald - qui d'ailleurs est quand même mit entre parenthèse pendant près de la moitié du livre ; ce remplissage donc prend une part étouffante dans l'histoire.
Après coup, une éclaircie, le rythme affolant de la dernière partie (les 140 dernières pages, précisons-le) était la bouffée d'air attendue depuis longtemps.
En gros, histoire pas mal en partie...Faut juste être patient pour joindre les deux bouts.
J'ai connu plus de sensations fortes avec des récits réduits proposés par le maître S.King.
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Le voyage dans le temps, passé ou futur a déjà fait l'objet de nombreuses expériences littéraires et cinématographiques. Tentant et fascinant, il est néanmoins particulièrement risqué de s'y perdre en anachronismes et erreurs historiques. Une des façons de contourner l'écueil est de l'utiliser et d'en jouer. Pas de ça ici. Stephen King n'oublie rien. Et t'emporte sur les pas de Lee Harvey Oswald. Tu le suis, tu l'épies, tu y crois, bien que tu n'oublies jamais que tout ça n'est pas réaliste...et heureusement.
Le jeu de cette lecture consiste à se laisser trimbaler tout en guettant du coin de l'oeil un oubli ou une erreur, un décalage, une poussière qui n'aurait rien à faire là...Tu as tendance à aimer les traces de poussière, alors tu n'en as remarqué aucune inadéquate.
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Je ne vais pas m'étendre et résumer l'histoire puisque d'autres l'ont fait bien avant moi. D'ailleurs certaines critiques de Babelio m'avaient bien donné envie de commencer ce voyage dans le temps...

Quand j'ai vu l'épaisseur du livre, j'ai moins eu envie d'un coup. Mais j'y suis allée.
J'y suis allée plutôt enthousiaste et j'en ressors déçue.
"Quuoooiii mais c'est le meilleur de King, hyper bien documenté nanani".
Je me suis ennuyée 80% du temps, vraiment.

On suit Jake qui retourne dans une période que j'adore, les années 60. Alors je me dis : "Super !" sauf que toutes ces descriptions à n'en plus finir m'ont passablement endormie. J'avais envie de sauter des pages, mais je ne l'ai pas fait.

Bien sûr qu'il se passe des choses à certains moments, oui, surtout les 100 dernières pages. Sur 900 et quelques ça ne fait pas beaucoup beaucoup...
Bien sûr qu'on s'attache aux personnages, moi à Sadie. Pas à Jake malheureusement. Sadie et tout son petit village adorable. Oui j'ai adoré cette partie.
L'histoire d'amour ? Belle et touchante.
Le fantastique ? On l'oublie presque parfois.

Je m'attendais à une histoire de "foliieeee" (surexcitée) et finalement je n'ai pas eu cette histoire de folie. Elle s'est trop étirée en longueur la petite histoire.
Monsieur King nous rabâche sans arrêt certains passages "Le passé est tenace, tenace, TENACE". Aaaaah mais on sait à force ! Bref, ça m'embête de le critiquer, vraiment. Parce que c'est très bien documenté bien sûr et parce que j'ai aimé cet auteur dans d'autres de ses oeuvres.
C'est bien écrit, on ne peut pas le critiquer sur ça. C'est plutôt la façon qu'il a de raconter l'histoire. Tous ces allers-retours dans le passé. Ces moments descriptifs. Surtout quand Jake surveille Oswald.

Bref ! Un King, certes, mais pas un des meilleurs pour ma part.
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