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3,86

sur 1888 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre a trainé trois ans dans ma pile à lire, il était grand temps de l'en sortir ! Cette année, j'ai été plutôt déçue par Stephen King, j'ai eu du mal à me plonger dans le tome 2 de Dôme (le tome 1 ayant été lu un an et demi auparavant) et j'ai été déçue par Docteur Sleep. Au début, avec Charlie, ça a plutôt mal démarré, je n'étais pas captivée par ma lecture… Fort heureusement, cela s'est arrangé par la suite !

On va donc suivre Charlie et son père, Andy, qui sont eux-mêmes suivis (ou plutôt poursuivis) par les services secrets américains, autrement dit « La Boîte ». Charlie est une petite fille de sept ans, et elle dispose d'un don de pyrokinésie. Elle peut donc faire apparaître du feu à sa guise. Son père est lui aussi doté d'un pouvoir, moins impressionnant mais très utile. C'est à cause de leurs dons qu'ils sont recherchés, pour devenir des sortes de cobayes humains. Et les agents de la Boîte ne rigolent pas, puisqu'ils ont déjà torturé et tué la mère de Charlie

La première partie du roman se concentre plutôt sur une course-poursuite, et c'est cela qui m'avait déplu. Dès le début, on est entraînés, sans vraiment avoir d'introduction – heureusement, les flash-back nous permettent de mieux comprendre l'histoire – et j'ai mieux apprécié la seconde partie du roman. Ce roman n'est absolument pas horrifique, plutôt du genre fantastique, et à travers cela, Stephen King critique encore une fois la société américaine et s'interroge sur le danger d'utiliser des cobayes humains.

J'ai trouvé le personnage de Charlie très attachant, c'est une petite fille qui n'a pas forcément eu de chance dans sa vie, mais qui est adorable. Somme toute, j'ai bien aimé ce roman à suspens.
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C'est du pur SK des années 80, pas forcément ma période préférée dans la carrière de l'auteur, mais c'est de la bonne série B littéraire, qui n'est jamais surprenante, mais qui fascine toujours autant par le talent qu'à King pour broder sur de tous petits événements durant de nombreuses pages. Pour le coup, c'est parfois un peu trop long.
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Charlie et son père sont en fuite à cause des hommes de la Boîte, qui veulent récupérer la petite fille à cause de ses pouvoirs extraordinaires. Veulent-ils en faire une arme, ou un rat de laboratoire ?
Je n'ai pas eu de coup de coeur pour ce livre, je me suis ennuyée, étrange venant d'un livre de Stephen King. Il y avait très peu d'actions, des sujets, n'étant pas en rapport avec l'histoire, étaient évoqués.
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J'ai sorti ce livre de ma pile à lire dans le cadre du #pumpkinautomnchallenge pour remplir la catégorie "Rocket Racoon on the run" dont j'ai retenu les mots clés mutation et expérience scientifique.

Bon clairement, je n'ai pas adoré. le livre a été publié en 1980, le thème n'était pas encore tourné et retourné dans tous les sens comme aujourd'hui. Il m'a donc paru vu et revu parce que c'est bien le cas. On sent les prémisses de ce genre de thème et forcément pas d'étonnement ou de surprises en le lisant.

Je l'ai trouvé extrêmement long. La psychologie est très bien travaillée mais on en aurait pu en couper une partie que ça n'aurait rien changé. Pour autant, ce livre m'a marqué, j'en ai rêvé. Stephen King sait nous atteindre et nous déranger avec ses histoires.

Le dernier film adapté du roman dont le titre est Firestarter est actuellement sur Netflix si l'histoire vous intrigue.

Un bilan mitigé mais je suis tout de même contente qu'il ait participé à cette ambiance si particulière du #pumpkinautumnchallenge
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Mon avis:

J'enchaîne en ce moment les services presse et je n'ai donc pas beaucoup de temps pour lire les romans que j'achète. Cependant l'été étant là j'ai eu envie de faire une petite pause et de sortir de ma bibliothèque Charlie de Stephen King que j'avais acheté dans un vide grenier il y a environ deux ans. Comme vous le savez sans doute j'aime beaucoup ce qu'il écrit mais je dois avouer que j'avais quelques appréhensions sur ce livre car j'ai lu beaucoup d'avis mitigés le concernant.

Et il est vrai que je ressort un peu déçue de ma lecture, alors que le début pourtant prometteur annonçait une histoire sombre et palpitante où les personnages complètement sous tension allaient se retrouver une fois de plus dans une situation inquiétante voir même terrifiante. Tout commence quelques années plus-tôt dans une université qui est sur le point de pratiquer une expérience scientifique sur des étudiants volontaires contre 200 dollars de récompense. Andy et Vicky ayant à l'époque cruellement besoin d'argent font partis des sujets choisis. L'opération apparemment sans danger se déroule plutôt bien mise à part quelques étranges hallucinations perçues par les étudiants concernés. Sauf que vous l'aurez compris cette expérience va avoir beaucoup plus de conséquences que ce que laissent entendre les professeurs de l'époque, et c'est surtout la petite Charlie la fille d'Andy et Vicky qui plusieurs années plus-tard va en subir les conséquences.

J'ai été captivée par le début du roman où l'on vit vraiment l'expérience en même temps que les personnages. On ressent un certain malaise comme certains d'entre eux d'ailleurs, car on doute de l'honnêteté des scientifiques qui semblent avoir passés sous silence certaines informations. On pressent que quelque chose de terrible va peut-être se produire à l'intérieur de leur corps et en cela l'intrigue est complètement fascinante. Dans son roman Stephen King montre jusqu'où l'Homme est prêt à aller pour de l'argent, à quel point le désespoir de certains peut les pousser à accepter de faire n'importe et à faire confiance à n'importe qui. de même j'ai été complètement sidérée de la manière dont l'être humain peut traiter ses semblables dès lors qu'il y a conflit d'intérêt. J'ai été choquée de voir comment ces étudiants étaient considérés, comme de vulgaires rats de laboratoire dans le seul but de servir la connaissance de professeurs, de faire du profit, ou de créer une puissance considérable afin de détenir le pouvoir. C'est toute la noirceur de l'âme humaine que met en avant l'auteur et sur ce point ce livre est très intéressant.

Et au milieu de cette folie se trouve la petite Charlie, huit ans. On comprend vite qu'en naissant de parents ayant fait partie de l'expérience elle n'est pas tout à fait comme tous les enfants de son âge. J'ai beaucoup aimé cette petite fille qui n'a malheureusement rien demandé et qui pourtant est condamnée à vivre avec ce don dont elle a hérité, cette force qui fait peur à beaucoup de monde mais qui suscite surtout beaucoup l'intérêt du gouvernement. Malgré son jeune âge elle a conscience de ce qu'elle peut faire et surtout de la dangerosité de la chose, mais elle ne sait pas comment la contrôler. Elle est souvent prise entre deux feux entre d'un côté protéger son père et elle-même et de l'autre ne pas faire souffrir d'innocents. Elle m'a beaucoup touché par ce qu'elle doit endurer, par les tragédies qu'elle a déjà connu, et par la responsabilité qui pèse sur ses frêles épaules. Traquée comme une bête son avenir semble plutôt sans espoir fait de cavales successives, et c'est ce qui constitue majoritairement le premier tiers du livre.

Les deux derniers tiers du roman m'ont moins plu car il souffre d'énormément de longueurs. Les descriptions très longues et très détaillées sont typiques de la plume de Stephen King et cela ne me pose en générale pas de problèmes, mais là j'ai trouvé qu'elles alourdissaient le récit. Il y a finalement très peu d'actions jusqu'à la fin, car l'auteur se focalise plus sur la psychologie des personnages principaux torturés qui sombrent plus ou moins tous dans la folie. Heureusement quelques péripéties sont à la fin assez répugnantes, sanglantes et permettent donc de dynamiser un peu l'intrigue qui commençait à s'essouffler. On retrouve pour notre plus grand plaisir le maître incontestable de l'horreur. La scène finale dans la grange m'a évidemment fait penser à un autre de ses titres qui s'intitule Carrie à laquelle la petite Charlie m'a d'ailleurs beaucoup fait penser, et j'ai aimé retrouver cette atmosphère si suffocante, étouffante et terrifiante que j'avais tant aimé à l'époque à la lecture de ce livre.

Pour conclure:
Un roman qui n'est sans doute pas le meilleur de l'auteur mais qui nous démontre toute la cruauté dont peut être doté parfois l'être humain. Les amateurs d'expériences scientifiques sur des cobayes humains ayant mal tournées apprécieront ce roman et seront touchés par cette jeune héroïne traquée qui devient vite une convoitise.

Ma note: 12/20.
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"Charlie" a connu deux faux départs, l'un il y a de nombreuses années, durant ma pré-adolescence (et ce n'est pas plus mal, j'aurai probablement été trop jeune pour cette lecture), et l'autre peu de temps après ma lecture de "Simetierre" (qui m'a donné un nouvel élan dans la bibliographie de King).

"Charlie" (ou "Firestarter" pour les anglophones) est un roman de 1984 qui s'intéresse à Charlene McGee et à son père Andrew. Chacun est doté d'une faculté parapsychique, la première est capable de déclencher des feux, le second d'influencer et de manipuler les gens. Et tous les deux par la seule force de leur esprit.

Le roman est une fuite en avant acharnée pour échapper à La Boîte, un organisme gouvernemental à l'origine des expériences ayant inoculées ces pouvoirs à la famille McGee, et qui bien évidemment à des projets plein la tête avec de telles capacités.

Cette lecture, par le choix du média, s'est avérée éprouvante. Lue en plusieurs étapes via le format audiolivre, ce qui m'a le plus agacé et hérissé le poil, c'est la narration de Damien Witecka et par-dessus tout son interprétation de la larmoyante Charlie. Très certainement que sur le papier, la compassion est plus facile pour cette fillette qui n'a jamais demandé un tel pouvoir et qui vit horreur sur horreur. Mais dans mes oreilles, c'est plus du tout la même histoire et comme elle chiale quasiment à chaque fois qu'elle parle, j'ai très rapidement eu de l'antipathie pour cette gamine. En même temps, quoi de plus horripilant qu'un homme adulte singeant une petite fille qui pleure ? Il est d'ailleurs probable que quelques vulgarités soient sorties inopinément de ma bouche dans ces moments-là...

En soi, le roman est bon quoiqu'un peu vieillot désormais. Il fonctionne très bien dans ce sentiment de n'être jamais laissé en paix. Tout le pan scientifico-surnaturel est intéressant et le pouvoir d'Andrew est plutôt original, si l'on replace le roman dans son cadre temporel.
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Je ne suis pas spécialement fan des livres de Stephen King. J'ai du mal à entrer dans cet univers fantastique et terrifiant. Mais je reconnais que lorsque j'ai commencé à lire ce roman, je n'ai pas pu arrêter jusqu'à la dernière page.
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L'histoire n'est pas palpitante. L'action est surtout centrée vers la fin au dénouement. le plus de cette histoire ce sont surtout les personnages principaux qui sont attachants. Mais l'idée du roman reste du déjà-vu pour moi avec le King, c'est dommage.

Chronique entière sur le blog.
Lien : https://leslecturessucrees.c..
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Plutot un bon King
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Du début de carrière de Stephen King, Charlie est probablement le roman le moins connus. Souvent oublié, il n'est pourtant pas une oeuvre au rabais…
Un père et sa fille fuient. Andy & Charlie sont en effet poursuivis par des membres de « La boite », une agence gouvernemental secrète. Ils sont poursuivi parce que, plus jeune, Andy a subit des tests qui ont développé chez lui un donc lui permettant de contrôler l'esprit des gens. Sa femme aussi en a fait les frais, pouvant manipuler des objets à distance. Et ils ont eux un enfant. Charlie peut mettre le feu à tout ce qu'elle veut. Considérer comme un sujet d'étude, la jeune fille est constamment en danger…
Roman paranoïaque s'il en est, Charlie est autant un hommage à l'enfance qu'une dénonciation des manoeuvres d'un gouvernement peu enclin à laisser passer ses chances d'expérimentation. Durant 600 pages, King décrit ainsi la fuite, mais aussi l'emprisonnement dont sont victimes ses personnages. Intégrant quelques personnages fort dans le but de rendre son roman d'autant plus intéressant et psychologique, Et ça fonctionne puisque l'on prend un vrai plaisir à le lire de bout en bout et à s'inquiéter des possibles excés de violence de la gamine. Et si King a, comme à son habitude, tendance à rallonger artificiellement son roman, le résultat n'en demeure pas moins plus que plaisant !
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