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Ah Dôme ! Enorme envie de lire ce livre en deux parties mais manque de temps. Et puis ça y est j'ai enfin réussi a avaler les 1200 pages réparties sur les deux tomes.
Et si l'attente fut longue la déception fut à la hauteur de l'attente. J'ai connu des livres lents a démarrer, ou il fallait sortir les rames pour avancer, mais en règle générale, ça valait le coup. Mais ici ce n'est clairement pas le cas. Ce pavé est indigeste, les personnages ne m'ont procurés aucune empathie, sauf peut-être Junior, seul personnage vraiment travaillé et possédant un certain intérêt.
Il ne se passe quasiment rien pendant tout le premier tome. Un dime tombe mais bon, ça n'affole pas plus que ça les habitants de Chesters Mill's, a part Dale Barbara qui semble un peu plus intelligent que mal moyenne.
Trop de personnages pour trop peu d'utilité. le titre est a mon gout mal trouvé. Si on n'avait pas la jolie couverture qui nous montre le dôme et le titre Dôme écrit en gros, on aurait peut-être été plus intéressé lorsque tout le monde essaie de savoir ce qui tombe sur la ville. Car on entend parler du dôme a partir de la page 150. Mais nous ça ne nous surprends pas plus que ça. Aucun effet de surprise.
Le final arrive parce qu'il en fallait bien un mais on voit bien que ce n'est pas trop réfléchi. Peu de détails et d'explications. Stephen King voulait faire un huit clos et il a eu une très bonne idée. Hélas il s'est trop étendu dans d'interminables longueurs qui n'apportent que peu d'intérêt.
Un dernier point et pas des moindre, le noms de personnages. Etant donné de la quantité de protagonistes, un nom et prénom aurait largement suffit. Mais non, il a fallu qu'il rajoute des surnoms et des diminutifs.
Trop c'est trop. Cela a beau être Stephen King ça n'excuse pas tout. On est a des années lumières d'un roman comme Shinning par exemple. Dommage, cela avait pourtant l'air bien.
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Mais quel monument que ce bouquin ! L'un des meilleurs de Stephen King.
Il m'a cependant fallu un petit temps d'adaptation, parce que la multiplicité des personnages a eu tendance à m'égarer et j'ai craint de ne pas m'y retrouver, mais c'était bien mal connaître le maître et son souci du détail, qu'imaginer qu'il ne nous décrirait pas chacun d'eux avec son brio habituel, aussi bien concernant les gentils que les méchants. Et ça, croyez-moi, c'était du high level, même si on n'a pas vraiment le temps de s'y attacher, mais le récit n'est pas fait pour ça. On s'y retrouve très bien, on est comme dans des Charentaises, et c'est le principal.
Donc, il ne reste plus qu'à prendre une grande inspiration et à s'attaquer à ce premier volume de Dome, petit pavé de 650 pages... ça se mange sans faim.
Quant à l'histoire, tout le monde l'a déjà racontée, fatalement, et je ne vois pas ce que je pourrais ajouter.
Chester Mill est coupée du monde par un dôme infranchissable. Dehors, l'armée tente de détruire le champ de force qui isole la ville, dedans, la panique se mêle à l'espoir d'une libération rapide. Dale Barbara (Barbie pour les intimes) se retrouve à la merci du conseiller Jim Rennie (l'horrible Big Jim) qui profite de la situation pour asseoir son autorité et prendre le pouvoir sur les habitants, avec l'aide de son alliée, la police. Il ne recule devant aucun stratagème pour arriver à ses fins.
Mais la grande question est quand même d'où vient ce dôme ? qui l'a placé là ? dans quel but ? Mystère... et place au Tome 2
Je me suis précipitée sur le tome 2 de Dome à peine le tome 1 refermé. Fameux dome sorti de nulle part et qui semble indestructible. On en apprend un peu plus sur lui au fil des pages, mais c'est surtout les rapports humains qui sont au centre de l'attention. Humains ou cobayes, puisque le reste des États-Unis va observer les habitants prisonniers du Dome comme s'ils visitaient une sorte d'aquarium ou zoo géant.
À l'intérieur, Big Jim fait régner la terreur et sa folie des grandeurs alliée à sa soif de pouvoir le mènera à tous les excès. Dérapages de la société à tous les niveaux, l'ambiance pesante nous submerge, nous aussi. Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais ce livre est décidément un incontournable.
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Parmis toutes les personnes qui m'entourent et qui lisent du King comme moi, peu ont été à avoir apprécier Dôme.
Cette histoire écrite en deux gros volumes à de quoi peut-être en décourager certains. Pourtant de mon côté j'ai grandement apprécié cette lecture.

Dans la petite ville tranquille en apparences de Chester Mill, du jour au lendemain ou plutôt en quelques instants, cette petite bourgade se retrouve isolée du reste du monde par un Dôme qui apparaît et place la ville sous cloche, laissant ses habitants livrés à eux mêmes.

Dale Barbara, ancien militaire et vétéran de la guerre en Irak se retrouve à reprendre du service pour essayer de trouver une solution et surtout de contenir la panique qui gagne la ville.
Mais c'est sans compter sans Big Jim... un Shérif aux affaires douteuses qui organise sa propre milice et qui gère la ville d'une main de fer. Dale Barbara en fera les frais comme bon nombre d'habitants.

J'ai trouvé personnellement ce roman en deux volumes excellent. le seul reproche que je pourrais faire sur cet ouvrage c'est qu'il y a beaucoup de personnages, mais genre vraiment beaucoup. Mais hormis ça, je ne vois pas ce que l'on peut lui reprocher.
Certains m'ont dit qu'ils n'avaient pas aimé la fin ou qu'ils ne l'avaient pas comprise.

Personnellement j'ai vraiment apprécié cette lecture où la résistance s'organise face au Cartel de Big Jim et des personnages hauts en couleurs comme des fanatiques religieux complètement camés et avec une pointe de fantastique.
Non, vraiment très bon Stephen King. de toute façon, pour l'instant je dois être à une douzaine ou une quinzaine de King que j'ai pu lire et aucun ne m'a déçu pour le moment. Pas même Dôme qui est il est bien vrai, très dense.
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Ce gros pavé qu'est "Dôme", m'avait complètement soufflé.
J'avoue que le nombre de pages me faisait un peu peur il y a quelques années. Surtout depuis que les intrigues du Maître, moins viscéralement passionnantes mais toujours très denses, commençaient depuis quelques
années à s'étirer en brodage inutile et en pages interminables.
"Histoire de Lisey" et "Duma Key" étaient d'excellents romans, mais qui ne jouaient tout simplement pas dans la même catégorie que les
"anciens" chef-d'oeuvres Kingiens. Je me demandais si avec une histoire (à-priori) si simple et avec autant de pages, l'auteur réussirait à ne pas s'essouffler sur la longueur. (Après tout, "Le Fléau" est une référence, mais cela ne l'empêche pas d'avoir droit lui aussi à quelques longueurs). Et pourtant... erreur ! Car très rapidement, je suis rentré sous le Dôme, pour n'en ressortir qu'à la dernière page, un peu halluciné et marqué comme les protagonistes de l'histoire par toutes ces épreuves. J'avais par ailleurs, retrouvé un Stephen King aussi ambitieux que celui de "Dreamcatcher" qui était pour moi, le dernier roman puissant et inventif du Maître depuis ses dix dernières années, de l'année 2000 (entre 2001 et 2011), jusqu'à ce que je lis "Dôme". J'avais enfin retrouvé le grain de folie, de génie, du King des années 80-90 puis sa plume vorace et purement apocalyptique.
"Dôme" est sans conteste, un excellent gros pavé addictif, bien construit tout en noirceur et sans espoir (ou presque) avec de superbes
trouvailles, servi avec notamment une intrigue rondement bien menée, solide et haletante qui ne nous laisse pas de moment de répit. Un rythme frénétique s'empare de notre curiosité, et les pages défilent à toute allure. le Maître incontesté est, et reste le meilleur pour entrer dans la psychologie des personnages pleins de caractères et totalement bien décrits avec en guise, une analyse de l'être humain plus que fidèle.
L'aspect fantastique et insolite est bel et bien toujours présent dans ce récit mais avec en supplément, une forme qui nous pousse à la réflexion.
En somme, un excellent huis-clos angoissant, oppressant, haletant, palpitant, révoltant où se mélange toutes les émotions.
Un pavé, un chef-d'oeuvre dans l'oeuvre du génie, à ranger aux côtés de ses plus grandes réussites.
Une oeuvre gigantesque, une pure réussite Kingienne. Vivement recommandé.
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La chronique de Nath pour Collectif Polar
Imaginez….
Imaginez la parfaite petite ville américaine avec sa parfaite petite église blanche, ses parfaites petites maisons et ses parfaits américains…
Imaginez qu'un joli matin d'octobre, un dôme immense et invisible vienne recouvrir cette si parfaite petite bourgade.
Imaginez la vie de ces quelques 3000 personnes, vivant en autarcie forcée, seretrouvant coupés du monde, livrés à eux-mêmes…
Nous voilà donc avec une équation à plusieurs variables. Les plus bas instincts des uns amenant le chaos pour les autres. L'Amérique profonde dans ce qu'elle a de plus individualiste, exacerbée par l'isolement le plus total.
On peut parfois accuser Stephen King de faire des entrées en matière pleines de longueurs ce qui n'est absolument pas le cas dans Dôme. Une immersion directe dans l'action dès les premières pages plante le décor et malgré 2 tomes de 800 pages relatant une malheureuse petite semaine dans la vie des protagonistes, c'est un véritable page-turner que nous livre le grand King, rappelant le style narratif du Fléau, pour mon plus grand plaisir.
Comme dans le Fléau, la foultitude de personnages peut être rébarbative pour certains mais ceux qui connaissent le Grand Maître vont apprécier cette overdose de personnalités et comme dans le Fléau, c'est l'éternel combat contre le Bien et le Mal.
Le manichéisme de tous ces personnages pourrait sembler un peu simpliste. Néanmoins, je reste persuadée que King a volontairement rangé ses créatures dans deux cases bien distinctes, l'isolement mettant en exergue les pires noirceurs comme les plus belles âmes et ne laissant place à aucune demi-mesure.
Appeler ses personnages principaux Barbie, Ken et Big Jim est certes tout à fait caricatural mais la fin justifiant les moyens, je me suis surprise à comprendre et me suis souvenue des mondes et des vies crées pour mes propres jouets lorsque, enfant, je m'amusais des heures durant à leur insuffler un semblant de vie et parfois même de mort.
Une madeleine de Proust effrayante mais revigorante. En un mot comme en cent, j'ai retrouvé le King de ma jeunesse. Celui qui me procurait tant de plaisir, celui qui me faisait tant vibrer, celui qui alimentait mes cauchemars,
Celui qui me faisait imaginer…
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Stephen king est probablement à mes yeux le seul auteur dont le nom sur la couverture d'un pavé de 1600 pages ne me fait pas reculer. C'est très simple : je ne suis jamais déçu et "Dôme" ne déroge pas à la règle. Alors n'ayez pas peur de vous plonger dedans, la lecture se fait toute seule. «Dôme» est un formidable page-turner tellement on est pris par le suspens que nous impose la narration.

Indépendamment de la portée fantastique du dôme, ce dernier a surtout servi de prétexte à SK pour nous dresser le tableau d'une micro-société livrée à elle-même et vivant en total isolement du monde extérieur. D'ailleurs, la majorité des chapitres ont été consacrés à nous décrire les dérives d'une société qui petit à petit sombre dans la folie et tombe sous la coupe d'un escroc/dictateur qui va user de tous les moyens (mensonges, mystifications, vols, meurtres…) pour duper la population en se faisant passer pour un sauveur et ainsi imposer sa loi. Et là, SK n'est jamais aussi fort que quand il s'agit de décrire les profils psychologiques de ses personnages.

Enfin, j'ai été assez étonné de voir que quasiment personne n'a relevé le lien entre « Dôme » et son autre roman « Ça ». J'ai passé des jours à me demander ou j'avais déjà vu le symbole présent sur la boite qui a provoqué le dôme. Après plusieurs recherches, il se trouve qu'il s'agit du même symbole que celui se trouvant sur la porte de la tanière du clown «Grippe-sou» dans la ville de Derry, non loin de Chester Mill…

Bonne lecture à tous!
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Ouf! Encore une brique de Stephen King. Sauf qu'il se lit tout seul. Vraiment bien. du King à son meilleur (ou presque).

Il y a une série télé sur ce livre mais j'ai de la misère à croire que la série n'est toujours pas terminée.

Le scénario n'est pas complètement nouveau pour l'auteur. Il l'avait déjà abordé avec les Tommyknockers. Une ville complètement coupé du monde extérieur par une force inconnue. Ce coup-ci par un gigantesque champ de force digne des vaisseaux de Star Trek. Et l'origine semble extra-terrestre.

J'aurais d'ailleurs préféré que l'origine ne soit pas expliqué. Genre que du jours au lendemain il cesse. Mais les lecteurs veulent toujours des réponses... Alors qu'avec le fantastique les explications ne sont pas nécessaires.

D'ailleurs le charme de ce livre, sa force, est encore la description, l'escalade de la dictature dans un monde coupé de la civilisation. le message ne peut être que des plus clair: le barbarisme n'est jamais bien loin! Nous pouvons toujours nous dire civilisés mais dès qu'un évènement majeur se passe nous risquons trop souvent de retomber dans la barbarie. Et cela très rapidement! Très juteux ce livre...
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« Dôme » va enchanter les fans de Stephen King mais ne convaincra pas ses détracteurs. Son dernier roman est long mais lui reprocher d'écrire des livres longs c'est comme reprocher à Tarantino de faire des films bavards : c'est sa marque de fabrique, on l'accepte ou non dès le départ.

Comme dans la plupart des Stephen King, le vocabulaire en VF (parfois grossier) et l'intrigue sont simples. de même, il y a peu de suspense et l'histoire est linéaire. Mais l'intérêt n'est pas là. Comme l'auteur nous l'a indiqué par le passé dans une de ses préfaces : il écrit plus avec son coeur qu'avec sa tête. En détaillant les faits et gestes de ses personnages dans les moindres détails même les plus anodins, en mentionnant de nombreuses marques de produits (pour bien ancrer ses histoires dans l'Amérique d'aujourd'hui), l'auteur rend ses personnages plus proches de nous et donc plus attachants, ceci il est vrai, au détriment de la concision. On notera que dans ce roman et comme à son habitude, l'auteur fait référence à l'actualité de ses dernières années qui a marqué ses compatriotes (la crise financière, l'élection d'Obama, l'Irak, l'Afghanistan et bien sûr le traumatisme du 11 septembre).

L'histoire de « Dôme » commence de façon tonitruante avec l'apparition de « la barrière » et ses conséquences mortelles sur quelques habitants de Chester's Mill (crash d'un avion, accident de camion, main coupée etc.). Certains chapitres se terminent brutalement : « Il leur restait quarante secondes à vivre » ou encore « quand elle le revit, il était mort » (technique de l'auteur, efficace, déjà utilisée par le passé).

Ensuite, on fait la connaissance des habitants de Chester's Mill, typiquement américains dans leur façon d'agir et de penser (la religion…). Pour les amateurs de Stephen King comme moi, ils nous sont familiers : les gentils vraiment gentils (Barbara, le couple Rusty et Linda) et les méchants très méchants (le machiavélique Big Jim, et son fils, Junior), la traditionnelle bande de gamins futés (un peu agaçants).

J'ai lu le milieu du roman tranquillement, sans vraiment être surpris ni par les événements (l'arrestation de Barbara : prévisible et très longue à venir, les crises d'épilepsies prémonitoires un peu ridicules des enfants de Chester's Mill etc.) ni par les personnages, peut-être, parce qu'après avoir lu la totalité de l'oeuvre de Stephen King traduite en français, je suis gagné par une certaine lassitude. Certaines scènes comme la réunion des « résistants » chez Piper ne dégagent pas la tension nécessaire à ce genre de situation. J'ai trouvé aussi des redondances, par exemple lorsque Joe rapporte ce qu'a donné l'expédition à Black Ridge (défaut que l'on retrouve dans d'autres romans de l'auteur).

Heureusement, de nombreux passages m'ont « bousculé » : les suites du viol par Carter Thibodeau et ses copains, de Sammy, une jeune femme vivant seule avec son bébé « Little Walter », l'emprise sur la ville et les coups tordus de Big Jim, les meurtres, les suicides (surtout les proches du malheureux Ollie), la confrontation dans l'hôtel de police entre Junior (de plus en plus mal en point) et Barbie pendant le discours de Big Jim devant ses administrés, la fuite de Linda pour Black Ridge etc. Selon moi, le meilleur passage du livre est à la fin quand les survivants luttent pour ne pas mourir asphyxiés (certaines scènes sont réellement poignantes). Quant à l'origine du « Dôme », je trouve l'idée excellente.

Moins intimiste que ses derniers romans « Histoire de Lisey » et « Duma Key », « Dôme » est au final, également, un très bon King.
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Nous sommes ici dans un huis clos avec de très nombreux personnages et il n'est d'ailleurs pas toujours évident de retenir les différents rôles, liens et caractéristiques des habitants de cette ville coupée du monde.
Stephen King retranscrit avec brio les particularités des petites villes américaines avec leurs personnages incontournables et il arrive parfaitement à faire ressortir le meilleur et surtout le pire de l'Homme.

La tension monte, les esprits s'échauffent, les vrais visages se dévoilent et clairement tout part en cacahuète à Chester Mill !

Les personnages sont très manichéens et avec peu d'évolution pour la majorité. Au final j'ai regretté ce manque de nuances même si on ne peut enlever à l'auteur cette faculté d'analyse de la nature humaine toujours passionnante.

Certaines scènes sont d'une grande violence et l'atmosphère est malsaine voire glauque (oui ce sont mes passages préférés 😈) et cela apporte une vraie noirceur au récit.
Mais 1550 pages c'est bien trop pour cette histoire et j'ai ressenti beaucoup de longueurs pour une fin qui ne pas du tout convaincue (limite agacée), et j'ai refermé le second volume avec un sentiment de "tout ça pour ça" qui laisse un goût amère au vu des heures passées sous ce Dôme.

Le dôme, qui n'est en fait qu'une manière pour l'auteur de critiquer une Amérique ultra conservatrice, gangrénée par des politiciens véreux, des religieux extrémistes, des policiers sans foi ni loi et, où les manipulations médiatiques sont légions. C'est au final, pour moi, un texte plus politique que fantastique.
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J'ai bien apprécié ce long roman où King dissèque les comportements humains les plus divers en situation anormale soit l'isolement complet d'une petite ville laissée à elle-même par la force des choses. Construite de façon à nous tenir en haleine, l'histoire implique plusieurs personnages crédibles, parce que très bien développés. Et leurs comportements et motivations nous les font haïr ou aimer avec intensité! du politicien hyper corrompu aux sadiques sexuels, du héros effacé aux femmes déterminées, des jeunes surdoués aux drogués chroniques, la panoplie des habitants de cette ville captive et constitue presque une perle d'anthropologie sociale. Quant aux deux éléments clés du dénouement final que certains trouvent faibles, ils m'ont amplement satisfait. La part du fantastique, bien qu'essentielle, reste mince dans ce récit et cela ne lui ôte rien à mon avis. Je vais me souvenir longtemps de Big Jim et de bien d'autres aussi!
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