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4,06

sur 1564 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une prison comme il y en a tant en Amérique, mais un prisonnier très spécial ; une amitié glauque entre un jeune garçon et un ancien nazi ; des gamins en compétition à la rencontre d'un cadavre ; une jeune femme enceinte pleine de volonté … surnaturelle : à mi-chemin entre nouvelles et romans (on appelle ça des « novellas »), ces 4 récits racontent de bien troublantes histoires.


Nous sommes tous voyeurs, chacun dans notre genre, et Stephen King comble ce voyeurisme. En effet, il adore mettre le doigt dans les rouages coincés de l'Amérique profonde, que ce soit dans les années 30 ou les années 70. Règne des apparences, de la bienséance, marchés hideux, cruauté, bas-fonds de la pauvreté, alcoolisme, bas-instincts… tout remonte à la surface des pages du King.
Son écriture s'adapte à tout, à tous. Que le narrateur soit omniscient ou se cantonne au « je » auquel on s'identifie à la perfection, qu'il ait 70 ans ou 13 ans, qu'il soit médecin ou gamin des rues, l'histoire est véridique grâce au ton employé.
Chapeau ! Il est rare en effet de rencontrer un auteur aussi apte au changement, particulièrement grâce à son style vivant et percutant.


J'ai adoré trois de ces histoires, dont j'ai suivi le rythme avec un malaise grandissant.
Et j'acquiesce au souhait de Stephen King, dans sa postface :
« J'espère que vous avez aimé ces histoires, lecteur, qu'elles ont eu sur vous l'effet que doit avoir n'importe quelle bonne histoire – vous faire oublier quelque temps les vrais soucis qui pèsent sur votre esprit en vous emmenant là où vous n'êtes jamais allé. C'est la plus aimable des magies que je connaisse ».
C'est ce que je vous souhaite également !
Et je ne résiste pas à recopier sa dernière phrase :
« Okay. Faut qu'je me taille. Jusqu'à ce qu'on se revoie, gardez les pieds sur terre, lisez de bons livres, soyez utiles, soyez heureux ».
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Dans ce recueil de nouvelles, affûtées comme un scalpel, l'auteur américain autopsie les ressorts de l'âme humaine tout en égratignant sans complaisance la société américaine, qui est souvent la chair qui nourrit sa mélodie narrative.
Ses récits d'horreur peuvent tout à fait s'intégrer dans un cadre urbain, et même de proximité, exploitant l'éternelle confrontation entre le Bien et le Mal

Comme à son habitude, les personnages vivants et colorés jouent avec nos peurs les plus primaires.
Son style familier, fluide, facile, lui permet de jouer avec les nerfs du lecteur, tout en étant une source constante de stimulation intellectuelle doublée d'un plaisir de lecture.

Les deux premiers « romans courts » sont exceptionnels et laissent une véritable empreinte.

Stephen King maîtrise la puissance colossale des mots comme personne et quel qui soit le sujet qu'il aborde,
l'on sait qu'on sera suspendu à ses lèvres, sans lourdeurs ni temps morts.
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Un recueil de 4 longues nouvelles :

1) Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank

Un homme est condamné pour le meurtre de sa femme et est envoyé à la prison de Shawshank en 1948. Les conditions sont terribles, mais le prisonnier a des ressources et une volonté de fer.

J'ai beaucoup aimé, car l'histoire nous emporte et est vraiment prenante. Ma seule déception est une impression de déjà vu, car je connaissais l'histoire, en ayant vu le film.

2) Un élève doué

Un jeune adolescent brillant fait chanter un criminel nazi, se cachant sous une fausse identité, pour en apprendre plus sur les crimes et les atrocités qu'il a perpétrés. Mais ce n'est pas sans conséquence.

Un récit qui fait frémir sur les bassesses humaines. J'ai aimé, mais le récit aurait gagné à être plus court.

3) le corps

Quatre amis dans la jeune adolescence font une randonnée pour voir le corps d'un adolescent frappé à mort par un train.

Un récit où les amis apprennent à se connaître, y compris eux-mêmes. L'apprentissage de la vie, quoi.

J'ai beaucoup aimé, mais encore là, une petite déception car je connaissais l'histoire à cause du film que j'avais déjà visionné.

4) La méthode respiratoire.

Des amis se rencontrent dans un club et en profitent pour se raconter des histoires. Mais celle racontée à Noël est obligatoirement une histoire d'horreur et celle de cette année-là, en particulier, a marqué le témoin et notre raconteur de cette soirée.

Une histoire qui monte doucement pour une finale un peu trop forcée à mon goût. Je m'attendais à mieux, à vrai dire.

Somme toute, j'ai beaucoup aimé ce recueil.

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Les quatre longues nouvelles qui composent le recueil sont à l'image des saisons dont elles s'inspirent : différentes par leur thème et leur atmosphère mais indissociables les unes des autres. En guise de toile de fond, un ciel blafard contre lequel plane une ombre : le spectre corrupteur de la société américaine.

On entre dans la ronde sur une note d'espoir aux accents de fantaisie. Puis, à mesure que les saisons défilent, le lugubre filtre, le malsain s'insinue. On sent bien que King a du mal à museler sa marotte et c'est sur une scène d'une horreur poignante que s'achève le cycle.

Mention toute particulière au duel psychologique que se livrent cet adolescent aux dehors lisses mais profondément dérangé et cet ancien nazi. Les liens cannibales et parasites qu'ils tissent l'un l'autre se tendent, se distendent, se tordent, s'étranglent, laissant le lecteur hors d'haleine.

Un King (presque) sans monstre ni fantôme, mais pas sans frisson !
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Différentes saisons...voilà un recueil de nouvelles qui mérite qu'on s'y attarde quelque peu. Pour les plus cinéphiles d'entre vous, vous savez certainement que trois des nouvelles du recueil ont été adaptés :
- Rita Hayworthe et la Rédemption de Shawshank sous le titre Les Evadés (bien que la nouvelle soit infiniment meilleure, j'ai une certaine tendresse pour ce film, certainement due au jeu impeccable du duo Freeman/Robbins)
- Un élève doué (il me semble que l'adaptation porte le même titre que la nouvelle) : je n'ai pas le film, donc je ne peux pas vraiment comparé. Je sais juste que Ian McKellen joue Düssander, ce qui est quand même un très bon argument pour voir le film (oui, pour certains acteurs je ne suis absolument pas objective)
- le Corps plus connue sous le nom de Stand by me : allez, vous pouvez me l'avouer, vous avez tous un jour plus ou moins fredonné cette chanson. Là encore, je n'ai pas vu le film. Il paraît qu'il est bien...

Je sais, ici nous sommes sur un site de critiques de livres pas sur un site de critiques d'adaptations de livres (encore qu'on pourrait en dire un rayon à ce sujet). Alors, critiquons mes amis.

- Rita Hayworthe et la Rédemption de Shawshank : symbolisant le printemps, cette nouvelle est de très loin ma préférée. Elle est la seule à intégrer mon top 10 et même mon top 5. L'histoire est vraiment magnifique, même si ça ne semble pas sauter aux yeux au départ.
Le narrateur est Red, le Géo Trouvetout de la prison. Vous souhaitez vous procurer un objet? Peu importe sa rareté, il vous le trouve. Comme il aime le rappeler, Red est l'un des rares prisonniers à reconnaître sa culpabilité.
Un jour, un nouveau prisonnier arrive à Shawshank. Il s'appelle Andy Dufresne, banquier de son état. Il a été reconnu coupable du double meurtre de sa femme et de l'amant de cette dernière. Comme beaucoup de prisonniers, Andy clame son innocence...et Red, qui en a vu en vingt ans de cabane, va le croire.

Ici, ce n'est pas l'histoire de Red qui est racontée. C'est l'histoire d'Andy, racontée par Red. Et je vous l'affirme, il s'agit d'une magnifique narration. Cette nouvelle est une véritable oeuvre d'art, un bijou à avoir dans sa bibliothèque. Je suis incapable de trouver un défaut, peut-être est-ce par manque d'objectivité, je n'en sais rien. Lors de ma lecture, j'ai vu les personnages s'animer, la prison de Shawshank se dessiner sous mes yeux. J'ai, pour un temps, oublier où je me trouvais. Il y aurait tout aussi bien pu y avoir Brad Pitt à côté de moi, je ne l'aurais même pas remarqué.
Je vous conseille vraiment de lire cette nouvelle, vous en ressortirez changés!

- Un élève doué : l'été s'est installé. Nous sommes en Californie, dans la famille de Todd Bowden, 13 ans. Un élève très brillant, surement trop pour son propre bien. Il découvre par hasard que l'un de ses voisins est un ancien nazi. Il décide de le faire chanter, en l'obligeant à lui raconter ses souvenirs de guerre, surtout ses souvenirs de camps de concentration, sous peine de le dénoncer.
Je n'ai pas du tout aimé cette histoire. Non pas à cause de la manière dont King l'a écrite. Au contraire, la rédaction est absolument parfaite, et c'est justement cela qui est dérangeant. L'histoire suit Todd pendant toute son adolescence, mais justement, on finit par se rendre compte qu'il n'a jamais eu d'adolescence. Ce gamin a été perverti dès son plus jeune âge, et - contrairement à La rédemption de Shawshank, où l'espoir et la rédemption sont deux éléments intrinsèquement liés aux personnages principaux - lorsque l'on arrive à la fin de la nouvelle, on finit par se rendre compte que le destin de Todd était scellé bien avant sa rencontre avec Düssander.
Ce que j'ai trouvé dérangeant, voire carrément malsain, c'est la manière dont King dépeint le caractère de Todd. Il est issu d'une famille aisée. Ses parents l'aiment. Il est un garçon brillant. Alors comment a-t-il pu aussi mal tourné? Finalement, la seule chose que j'ai aimé c'est la morale véhiculée par la nouvelle : qui est le véritable monstre? Celui qui a passé sa vie à torturer, massacrer des Juifs? Ou celui qui prend plaisir à se faire raconter ces histoires, à fantasmer dessus? Vous jugerez par vous-même.

- le Corps : Véritable ode à l'amitié, cette nouvelle se situe à Castle Rock (la ville fictive préférée de l'auteur). Gordon Lachance, est le narrateur de cette nouvelle. Il a 12 ans, un âge où l'on profite des derniers moments de tranquillité et d'insouciance avant de plonger dans la dure réalité du monde. Gordon a perdu son grand frère, mort dans un accident de voiture. du fait de cette perte, ses parents ont tout simplement ignoré Gordon (il se qualifie lui-même d'homme invisible). Ce dernier a donc trouvé du réconfort auprès de ses meilleurs amis, aussi paumés que lui : Vern Tessio, Teddy Duchamp et Chris Chambers.
Un jour, les garçon apprennent la localisation du corps d'un garçon de leur âge, percuté par un train. Poussés par la curiosité morbide et surtout par un désir d'aventures, les quatre amis décident d'aller le trouver et d'en revendiquer sa découverte auprès de la police locale.

Le Corps est une très bonne nouvelle. A travers les yeux de Gordon, on découvre les joies de l'amitié mais aussi ses peines. La nouvelle s'apparente également à l'apprentissage de la dure réalité de la vie. Ici, pas de happy end en perspective. Ce n'est pas parce qu'on est jeune qu'on est invincible. Mais qu'importe...pendant un automne, Chris, Teddy, Vern et Gordon l'ont cru...et c'est ça qui compte.
Je vous la conseille, avec un petit paquet de mouchoirs à côté...juste au cas où

- La méthode respiratoire : Cette nouvelle m'a laissé un sentiment mitigé, qui est probablement dû à la manière dont King introduit l'histoire. Il s'agit de son classique "histoire dans une histoire". La méthode respiratoire n'est pas l'histoire racontée par le narrateur, le Dr Emlyn McCarron, mais celle narrée par un de ses confrères, lors d'une réunion d'un club new-yorkais, plus que mystérieux, où les membres aiment se raconter des histoires macabres (un peu comme nous, quand nous étions en colo...si, attendez vous n'allez pas me faire croire que vous n'aimiez pas vous serrez autour d'un feu de camp en imaginant des histoires horribles et terrifiantes?).
Si la première partie - la découverte du club par le narrateur - ne me paraît pas très intéressante, la seconde - où l'histoire de la Méthode respiratoire apparaît - a plus capté mon attention.

Au final, il n'y avait peut-être pas de quoi. La Méthode respiratoire raconte le combat d'une jeune femme, Sarah, qui se retrouve enceinte alors qu'elle n'est pas mariée. Or, à l'époque, ce n'était pas très bien vu (à ce propos, il y a une scène que je trouve absolument magnifique dans ce récit, celle où Sarah achète une alliance pour éviter le regard des autres...elle est tellement juste et criante de vérité, j'avais vraiment envie de pleurer).
Sarah va poursuivre sa grossesse toute seule, jusqu'à l'accouchement...qui est quelque peu surréaliste voire carrément hallucinant.

Au final, l'histoire n'est pas macabre...pas vraiment, et c'est la raison pour laquelle j'ai été un peu déçue. Je me suis dit qu'avec un club d'histoires macabres j'allais être au paradis. J'ai mis ça sur le compte de l'esprit de Noël.

Différentes saisons est un recueil que je vous conseille de lire. Toutes les nouvelles sont bien écrites (encore une fois, mes critiques portent sur le fond et non sur la forme...à part pour La Méthode Respiratoire. Mais je ne suis pas fan du style d'écriture de l'histoire dans l'histoire dans l'histoire en règle général).
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Recueil de 4 romans courts qui démontre bien la versatilité de S. King. Je connaissais 3 de ceux-ci pour avoir vu les films que j'avais trouvés très bons, spécialement ''Shawshank redemption'' (''Les évadés'' en France) et ''Stand by me''. À l'époque de leur écoute, j'étais loin de me douter qu'ils étaient basés sur des histoires de S. King ! Je me suis replongé dans ces 2 histoires avec plaisir. ''Un élève doué'' est macabre à souhait et propose une situation intéressante, une espèce d'amitié malsaine et toxique. Dans la dernière, ''La méthode respiratoire'', totalement inédite pour moi, le fantastique se pointe le bout du nez, et j'ai vraiment apprécié les deux parties distinctes qui la composent.

Comme toujours, une lecture fort plaisante et je suis à nouveau admiratif devant ses idées d'histoires.
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Très bon recueil de quatre nouvelles. Les quatre nouvelles sont très bonnes, je n'en connaissais qu'une au travers du film "Les Évadés" qui est pour une fois n'est pas coutume est une très bonne adaptation cinématographique tirée d'un roman ou d'une nouvelle de Stephen King.
Les trois autres nouvelles sont excellentes aussi même si j'ai préféré "Un élève doué" et "La Méthode Respiratoire". J'ai également apprécié "Le Corps", des délires de mômes qui vont jusqu'au bout de leur aventure.
Dans "Un élève doué" la curiosité et le sadisme d'un gamin un peu trop sûr de lui verra son assurance se retourner contre lui ainsi que pour sa victime.
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Ce livre à multiples facettes, je l'ai lu et relu avec régal.
C'est le Stephen King des débuts, encore plein de surprises...
Ici, pas d'horreur fantasmagorique, pas de terreurs orchestrées, mais des histoires ancrées dans le réel, le quotidien. Puis quelque chose déraille, et l'angoisse s'installe...
Trois des nouvelles de Différentes Saisons ont été adaptées au cinéma, avec brio - "Les évadés", "Stand by me", "Un élève doué".
Mais ils leur manquent, à tous, la petite touche en plus qui n'existe que quand on se fait soi-même son cinéma. Car ces nouvelles sont incroyablement imagées et suscitent en nous des flots de souvenirs et d'émotions qu'on peut prendre le temps d'analyser, ou d'approfondir.
Pour ma part, j'ai une nette préférence pour "L'automne de l'innocence : le corps", ce "petit road movie enfantin", dont le sujet est extrêmement grave - le corps d'un petit enfant happé par un train, est encore caché dans les buissons qui longent la voix ferrée. Un groupe d'enfants au courant de son existence, décident de partir à sa recherche, pour voir à quoi ressemble un mort... C'est terrible, et en même temps, ça passe tout seul, car c'est du point de vue des enfants. On va donc suivre leurs aventures, leurs querelles, leurs fou-rires, leurs confidences durant ce périple de 3 jours, jusqu'à la découverte du corps.
Un élève doué fait aussi très froid dans le dos... Un jeune garçon, légèrement sociopathe, est fasciné par Hitler et les SS. Il découvre qu'un de ses voisins est un ancien officier nazis qui se cache... S'en suivra un huis-clos étouffant et angoissant entre l'enfant et le vieil homme.
Du Grand Stephen King....
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Voilà un recueil de nouvelles qui porte merveilleusement bien son nom. Quatre récits, quatre atmosphères.
A la fois loin des ambiances fantastiques de ses romans précédents, tout en gardant ce climat de "merveilleux" ; l'auteur brode, en mode "court", des histoires marquantes et émotionnellement puissantes.
Des histoires tellement fortes, qu'elles donneront naissance à deux adaptations cinématographiques de haut vol : "stand by me" et "les évadés".
Une oeuvre touchante, un peu à part dans la production du King, mais loin d'être une oeuvre mineure.
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Quatre nouvelles de Stephen King qui ne se rattachent que de façon assez lointaine au le genre fantastique.
Et pourtant...
Et pourtant, King s'explique dans une posface très intéressante (le romancier sait parler de son "art") et relève la part de fantastique bien présente. de plus, la qualité est bien au rendez-vous; il s'agit à mon avis d'un de ses meilleurs recueils de nouvelles.
Dans "Le corps" et "Un élève doué", une fois de plus, King montre à quel point il sait évoquer le monde de l'enfance et rendre ses héros très crédibles et touchants.
La moins intéressante (ou la plus anecdotique ?) est certainement la dernière histoire, "La méthode respiratoire", dans laquelle le thème fantastique est le plus marqué.
Pour ouvrir le recueil, son coup de maître ici, "Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank", récit d'une évasion, magnifique nouvelle sur l'amitié et la persévérance d'un homme.
Trois des nouvelles du volume ont été adaptées au cinéma: "Le corps" a donné le très beau "Stand by me" de Rob Reiner avec, entre autres, River Phoenix; "Les évadés" de Frank Darabont est tiré de "Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank"; et finalement, Bryan Singer a adapté "Un élève doué" sous le même titre, film peu réussi à mon sens, qui ne parvient pas à rendre le climat malsain de la nouvelle.
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