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3,8

sur 2570 notes
Lorsqu'on tourne la dernière page de ce roman, on est surpris justement de l'avoir terminé !

Un Stephen King de qualité. L'histoire est fluide, le lecteur est cueilli dés les premières pages. L'auteur a cette capacité de nous faire apprécier malgré l'histoire ce chien dénommé Cujo. On sent la tension qui se diffuse page après page, lecteurs, nous sommes bien conscients que ce brave animal, l'ami de l'homme va malheureusement se transformer. Pour ma part, je n'ai pas eu peur, ou de la peur même envers le chien à la lecture de cette histoire. C'est ce fait qui est juste incroyable. Peut-être s'agit-il là aussi de notre propre perception et de notre lien avec le chien. Encore une fois, une histoire qui peut se lire avec des ressentis différents en fonction des vécus. Certainement.
J'ai été surprise par le dosage de « peur » dans ce roman...Et pourtant il s'agit bien là de la marque de fabrique de King : un subtil dosage...Pas dans l'épouvante absolue, une bonne dose de psychologie mais aussi ce petit côté inexplicable qui rend l'histoire bien particulière.
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babelio_id:King-Cujo/4418
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À l'issue de la relecture de cette fiction, qui m'a beaucoup éprouvée, j'éprouve beaucoup d'admiration pour le travail psychologique de Stephen King.

Depuis que je relis chronologiquement ses romans, je remarque deux faits marquants :

- chaque roman nous emporte dans un univers totalement différent des précédents.

- dans chaque histoire, l'étude des comportements humains est très approfondie, à tel point que ça donne l'impression d'un vécu personnel pour chaque situation, c'est bluffant.

Il me faut maintenant une lecture toute légère, pour reprendre mon souffle, je ressors très touchée, et je vais reprendre ces mots qui sont quasiment les derniers, et sur lesquels j'ai versé quelques larmes :

"Il ne serait peut-être pas mal à propos de rappeler que Cujo avait toujours essayé d'être un bon chien. Il avait toute sa vie tenté de faire ce que L'HOMME, LA FEMME et surtout LE GARÇON attendaient de lui. Il serait mort pour eux s'il l'avait fallu. Il n'avait jamais voulu tuer personne. Il avait simplement été manipulé par quelque chose, le sort, le destin, ou peut-être une maladie détruisant les nerfs et qu'on nomme la rage. le chien n'était pas responsable. "
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Avis : un des premiers livre de l'un de mes écrivain préférés, j'avoue que je suis un peu déçue, histoire peu intéressante, personnages pas très attachants.


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Je vous fais un retour sur "Cujo" de S.King, je crois que je n'ai pas besoin de le présenter ! Un livre qui était depuis longtemps dans ma PAL.

Un roman addictif que j'ai dévoré en une journée, c'était vraiment bien à part les longueurs, le livre aurait pu être beaucoup plus court.

J'ai beaucoup aimé le huit clos dans le véhicule de Donna, j'y ai trouvé l'atmosphère très monstrueuse et anxiogène, je n'aurais vraiment pas voulu être à leur place. J'ai ressenti beaucoup de compassion pour Cujo, Donna, Tad et Vic et également pas mal d'indifférence pour d'autres protagonistes. J'ai aimé voir les choses du point de vue de Cujo, comment la maladie (rage) le changeait.

Mon avis ne vous apprend rien de nouveau, tout a déjà été dit sur ce livre mais je comprends pourquoi il est si bien noté en tout cas. Un des classiques du King que j'ai énormément pris plaisir à découvrir.
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Pour moi, Cujo, c'était juste un chien enragé qui attaquait une famille sur la route des vacances. Cujo, c'était le livre que Stephen King ne se souvenait même pas avoir écrit à cause des excès. Je m'attendais donc à quelque chose de plutôt moyen, voire médiocre. Mais c'est en entamant ma lecture que je me suis rendu compte que Cujo, c'est bien plus que ça. D'abord, l'état de Stephen King ne se ressant absolument pas ; les phrases sont de la même qualité que d'habitude et le scénario est très construit. Ensuite, Cujo est le chien le plus adorable de la Terre, on apprend à l'apprécier avant son changement de comportement dû à la rage. Cujo, c'est l'histoire de deux familles au bord de la rupture dont les destins s'entremêlent. C'est deux mères prêtes à tout pour leur enfant, c'est une entreprise à sauver, c'est énormément de choses et beaucoup de thèmes abordés. Bref Cujo, c'est un excellent Stephen King.
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Je n'avais jamais entendu parlé de "Cujo" jusqu'à ce que je me refasse la série "Friends" où Rachel en regarde le film. Elle est effrayée par ce chien diabolique.
Je cherche sur Internet et découvre qu'il s'agit d'une oeuvre du maître de l'effroi.
Je le note dans un coin de mon Babelio et oh ! Surprise ! Cujo sous le sapin cette année ! Trop bien !

Mal aise, tension, appréhension, anticipation. J'ai accroché cette oeuvre avec autant ténacité que le chien avec ses pauvres victimes.
On est bien pris dans l'action, dans l'attente de ce qui va arriver, les détails....un peu sanguinolants, tout pour tenir en haleine.
J'ai cependant eu beaucoup de mal à éprouver de la haine pour ce pauvre chien qui n'est, comme le dit l'auteur, en aucun cas responsable de ses actes.
Ce n'est pas donc pas un livre d'horreur qui pourrait faire peur comme certaines de ses oeuvres. Je dirais que c'est un enchaînement de mauvaises fortunes racontées de telles sortes à être en immersion totale.
Merci M. KING.
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Certainement l'un de mes S. King préférés! Une atmosphère incroyablement bien rendue et une tension qui vous tient en haleine de bout en bout malgré l'intrigue au demeurant "simple. Un huis-clos haletant où s'exprime le génie de S. King, tant dans ses intrigues que dans ses descriptions immersives des tréfonds de l'Amerique rurale. J'adore!
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Cujo, roman raté et réussi à la fois, encore un tour de force de Stephen King
Il l'a écrit lors d'une période où il picolait beaucoup et ça se ressent. C'est long, très long, trop long pour ce que ça raconte.
Un gentil toutou mordu par la fameuse chauve-souris enragée de Jean-Marie Bigard tourne fou furieux et fait le siège pendant trois jours d'une bagnole en panne dans laquelle une mère et son fils se retrouvent coincés sous un soleil caniculaire.
Tenir quatre cents bonnes pages sur un sujet qui tient en trois lignes, bonne chance…
Quatre cents pages d'attente. Un peu moins avec tout le blabla annexe qui sert à meubler le background des personnages, balancé à la va-comme-je-te-pousse avec pour résultat de donner à la structure du roman des airs de brouillon.
Une longue nouvelle ou un court roman de moitié moins de volume aurait suffi pour raconter la même chose. Surtout pour raconter si peu au fond : sorti de la grille de lecture immédiate, il n'y a rien, aucun thème n'émerge.


Les personnages sont loin d'être les meilleurs de King. Juste lambda, tout le monde et n'importe qui. Point positif, ces gens ordinaires apportent un caractère réaliste au récit. Par contre, ils ne marquent pas, on est loin de Polly et Pangborn dans Bazaar, des Sept Veinards de Ça, de Paul Sheldon et Annie Wilkes dans Misery, etc.
Pour son héroïne, King a opéré le choix le plus foireux possible : elle a trompé son mari. Alors pourquoi pas, c'est elle que ça regarde et y a plus grave dans la vie. Mais ce trait adultère pose deux problèmes : un à moi, l'autre au fond du texte. Perso, je suis un intégriste de la fidélité, donc pas moyen d'accrocher à un personnage infidèle, homme ou femme. Nous n'avons pas les mêmes valeurs, comme disait le poète Bordeau Chesnel. Fossé trop large entre nous, au revoir et merci d'être passé, on vous rappellera.
Bon, ce point, subjectif à 100%, n'engage que moi.
Par contre, ce choix d'écriture donne une teinte bien-pensante à cette histoire. le garagiste bat sa femme. Il est buté par Cujo. Puni. Vic Trenton, adultère, se retrouve ensuite aux prises avec le clebs et son fils meurt de déshydratation après leur enfermement dans la bagnole. Punie. Aussi. Ça fait un peu “tu chies dans la colle au sein de ton couple, paf, dans ta gueule”. La sacro-sainte valeur famille doit rester pure, sinon tu reçois un châtiment divin qui ne dit pas son nom par l'intermédiaire d'un ange exterminateur canin. On ne déconne pas avec les Commandements du Seigneur. Cujo résonne in fine comme une histoire de bon père de famille avec pour morale : si tu n'avais pas trompé ton mari, rien de tout cela ne serait arrivé et ton fils ne serait pas mort, mère et épouse indigne. Comme une impression de “quelque part, elle l'a bien cherché” qui se dégage des événements qui lui tombent dessus. C'est là qu'on sent bien que King était bien imbibé à l'époque, parce qu'on sent dans le même temps, à travers le combat de Vic pour survivre, que son intention n'est pas d'écrire un roman de droite pétri de conservatisme et de religiosité vétéro-testamentaire. N'empêche que c'est pourtant sur ce terrain glaireux qu'il atterrit.
Quand on imagine le même roman moins la liaison de Vic, le final gagne aussi en intensité. La mort de son fils, avec un personnage droit dans ses bottes, aurait été le drame ultime. Ici, on se dit : ça aurait pu être évité.


À côté de ça, King a aussi su donner à son roman des qualités narratives.
Le réalisme, tout d'abord. Un univers concret, avec des événements normaux, le tout très bien rendu à travers l'enfermement dans la bagnole, la canicule très bien décrite au point de ressentir la chaleur en lisant, l'ambiance très “ça pourrait aussi vous arriver”. le fantastique n'est pourtant jamais loin dans la peinture du clébard enragé, qui devient sous la plume de King un monstre, le chien de l'enfer des légendes.
Même si torpillé par ses apartés, flashbacks, introspections pas toujours bien structurés ni bien amenés, Stevie parvient à installer un excellent huis-clos en extérieur, ce qui est une belle prouesse. Une cour, une voiture, un chien. Et hop, enfermé dehors et dedans à la fois.
Dans la voiture, à la fois forteresse et prison, protection contre le mal extérieur et cocotte-minute mortelle à l'intérieur, on peut voir le symbole du foyer et ses paradoxes tels que renvoyés par la femme du garagiste et Vic : le cocon du home sweet home… où tu prends des tartes dans la tronche ; la gentille petite famille… qui t'étouffe et te donne envie d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte et les tiges plus longues. (Après, il est possible que la voiture ne soit rien de plus qu'une caisse, toute interprétation symbolique relevant de la branlette pure et simple.)


J'avais pris plaisir à le lire étant ado, moins à le relire maintenant. Il aurait pu être bien meilleur, moins en dents de scie.
Cujo donne tout son sens à l'adjectif “mitigé”, un roman vandammien en quelque sorte qui assure le grand écart entre un cadre, une ambiance, une action très réussis et des maladresses d'écriture terribles dans son héroïne et la tonalité du propos.
Quant à l'adaptation ciné, elle ne casse pas trois pattes à un canard ni cinq à un saint-bernard.
Lien : https://unkapart.fr/cujo-ste..
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Les livres de Stephen King donnent des frissons, tiennent en haleine, inquiètent plus ou moins etc. C'est connu. C'est lié aux sujets, aux scenarii, aux menaces plus ou moins précises, aux horreurs plus ou moins décrites. Il y a cependant chez cet auteur d'autres dimensions qui font peut-être la différence : King décrit plutôt précisément et justement son pays et certains de ses habitants.
J'ai vu 3 dimensions principales dans cette histoire : sociologique, psychologique et celle liée au genre littéraires (violence, horreur et suspens).
La description de 2 couples ayant chacun un fils (4 ans pour l'un, 10 ans pour l'autre), couples où la femme (l'épouse, la mère) n'a pas la vie qu'elle voudrait et où l'homme (le mari, le père) gagne l'argent du foyer mais a des difficultés diverses (professionnelles, alcool..). Cette dimension sociale, sociologique, a une grande importance. Comme souvent dans les livres de Stephen King, on est dans un petit bourg imaginaire (Castle Rock, présente dans plusieurs récits) du Maine, ressemblant au coin où S.King a grandi.
Le traitement de la psychologie des personnages est particulièrement soigné, notamment celui des femmes et des enfants : la psychologie - avec ses terreurs nocturnes - de l'enfant de 4 ans, amène "naturellement" une dimension mystérieuse, inexpliquée, qui constitue un élément essentiel d'identification des lecteurs (car chacun a eu 4 ans et probablement des "terreurs nocturnes", liées à la grande capacité d'imagination et d'autosuggestion que l'on a à cet âge-là). Les craintes, frustrations, difficultés diverses des personnages adultes parlent aussi aux lecteurs et lectrices adultes qui ont vécu ce genre de difficultés (on est quelques-uns..)
Enfin les dimensions de la violence ont diverses concrétisations, toutes ancrées dans le réel (violence d'un père/mari tyran, violence d'un amant largué, tensions du monde professionne..).
Finalement, toutes ces dimensions, réelles, fréquentes, pourraient trouvées leurs résolutions par, entre autres, la réflexion, les échanges et les choix dans le couple. L'élément qui vient menacer cette victoire possible sur ces difficultés est lui aussi issu du réel : un chien placide peut contracté le virus de la rage et devenir une menace bien réelle, le gros grain de sable qui vient enrayer le fonctionnement, chaotique mais surmontable, de la vie. Procédé classique dans ce genre littéraire mais que S.King maitrise parfaitement, ici comme dans les autres livres de lui que j'ai lus.
Un dernier détail (je suis déjà trop long) : j'ai été surpris qu'à 2 ou 3 reprises, Stephen King se prive ( et nous prive) d'un ingrédient de suspens pourtant facile à utiliser : le fait de ne pas donner d'information au lecteur sur ce qui va se passer. Or, à un tiers du récit il écrit " Brett resta sur le trottoir à regarder son père monter dans la voiture puis démarrer. Il ne revit plus jamais son père en vie". Fin de ce suspens là, même si le risque existait, l'auteur nous dit clairement que le père va mourir au cours du récit (vers la fin de l'histoire, l'écrivain réitère : " Il était midi 30 quand Donna Trenton sortit pour la dernière fois de sa voiture").
En résumé un bon Stephen King où les éléments psychologiques, sociologiques et émotionnels de ses romans et nouvelles sont présents.
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